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21 mars 2023 2 21 /03 /mars /2023 08:00
Asemblée-nationale-motions-de-censure-rejetées-de-justesse

Asemblée-nationale-motions-de-censure-rejetées-de-justesse

Réforme des retraites : la motion de censure transpartisane est rejetée de justesse à l'Assemblée

Le texte porté par le centriste Charles de Courson a recueilli 278 voix. Il devait en obtenir 287, soit la majorité absolue des sièges, pour faire tomber le gouvernement.

Il aura seulement manqué neuf voix. La motion de censure transpartisane, présentée aujourd'hui par le centriste Charles de Courson, n'a recueilli que 278 votes favorables. Il en aurait fallu 287, soit la majorité absolue des sièges de l'Assemblée nationale, pour parvenir à faire tomber le gouvernement et par la même occasion, à rejeter la réforme des retraites après le recours jeudi dernier par Élisabeth Borne à l'article 49.3 de la Constitution.

Malgré les votes des députés de la Nupes, du Rassemblement national, d'une majorité des parlementaires du groupe LIOT, d'une partie des Républicains et de certains non-inscrits, le texte qui inquiétait depuis quelques jours l'exécutif et sa majorité relative n'a pas été adopté. Et la réforme a donc désormais de très grandes chances d'être considérée comme adoptée, avant même le vote de la motion de censure du Rassemblement national, qu'une majorité de parlementaires ne voteront pas.

 

Les députés LR au cœur des convoitises

Ces derniers jours, tous les regards étaient braqués sur les élus LR. Après que certains d'entre eux ont poussé le gouvernement à «passer en force» pour faire adopter ce projet de loi, les députés de droite allaient-ils être un nombre significatif à voter la motion de censure transpartisane ? La pression sur l'exécutif était montée d'un cran ce lundi matin, lorsque Aurélien Pradié, Pierre-Henri Dumont et Maxime Minot ont annoncé qu'ils voteraient en faveur de ce texte. «Tout repose sur eux», espérait, mi-surexcité mi-anxieux un député de la Nupes dans la matinée. Finalement, les députés LR n'auront donc pas fait le compte.

La pression était pourtant montée tout au long de la journée. Avec comme point d'orgue le discours d'Aurore Bergé, patronne du groupe Renaissance, très acerbe vis-à-vis des Républicains. «Elle va tous les convaincre de voter la censure», s'inquiète, à ce moment-là, une parlementaire de son camp. Au cours des diverses prises de parole, les élus du camp présidentiel ayant fait le déplacement – il n'y a pas de vote contre pour une motion de censure, donc nul besoin d'être présent - font d'ailleurs grise mine. Certains pianotent fébrilement sur leur téléphone portable pendant que d'autres écoutent calmement, les bras croisés, les orateurs.

 

«Si votre gouvernement tombait, les Français seraient soulagés»

À la tribune, Charles de Courson (LIOT) dénonce « les manœuvres du gouvernement pour contourner et contraindre le débat parlementaire». Laure Lavalette (RN) évoque de son côté une «crise politique » : « Quelle que soit l'issue de ce vote, vous aurez échoué à convaincre les Français ». Mathilde Panot également, s'en prend vertement à l'exécutif. « Il faut vous censurer pour l'intérêt de tous. (…) Si votre gouvernement tombait ce soir, les Français seraient tout simplement soulagés ». Même le patron des députés LR, Olivier Marleix, pourtant favorable à cette réforme, a la dent dure. Il dénonce l'absence de « dialogue social » avant de lancer : « Le bras d'honneur, Madame la première ministre, n'est pas une méthode de gouvernement ».

La censure n'est finalement pas votée, la réforme des retraites va être considérée comme adoptée. Mais malgré cela, ce scrutin laissera des traces indélébiles dans le camp présidentiel. « Il entérine presque définitivement l'illégitimité de notre gouvernement », avoue, amère, un poids-lourd Renaissance à la sortie de l'Assemblée nationale. Cet autre député de la majorité abonde : « L'écart n'est pas suffisamment grand pour se rassurer pour la suite. On parle déjà d'une démission d'Elisabeth Borne que le président n'accepterait pas. »

 

 

 

 

 

Aurélien-Pradié-vote-la-motion-de-censure-LR

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Aurélien Pradié (LR) vote la motion de censure transpartisane

Le député LR du Lot Aurélien Pradié, qui a mené la fronde à droite sur la réforme des retraites, a annoncé lundi qu'il voterait la motion de censure transpartisane pour envoyer un "électrochoc" à l'exécutif.

Belle opération de com pour le N°2 de LR que personne ne connaissait il y a quinze jours et qui, après avoir assuré qu’il ne se joindrait pas aux extrêmes de gauche comme de droite, a finalement changé d’avis et voté la censure dite « transpartisane »

"Oui je voterai la motion de censure portée par Charles de Courson" (Liot) mais "pas celle du Rassemblement national, c'est une évidence", a-t-il assuré sur Europe 1, quelques heures avant que l'Assemblée nationale se prononce sur ces deux motions.

"S'il faut en passer par cet électrochoc et cette alerte politique, je l'assume", a ajouté M. Pradié, assurant agir "en patriote et pas en opposant politique". Selon lui le nombre de députés LR prêts à voter la censure sont "peut-être une quinzaine, je ne sais pas s'il y en a davantage". Leur nombre est crucial dans l'adoption ou non de la censure, qui semble peu probable.

"C'est une étape, elle ne suffira pas" et "il faut désormais que le président de la République ait une initiative de rassemblement du pays", a estimé M. Pradié qui a dénoncé une loi "empoisonnée, faite de plein de vices démocratiques".

"Vous ne pouvez pas cautionner ce passage en force permanent, cette loi votée dans des conditions invraisemblables", a-t-il ajouté.

Dans Le Figaro lundi, le patron des députés LR Olivier Marleix a appelé ses collègues à la "responsabilité" en estimant que ceux qui voteront une motion "vont servir la soupe à Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen".

 

"Je refuse que l'alternative soit demain Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon"

"La responsabilité est de ne pas abandonner la voix du peuple aux extrêmes. Je refuse que l'alternative soit demain Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon", a affirmé M. Pradié.

Quant à la promesse du RN de ne pas présenter de candidat face aux LR qui voteraient la censure, en cas de dissolution, il l'a assuré: "je supplie les chefs du RN de mettre un candidat face à moi, c'est la meilleure façon de leur donner une leçon électorale".

 

 

 

 

 

marine-le-pen-motion-de-censure-retraites

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« La patrie avant les partis » : le RN ne présentera pas de candidats face aux LR en cas de dissolution

En vue d’une éventuelle dissolution du gouvernement, Marine Le Pen a confirmé que le RN ne présenterait pas de candidats face aux élus LR qui auront voté pour les deux motions de censure, dont celle déposée par le parti d’extrême droite.

Àla suite du recours au 49-3 par le gouvernement, les députés doivent trancher ce lundi sur les deux motions de censure déposée par le groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) et par le Rassemblement national (LR). Si une partie de la gauche devrait se tourner davantage vers celle du groupe centriste, des députés Les Républicains (LR) ont annoncé voter les deux motions de censure, dont celle du parti d’extrême droite. Dans ce cadre, Marine Le Pen a indiqué lundi matin sur RTL qu’en cas de dissolution du gouvernement - si l’une de ces motions est votée - le RN ne présenterait pas de candidats face aux élus LR, lors d’éventuelles élections législatives.

« Parfois, il faut mettre la patrie avant les partis », a estimé l’ex-candidate à l’élection présidentielle. Avant de détailler que les élus LR « capables de s’opposer à cette réforme des retraites » aux côtés du RN « doivent pouvoir y trouver un intérêt ».

 

Un appel aux députés LR

« Je pense que ces motions de censure peuvent être votées pour peu que quelques députés LR fassent preuve d’un peu de courage », a encore déclaré Marine Le Pen sur RTL. La cheffe de file des députés RN confirme ainsi la proposition du numéro 1 de son parti, Jordan Bardella.

L’idée était ainsi de donner des chances aux motions de censure pour renverser l’exécutif, après son utilisation de l’article 49-3 de la Constitution pour faire passer la réforme des retraites sans vote. Une méthode jugée « inadmissible » par Marine Le Pen. Cette dernière en avait alors appelé aux élus LR au micro de RTL : « Même si vous étiez pour, vous devez voter la motion de censure, parce qu’il en va du respect du peuple français. »

 

 

 

 

 

Elizabeth-borne-saisit-conseil-constitutionnel-réforme-retraites

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Réforme des retraites : les motions de censure rejetées, Borne saisit elle-même le Conseil constitutionnel

Le gouvernement a utilisé le 49-3, une procédure controversée mais constitutionnelle, pour faire passer la réforme des retraites au Parlement. En réponse, une partie des députés de l’Assemblée nationale ont déposé deux motions de censure pour tenter de faire tomber le gouvernement d’Élisabeth Borne et sa réforme. Toutes deux ont été rejetées lundi après-midi mais celle portée par le groupe Liot n'a été rejetée qu'à 9 voix près. Plus tard dans la soirée, alors que des manifestations spontanées avaient lieu dans les rues de Paris, Matignon a annoncé la saisie du Conseil constitutionnel sur le texte.

 

Le Conseil constitutionnel saisi par Matignon

Elisabeth Borne va saisir « directement le Conseil constitutionnel » pour un examen « dans les meilleurs délais » du texte de la réforme des retraites, a indiqué lundi soir Matignon après l'adoption du projet de loi. La Première ministre souhaite ainsi que « tous les points soulevés au cours des débats puissent être examinés », a indiqué Matignon, en référence à la contestation par certains parlementaires de la constitutionnalité de certaines mesures.

 

 

 

 

 

Paris-manifestations-140-interpellations

Paris-manifestations-140-interpellations

142 interpellations à Paris

La police a procédé à au moins 142 interpellations dans la capitale, selon une source policière.

Quelques centaines de personnes parcourent depuis 21h00 les rues Réaumur et Montmartre, renversant les poubelles des commerçants, et en y mettant le feu. Ils étaient suivis par les policiers de la BRAV-M en moto.

Avenue de l'Opéra, un commerce Monoprix a dû garder ses clients à l'intérieur, derrière un rideau de fer, pour les protéger du cortège. Un chauffeur de bus touristique a également chassé des manifestations qui dégradaient son bus, a constaté le journaliste du Figaro.

 

 

 

 

 

Mélenchon-Borne-Le-Pen-reforme-retraites-oppositions

Mélenchon-Borne-Le-Pen-reforme-retraites-oppositions

«Rien n'est fini», «Borne doit partir»... Les oppositions ne lâchent rien après l'adoption de la réforme des retraites

Alors que la majorité parlementaire est rassurée d'avoir fait passer ce texte si emblématique et veut aller de l'avant, les groupes d'opposition ne l'entendent pas de cette oreille.

Ce n'est pas parce qu'un projet de loi finit par passer à l'Assemblée nationale que les oppositions baissent leurs armes. Alors que la réforme des retraites, longuement débattue depuis début janvier, vient d'être adoptée ce lundi après le rejet de deux motions de censure - dont une de justesse à neuf voix près -, le gouvernement et la majorité soufflent et veulent clore cette séquence. Dans un tweet publié quelques instants après l'issue du vote sur le texte du groupe Liot, Élisabeth Borne s'est félicitée que la représentation nationale soit «arrivée au terme du cheminement démocratique de cette réforme essentielle pour notre pays.» Et d'ajouter : «C'est avec humilité et gravité que j'ai engagé ma responsabilité et celle de mon gouvernement. Pour notre système de retraites par répartition. Pour notre modèle social.»

Une déclaration attendue de la part de la première ministre, nécessaire pour donner un peu de baume au cœur à la majorité, mais dont la tonalité n'a pas de quoi tempérer les éreintements des oppositions. À commencer par la chef de file des députés insoumis Mathilde Panot. Après la non-adoption de la première motion de censure, l'élue du Val-de-Marne a raillé un gouvernement «d'ores et déjà mort aux yeux des Français» et une chef de gouvernement qui n'a «plus de pouvoir pour continuer son action», devant «démissionner en emportant sa réforme avec elle.» Avant de tonner : «Rien n'a été réglé, et tout continue dans le pays pour continuer à faire en sorte que cette réforme soit retirée.»

Toujours au sein des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon a, quant à lui, appelé à la «censure populaire (...) puisque le processus de censure parlementaire n'a pas fonctionné.» L'ancien candidat des Insoumis à la présidentielle «souhaite que cette censure populaire s'exprime en tout lieu, en toutes circonstances et qu'elle nous permette d'obtenir le retrait du texte.» «Neuf voix de différence ne suffisent pas à nous faire changer d'avis», a-t-il ajouté. Pour le premier secrétaire du PS Olivier Faure, «Emmanuel Macron a ouvert une crise sociale et politique», et «s'est isolé.» Prédisant que «le gouvernement Borne vit ses dernières heures», le député socialiste de Seine-et-Marne considère qu'«il n'y a désormais plus que trois solutions : le retrait immédiat, le référendum ou la dissolution.»

De l'autre côté de l'échiquier politique, Marine Le Pen, qui portait une des deux motions de censure avec son groupe, n'est pas plus tendre que ses collègues de la Nupes. Selon l'ancienne prétendante nationaliste à la fonction suprême, «le vent du boulet n’est pas passé loin quand même. Politiquement, le président ne peut pas faire comme si il ne s'était rien passé.» Un peu plus tard, la chef de file des élus RN a exhorté l'exécutif à en tirer les conséquences : la première ministre, dont l'équipe a été «sanctionnée tant sur la forme que sur le fond», «doit partir ou le président doit la démissionner.» L'occasion aussi pour Marine Le Pen de tancer les votes du groupe LR plus que jamais divisés, mais qui ont permis de sauver le gouvernement : «Ce sont un certain nombre de LR qui sont responsables du maintien du gouvernement. Ils devront en assumer les conséquences devant les électeurs (...) En sauvant la tête du gouvernement, ces LR se sont clairement positionnés dans la majorité d'Emmanuel Macron.»

La droite justement a rapidement affiché ses divisions en public. D'un côté, Éric Ciotti, président de LR, s'est d'ailleurs posé en garant de l'unité de son camp. «Notre famille politique, dans un esprit de cohérence, de responsabilité, a refusé de s'associer à un chaos inévitable si cette motion avait été adoptée», a alors affirmé le député des Alpes-Maritimes. Et de botter ensuite en touche lorsque ce dernier est interrogé sur ces 19 élus LR, sur 61, qui ont voté pour : «La censure n'a pas été approuvée par une très large majorité des députés LR conformément à ce que nous avions souhaité».

Dans ce contexte, son ancien vice-président Aurélien Pradié n'est pas tout à fait sur la même longueur d'onde. Si les neuf noix d'écart «résonnent comme un électrochoc puissant», selon les termes du député du Lot, cet opposant à la réforme des retraites met, lui, l'accent sur les scissions des Républicains : «À aucun moment dans notre groupe, il n'y a eu de consigne de vote (...) elle (notre famille politique, NDLR) traverse une crise, mais autrement moins importante que celle que traverse notre pays.» Car la réforme des retraites n'a pas fini d'être un catalyseur des divisions des Républicains : un conseil stratégique du parti est prévu dès mardi matin.

 

 

 

 

 

Eric-Ciotti-divergences-au-sein-LR

Eric-Ciotti-divergences-au-sein-LR

Les Républicains face au risque de l’implosion

Les députés ayant voté la censure lundi mettent le président du parti, Éric Ciotti, sous pression, avant un comité stratégique sommé de faire le bilan des divisions.

C’est une motion de censure aux multiples répercussions pour les Républicains. Lundi, 19 députés LR, soit un tiers du groupe, l’ont votée: Aurélien Pradié, Emmanuelle Anthoine, Jean-Yves Bony, Dino Cinieri, Maxime Minot, Ian Boucard, Fabien Di Filippo, Pierre Cordier, Julien Dive, Pierre-Henri Dumont, Francis Dubois, Fabrice Brun, Pierre Vatin, Justine Gruet, Raphaël Schellenberger, Jean-Pierre Vigier, Josiane Corneloup et Isabelle Valentin.

Les ténors du parti vont devoir tirer rapidement les leçons d’une séquence désastreuse pour la droite. Le conseil stratégique n’y échappera pas dès mardi matin, 8h30. Car une fois de plus, cette famille politique est apparue divisée entre ceux qui clamaient haut et fort le risque de s’associer à l’extrême gauche comme au Rassemblement national, et ceux qui justifiaient la censure du gouvernement au nom de grands principes démocratiques.

Au-delà des divergences sur la réforme des retraites, c’est bien la question de la ligne des Républicains qui se pose. Encore et toujours

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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