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17 octobre 2021 7 17 /10 /octobre /2021 07:00
LA MARCHE DU MONDE (1930) : SAMEDI 16 OCTOBRE 2021

Samedi 16 Octobre  2021 - Le point du corona virus le 15 octobre au soir :

Les tests désormais payants pour les non vaccinés. Les tests de dépistage du Covid-19 sont devenus payants vendredi pour les Français non vaccinés, qui semblaient s'accommoder de cette nouvelle règle devant les pharmacies. Les tests dits de "confort" resteront toutefois gratuits dans les territoires français ultramarins en état d'urgence sanitaire, dont les Antilles, la Guyane et Mayotte.

La Nouvelle-Calédonie de nouveau confinée ce week-end. Un confinement strict de la population sera rétabli durant ce week-end dans l'archipel français de Nouvelle-Calédonie, où le recul de l'épidémie de Covid-19 est jugé insuffisant pour espérer éviter un rebond, a annoncé vendredi le gouvernement local. L'archipel du Pacifique est confronté à une violente première vague de coronavirus, qui a fait 231 morts en six semaines dont 5 au cours des dernières 24 heures, et a contaminé près de 10.000 personnes.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1930) : SAMEDI 16 OCTOBRE 2021

Samedi 16 Octobre  2021 - Finalement, Xavier Bertrand reprend sa carte LR :

Après Valérie Pécresse, Xavier Bertrand va lui aussi reprendre sa carte d'adhérent aux Républicains d'ici le congrès de décembre où les adhérents LR désigneront leur candidat à la présidentielle, a-t-il affirmé vendredi à BFMTV. "Au nom de la cohérence et de la clarté, je prendrai part au vote et donc adhérerai de nouveau au parti", a affirmé Xavier Bertrand selon ces propos rapportés. "À partir du moment où j'accepte les règles du congrès, les choses sont claires. Ce qui ne m'empêchera pas de solliciter le soutien de l’UDI", a-t-il ajouté.

"Il sera en règle pour pouvoir voter au congrès", prévu du 1er au 4 décembre, a-t-on expliqué dans son entourage. Mardi pourtant, il avait affirmé aux sénateurs LR qu'il ne reprendrait pas sa carte chez LR. Et jeudi il bottait en touche, affirmant qu'il allait interroger le président de LR Christian Jacob pour savoir s'il y a "ce type de choses dans les conditions posées par le comité d'organisation" du congrès. Quant à Valérie Pécresse qui a repris sa carte, "c'est son droit", avait-il affirmé lors d'un déplacement à Oyonnax.

Christian Jacob, qui s'est entretenu avec Xavier Bertrand au téléphone vendredi, a expliqué sur Twitter: "Il n’y a pas l'obligation d'être adhérent LR pour concourir au congrès (...) Mais je pense que la cohérence pour se présenter devant les militants est d’être soi-même adhérent à LR". Jeudi, Valérie Pécresse, elle aussi candidate à l'investiture de LR qu'elle a quitté en 2019, a annoncé qu'elle allait "adhérer à nouveau aux Républicains", une "conséquence logique du fait que j'ai accepté depuis le début de jouer collectif".

Xavier Bertrand avait quitté Les Républicains en 2017 en raison de divergences avec la direction d'alors de Laurent Wauquiez. Mais "je n'ai pas rejoint un autre parti, pas créé un autre parti, et surtout je n'ai pas trahi ma famille politique, alors que les propositions ont été nombreuses", a-t-il expliqué jeudi. Face à des rivaux déterminés à aller jusqu'au bout, et pour éviter une double candidature mortifère pour la droite, Xavier Bertrand avait déjà annoncé lundi qu'il se plierait finalement au vote des militants de LR en participant au congrès, malgré son opposition à toute primaire. "La solution de facilité était de faire cavalier seul" mais "je n’ai pas voulu faire ce choix car dans mon ADN, il y a le rassemblement", avait-il expliqué.

Tous les candidats déclarés au congrès de LR (avec Michel Barnier, Philippe Juvin, Eric Ciotti et l'entrepreneur Denis Payre) sont donc désormais soit membres du parti, soit en passe de renouveler leur adhésion. Seuls les adhérents inscrits d'ici le 16 novembre pourront voter au congrès, qui pourrait induire une "prime à la fidélité" avantageant Michel Barnier. Cela incite chaque camp à pousser aux adhésions, notamment chez Valérie Pécresse et Xavier Bertrand dont les sites internet exhortent à prendre sa carte chez LR. Le nombre d'adhérents du parti approchait les 91.000 vendredi, contre 79.000 au congrès de fin septembre.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1930) : SAMEDI 16 OCTOBRE 2021

Samedi 16 Octobre  2021 - Gérald Darmanin, mon grand-père ce héros :

Le ministre de l’Intérieur a inauguré à Hasnon dans le Nord l’impasse Adjudant-Chef-Moussa-Ouakid. Un hommage à son aïeul, tirailleur algérien, engagé dans l’armée française. Tout un symbole.

Dans le bureau du maire d’Hasnon, petite commune du Nord, Gérald Darmanin discute autour d’un café avec l’édile et Fabien Roussel, député PCF du coin. Une petite dame blonde arrive et embrasse le ministre de l’Intérieur sur les cheveux. «Voici ma mère, Annie», sourit-il. Entre le chantier d’une gendarmerie dans une commune voisine et un déplacement autour du trafic migratoire, il est passé samedi 9 octobre sur ses terres familiales, inaugurant une impasse au nom de l’adjudant-chef Moussa Ouakid, son grand-père maternel. Le tirailleur algérien a œuvré en 1944 à la libération de Saint-Amand-les- Eaux. Ce «héros de la famille», «décoré par la République», ce grand-père qui ne savait ni lire ni écrire français, le patron de la Place Beauvau, né sept ans après son décès, ne l’a connu qu’à travers le récit familial. «Dans les fêtes de famille, on feuilletait son album, que j’ai gardé. Il y avait des menus de l’Élysée, ses médailles, sa première carte du RPF de 1947.»

"Chez nous, il n’y avait pas Jésus-Christ au mur, il y avait le Général et mon grand- père, nos deux religions"

Né en Algérie, engagé dans l’armée coloniale à 14 ans, Moussa Ouakid vient en 1939-1940 se battre pour la France. Prisonnier des Allemands, il s’évade et rejoint la Résistance. À la Libération, il rencontre Andréa, fonde une famille et s’installe dans le Nord, raconte le petit-fils : «Entre 1958 et 1962, en faveur de l’Algérie il aide les harkis et demande définitivement en 1962 la nationalité française.» Il était musulman pratiquant, «mais extrêmement laïc», sa femme, catholique, leurs enfants ont été baptisés. Chasseur, il tient avec son épouse le Relais de la forêt, où de Gaulle vient un jour le saluer. «Chez nous, il n’y avait pas Jésus-Christ au mur, il y avait le Général et mon grand- père, nos deux religions», a déclaré Darmanin lors de la cérémonie à laquelle assistait son épouse, Rose-Marie, sa mère, ses oncles, tantes, cousins et cousines.

Ses parents ont "beaucoup hésité" à lui donner Moussa comme premier prénom

Longtemps, le portrait de l’adjudant-chef a été la seule photo sur le bureau du ministre. Désormais, il y a aussi celle de son fils, Maximilien, né au printemps dernier. Devant les journalistes, il aime rappeler que Moussa est son deuxième prénom. Ses parents ont «beaucoup hésité» à le lui donner comme premier prénom, confie-t-il. Sa mère, qui adorait Kennedy, a finalement opté pour Gérald, dérivé de Fitzgerald, trop américain. Moussa Ouakid a eu cinq enfants, dont trois filles Saada, Annie et Martine. «On peut comprendre l’idée que plus on s’acculture à une société, plus on choisit des prénoms conformes à la majorité.» Mais la position d’Éric Zemmour sur les prénoms est à ses yeux «d’un simplisme insultant».

Le ministre n'a pas manqué de le rappeler devant la plaque: «Je m’enorgueillis d’avoir une tante qui s’appelle Saada, une autre Martine. C’est ça la France. Rien d’autre que le mérite et le fait d’aimer la France qui ne font que des bons Français».

 

 

 

 

 

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Samedi 16 Octobre  2021 - Hommages à Samuel Paty dans sa ville, son collège et à l'Elysée :

Un an jour pour jour après son assassinat, des hommages au professeur Samuel Paty ont lieu samedi dans le Val-d'Oise où il vivait, dans les Yvelines où il enseignait, et à Paris où sa famille sera reçue à l’Élysée.

Vendredi, déjà, d'innombrables écoles, collèges et lycées à travers la France avaient honoré la mémoire de l'enseignant d'histoire-géographie, sauvagement assassiné le 16 octobre 2020 - poignardé et décapité - pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves lors d'un cours sur la liberté d'expression.

Un an jour pour jour après son assassinat, des hommages au professeur Samuel Paty ont lieu samedi dans le Val-d'Oise où il vivait, dans les Yvelines où il enseignait, et à Paris où sa famille sera reçue à l’Élysée. Dans l'entrée du ministère de l'Éducation nationale, une plaque a été inaugurée dans la matinée par le Premier ministre Jean Castex, aux côtés des parents et de la famille de Samuel Paty, qui ont souhaité restés très discrets et ne pas être filmés ni interrogés. Étaient présents de nombreux anciens ministres de l’Éducation, de gauche comme de droite. La plaque dévoilée porte l'inscription "hommage à Samuel Paty, 18 septembre 1973 – 16 octobre 2020, professeur d’histoire-géographie et d’enseignement moral et civique. Assassiné par un terroriste islamiste pour avoir enseigné et défendu les valeurs de la République dont la liberté d’expression".

Dans un discours solennel, le chef du gouvernement a présenté Samuel Paty comme "un pédagogue créatif et déterminé, habité par une forme de vocation apte à éveiller les consciences", "un serviteur de la République", "victime du terrorisme islamiste et de la lâcheté humaine". "Rendre hommage au professeur Paty (...), c'est aussi faire prospérer, plus que jamais, le projet républicain, en ce qu'il est le plus prometteur rempart contre toutes les formes de barbarie, de rejet et de violence", a-t-il dit. En début d'après-midi, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), lors d'une rare prise de parole, des enseignants du collège du Bois d'Aulne où M. Paty enseignait prononceront un discours, notamment devant des élèves et des parents, l'ancienne principale de l'établissement et le ministre de l’Éducation nationale.

 

 

 

 

 

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Samedi 16 Octobre  2021 - Député britannique mortellement poignardé: la piste terroriste suivie :

Un député conservateur britannique, David Amess, a été poignardé à mort vendredi alors qu'il tenait une permanence parlementaire dans sa circonscription.

La police antiterroriste britannique a été chargée de l'enquête sur le meurtre du député conservateur David Amess, mortellement poignardé vendredi, un drame qui ravive au Royaume-Uni les questions sur la sécurité des élus.

Le parlementaire de 69 ans, membre du parti conservateur de Boris Johnson et ardent brexiter, a été poignardé à plusieurs reprises dans l'église méthodiste dans laquelle il recevait ses administrés pendant une permanence parlementaire à Leigh-on-Sea, à environ 60 km à l'est de Londres.

Un homme de 25 ans a été immédiatement arrêté sur place, soupçonné de meurtre. L'enquête "est dirigée par des officiers de la direction antiterroriste" et "il reviendra aux enquêteurs d'établir s'il s'agit ou non d'un acte terroriste", a déclaré vendredi soir le chef de la police locale, Ben-Julian Harrington, au cours d'un point de presse.

La victime a succombé sur place malgré l'intervention rapide des secours et un couteau a été retrouvé, a précisé la police de l'Essex, qui ne recherche "personne d'autre". Les faits se sont déroulés peu après midi (11H00 GMT).

Les réactions de politiques bouleversés ont immédiatement afflué, dans un pays traumatisé par l'assassinat en pleine rue en 2016 de la députée europhile Jo Cox par un sympathisant néonazi, une semaine avant le référendum sur le Brexit.

 

 

 

 

 

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Samedi 16 Octobre  2021 - ISF et flat tax : le "ruissellement" toujours introuvable :

 Même face à la colère des gilets jaunes, Emmanuel Macron n'avait pas voulu remettre en cause les mesures fiscales adoptées au début de son mandat. La suppression de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) devenu Impôt sur la fortune immobilière (IFI) et la «prélèvement forfaitaire unique» (PFU) plafonnant l'imposition des revenus mobiliers lui avaient pourtant valu d'être immédiatement qualifié de «président des riches» par l'opposition de gauche. Défendant bec et ongle ses choix, il avait simplement renvoyé à une évaluation «dans deux ans» lors d'une émission sur BFMTV et Mediapart en avril 2018. L'année suivante, alors qu'une part substantielle des contributions au grand débat national réclamaient le retour de l'ISF, il avait écarté cette possibilité, tout en promettant lors d'une conférence de presse le 25 avril 2019 d'évaluer les effets de la réforme. «Si elle n'est pas efficace, nous la corrigerons, si elle est trop large, qu'elle a des effets pervers, ils seront corrigés», avait-il assuré. Cette semaine encore, lors de la présentation du plan France 2030, le Président se félicitait d'avoir «réformé la fiscalité du capital très profondément» et incluait ces mesures parmi d'autres réformes qui seraient responsables d'avoir permis à la France d'être «redevenue depuis 2 ans le pays le plus attractif d'Europe». Et pourtant, alors qu'approche la fin du quinquennat, les effets espérés du «cadeau fiscal», ainsi que le présentent ses adversaires, ne correspondent pas exactement aux attentes de ses partisans.

Dans un rapport de près de 200 pages publié jeudi, France Stratégie dresse un bilan d'étape de l'application de la réforme, près de 4 ans après son introduction. L'institution, rattachée au Premier ministre, ne saurait être accusée d'un biais partisan contre le gouvernement. Les auteurs du rapport de France Stratégie notent tout d'abord que «exprimés en pourcentage du PIB, les prélèvements sur le capital en France» n'ont pas baissé, en raison du «dynamisme des assiettes taxées» qui a compensé «les baisses de taux d’imposition engagées depuis 2018». Autrement dit : l'Etat a capté une part moins importante d'un gâteau beaucoup plus gros et n'y a donc pas perdu de recettes. Les auteurs reprennent aussi l'argument d'Emmanuel Macron sur l'attractivité de la France, soulignant que «d’après le dernier baromètre élaboré par EY, la France est parvenue à conserver sa première place européenne en 2020, dans un contexte de recul généralisé des investissements internationaux». Sur d'autres points cependant, ils se montrent plus circonspects.

Pour Emmanuel Macron, la réforme devait «encourager l'investissement en direction de l'économie réelle, de la recherche, des usines, de la production». Or, France Stratégie ne parvient pas à établir un tel effet bénéfique. «L’observation des grandes variables économiques – croissance, investissement, flux de placements financiers des ménages, etc. – avant et après les réformes ne suffit pas pour conclure sur l’effet réel de ces réformes. En particulier, il ne sera pas possible d’estimer par ce seul moyen si la suppression de l’ISF a permis une réorientation de l’épargne des contribuables concernés vers le financement des entreprises», est-il écrit. Au gouvernement, on plaide à nouveau pour plus de patience. «On manque encore de recul temporel pour évaluer ce type d'effet», qui «prennent du temps à se matérialiser», a indiqué à l'AFP une source à Bercy, qui a souligné que le rapport se base sur des données de 2018 et 2019 seulement.

 

 

 

 

 

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Samedi 16 Octobre  2021 - Trois astronautes chinois s'envolent vers leur propre station spatiale :

L'équipage de Shenzhou-13 décolle ce vendredi (heure française) depuis la base de Jiuquan dans le désert de Gobi (Nord-Ouest de la Chine).

La Chine lancera samedi sa plus longue mission habitée dans l'espace, Shenzhou-13, lors de laquelle trois astronautes doivent séjourner six mois dans la station spatiale chinoise en construction. Le géant asiatique, autrefois en retard sur les Etats-Unis, la Russie ou l'Europe, mène un ambitieux programme spatial qui lui a déjà permis d'envoyer des sondes sur la Lune et Mars ou encore d'avoir son propre système GPS.

Les trois astronautes rejoindront Tianhe ("Harmonie céleste"), le seul module déjà en orbite sur les trois qui constitueront à terme la station spatiale. Leur mission consistera principalement à poursuivre sa construction et à vérifier ses différents équipements. Ils réaliseront par ailleurs au cours de leur séjour "deux ou trois sorties dans l'espace", a précisé la CMSA.

L'équipage comprend Zhai Zhigang (55 ans), premier Chinois à avoir effectué une sortie extravéhiculaire en 2008; Wang Yaping (41 ans), deuxième Chinoise dans l'espace en 2013; et un nouveau venu, Ye Guangfu (41 ans), dont c'est le premier vol. Tous sont militaires et membres du Parti communiste chinois (PCC).

Leur séjour permettra de doubler le précédent record de durée pour une mission habitée chinoise, établi en septembre par les astronautes de la mission précédente, Shenzhou-12, qui étaient restés trois mois dans le module Tianhe. "Le fait d'être pendant six mois en apesanteur, ça sera certainement éprouvant. Pour nous, au niveau physique et mental, mais aussi pour les équipements", a souligné jeudi devant la presse le commandant Zhai Zhigang. La construction de la station spatiale devrait être achevée fin 2022.

Appelée Tiangong ("Palais céleste") en chinois ou CSS ("Chinese Space Station") en anglais, elle sera semblable en taille à l'ex-station soviétique Mir (1986-2001). Sa durée de vie sera d'au moins 10 ans.

 

 

 

 

 

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Samedi 16 Octobre  2021 - Pour la première fois, la Russie enregistre plus de 1.000 morts du Covid-19 en 24 heures :

 La Russie a dépassé samedi la barre symbolique du millier de décès quotidiens dus au Covid-19, signe d'une épidémie en pleine explosion sur fond de vaccination poussive de la population et de mesures de restriction très limitées.

Le décompte officiel du gouvernement fait état de 1.002 décès et de 33.208 nouvelles contaminations, des records pour le troisième jour consécutif. La Russie est le pays le plus durement touché en Europe par le coronavirus. Cette flambée intervient alors que 32% seulement des Russes sont pleinement vaccinés, selon les données officielles publiées samedi.

Le virus se répand alors que les restrictions sanitaires gouvernementales sont très limitées, même si plusieurs régions ont réintroduit l'obligation de présenter des QR codes pour accéder à des lieux publics. Le Kremlin, soucieux de préserver l'économie, s'est refusé à tout confinement à l'échelle nationale, tout en jugeant «inadmissible» le faible taux de vaccination de la population.

Le ministre de la Santé Mikhaïl Mourachko a mis en cause cette semaine le «comportement» des Russes réticents à aller se faire vacciner. La propagation du virus est aussi facilitée par le faible respect des gestes barrières. «Les gens, chez nous, ont plutôt l'habitude de compter sur eux-mêmes», a expliqué samedi à l'AFP dans les rues de Moscou Alexeï Kouznetsov, entrepreneur de 48 ans, qui avoue «en faire partie».

«Ce n'est pas un grand secret: il y a beaucoup de fausses vaccinations, de gens qui achètent des certificats. Ils ne font pas confiance au vaccin et ne se vaccinent pas, donc il n'y a pas de protection», abonde Ilia Demidov, urgentiste de 26 ans, estimant que la situation «frôle la catastrophe». Plus de la moitié des Russes n'envisagent pas de se faire vacciner, selon des sondages indépendants.

Depuis le début de la pandémie, le gouvernement comptabilise officiellement 222.315 décès, le chiffre le plus élevé en Europe. L'institut des statistiques Rosstat, qui a une définition plus large des morts liées au coronavirus, fait lui état de plus de 400.000 décès.

 

 

 

 

 

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Samedi 16 Octobre  2021 - L'ISS sort légèrement de son orbite après l'allumage d'un moteur russe :

D'après l'Agence spatiale russe Roscosmos, l'allumage des moteurs d'un vaisseau russe a dévié la Station spatiale internationale de son axe orbital. Un incident résolu.

La Station spatiale internationale est sortie vendredi de son axe orbital après l'allumage des moteurs d'un vaisseau russe, a annoncé Moscou, affirmant toutefois que le problème avait été résolu et qu'il n'y avait "pas de danger". Le test des propulseurs de Soyouz MS-18 a eu pour résultat "une réorientation temporaire de la Station spatiale internationale" (ISS), a annoncé l'agence spatiale russe Roscosmos dans un communiqué.

L'orientation normale "a été promptement rétablie grâce à l'action" des membres russes du personnel de l'ISS, a ajouté Roscosmos. "La station et les équipes à bord ne sont pas en danger", a insisté l'agence russe.

Ce n'est pas la première fois qu'un incident de ce type se produit à bord de l'ISS, un laboratoire scientifique international qui gravite en orbite autour de la Terre. En juillet, l'allumage inattendu des moteurs du module russe Nauka, amarré à l'ISS, avait déplacé la station de 45 degrés hors de sa position. L'équipage avait dû allumer les propulseurs du segment russe de la station pour la rétablir.

L'industrie spatiale russe a rencontré de nombreuses difficultés ces dernières années, entre lancements ratés et scandales de corruption. Mais elle veut se relancer avec des projets ambitieux, comme construire sa propre station spatiale ou une base lunaire avec la Chine.

Le nouvel incident intervient alors que Roscosmos s'apprête à faire revenir sur Terre une actrice et un réalisateur russes se trouvant à bord de l'ISS pour y tourner le premier film en orbite et devancer un projet américain avec Tom Cruise. L'actrice Ioulia Peressild et le réalisateur Klim Chipenko, qui ont rejoint l'ISS le 5 octobre, doivent rentrer dimanche en compagnie d'un cosmonaute russe, Oleg Novitsky.

 

 

 

 

 

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Samedi 16 Octobre  2021 - 17 octobre 1961: Macron dénonce des "crimes inexcusables pour la République" :

Face à des proches de victimes parfois en larmes, le chef de l'Etat a participé - geste inédit pour un président français - à un hommage sur les berges de la Seine, à la hauteur du pont de Bezons, emprunté il y a 60 ans par les manifestants algériens qui arrivaient du bidonville voisin de Nanterre à l'appel de la branche du FLN installée en France.

Emmanuel Macron a dénoncé samedi des "crimes inexcusables pour la République", à l'occasion d'une cérémonie officielle pour les 60 ans du massacre d'Algériens le 17 octobre 1961 à Paris, allant ainsi plus loin que la "sanglante répression" admise par François Hollande en 2012. Face à des proches de victimes parfois en larmes, le chef de l'Etat a participé - geste inédit pour un président français - à un hommage sur les berges de la Seine, à la hauteur du pont de Bezons, emprunté il y a 60 ans par les manifestants algériens qui arrivaient du bidonville voisin de Nanterre à l'appel de la branche du FLN installée en France.

Cette nuit-là, une répression - "brutale, violente, sanglante", selon les mots de l'Elysée - s'est abattue sur les manifestants qui protestaient contre l'interdiction aux Algériens de sortir de chez eux après 20H30. "Près de 12.000 Algériens furent arrêtés et transférés dans des centres de tri au stade de Coubertin, au Palais des sports et dans d'autres lieux. Outre de nombreux blessés, plusieurs dizaines furent tués, leurs corps jetés dans la Seine. De nombreuses familles n'ont jamais retrouvé la dépouille de leurs proches", a rappelé samedi la présidence française. Le nombre de morts du massacre est estimé par les historiens à au moins plusieurs dizaines, le bilan officiel n'en dénombrant que trois.

En 2012, François Hollande avait dénoncé une "répression sanglante". Samedi, son successeur est allé plus loin. Le chef de l'Etat "a reconnu les faits: les crimes commis cette nuit-là sous l'autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République", a indiqué un communiqué de l'Elysée diffusé juste après la minute de silence et un dépôt de gerbe, faisant référence à celui qui était à l'époque préfet de police de Paris. "La France regarde toute son Histoire avec lucidité et reconnaît les responsabilités clairement établies. Elle le doit d'abord et avant tout à elle-même, à toutes celles et ceux que la guerre d'Algérie et son cortège de crimes commis de tous côtés ont meurtris dans leur chair et dans leur âme", ajoute le communiqué.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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