Cela fait déjà un bon moment que la question des pénalités bancaires a été mise sur la table. En particulier par les Associations de Consommateurs dont certaines avaient même apporté la démonstration affligeante : l’essentiel des profits des banques étaient réalisés sur le dos des moins fortunés que l’on accablait de « commissions d’intervention » et de pénalités à des taux dépassant parfois les taux autorisés !..

Christine Lagarde semble, cette fois-ci, avoir la volonté de faire baisser les frais imposés par les banques à leurs clients, de faire en sorte que ceux-ci soient mieux encadrés et que les pénalités en cas d'incident de paiement soient réduites. Dans un entretien publié jeudi 8 juillet dans "Le Parisien", la ministre de l'Economie demande une baisse de 50% du montant des pénalités imposées en cas d'incident de paiement. La ministre demande de surcroit que les banques proposent dans leur offre standard un "paquet sécurité qui aiderait le consommateur à maîtriser ses frais bancaires". En cas d'incident de paiement, les commissions d'intervention que les banques imposent "ne devraient pas dépasser 5 euros ou être réduites de 50% par rapport à la situation actuelle".

Il faudrait maintenant que Christine Lagarde passe de la bonne intention à l’action. Que cette affaire de pénalités bancaires ne fasse pas comme les crédits « revolving » ou autres fausses cartes de fidélité de certaines enseignes qui poussent les clients les plus faibles vers un endettement inconsidéré. Un problème connu et dont les solutions sont elles aussi parfaitement connues mais qui, pourtant, n’avance pas !..

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