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23 octobre 2022 7 23 /10 /octobre /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022

Samedi 22 Octobre 2022 –  Macron évoque la famille de la petite Lola qui a «besoin du respect et de l'affection de la nation»

La famille de Lola "a besoin du respect et de l'affection de la nation", a assuré vendredi le chef de l'Etat. Par ailleurs, les parents de la petite fille ont demandé d'arrêter d'utiliser "le nom et l'image de leur enfant à des fins politiques".

Le rappel à l’ordre du président. En marge d’un Conseil européen à Bruxelles, Emmanuel Macron a évoqué la petite Lola, 12 ans, tuée la semaine dernière à Paris et découverte dans une malle. «Je pense surtout aux parents de Lola, à son frère et à son demi-frère, au désarroi de cette famille qui est incroyablement digne et unie dans ce moment. Et je pense qu'elle a d'abord et avant tout besoin du respect et de l'affection de la nation», a-t-il déclaré.

Le chef de l’Etat a reçu les parents de la collégienne, mardi à l’Elysée. «Il leur a présenté ses condoléances et les a assurés de toute sa solidarité et de son soutien dans l'épreuve qu'ils traversent et qui nous bouleverse tous», indiquait alors le palais présidentiel.

Ce drame a suscité une vive émotion en France. Les circonstances de la mort de la jeune fille - tuée dans son immeuble du XIXe arrondissement -  et le profil de la suspecte, une SDF de nationalité algérienne, visée par une OQTF (obligation de quitter le territoire français), ont suscité de vives critiques à droite et à l'extrême droite. Des centaines de personnes se sont réunies jeudi soir à Paris en présence d'Eric Zemmour tandis que les députés du RN observaient une minute de silence.

Vendredi, dans un communiqué, les parents de Lola ont demandé que «cesse instamment, et soit retirée, toute utilisation du nom et de l'image de leur enfant à des fins politiques » lors des manifestations et sur Internet. Ses parents souhaitent « pouvoir honorer la mémoire de leur fille dans la sérénité, le respect et la dignité qui lui est due », a rappelé l'avocate, au lendemain de la manifestation - organisée à l'appel de l' « Institut pour la justice », association réputée proche du président de Reconquête! -  lors de laquelle certains manifestants portaient des pancartes sur lesquelles figurait le visage de la collégienne.

 

Les obsèques de Lola auront lieu lundi

Jeudi dans un communiqué, ils avaient déjà appelé à la «dignité » et au « respect » avant les obsèques de Lola, prévues lundi à 14h30 à Lillers (Pas-de-Calais) ville d'origine de sa mère. «Dans l'effroi et la douleur dans lesquels nous sommes, nous aspirons à la paix et au recueillement pour faire notre deuil. Pour la mémoire de Lola, nous souhaitons que les diverses cérémonies se déroulent dans un esprit de sérénité et de calme, loin des agitations politiques et médiatiques », ont-ils écrit. «Nous comprenons le désir d'information pour comprendre l'incompréhensible, mais il doit se faire dans la dignité et le respect», ont-ils poursuivi, demandant «à chacun de garder la distance nécessaire».

«Le soutien de toute une population est une aide précieuse pour surmonter cette douloureuse épreuve. Mais nous souhaitons que celles et ceux qui viendront apporter leur soutien» le fassent «sans écharpes officielles ou signe particulier d'appartenance à un organisme politique».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022

Samedi 22 Octobre 2022 –  Des espions russes présents sur des sites de petites annonces en France

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) française a alerté vendredi sur la présence d'espions russes sur les sites de petites annonces comme Le Bon Coin, où ils ciblent des étudiants de grandes écoles ou jeunes actifs proposant des cours particuliers. "L'espionnage, ce n'est malheureusement pas qu'au cinéma !", prévient sur son site le service français du renseignement intérieur, en charge notamment de repérer les agents étrangers.

La DGSI explique avoir récemment mis en évidence que des étudiants ou des jeunes actifs français avaient été approchés par des officiers du service de renseignement extérieur russe, le SVR (ex-KGB), après avoir proposé des cours particuliers sur des sites de petites annonces dans leur domaine de spécialité (économie, sciences, langues, géopolitique...). Selon une information du Monde, confirmée à l'AFP de source proche du dossier, une douzaine d'approches de ce type ont été détectées par les services français.

Le quotidien rapporte notamment l'histoire de l'espion russe Valentin Vladimirovitch Zakharov, expulsé en novembre 2020, qui s'était fait passer pour un consultant tchèque auprès d'un jeune ingénieur français embauché dans une grande société spécialiste de l'intelligence artificielle. "Ingénieux, empathiques et imaginatifs, les espions ont à cœur de cibler des personnes d'intérêt afin d'exploiter leurs vulnérabilités ou, mieux encore, leurs compétences pour accéder à du renseignement", explique la DGSI, qui adopte désormais une stratégie de communication plus transparente sur le sujet.

 

Des cours au restaurant

Le service de renseignement décrit le modus operandi des espions, dont l'objectif est de "développer des relations faussement anodines qui, au fil du temps, leur permettront de vous exploiter". La DGSI liste les signaux d'alerte qui doivent éveiller les soupçons.

L'"élève", qui utilise une nationalité d'emprunt non russe, formule des demandes sur des sujets de plus en plus sensibles, est rarement joignable sur son téléphone, demande à recevoir ses cours au restaurant ou dans un bar, jamais à son domicile, paye en espèces des sommes de plus en plus importantes et programme toujours oralement le prochain cours, d'un cours sur l'autre.

En cas de doute, le service de contre-espionnage français invite à ne pas rester "seul face à un professionnel de la manipulation" et à les contacter à assistance-dgsi@interieur.gouv.fr.

Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur dévoilés par Le Monde et confirmés à l'AFP, la DGSI a conduit, depuis le début de l'année 2022, plus de 4.000 opérations de sensibilisation individuelles auprès des chefs d’entreprise (75%), d'établissements d'enseignement supérieur et de laboratoires de recherche (14%), d'administrations (6%) ou d'associations (5%).

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022

Samedi 22 Octobre 2022 –  La Première ministre italienne Giorgia Meloni et ses ministres ont prêté serment

La nouvelle Première ministre Giorgia Meloni et ses ministres, qui forment le gouvernement le plus à droite et le plus eurosceptique d'Italie depuis 1946, ont prêté serment samedi matin au palais présidentiel du Quirinal à Rome. La cérémonie sous les ors de ce palais dominant Rome, résidence des papes et des rois d'Italie avant de devenir le siège de la présidence de la République, s'est déroulée en présence du chef de l'Etat, le président Sergio Mattarella.

Mme Meloni, vêtue d'un très sobre tailleur noir, a été la première à prêter serment, suivie de ses deux vice-Premiers ministres issus des deux partis partenaires de sa coalition, Matteo Salvini, le chef de la Ligue antimigrants, et Antonio Tajani, haut responsable du parti Forza Italia de Silvio Berlusconi. Tous se sont succédé devant Sergio Mattarella pour prononcer, debout, le serment traditionnel: "Je jure d'être fidèle à la République, de respecter loyalement la Constitution et les lois, et d'exercer mes fonctions dans l'intérêt exclusif de la nation".

La liste des ministres choisis par Mme Meloni, qui avec son parti post-fasciste Fratelli d'Italia a remporté une victoire historique aux législatives du 25 septembre avec 26% des voix, reflète son désir de rassurer les partenaires de Rome, inquiets face à l'arrivée au pouvoir en Italie d'un chef de gouvernement d'extrême droite. La nomination aux Affaires étrangères, avec le titre de vice-Premier ministre, de l'ex-président du Parlement européen Antonio Tajani, a ainsi été aussitôt saluée vendredi soir par le président du Parti populaire européen, l'Allemand Manfred Weber, comme "une garantie d'une Italie pro-européenne et atlantiste".

 

Seulement six femmes

Autre gage donné à Bruxelles, c'est Giancarlo Giorgetti, un représentant de l'aile modérée de la Ligue, déjà ministre dans le gouvernement sortant de Mario Draghi, qui hérite du portefeuille crucial de l'Economie.

Le populiste Matteo Salvini doit se contenter du portefeuille des Infrastructures et Transports alors qu'il convoitait celui plus prestigieux de l'Intérieur, qui échoit à un technocrate. Sur les 24 ministres figurent seulement six femmes, cantonnées à des portefeuilles mineurs. La passation de pouvoir entre Mario Draghi et Giorgia Meloni se tiendra dimanche à 08H30 GMT au palais Chigi, siège du gouvernement à deux pas du parlement, et sera suivie du premier conseil des ministres.

Cette étape essentiellement protocolaire sera marquée par la remise symbolique par M. Draghi à Mme Meloni de la clochette utilisée par le président du Conseil pour réguler les débats en conseil des ministres.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022

Samedi 22 Octobre 2022 –  Kiev revendique des avancées dans le sud de l'Ukraine

Kiev a revendiqué de nouvelles avancées dans la région stratégique de Kherson, une ville du sud de l'Ukraine dont la Russie a entrepris d'évacuer la population civile vendredi, jour où les ministres de la Défense américain et russe se sont entretenus par téléphone. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité vendredi soir dans une vidéo des "bons résultats" de son armée dans cette région où, a-t-il affirmé, plus de trente blindés russes ont notamment été capturés.

Les ministres de la Défense russe Sergueï Choïgou et américain Lloyd Austin ont quant à eux eu un entretien téléphonique, à l'issue duquel le chef du Pentagone a souligné la nécessité de garder des "canaux de communication" ouverts. Lloyd Austin a également parlé avec son homologue ukrainien Oleksiï Reznikov, réitérant "l'engagement inébranlable des Etats-Unis à soutenir la capacité de l'Ukraine à contrer l'agression de la Russie".

Sur le terrain, un conseiller de la présidence ukrainienne, Kyrylo Timochenko, a fait état de "88 localités reprises" aux forces russes dans la région de Kherson. Les autorités russes ont annoncé de leur côté la mort de quatre personnes, dont deux journalistes, lors d'un bombardement nocturne sur un pont enjambant le fleuve Dniepr à Kherson.

La télévision russe a diffusé des images d'une voiture endommagée et d'un embouteillage de véhicules attendant pour traverser le fleuve. L'armée ukrainienne a nié avoir visé des civils: "Nous ne touchons pas les infrastructures essentielles, nous ne touchons pas les localités pacifiques et la population locale", a déclaré une porte-parole, Natalia Goumeniouk.

Les forces prorusses ont exhorté les civils à se déplacer sur la rive gauche du Dniepr face à la contre-offensive ukrainienne. L'administration prorusse prévoit d'évacuer "50.000 à 60.000" personnes en quelques jours. "La ville de Kherson, comme une forteresse, prépare sa défense", a affirmé un responsable de l'occupation russe à Kherson, Kirill Stremooussov. Kherson est la première ville importante à avoir été prise par les forces russes au début de leur offensive lancée le 24 février.

 

Bélarus, Iran

L'Ukraine a réclamé vendredi une mission d'observation internationale au barrage de Kakhovka, en amont de Kherson sur le fleuve Dniepr, où elle accuse la Russie de "préparer consciemment le terrain pour une catastrophe de grande ampleur". Volodymyr Zelensky avait accusé jeudi les forces russes d'avoir "miné le barrage et les unités de la centrale hydroélectrique de Kakhovka", une des plus grandes infrastructures du genre en Ukraine.

Les autorités d'occupation russe de Kherson ont, elles, démenti tout minage du barrage. Frappée dans ses infrastructures énergétiques depuis une dizaine de jours alors que l'hiver approche, confrontée aux forces russes au sud et à l'est, l'Ukraine s'était en outre alarmée jeudi de l'ouverture possible d'un nouveau front au nord, depuis le Bélarus. Le président du Bélarus Alexandre Loukachenko a réagi vendredi en affirmant que son pays n'avait "pas besoin" d'une guerre avec l'Ukraine, en visitant un centre d'entraînement militaire.

Téhéran a pour sa part conseillé vendredi à ses ressortissants en Ukraine de partir "au vu de l'intensification des affrontements militaires et de l'augmentation de l'insécurité", selon l'agence iranienne Tasnim. L'Iran est accusé par les Occidentaux de fournir des drones à la Russie, et trois pays européens --la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne-- ont réclamé vendredi, dans un courrier adressé à l'ONU, une enquête "impartiale" sur les drones iraniens. L'Union européenne, qui a annoncé de nouvelles sanctions contre l'Iran, a assuré cette semaine disposer de "suffisamment de preuves".

Moscou et Téhéran ont fermement nié mercredi à l'issue d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité tout partenariat sur ces armes, des drones Shahed-136 et Shahed-131. Les Etats-Unis étaient allés plus loin dans leurs accusations jeudi, la Maison Blanche affirmant que des militaires iraniens se trouvaient en Crimée pour aider les Russes au maniement des drones kamikazes lancés contre des villes et infrastructures en Ukraine.

 

Soutien financier de l'UE

Sur le terrain, outre la situation dans la région de Kherson, les autorités ukrainiennes ont signalé des bombardements russes vendredi matin sur les villes de Kharkiv (nord-est) et Zaporijjia (sud-est). "L'ennemi a lancé une attaque à la roquette sur la ville de Kharkiv (notamment) en touchant une infrastructure industrielle", selon le gouverneur régional Oleg Sinegoubov.

Le gouverneur de Zaporijjia, Oleksandre Starouk, a fait état sur Telegram de "frappes de roquettes sur la ville". En Russie, c'est le gouverneur de la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, Viatcheslav Goudkov, qui a évoqué sur Telegram un bombardement ukrainien sur une zone industrielle ayant fait un blessé. Sur la question des exportations de céréales, dont le blocage avait provoqué la flambée des cours mondiaux avant un accord en juillet, le président ukrainien a accusé la Russie de retarder à dessein le passage des navires chargés de céréales ukrainiennes, un approvisionnement vital pour de nombreux pays d'Afrique et d'Asie.

"Plus de 150 navires sont dans une file d'attente pour remplir les obligations contractuelles d'approvisionnement de nos produits agricoles. Il s'agit d'une file d'attente artificielle, apparue uniquement parce que la Russie retarde délibérément le passage des navires", a déclaré M. Zelensky dans une vidéo.

La Russie et l'Ukraine s'étaient mises d'accord en juillet pour reprendre les exportations de céréales ukrainiennes, stoppées depuis le début de la guerre, après un accord parrainé par l'ONU et la Turquie. La Russie a par la suite critiqué cet accord, affirmant que ses propres exportations étaient entravées par les sanctions. L'Union européenne a fait savoir qu'elle projetait de fournir une aide de 1,5 milliard d'euros par mois à l'Ukraine en 2023 pour soutenir ce pays en guerre, soit un total de 18 milliards pour l'année.

 

 

 

 

 

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Samedi 22 Octobre 2022 –  Joe Biden dit avoir l'«intention» d'être candidat en 2024

Le président américain Joe Biden a affirmé ce vendredi qu'il avait l'«intention» de se présenter pour un nouveau mandat en 2024, mais qu'il n'en avait pas encore pris la décision formelle. Interrogé à ce sujet sur la chaîne «MSNBC», le démocrate a dit que s'il ne se décidait pas dans l'immédiat, c'est parce qu'aussitôt l'annonce faite, «toute une série de règles s'enclenchent» et «(il) devrait (se) comporter en candidat».

«Je n'ai pas encore formellement pris la décision, mais c'est mon intention. Mon intention (est) de me présenter de nouveau et nous avons le temps de prendre cette décision», a-t-il déclaré. Á la question de savoir si son épouse, Jill Biden, était favorable à ce qu'il se lance de nouveau dans la course, il a sous-entendu qu'elle l'était. «Ma femme pense que nous sommes en train de faire quelque chose de très important et que je ne devrais pas m'en détourner», a-t-il affirmé après avoir marqué une pause.

 

A l'aube des 80 ans

Joe Biden avait déjà fait part de son «intention» de se représenter en septembre, tout en restant évasif. Plus vieux président jamais élu aux Etats-Unis, il fêtera ses 80 ans le 20 novembre. Il aurait 82 ans au début d'un éventuel second mandat, et 86 ans à la fin. Son âge alimente régulièrement les spéculations sur la réalité d'une nouvelle candidature. Le 8 novembre, le président américain et son parti passeront le test des élections parlementaires de mi-mandat, traditionnellement difficiles pour le président en exercice.

Parmi les candidats républicains à ce scrutin, plusieurs font campagne en continuant de marteler - faussement - que la présidentielle de 2020 remportée par Joe Biden a été «volée» à son prédécesseur Donald Trump. Ce dernier d'ailleurs flirte de plus en plus ouvertement avec l'idée de se représenter en 2024.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022

Samedi 22 Octobre 2022 –  Grande-Bretagne : Boris Johnson et Penny Mordaunt, bien placés dans la course à Downing Street

Après la démission de Liz Truss, deux candidats font déjà figure de favoris pour lui succéder : l'actuelle ministre des relations avec le Parlement Penny Mordaunt et Boris Johnson, prêt pour un étonnant come-back.

La ministre conservatrice Penny Mordaunt a été la première vendredi à officialiser sa candidature pour succéder à Liz Truss, lançant la course à Downing Street pour laquelle se renforce l'hypothèse, il y a peu inimaginable, d'un retour de Boris Johnson.

Au lendemain de la démission de la Première ministre, après seulement 44 jours au pouvoir, trois noms ont émergé pour cette campagne éclair au sein du Parti conservateur: l'actuelle ministre des relations avec le Parlement Penny Mordaunt, Rishi Sunak, l'ex-ministre des Finances qui avait perdu début septembre face à Liz Truss, et l'ex-Premier ministre Boris Johnson.

"Je suis candidate pour être la cheffe du parti conservateur et votre Première ministre, pour unir notre pays, réaliser nos engagements et remporter les prochaines élections législatives", a écrit sur Twitter Penny Mordaunt, 49 ans, mettant en avant "l'intérêt national".

Ancienne ministre de la Défense charismatique, elle avait créé la surprise l'été dernier en arrivant en troisième position dans la campagne qui avait suivi la démission de Boris Johnson .

Dans cette semaine politique rocambolesque, ce dernier semble se positionner: trois mois après sa démission due à une succession de scandales, sa candidature prend corps --et suscite une opposition féroce chez certains-- à mesure que les députés dévoilent qui ils soutiendront.

Boris Johnson est en vacances dans les Caraïbes, mais selon un allié au Parlement, James Duddridge, "il va prendre l'avion pour revenir". "Il a dit: +Nous allons le faire, je suis prêt+", selon ce député qui a échangé avec lui sur WhatsApp.

 

Selon un sondage YouGov, 52% des Britanniques seraient mécontents de voir "Boris" revenir.

Populaire et respecté auprès de la base du parti, le ministre de la Défense Ben Wallace a indiqué qu'il penchait pour son ancien patron. "Il reste encore plusieurs jours, nous verrons ce qui se passe", a-t-il tempéré.

Selon un sondage YouGov, 52% des Britanniques seraient mécontents de voir "Boris" revenir.

Seuls 27% souhaitent ce retour, mais une majorité des électeurs conservateurs de 2019, signe de sa popularité persistante dans l'électorat de la majorité malgré les scandales qui ont entraîné sa chute.

Les prétendants sont à la chasse aux soutiens pour atteindre le seuil des 100 parrainages requis, sur 357 députés, d'ici lundi en début d'après-midi.

 

Rishi Sunak est vendredi soir en tête avec 88 parrainages devant Boris Johnson (63) et Penny Mordaunt (24).

Ensuite, les députés devront soit se mettre d'accord sur deux noms que les 170.000 adhérents du parti devront départager par un vote en ligne d'ici au 28 octobre, soit sur le nom d'une seule personne qui entrerait alors immédiatement à Downing Street.

Selon le site Guido Fawkes, qui suit de très près les soubresauts de la course, Rishi Sunak est vendredi soir en tête avec 88 parrainages devant Boris Johnson (63) et Penny Mordaunt (24).

"Je suis pour Rishi", s'est exclamée face à l'AFP Elaine Stones, une agriculture de 58 ans vivant dans la circonscription de Rishi Sunak, Richmondshire dans le nord de l'Angleterre. "Il aurait dû l'avoir au premier coup. Il est honnête et fiable".

 

L'inflation dépasse les 10%, au plus haut depuis 40 ans

Le futur chef du gouvernement sera le cinquième depuis le référendum du Brexit en 2016 et le troisième en deux mois.

Il ou elle prendra la tête d'un parti miné par les divisions face à une opposition au plus haut dans les sondages, mais surtout d'un pays plongé dans une grave crise du coût de la vie.

Les proches de Boris Johnson mettent en avant la légitimité qu'il tire de son triomphe électoral fin 2019

L'inflation dépasse les 10%, au plus haut depuis 40 ans, dans un contexte social tendu au Royaume-Uni où les grèves se sont multipliées ces derniers mois, notamment dans les transports.

Confortée par des sondages qui lui donnent une avance inédite depuis un quart de siècle, l'opposition travailliste n'a de cesse de réclamer la tenue immédiate d'élections anticipées, sans attendre deux ans comme prévu. Mais la majorité, après 12 ans de pouvoir, s'y refuse et cherche un successeur en interne.

 

Les proches de Boris Johnson mettent en avant la légitimité qu'il tire de son triomphe électoral fin 2019.

Vu par le camp Johnson comme un traître, Rishi Sunak était le candidat préféré des députés conservateurs l'été dernier

Ses opposants rappellent la succession de mensonges et d'affaires embarrassantes des trois ans de son mandat, qui ont laissé des traces profondes. Certains députés conservateurs avertissent même qu'ils démissionneront si Johnson revient.

Vu par le camp Johnson comme un traître qui a précipité sa chute, Rishi Sunak était le candidat préféré des députés conservateurs l'été dernier, avant d'être finalement écarté au profit de Liz Truss par les adhérents.

Arrivée le 6 septembre à son poste, cette dernière reste à la tête du gouvernement en attendant la nomination de son successeur. Troisième femme à avoir dirigé le gouvernement britannique, elle a battu des records d'impopularité et décroche le titre peu enviable de Première ministre la plus éphémère que le Royaume-Uni ait jamais connu.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022

Samedi 22 Octobre 2022 –  Chine : le PCC consacre le «rôle central» de Xi Jinping et le refus de l'indépendance de Taïwan

Le Parti communiste chinois (PCC) a achevé samedi à Pékin son congrès, qui devrait couronner le président Xi Jinping d'un troisième mandat et tracer l'avenir politique de la Chine pour les cinq prochaines années.

À cette occasion, le PCC a intégré le nom du président chinois dans sa charte. Les près de 97 millions de membres du parti devront «défendre le rôle central du camarade Xi Jinping au sein du Comité central du Parti et du Parti dans son ensemble», selon une résolution adoptée à l'unanimité

Le PCC a en outre décidé d'inclure pour la première fois dans sa charte une mention sur l'opposition de Pékin à l'indépendance de Taïwan. Le congrès «accepte d'inclure dans la charte du parti des déclarations sur (...) l'opposition résolue et la dissuasion des séparatistes qui cherchent à obtenir l'indépendance de Taïwan», indique la résolution.

«Osez vous battre pour la victoire», a lancé un peu plus tôt d'un air triomphal Xi Jinping à l'issue de la cérémonie de clôture au Palais du peuple, un immense bâtiment de style soviétique qui domine la place Tiananmen. Ce congrès, le 20e depuis la création du PCC en 1921, survenait dans un contexte délicat pour la Chine, confrontée à un ralentissement de sa croissance en raison de confinements à répétition et de tensions diplomatiques avec l'Occident.

Depuis une semaine, quelque 2300 délégués choisis par les différentes instances du Parti étaient réunis à huis clos à Pékin, avec pour mission de remanier l'équipe dirigeante du parti, et donc de la deuxième économie mondiale, et de tracer les futures orientations du pays. La composition du nouveau Comité central, sorte de «parlement» interne au parti, a été adoptée, selon l'agence Chine nouvelle qui n'a toutefois pas dévoilé la liste des quelque 200 membres.

Scène inhabituelle dans une cérémonie très chorégraphiée, l'ancien président Hu Jintao a été escorté vers la sortie, ont constaté des journalistes de l'AFP. Visiblement contre son gré, l'homme de 79 ans, qui a présidé la Chine de 2003 à 2013, a été incité par des employés à se lever de son siège, situé à côté de Xi Jinping. La scène n'a été ni expliquée ni rapportée dans l'immédiat par les médias d'État.

Dimanche, Xi Jinping sera vraisemblablement reconduit au poste de secrétaire général du PCC, à l'issue de la première réunion d'un Comité central remanié, qui compte environ 200 membres. Simple formalité, la procédure doit permettre à Xi Jinping de décrocher en mars prochain un troisième mandat présidentiel inédit de cinq ans.

«Ce troisième mandat mettra fin à trois décennies de transition (encadrée) du pouvoir» en Chine, relève Neil Thomas, analyste du cabinet Eurasia Group. Pour se maintenir au pouvoir, l'homme fort de Pékin avait ainsi fait supprimer de la Constitution en 2018 la limite de deux mandats. Xi Jinping, 69 ans, peut donc en théorie présider à vie la République populaire.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022

Samedi 22 Octobre 2022 –  Donald Trump conservait à son domicile des documents secrets sur l'Iran et la Chine

Des documents saisis en août dans la résidence de Floride de Donald Trump comprenaient des informations hautement sensibles sur l'Iran et la Chine qui auraient pu révéler au grand jour des méthodes d'espionnage américaines, a rapporté vendredi le Washington Post. L'un des documents saisis par les enquêteurs fédéraux dépeignait le programme de missiles de l'Iran. Un autre «décrivait un travail de renseignement très sensible visant la Chine», selon le quotidien américain, citant une source proche du dossier.

 

11.000 documents saisis

En quittant la Maison Blanche, l'ancien président américain avait emporté des boîtes entières de documents. Or, une loi de 1978 oblige tout président américain à transmettre l'ensemble de ses emails, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales. Les enquêteurs ont saisi près de 11.000 documents lors d'une perquisition spectaculaire sur la base d'un mandat pour «rétention de documents classifiés» et «entrave à une enquête fédérale». Parmi ces documents figuraient un peu plus de 100 documents classifiés, dont certains étaient classés top secret et normalement accessibles uniquement à un cercle très restreint et sous de drastiques conditions de sécurité.

Or, dans la luxueuse résidence de Mar-a-Lago, des documents étaient stockés en différents lieux, et notamment dans le bureau personnel de Donald Trump, des espaces peu sûrs, selon le ministère de la Justice, qui dirige l'enquête. L'institution a justifié la perquisition de Mar-a-Lago par des questions de sécurité nationale, soutenant que Donald Trump était suspecté de violer l'Espionage Act de 1917, interdisant la détention et le partage de documents hautement sensibles relatifs à la défense nationale.

Donald Trump a également été suspecté d'entraver l'enquête, ses avocats ayant affirmé, avant la perquisition, qu'il n'y avait plus de documents gouvernementaux à Mar-a-Lago. Il n'a pas été inculpé. Un tribunal a nommé, à la demande de Donald Trump, un expert indépendant chargé d'examiner les documents pour déterminer leur nature, confidentielle ou non. La nature de seulement 15 d'entre-eux fait l'objet d'un désaccord entre les parties, a fait savoir jeudi le ministère dans un document judiciaire.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022

Samedi 22 Octobre 2022 –  La justice belge refuse la remise à la France de l'imam marocain Hassan Iquioussen

Un tribunal belge a refusé vendredi d'exécuter le mandat d'arrêt européen ciblant l'imam marocain Hassan Iquioussen, réclamé par la justice française pour s'être soustrait à une mesure d'éloignement cet été, a annoncé à l'AFP son avocat belge Nicolas Cohen. L'imam, arrêté en Belgique le 30 septembre, conteste son extradition. Son avocat a notamment plaidé qu'il risquait «un procès inéquitable» en France, «à cause de l'ampleur de la polémique», a-t-il expliqué. Hassan Iquioussen, actuellement incarcéré dans une prison belge, a comparu vendredi lors d'une audience à huis clos devant la chambre du conseil du tribunal de Tournai (ouest), chargée de statuer sur le mandat d'arrêt (MAE).

 

«Discours prosélyte»

Selon Me Cohen, le parquet s'est prononcé en faveur de l'exécution du MAE, ce qui laisse envisager un recours de sa part devant la cour d'appel. Le tribunal de Tournai n'était pas joignable vendredi en fin de journée. L'ordonnance de la chambre du conseil devrait être communiquée lundi aux défenseurs de l'imam. Fin juillet, le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé l'expulsion de ce prédicateur du Nord, fiché S (pour sûreté de l'État) par les services de renseignement «depuis dix-huit mois», selon lui. L'arrêté d'expulsion lui reprochait «un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d'une vision de l'islam contraire aux valeurs de la République».

Hassan Iquioussen était introuvable au moment où cet arrêté, qu'il avait contesté devant la justice, avait été définitivement validé par le Conseil d'État le 31 août. Son avocate française, Me Lucie Simon, a jugé qu'il avait «respecté purement et simplement la loi française en quittant l'Hexagone pour la Wallonie». Conséquence logique, Me Simon a fustigé l'émission d'un MAE et contesté sa validité, estimant qu'il se fonde «sur une infraction» qui n'est, selon elle, «pas constituée». «Pourquoi le rechercher ? Pourquoi vouloir le faire revenir ?», s'était-elle interrogée début septembre. L'argument a de nouveau été brandi vendredi par Me Simon et Me Cohen.

La «soustraction à l'exécution d'une mesure d'éloignement» reprochée à l'imam par un juge de Valenciennes (nord de la France) «n'est pas une infraction en droit belge», a soutenu Me Cohen. Or une des conditions de l'extradition est que «les deux pays incriminent le même comportement», a-t-il ajouté. Trois jours après l'arrestation de l'imam dans la région de Mons (sud de la Belgique), Lucie Simon avait dénoncé les «pressions» de l'exécutif français soulignant que son client faisait «confiance en la justice belge pour ne pas (y) céder».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022
LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022
LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022
LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022
LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022

Samedi 22 Octobre 2022 –  L'ex-président chinois Hu Jintao escorté contre sa volonté hors du congrès du parti

Hu Jintao, qui a présidé la Chine de 2003 à 2013 et est considéré comme un réformateur, a été incité par des employés à se lever de son siège, situé à côté de Xi Jinping au premier rang du Palais du peuple lors de la cérémonie de clôture du congrès du Parti communiste samedi. Toute référence récente au nom de l'ancien président semblait ensuite avoir été censurée sur l'internet chinois.

Sur les images, un employé tente de prendre par le bras l'ex-président de 79 ans, qui a paru affaibli, mais ce dernier refuse. Cet homme essaie ensuite de le soulever par les aisselles, mais le prédécesseur de Xi Jinping continue à résister. Hu Jintao tente d'embarquer des documents posés sur son pupitre, qui semblent appartenir au numéro un chinois. Xi Jinping les tient fermement.

S'ensuit une conversation d'environ une minute entre l'employé et Hu Jintao. Ce dernier se laisse finalement convaincre de quitter les lieux, visiblement à contre-coeur. Tenu au bras, l'ancien président est escorté vers la sortie, laissant une chaise vide à côté de Xi Jinping. Aucune explication officielle n'a été donnée. Les demandes de l'AFP auprès des autorités sont restées sans réponse.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022

Samedi 22 Octobre 2022 –  Gestion du Covid: Edouard Philippe placé sous le statut de témoin assisté par la CJR

L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a été placé mardi sous le statut de témoin assisté par des magistrats de la Cour de justice de la République (CJR) qui l'entendaient sur la gestion gouvernementale de l'épidémie de Covid-19, a indiqué samedi une source proche du dossier, confirmant une information de Franceinfo. Il a été placé sous ce statut intermédiaire pour mise en danger de la vie d'autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre, à l'issue d'une audition devant les trois juges de la commission d'instruction de la CJR, a précisé cette source.

Contacté par l'AFP, son avocat, Me Emmanuel Marsigny, n'a pas souhaité faire de commentaires. Le maire du Havre et président du parti politique proche de la majorité présidentielle Horizons, qui était convoqué pour un interrogatoire de première comparution, échappe ainsi à ce stade à une mise en examen dans cette affaire.

M. Philippe est soupçonné par certains de ne pas avoir ordonné de mesures de protection en faveur du personnel soignant et des travailleurs exposés, ni d'avoir anticipé l'épidémie malgré les alertes. Selon Le Monde, il devait également s'expliquer sur le maintien du premier tour des élections municipales le 15 mars alors que les contaminations s'intensifiaient et sur l'activation tardive de la cellule interministérielle de crise (CIC), le 17 mars.

"Je conteste vigoureusement les incriminations qui me sont reprochées", avait  assuré le 9 octobre au Parisien l'ancien Premier ministre (15 mai 2017–3 juillet 2020), donné parmi les prétendants à la présidentielle de 2027. Sa convocation avait été annoncée pour le 24 octobre mais l'interrogatoire a finalement eu lieu une semaine avant.

 

Enquête ouverte le 7 juillet 2020

Les magistrats de la CJR, qui enquêtent depuis le 7 juillet 2020 sur la gestion gouvernementale de la crise, ont mis en examen en septembre 2021 Agnès Buzyn, ministre de la Santé entre mai 2017 et février 2020 et désormais à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), pour mise en danger de la vie d'autrui. Ils l'ont placée sous le statut de témoin assisté pour abstention volontaire de combattre un sinistre.

La CJR, seule habilitée à poursuivre et juger des membres du gouvernement pour des crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions, a ouvert une information judiciaire après neuf plaintes annoncées recevables le 3 juillet 2020. Ces plaintes dénonçaient notamment le manque d'équipements de protection pour les soignants et la population, ou encore les errements sur la nécessité ou non de porter des masques. Depuis, d'autres plaintes ont été jointes au dossier.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2275) : SAMEDI 22 OCTOBRE 2022

Samedi 22 Octobre 2022 –  La France sort du Traité de la Charte de l'Energie, trop protecteur des énergies fossiles

Emmanuel Macron a annoncé vendredi 21 octobre 2022 que la France allait se retirer du Traité de la Charte de l'Energie, un accord international vieux de 30 ans très protecteur des investissements privés dans les énergies fossiles.

La France va se retirer du Traité de la Charte de l'Energie (TCE), un accord international vieux de 30 ans très protecteur des investissements privés dans les énergies fossiles, a annoncé vendredi le président Emmanuel Macron. "La France a décidé de se retirer du traité sur la charte de l'énergie, ce qui était un point important demandé par beaucoup", a déclaré le chef d’État en marge d'un sommet européen à Bruxelles. Ce traité est censé s'appliquer encore vingt ans après le retrait d'un pays signataire.

Dans un avis rendu mercredi, le Haut Conseil pour le Climat (HCC), instance consultative française, avait estimé que ce texte nuisait à l'engagement des pays signataires "sur une trajectoire de décarbonation de leurs secteurs énergétiques respectifs à l'horizon 2030 et à la hauteur de l'ambition de l'Accord de Paris". Le Traité sur la Charte de l'énergie a été signé en 1994, au sortir de la Guerre froide, pour offrir des garanties aux investisseurs dans les pays d'Europe de l'Est et de l'ex-URSS.

Réunissant l'UE et une cinquantaine de pays, il permet à des entreprises de réclamer, devant un tribunal d'arbitrage privé, des dédommagements à un État dont les décisions affectent la rentabilité de leurs investissements, même lorsqu'il s'agit de politiques pro-climat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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