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20 janvier 2023 5 20 /01 /janvier /2023 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2360) - JEUDI 19 JANVIER 2023 : Les Républicains, Manifestation contre les retraites, Marché automobile, Forum Davos, Zelinsky, Ukraine, Ethiopie,...

Jeudi 19 janvier 2023 -  Cafouillage chez les Républicains : le nouvel organigramme d'Éric Ciotti suscite la protestation de Bruno Retailleau

Les Retaillistes ont été ulcérés en découvrant le nouvel organigramme des Républicains dévoilé mercredi par le nouveau président des Républicains Éric Ciotti dans Le Figaro . Quelques heures plus tard, Bruno Retailleau a exprimé lui-même son mécontentement sur les réseaux sociaux avec un tweet qui en dit long : «L'organigramme d'Éric Ciotti ne tient pas compte des équilibres issus du scrutin. Nos accords ne sont pas respectés. Je le regrette. La confiance est le préalable indispensable au rassemblement».

Depuis des semaines, Éric Ciotti et Bruno Retailleau échangent quasi quotidiennement sur la ligne des Républicains - notamment sur la question de la réforme des retraites - comme sur l'organigramme du parti. «Depuis l'élection interne, nous avons échangé quasiment chaque jour. Notre relation est fluide, simple. Sur l'essentiel des sujets, nous partageons la même analyse et notamment sur la réforme des retraites», indique le président de LR dans un entretien au Figaro. Mercredi encore, les deux élus se sont parlé avant l'annonce de la direction. D'où la colère de Bruno Retailleau estimant que leur accord politique n'a pas été respecté.

 

«Othman Nasrou devait être seul secrétaire général délégué mais il y en a trois autres»

Parmi les soutiens du sénateur de la Vendée, arrivé en seconde position à l'élection interne lors de la campagne interne pour le parti, on estime que la nouvelle équipe dirigeante LR ne reflète pas le poids politique du président des sénateurs LR. «Des noms de sénateurs ont disparu. Othman Nasrou devait être seul secrétaire général délégué mais il y en a trois autres. On a découvert un comité stratégique comptant 28 noms alors que personne ne nous en avait parlé et seulement quelques soutiens de Bruno Retailleau. On nous prend pour des imbéciles», peste un proche du sénateur en rappelant le score enregistré par le sénateur dans le dernier scrutin interne auquel 91.000 adhérents avaient été invités à se prononcer.

Lors de ce second tour, le sénateur de la Vendée avait recueilli 46,3% des voix face à Éric Ciotti qualifié avec 53,7% des suffrages. Très agacés, les soutiens de Bruno Retailleau veulent croire que l'organigramme peut encore évoluer et certains préfèrent laisser une deuxième chance au nouveau patron des LR. Une chose semblait certaine mercredi soir pour les Retaillistes, en l'état, la nouvelle configuration du mouvement ne pourrait pas être ratifiée. Au risque que les Républicains se retrouvent confrontés à une nouvelle crise interne alors que tous les ténors du parti n'ont cessé de répéter que le rassemblement n'était pas une option et que de nouvelles divisions pourraient signer la mort des Républicains. «Nous sommes prêts à faire des efforts mais il faut au moins respecter les équilibres de notre dernière élection», insistait-on mercredi soir dans l'entourage de Bruno Retailleau comme si la possibilité d'une solution n'était pas totalement écartée.

 

 

 

 

 

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Jeudi 19 janvier 2023 -  Automobile : le marché européen est revenu à son niveau de 1993

Paralysé par les problèmes logistiques, le marché européen des voitures neuves est revenu en 2022 à son niveau de 1993, a indiqué mercredi l'association des constructeurs (ACEA). Malgré une légère amélioration des ventes depuis le mois d'août, le marché a reculé de 4,6% sur l'année, avec 9,3 millions de véhicules écoulés. C'est presque aussi peu qu'en 1993, une année noire pour l'industrie avec ses 9,2 millions de véhicules écoulés.

2022 est ainsi une troisième année compliquée pour l'industrie, après une année 2020 marquée par les fermetures d'usines et les restrictions sanitaires, et une année 2021 marquée par les pénuries de puces électroniques, indispensables à l'assemblage des voitures, et les problèmes de logistique, qui ont douché les espoirs de reprise durable. En 2022, parmi les grands marchés, seule l'Allemagne est restée stable (+1,1%), avec un mois de décembre en fanfare. La France a reculé sur l'année de 7,8%, l'Italie de 9,7%, l'Espagne de 5,4%, la Pologne de 6%, les Pays-Bas de 3,2%, et la Belgique de 4,4%. La fin d'année favorable, avec cinq mois de hausse consécutifs et un mois de décembre à +12,8%, n'a pas rattrapé un début d'année fortement ralenti par les pénuries de puces, souligne l'ACEA dans un communiqué. Le leader du marché européen, le groupe Volkswagen, s'en sort avec une bonne fin d'année et 2,3 millions de véhicules écoulés en 2022, pour une part de marché stable de 25,1%.

 

Audi et Porsche affichent de bonnes ventes

Le groupe a privilégié ses marques premium Audi et Porsche, qui affichent de bonnes ventes, au détriment de ses marques généralistes comme Skoda et Seat. Après avoir bien résisté en 2021, le N°2 Stellantis accuse un plus fort recul (-14,1%), pour une part de marché en baisse à 19,7%. Jeep, Citroën et Fiat sont parmi les marques ayant connu le plus fort ralentissement. Le groupe Renault se défend bien (-4,3%) grâce aux performances de sa marque économique, Dacia, et garde une part de marché de 10,6%.

Le groupe coréen Hyundai-Kia, mieux protégé des pénuries, affiche une belle année (+2,6%) avec une part de marché en hausse à 9,2%. Toyota bondit pour la deuxième année consécutive (+7,7%, 6,3% de part de marché) avec ses voitures hybrides. BMW-Mini recule de 5,1%, tandis que Mercedes est restée stable.

 

 

 

 

 

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Jeudi 19 janvier 2023 -  Réforme des retraites: à gauche, aussi unis que les syndicats

Yannick Jadot, l’ex-candidat à la présidentielle des écologistes et député européen défilera à Strasbourg, le président socialiste du groupe au Sénat, Patrick Kanner, sera chez lui à Lille et Jean-Luc Mélenchon, à la tête des Insoumis, sera à Marseille.

C’est une manifestation syndicale. À ce titre, jeudi au départ de la place de la République à Paris, les responsables politiques Insoumis, socialistes, écologistes et communistes ne marcheront pas en tête de cortège. Suivant la tradition, ils resteront sur leurs «points fixes» et ne s’élanceront qu’à la toute fin.

Cette fois-ci cependant, l’unité politique sans faille de la Nupes rejoint une unité syndicale exceptionnelle. Pour marquer cet événement à gauche, une délégation de parlementaires, Assemblée et Sénat, devrait aller saluer le carré de tête en tout début d’après-midi. Ces élus sont ceux qui ont discrètement participé, les 9 et 10 novembre, à deux journées d’auditions de l’ensemble des responsables syndicaux. L’initiative avait été proposée et organisée par le secrétaire national du PCF et député du Nord, Fabien Roussel.

Comme lors de la précédente mobilisation contre la réforme des retraites, celle d’Édouard Philippe en 2019, les parlementaires de la gauche ne devraient pas non plus…

«C'est la galère»: entre débrouille et télétravail, les Français s'organisent avant les grèves de ce jeudi

 

 

 

 

 

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Jeudi 19 janvier 2023 -  Forum de Davos : des millionnaires demandent à être taxés davantagePar Margot Ruault

«Venez en France, nous saurons vous taxer», a réagi ce mercredi le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire.

«Taxez-nous davantage» : ainsi pourrait-on résumer le message d'une lettre ouverte soutenue par environ 200 millionnaires de treize pays différents à l'occasion du Forum économique de Davos. Relayée par Oxfam, la revendication principale est claire : «Taxez les ultra-riches», demandent-ils aux gouvernements. Une manière de «s'attaquer à l'extrême concentration des richesses», se félicite l'organisation dans un communiqué.

«Le coût de l'action est beaucoup moins cher que le coût de l'inaction - il est temps de se mettre au travail», intiment les signataires, parmi lesquels figurent des célébrités comme l'acteur Mark Ruffalo ou encore la productrice et philanthrope Abby Disney, une des héritières du célèbre homme d'affaires américain. «L'histoire des cinq dernières décennies est une histoire de richesse qui ne coule que vers le haut. [...] Au cours des deux premières années de la pandémie, les 10 hommes les plus riches du monde ont doublé leur richesse tandis que 99 % des personnes ont vu leurs revenus baisser», renchérissent-ils également.

Cet appel est dévoilé dans un contexte économique mondial tendu, où la question de la taxation des plus aisés revient sous le feu des projecteurs. Les signataires demandent donc une action rapide de la part des décideurs : «Vous, nos représentants, devez-nous taxer, et vous devez commencer maintenant», écrivent-ils.

Dans l'Hexagone, cet appel n'est d'ailleurs pas tombé dans l'oreille d'un sourd : «Venez en France, nous saurons vous taxer», a réagi avec humour le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, invité de France Info ce mercredi. «Le trésor public français accepte tous les chèques», a-t-il ajouté. De quoi rendre heureux les signataires de la lettre, où figure deux Français : Jonathan Hallama et une certaine Eugénie E

Cet appel n'est pas une première. En 2022, une lettre similaire avait circulé lors du précédent forum de Davos. Elle était intitulée «Nous croyons aux taxes », en référence à la célèbre devise nationale officielle des États-Unis, «In God we trust». Reste à savoir si l'appel sera, cette fois, entendu, lors de ce sommet intitulé «Coopérer dans un monde fragmenté».

 

 

 

 

 

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Jeudi 19 janvier 2023 -  Ukraine : Zelensky critique les hésitations allemandes concernant des livraisons de chars

Le président faisait référence à des informations selon lesquelles Berlin ne livrera des chars avancés que si les États-Unis livrent des tanks Abrams.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué jeudi 19 janvier les hésitations de l'Allemagne à autoriser des livraisons de chars lourds, affirmant qu'il ne s'agissait pas de la «bonne stratégie».

«Il y a des moments où l'on ne devrait pas hésiter ou se comparer. Quand quelqu'un dit “je ne livrerai des chars si quelqu'un d'autre le fait”», a affirmé Volodymyr Zelensky qui intervenait par visioconférence lors d'un petit-déjeuner au Forum de Davos. Il faisait référence à des informations de presse selon lesquelles Berlin ne livrera des chars avancés que si les États-Unis livrent des tanks Abrams.

 

«La Crimée est notre terre»

«Notre objectif est de libérer l'ensemble de nos territoires», a également affirmé le dirigeant. «La Crimée est notre terre, notre territoire, notre mer et nos montagnes. Donnez-nous vos armes et nous récupérerons nos terres», a-t-il affirmé. En parallèle, les autorités ukrainiennes poursuivaient l'enquête criminelle ordonnée la veille par le président, après le décès du ministre de l'Intérieur Denys Monastyrsky dans le crash de son hélicoptère qui a fait au moins 14 morts.

«Le Service de sécurité d'Ukraine a ouvert une enquête criminelle sur ce terrible événement», a déclaré le dirigeant ukrainien dans un discours mercredi soir. «J'ai chargé le chef du Service de sécurité de l'Ukraine, en coopération avec tous les autres organes autorisés, de clarifier toutes les circonstances de la catastrophe», a-t-il encore précisé.

L'hélicoptère, un Super Puma EC-225 (Airbus Helicopters) selon le Service d'Etat pour les situations d'urgence (SES) auquel il appartenait, s'est écrasé mercredi matin à Brovary, près de Kiev. Selon la même source, neuf personnes étaient à bord de l'appareil, dont le ministre et son adjoint. Selon un dernier bilan attribuée à la même source, 14 personnes sont mortes dont un enfant, et 25 blessés sont hospitalisés, dont 11 enfants.

«Le chef de la police nationale de l'Ukraine sera à la tête du ministère pour le moment. Nous avons également réparti les responsabilités qui incombaient au ministre dans le cadre de notre opération de défense et de la garantie de la sécurité de l'État», a ajouté Volodymyr Zelensky.

 

 

 

 

 

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Jeudi 19 janvier 2023 -  Adhésion à l'Otan : le chef de l'extrême droite suédoise qualifie Erdogan de «dictateur islamiste»

La Turquie a affirmé samedi ne pas être «en situation» de ratifier l'adhésion de la Suède à l'Otan en l'état.

Le chef de l'extrême droite suédoise, première formation de la majorité parlementaire, a qualifié mercredi le président turc Erdogan de «dictateur islamiste», sur fond d'impasse sur les négociations avec Ankara autour de l'entrée de la Suède dans l'Otan. Jimmie Åkesson et son parti des Démocrates de Suède (SD) ne sont pas au gouvernement, mais constituent la première force de soutien du premier ministre conservateur Ulf Kristersson au Parlement. Le leader du parti d'extrême droite a appelé à ne pas trop céder au président turc sur l'Otan.

 

Blocage de la Turquie

«On ne peut pas aller trop loin. Parce que c'est avant tout un système antidémocratique et un dictateur avec lesquels nous devons composer», a-t-il déclaré dans une interview au quotidien Dagens Nyheter. «Je suis chef d'un parti du parti anti-islamiste SD, et j'ai de fortes opinions concernant un dictateur islamiste comme Erdogan. Il est élu par le peuple, oui. Mais c'est aussi le cas de Poutine», affirme le dirigeant de la formation d'extrême droite suédoise. Ces déclarations interviennent alors que les négociations suédo-turques concernant l'entrée de la Suède dans l'Otan apparaissent dans l'impasse.

Début janvier, Ulf Kristersson avait estimé qu'Ankara réclamait des choses que Stockholm ne pouvait pas et ne voulait pas lui donner. La Turquie n'est «pas en situation» de ratifier l'adhésion de la Suède à l'Otan en l'état, a affirmé samedi Ibrahim Kalin, proche conseiller du président Recep Tayyip Erdogan, après un nouvel incident diplomatique. La semaine dernière, un groupe prokurde avait pendu par les pieds un mannequin à l'effigie d'Erdogan devant l'hôtel de ville de Stockholm, en dénonçant un «dictateur». Tant les gouvernements turcs que suédois avaient vivement condamné l'opération, suscitant un débat en Suède sur le besoin de ne pas sacrifier les libertés d'expression et de manifestation.

La Turquie bloque depuis mai l'entrée de la Suède - ainsi que de la Finlande - dans l'Otan, l'accusant d'héberger sur son territoire des membres du PKK et d'organisations alliées à celui-ci, qu'elle considère comme étant terroristes. Malgré un mémorandum d'accord signé fin juin, Ankara juge ses demandes toujours insatisfaites, notamment pour des extraditions de citoyens turcs que la Turquie veut poursuivre pour «terrorisme». Le gouvernement suédois souligne que la justice suédoise a le dernier mot dans ces dossiers et que les tribunaux sont indépendants.

 

 

 

 

 

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Jeudi 19 janvier 2023 -  Depuis Barcelone, Emmanuel Macron sort du silence sur la réforme des retraites

Emmanuel Macron a évoqué la réforme des retraites depuis Barcelone, où il a dit espérer que les manifestations en cours en France se déroulent "sans débordements", tout en défendant un projet qui a, selon lui, déjà été "démocratiquement validé".

"Il est bon et légitime que toutes les opinions, puissent s'exprimer", affirme le président français, interrogé par la presse dans le cadre d'un sommet franco-espagnol.

"Je fais confiance aux organisateurs de ces manifestations pour que cette expression légitime de désaccord puisse se faire sans créer trop de désagréments pour l'ensemble de nos compatriotes mais évidemment sans débordements ni violence ni dégradation", ajoute-t-il.

 

Macron accueilli par des manifestants, indépendantistes catalans

Le chef de l'Etat a bien été accueilli par quelques milliers de manifestants jeudi matin, mais ils scandaient des slogans indépendantistes catalans: il était en Espagne, à 800 kilomètres de Paris où démarrait au même moment la mobilisation contre la réforme des retraites, projet-phare du quinquennat.

Un hasard du calendrier veut qu'Emmanuel Macron se trouve loin de l'Elysée le jour où il vit le premier grand test de son second quinquennat.

 

Un sommet "fixé bien en amont"

Le 27e sommet franco-espagnol, avec la signature d'un "traité d'amitié et de coopération" entre les deux voisins, "avait été fixé bien en amont", fait valoir son entourage, avant que les syndicats n'annoncent la date de leur première journée de grèves et de manifestations.

Résultat, voilà Emmanuel Macron et pas moins de onze ministres à Barcelone. Si le ministre du Travail Olivier Dussopt, censé être du voyage, a décidé de rester à Paris pour suivre la situation et représenter le gouvernement dans les médias jeudi soir, son collègue des Transports Clément Beaune est en Espagne pendant ce qu'il a lui-même qualifié de "jeudi de galère" pour les usagers.

Tout comme celui de l'Economie, Bruno Le Maire, gardien des équilibres financiers de la réforme des retraites, de l'Education, Pap Ndiaye, alors que bon nombre d'établissements sont fermés en France, et de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui a déployé plus de 10.000 policiers et gendarmes autour des manifestations...

Dans l'après-midi à Paris,  des heurts ont éclaté entre forces de l'ordre et manifestants autour de la place de la Bastille, avec jets de projectiles et usage de gaz lacrymogènes et, selon la préfecture de police, 20 interpellations ont été opérées.

 

Le gouvernement surveille de près d'éventuelles violences en marge des cortèges.

Fin 2018, le début du mouvement des "gilets jaunes" avait viré à des scènes de guérilla urbaine en plein Paris pendant que le président de la République était... à Buenos Aires, pour un sommet du G20 organisé par l'Argentine. "Ça se passe plutôt bien", glisse un ministre qui redoutait des blocages de lycées. "Ça se passe mal comme prévu", dit un autre, mais au sujet des transports qui circulent au compte-gouttes.

Tous suivent en lien avec leurs équipes restées à Paris l'évolution de la situation, avant que la plupart ne regagne la capitale française en milieu d'après-midi.

 

Une réforme "démocratiquement présentée, validée"

Celle-ci est l'occasion pour le chef de l'Etat, muet en public sur les retraites depuis la présentation du projet gouvernemental le 10 janvier, de sortir de sa réserve.

La réforme, assure-t-il, elle a été "démocratiquement présentée, validée" lors des élections du printemps qui lui ont confié un second mandat mais seulement une majorité relative à l'Assemblée nationale.

Certes, tous les Français qui ont voté pour lui n'étaient pas pour la réforme, certaines ont fait barrage à Marine Le Pen. "Mais il n'en demeure pas moins que les choses ont été aussi expliquées clairement, démocratiquement", "on peut pas non plus faire comme s'il n'y avait pas eu d'élections il y a quelques mois", plaide-t-il.

Maintenant, malgré la mobilisation, "il faut procéder à cette réforme" qui est "juste et responsable", martèle-t-il. "Et donc nous le ferons avec respect, esprit de dialogue mais détermination et esprit de responsabilité", conclut le président.

Pas sûr que le message soit de nature à satisfaire les syndicats. Dans les cortèges parisiens, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez ironise: "comme le gouvernement est en Espagne, je ne sais pas s'ils vont nous envoyer un pigeon voyageur". Pendant que ses ministres regagnaient une France en grève, Emmanuel Macron s'est attardé à Barcelone pour visiter une exposition et s'exprimer, en fin de journée, devant la communauté française.

 

 

 

 

 

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Jeudi 19 janvier 2023 -  La manifestation contre la réforme des retraites s’envenime à Paris

Pendant la manifestation contre la réforme des retraites à Paris, des heurts se sont déroulés alors que les délégations syndicales se trouvaient loin derrière.

Des heurts sporadiques ont éclaté jeudi après-midi entre forces de l'ordre et manifestants aux abords de la place de la Bastille, avec jets de projectiles et usage de gaz lacrymogènes, lors de la contestation de la réforme des retraites, ont constaté des journalistes de l'AFP.

A l'avant du cortège, des membres de groupuscules radicalisés et violents, des Black Blocs, ont jeté des poubelles, bouteilles, fumigènes et divers objets sur les forces de l'ordre. Les unités mobiles sont intervenues pour disperser le groupe en faisant usage de gaz lacrymogènes, à quelques pas de la place de la Bastille.

Les Black Blocs, portant des casques, cagoules et vêtements noirs, ont affronté les forces de l'ordre boulevard Beaumarchais après les avoir huées quand ils les apercevaient dans les rues adjacentes. "Tout le monde déteste la police!", entonnaient-ils en choeur.

Les incidents se sont concentrés près de la Bastille et il n'y avait pas d'autres points de tensions vers 16H30 selon une source policière.

Selon la préfecture de police, à 17h00, 30 interpellations avaient déjà été opérées lors de cette journée de manifestation parisienne, dont le cortège est parti vers 14H15 place de la République à destination de la place de la Nation, via la Bastille.

Les interpellés l'ont été pour port d'armes prohibé, outrage et rébellion et jets de projectiles notamment.

 

Les heurts se sont déroulés alors que les délégations syndicales se trouvaient loin derrière.

Vers 17H30, le cortège était scindé en deux par les forces de l'ordre: le bloc des plus radicaux d'une part, le reste des manifestants de l'autre. La majorité des manifestants piétinaient place de la Bastille.

Dès le début de la manifestation, la préfecture de police avait indiqué avoir détecté "des éléments à risque" dans le cortège.

 

Selon une source policière, on comptait "environ un bon millier" de Black Blocs.

Au total à Paris, pour prévenir les incidents ou les endiguer, 39 unités de forces mobiles ont été déployées soit 3.500 policiers et gendarmes selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Des centaines de milliers de personnes se sont mobilisées en France à l'appel des organisations syndicales pour protester contre la réforme des retraites du gouvernement, fixant l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Outre les manifestations, la contestation s'est exprimée par des grèves notamment dans les transports, les écoles et la fonction publique.

 

 

 

 

 

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Jeudi 19 janvier 2023 -  Pour Berger, la mobilisation contre la réforme des retraites est «au-delà de ce qu'on pensait»

La mobilisation contre la réforme des retraites "est au-delà de ce qu'on pensait", s'est félicité le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, au début de la manifestation parisienne jeudi alors que son homologue de la CGT Philippe Martinez estimait que "le million de manifestants allait être dépassé". "On est clairement sur une forte mobilisation", a déclaré M. Berger. "Depuis ce matin, y compris dans les plus petites communes il y a des chiffres énormes de manifestants. C'est la démonstration que les travailleurs et travailleuses, et plus largement les citoyens, ne veulent pas de ce report de l'âge légal à 64 ans", a-t-il jugé.

 

Une journée "très réussie"

"Cette mobilisation est réussie", s'est pour sa part réjoui M. Martinez, saluant "une union des syndicats, gage de confiance pour les salariés". De son côté, Frédéric Souillot (FO) a salué une journée "très réussie" avec une "mobilisation massive". "Mais on n'est pas là pour se compter, on est là pour peser et (...) faire reculer" le gouvernement.

"La mobilisation est très forte et ce n'est pas un hasard, c'est parce que dans leur immense majorité les gens rejettent ce projet très injuste et pas justifié", a renchéri François Hommeril (CFE-CGC).

"On a des chiffres de manifestants en province qui sont considérables, des moyennes qu'on n'a jamais atteintes. On annonçait peut-être un million, on y sera, et bien au delà aujourd'hui, et il y aura d'autres journées de mobilisation", s'est félicité Laurent Escure (Unsa). "La seule chose qui pourrait nous faire dire qu'on arrête c'est tout simplement que ce soir le gouvernement dise on fait un break et on retourne à 62 ans", a plaidé Pascale Cotton (CFTC)

 

 

 

 

 

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Jeudi 19 janvier 2023 -  Une enquête criminelle ouverte sur le crash de l'hélicoptère en Ukraine

"Le Service de sécurité d'Ukraine a ouvert une enquête criminelle sur ce terrible événement", a déclaré M. Zelensky dans un discours mercredi soir. "J'ai chargé le chef du Service de sécurité de l'Ukraine, en coopération avec tous les autres organes autorisés, de clarifier toutes les circonstances de la catastrophe", a-t-il encore précisé.

L'hélicoptère, un Super Puma EC-225 (Airbus Helicopters) selon le Service d'Etat pour les situations d'urgence (SES) auquel il appartenait, s'est écrasé mercredi matin à Brovary, près de Kiev. Selon la même source, neuf personnes étaient à bord de l'appareil, dont le ministre et son adjoint. Selon un dernier bilan attribuée à la même source, 14 personnes sont mortes dont un enfant, et 25 blessés sont hospitalisés, dont 11 enfants.

"Le chef de la police nationale de l'Ukraine sera à la tête du ministère pour le moment. Nous avons également réparti les responsabilités qui incombaient au ministre dans le cadre de notre opération de défense et de la garantie de la sécurité de l'État", a ajouté Volodymyr Zelensky.

Sur place, des journalistes de l'AFP ont vu des débris près d'immeubles d'habitation, une portière, deux voitures écrasées. Et des corps emballés et emmenés sur une civière, un à un, jusqu'à un fourgon.

 

"Notre peine est indicible"

Ce crash, survenu quatre jours après une frappe de missile russe qui a fait 45 morts à Dnipro, dans l'est de l'Ukraine, a suscité une vive émotion. Les responsables ukrainiens, comme le Premier ministre Denys Chmygal sur Telegram, ont qualifié de "grande perte" la mort de Denys Monastyrsky, 42 ans, un ancien avocat qui avait rallié le parti de Volodymyr Zelensky.

A Washington, le président Joe Biden et son épouse Jill "pleurent avec tous ceux qui sont endeuillés par cette tragédie déchirante", a fait savoir la Maison Blanche. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a déploré sur Twitter le décès d'"un grand ami de l'UE".

Au Forum économique mondial de Davos (Suisse), le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a assuré que les pays membres de son organisation allaient fournir à Kiev des armes "plus lourdes et plus modernes".

Le groupe de contact pour l'Ukraine, qui rassemble quelque 50 pays emmenés par les Etats-Unis, se réunit vendredi sur la base américaine de Ramstein en Allemagne pour coordonner la poursuite de l'aide à Kiev. "Le message principal sera un soutien accru avec des armes plus lourdes et plus modernes", selon M. Stoltenberg.

Peu avant, le président ukrainien avait lancé par visioconférence un "appel à de la vitesse" dans la prise de décision pour aider l'Ukraine, alors que l'Allemagne notamment hésite à autoriser la livraison au pays de chars Leopard.

"La tyrannie avance plus vite que les démocraties", a déploré Volodymyr Zelensky. "Le temps que le monde libre utilise pour réfléchir est utilisé par un Etat terroriste pour tuer". Les Leopard font partie des chars lourds modernes et de conception occidentale que Kiev réclame à ses alliés et qui, selon les experts, seront cruciaux dans les batailles à venir dans l'Est de l'Ukraine.

Par contre, les Etats-Unis ne sont pas prêts à fournir à l'Ukraine leurs chars lourds les plus avancés, les Abrams, a déclaré mercredi un haut responsable du Pentagone, justifiant ce refus par des questions de maintenance et de formation.

La Russie, dont les forces ont subi des pertes énormes et d'importants revers militaires ces derniers mois, continuait dans le même temps à exercer sa pression, tant sur le front de l'est de l'Ukraine, où son armée tente de reprendre l'avantage, que par des déclarations du Kremlin. Sur le plan humanitaire, la nouvelle présidente du Comité international de la Croix-Rouge, Mirjana Spoljaric, se rend jeudi et vendredi à Moscou pour rencontrer des représentants du gouvernement russe et discuter des besoins humanitaires urgents et de l'accès aux prisonniers de guerre, un déplacement qui fait suite à sa mission effectuée en Ukraine en décembre, selon un communiqué.

 

 

 

 

 

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Jeudi 19 janvier 2023 -  Go Sport placé en redressement judiciaire

Le distributeur d'articles sportifs Groupe Go Sport a été déclaré jeudi en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Grenoble, qui a constaté "son état de cessation de paiement". "Par un jugement solidement motivé, le tribunal (...) a constaté l'état de cessation des paiements de la société Groupe Go Sport et a ouvert une procédure en redressement judiciaire", a annoncé le parquet de Grenoble dans un communiqué.

"La société Go Sport France n'est pas déclarée en cessation des paiements, mais sa situation sera impactée par celle de sa société mère", précise la même source, alors que Go Sport Groupe fait par ailleurs l'objet d'une enquête préliminaire pour "abus de bien social".

Les 2.160 salariés en France de Go Sports attendaient anxieusement la décision quelques semaines après la liquidation de la chaine de prêt à porter Camaïeu --qui appartenait au même groupe (Hermione, People & Brands),  branche distribution de la Financière immobilière bordelaise (FIB), un fonds d'investissement de l'homme d'affaires bordelais Michel Ohayon.

Jean-Henri Miszel, membre du CSE central, craint que "le redressement judiciaire de Groupe Go Sport n'entraîne le redressement judiciaire de Go Sport France". Un représentant du syndicat majoritaire, la CGT, s'est lui inquiété du fait que "les magasins du réseau intégré vendent les produits issus de la centrale d'achat au siège du groupe". "Si ce dernier n'est plus en mesure de payer les fournisseurs, comment les magasins seront-ils approvisionnés ?", s'interroge-t-il.

 

"Faits délictueux"

Les représentants syndicaux et le comité social et économique central (CSEC) avaient questionné la santé financière du groupe, s'alarmant notamment sur une remontée de 36 millions d'euros de trésorerie de Go Sport vers sa maison-mère, le groupe HPB.

Le parquet a décidé de lancer une enquête après que "les commissaires aux comptes ont transmis plusieurs révélations de faits délictueux". "Cette enquête pourrait sans doute prouver que les salariés de l'entreprise Go sport, comme avant nos collègues de Camaïeu, et peut-être demain Gap, ne pourraient être que les victimes de la gestion incompétente et malveillante de sa holding HPB. Aujourd'hui, c'est une première victoire car la justice pénale avance", ont déclaré les représentants du personnel dans un communiqué.

HPB a pour sa part affirmé que Go Sport n'est "pas en état de cessation de paiements" et devrait même renouer avec les bénéfices cette année après 17 ans de pertes. Dans sa décision, le tribunal de commerce de Grenoble a constaté que Groupe Go Sport se trouvait en cessation des paiements, citant le rapport du cabinet Eight Advisory & Associés établissant au 5 janvier un passif s'élevant à plus de 14 millions d'euros.

Go Sport, fondé en 1978 et basé à Sassenage en banlieue de Grenoble, avait été repris par HPB fin 2021 pour un euro symbolique auprès de la maison-mère du groupe de distribution alimentaire Casino, la société Rallye, elle-même lourdement endettée. La chaîne de magasins de sport a bénéficié de deux prêts garantis par l'Etat, d'un montant de 55 millions d'euros, pour l'aider à surmonter ses difficultés au moment de la crise sanitaire.

Selon Libération, qui cite des sources proches du dossier, l'enquête préliminaire en cours s'intéresse à deux "ponctions" suspectes : 18 millions d'euros, pour les salaires de Camaieu, 36 millions d'euros pour financer l'achat du réseau de 21 magasins de vêtements Gap, racheté pour un euro par HPB, pour les intégrer à Go Sport. HPB a annoncé le 12 janvier "l'acquisition de GAP France par Go Sport" pour un montant de 38 millions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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