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18 octobre 2022 2 18 /10 /octobre /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2270) : LUNDI 17 OCTOBRE 2022

Lundi 17 Octobre 2022 –  Dans la rue, la Nupes affiche l’unité pour faire oublier les tensions internes

Secouée à la rentrée par des affaires internes plus sociétales que politiques, la Nupes avait besoin d’exprimer sa force en un seul cortège groupé. Dimanche à Paris, entre Nation et Bastille, les militants ont donné de la voix. Ils étaient 140.000 selon les organisateurs, 30.000 pour la police et donc sans doute autour de 50.000.

Quoi qu’il en soit, les images étaient celles d’une foule dense rue du Faubourg-Saint-Antoine. Un succès relatif mais sans conteste pour une marche organisée par les seuls partis politiques, sans support des principaux syndicats, qui ont manifesté le 29 septembre de leur côté. L’enjeu était de taille à la veille d’une très longue semaine sociale.

Soulagé sans doute de s’extraire du scandale provoqué par son bras droit, le député Adrien Quatennens - absent dimanche -, Jean-Luc Mélenchon a retrouvé sa verve des grands jours, passant l’après-midi dans le carré de tête, sans lésiner avec les bains de foule. Il a fièrement lancé le mouvement avec l’écrivain Annie Ernaux à son bras, la nouvelle Prix Nobel de littérature. «Vous allez vivre une semaine comme on n’en voit pas souvent. C’est la grande conjonction, c’est nous qui la commençons avec cette marche qui est un immense succès», s’est-il félicité, y voyant «le jour 1 d’un cycle jamais vu dans notre pays».

 

«Le jour 3, ce sera la grève générale, le mardi 18»

Depuis le long camion blanc en mouvement qui servait de podium aux intervenants, le triple candidat à la présidentielle est allé jusqu’à prédire «la construction d’un nouveau Front populaire qui exercera le pouvoir dans le pays le moment venu». Pour cette semaine déjà, Mélenchon a annoncé: «la conjonction de la mobilisation populaire, de la mobilisation syndicale et de la crise institutionnelle». Anticipant sur les annonces éventuelles de la chef du gouvernement Élisabeth Borne, attendue au «20 heures» de TF1, il a lancé aux militants: «Aujourd’hui est le jour 1, c’est la marche populaire, le jour 2 va être le 49-3 et le jour 3, ce sera la grève générale, le mardi 18.»

Non moins motivé, Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a brandi le V de la victoire depuis le camion recouvert d’un immense slogan «pour la hausse des salaires et des minima sociaux». Faisant quasi-preuve de lyrisme, soucieux lui aussi de remonter le moral des troupes, il a vanté la Nupes. «Nous sommes ensemble, ceux de la gauche radicale ou de la social-démocratie, car nous croyons que les causes communes que nous portons valent plus que tout le reste», a-t-il jugé. «Dès demain matin, on me demandera des comptes. On me dira: qu’êtes-vous allez vous compromettre avec les braillards», a-t-il ironisé. Plusieurs voix de la gauche, du socialiste François Hollande à l’écologiste et ancien candidat à la présidentielle, Yannick Jadot, ont fait le choix de ne pas y participer, dénonçant, entre autres, les appels politiques à la grève générale. «Le Parti socialiste a un avenir en étant lui-même mais pas en se perdant avec les Insoumis», a critiqué l’ancien chef de l’État dans «Dimanche en politique» sur France 3.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2270) : LUNDI 17 OCTOBRE 2022

Lundi 17 Octobre 2022 –  Jordan Bardella «n'ose imaginer» que Louis Aliot puisse le traiter de «Sandrine Rousseau de droite»

Le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, «n'ose pas imaginer» que son concurrent pour la présidence du mouvement, Louis Aliot, ait voulu le «comparer publiquement à Sandrine Rousseau» dans une tribune contre les adeptes du «grand remplacement» .

«Je ne sais pas si je suis visé, moi, je n'ose pas imaginer que quelqu'un qui est candidat à la présidence du Rassemblement national puisse me dénigrer ou me comparer publiquement à Sandrine Rousseau», a déclaré Jordan Bardella au micro de Sud-Radio, se posant comme «le garant de l'unité de (sa) famille politique».

 

Théorie complotiste

Dans une tribune parue vendredi sur le site du journal L'Opinion, Louis Aliot, maire de Perpignan, avait durement critiqué les adeptes les plus déterminés du «grand remplacement», «une marotte qui transforme ses ambassadeurs en “Sandrine Rousseau de droite”», en référence à la députée écologiste.

Or Jordan Bardella a déjà publiquement repris à son compte la «théorie du grand remplacement», en août 2021, alors que Marine Le Pen a exprimé plusieurs fois sa circonspection face à cette théorie complotiste d'un remplacement des populations européennes par une population d'origine étrangère.

«Je n'entends pas utiliser la presse pour dénigrer les uns les autres ou essayer de faire des parallèles qui me semblent à mon avis extrêmement maladroits», a commenté lundi Jordan Bardella, en soutenant qu'il n'était «pas un “identitariste”», mais «sur la même ligne» que Louis Aliot.

 

«Fraternité»

Celui qui apparaît comme le grand favori pour enlever la présidence du parti début novembre a, par ailleurs, contesté l'idée que le RN puisse être »dans une forme de nostalgie radicale avec laquelle il faudrait rompre«. «Ça fait dix ans que la stratégie qu'a mise en œuvre Marine Le Pen a justement consisté à transformer un mouvement contestataire (en) un mouvement d'opposition», a argumenté Jordan Bardella.

«Depuis onze ans, nous avons précisément coupé le cordon avec une histoire tumultueuse (...) et les dernières personnes qui avaient une pensée plutôt radicale ont quitté le mouvement pour rejoindre Éric Zemmour», avait défendu dimanche Marine Le Pen sur BFMTV, en espérant que la campagne «continue à se dérouler sous l'auspice de la fraternité entre les candidats».

La présidente sortante, qui demeure la patronne du groupe parlementaire du RN à l'Assemblée nationale, s'est astreinte à une «neutralité» dans la bataille pour sa succession à la tête du parti.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2270) : LUNDI 17 OCTOBRE 2022

Lundi 17 Octobre 2022 –  Taxe sur les superdividendes : l'amendement adopté contre l'avis du gouvernement ne sera pas retenu, annonce Bruno Le Maire

La victoire aura été de courte durée. Dans la nuit de mercredi 12 à jeudi 13 octobre, l'opposition et une partie de la majorité présidentielle ont réussi leur coup. Un amendement déposé par le président du groupe MoDem, Jean-Paul Mattei, mettant en place une taxation des superdividendes, a été adopté grâce aux voix du RN, de la Nupes, de quelques LR et, surtout, de l'aile gauche de la macronie. Au grand dam de l'exécutif, qui avait émis un avis défavorable. Mais tout cela devrait rapidement être décousu. Alors que l'utilisation du 49-3 semble être imminente, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a confirmé que lundi que ce dispositif ne serait pas conservé.

Le débat devait pourtant avoir lieu aujourd'hui. Dimanche soir, la première ministre Élisabeth Borne a déclaré lors du JT de TF1 qu'un échange allait se tenir ce jour avec les présidents de groupe parlementaire, «pour étudier les amendements à garder». La locataire de Matignon ne souhaitait pas s'exprimer davantage, assurant que les députés devaient avoir «toute leur place, tout leur rôle pour définir ce que sera le texte final».

Mais Bruno Le Maire semble n'avoir pas eu besoin de ces échanges. «Je ne garderai pas l'amendement superdividendes», a-t-il ainsi déclaré au micro de BFMTV. «Arrêtons aussi avec ces formules qui sont des supercheries. Superdividendes, superprofits... Derrière, c'est la taxation permanente», a-t-il ensuite dénoncé, appelant à faire «sortir la France» de cette logique.

 

«Garder des amendements de beaucoup d'autres groupes»

Pour le ministre, cet amendement porté par l'un des partenaires de la majorité est «contraire à tout ce que nous menons avec le président de la République». Il convient donc de restaurer «une cohérence politique et une cohérence économique et financière», dont Bruno Le Maire se dit «le gardien». «Notre ligne politique, c'est celle de la stabilité fiscale et de celle des impôts», a-t-il ajouté.

Selon celui qui était déjà opposé à la taxation des superprofits, celle des superdividendes est «profondément injuste». D'abord parce qu'elle concerne aussi «l'impôt du salarié», ensuite parce qu'elle «ne s'applique qu'aux entreprises françaises, comme toujours».

Bruno Le Maire ne veut pas se montrer fermé au dialogue pour autant, et précise que cette opposition résulte d'une réflexion. Il assure aussi vouloir «garder des amendements de beaucoup d'autres groupes», et cite notamment le dispositif proposé par la socialiste Valérie Rabault, visant à garder une TVA à 5,5% sur les masques. Ou encore celui du MoDem, visant à baisser le niveau d'impôt sur les sociétés pour les petites PME confrontées à la crise énergétique.

«C'est une très bonne idée, c'est conforme à notre politique», a affirmé le ministre, donnant ainsi des gages à quelques membres de l'opposition susceptibles de trouver des compromis avec l'exécutif. D'autres amendements seront regardés «avec bienveillance», à l'instar de celui du député LR Marc Le Fur, appelant à rehausser la valeur des tickets-restaurants. «Ça montre que le débat a une immense vertu. On essaie d'écouter, mais en tenant une cohérence qui est le travail, la stabilité fiscale ou la baisse des impôts, et évidemment la protection des dépenses publiques», a-t-il encore fait savoir.

 

 

 

 

 

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Lundi 17 Octobre 2022 –  Dons aux associations : plus d'un Français sur trois a moins donné en 2022

En 2022, un Français sur trois a moins donné aux associations que l'année dernière. C'est ce que pointe le dernier Observatoire des générosités, sondage annuel réalisé par Odexa pour Leetchi. Une baisse des dons qui se traduit directement dans les chiffres puisque les Français ont donné en moyenne 200 euros à des associations, fondations ou des personnes en difficultés, soit 7 euros de moins qu'en 2021. Un recul de leurs dons qu'ils justifient par le fait qu'ils « peuvent moins se le permettre ».

En effet, 83% des Français déclarent que l'inflation et la guerre en Ukraine les « limitent dans leurs dons car ils doivent gérer prudemment leurs finances personnelles ». En détail, cette attitude prudente est plus forte chez les Français les plus susceptibles d'être touchés par la récession économique à savoir les jeunes, les demandeurs d’emploi, les indépendants et les ouvriers mais aussi les 50-64 ans. 1 Français sur 4 craint même de devoir eux-mêmes faire appel à la solidarité pour s'en sortir.

 

Recherche médicale et lutte contre les maladies en tête

Cependant, malgré ce repli du don lié à une anxiété économique, l'Observatoire des générosités pointe que «la générosité reste un réflexe ancré dans la population nationale et que le montant donné en moyenne (à savoir 200 euros) ne décroche pas en comparaison aux années passées». Les causes privilégiées pour faire des dons sont la recherche médicale et la lutte contre les maladies, suivies par la protection de l'enfance. La protection de l'environnement est la cause dont le soutien a plus progressé avec une augmentation de 7 points.

En ce qui concerne le conflit ukrainien, 1 Français sur 4 souhaite exprimer sa solidarité avec le peuple ukrainien à travers des dons. « 16% ont déjà réalisé un don et 8% envisagent de le faire prochainement », précise l'observatoire. Les Français les plus enclins à donner pour cette cause se trouvent chez les jeunes (25-34 ans) et les indépendants.

 

 

 

 

 

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Lundi 17 Octobre 2022 –  Six mois de prison requis contre Steve Bannon, l'ex-conseiller de Trump

Une peine de six mois de prison a été requise lundi 17 octobre à l'encontre de l'ex-conseiller de Donald Trump, Steve Bannon, qui a été reconnu coupable en juillet d'entrave à l'enquête sur l'assaut du Capitole. Un juge doit prononcer vendredi à Washington la peine contre cet homme de 68 ans, figure du populisme de droite aux États-Unis.

À l'approche de l'échéance, les procureurs ont épinglé «la défiance, la mauvaise foi et le mépris» manifesté par Steve Bannon dès son assignation par la commission de la Chambre des représentants qui enquête sur l'attaque du 6 janvier 2021.

Pour avoir conservé cette attitude jusqu'au bout, «il devrait être condamné à 6 mois de prison - le maximum du barème des peines - et à une amende de 200.000 dollars», ajoutent-ils dans un document joint à la procédure. Steve Bannon est considéré comme l'un des artisans de la victoire de Donald Trump de 2016. Même après avoir été écarté de la Maison Blanche en août 2017, il était resté proche du président et avait échangé avec lui la veille de l'attaque contre le siège du Congrès.

Pour connaître la nature de leurs discussions, la commission d'enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur le rôle de Donald Trump dans ce coup de force avait assigné Steve Bannon à témoigner et à produire des documents. Il avait refusé, invoquant le droit des présidents à garder certaines conversations secrètes, ce qui lui avait valu d'être inculpé d'«entrave» au travail du Congrès.

Lors de son procès devant un tribunal fédéral de Washington en juillet, il n'a produit aucun témoin et n'a pas pris la parole. Les jurés l'ont déclaré coupable après moins de trois heures de délibérations.

Il est par ailleurs poursuivi pour fraude par la justice new-yorkaise dans le cadre d'une enquête sur une levée de fonds pour construire un mur entre les États-Unis et le Mexique, l'une des principales promesses de campagne de Donald Trump.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2270) : LUNDI 17 OCTOBRE 2022

Lundi 17 Octobre 2022 –  Royaume-Uni: un manifestant pro-démocratie battu par le personnel du consulat de Chine :

La violente attaque d'un militant pro-démocratie de Hongkong qui manifestait devant le consulat de Chine de Manchester est «très préoccupante», a déclaré lundi 17 octobre un porte-parole de Downing Street. La police britannique enquête sur un «incident» dimanche au consulat de Chine à Manchester (nord de l'Angleterre), où un homme qui manifestait devant le bâtiment a été battu après avoir été tiré dans l'enceinte du consulat.

 

Désamorcer la situation

Dans les vidéos virales sur les réseaux sociaux, on voit des hommes détruire des panneaux des manifestants, puis rentrer dans le consulat. Dans les secondes suivantes, alors que de violentes bousculades ont lieu devant les grilles, un homme est battu juste derrière ces grilles, dans l'enceinte du consulat. Il est finalement tiré hors du consulat.

La police de Manchester «est au courant d'un incident survenu aux environs de 15h dimanche 16 octobre 2022 au consulat chinois de Manchester», a-t-elle écrit à l'AFP. «Des policiers étaient présents et ont réagi immédiatement pour désamorcer la situation. Des enquêtes sont en cours en ce moment pour comprendre les circonstances» de ces événements, a ajouté la police.

Bob, un militant pro démocratie de Hongkong, a dit à la BBC avoir été battu par des hommes qui sont sortis du consulat. «Ils m'ont tiré à l'intérieur, ils m'ont battu», a-t-il dit. Ces événements sont survenus le jour de l'ouverture du congrès du Parti communiste à Pékin, qui devrait confier un troisième mandat au président Xi Jinping.

 

«Passage à tabac des manifestants«

«Nous ne sommes pas au courant de la situation que vous décrivez», a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Wang Wenbin. «L'ambassade et les consulats de Chine au Royaume-Uni ont toujours respecté les lois du pays hôte», a-t-il ajouté. Ces incidents ont déclenché de vives réactions au Royaume-Uni. La présidente de la commission parlementaire des Affaires étrangères, Alicia Kearns, a demandé à la ministre de l'Intérieur Suella Braverman et au ministre des Affaires étrangères James Cleverly d'«enquêter de manière urgente».

«Le Parti communiste chinois n'importera pas le passage à tabac des manifestants et le déni de la liberté d'expression dans les rues britanniques», a-t-elle écrit sur Twitter. «L'ambassadeur de Chine doit être convoqué et si un officiel a battu des manifestants, il doit être expulsé ou poursuivi».

«Si le personnel du consulat responsable (de cet incident) n'était pas blâmé, les Hongkongais vivraient dans la peur d'être kidnappés et persécutés», a écrit sur Twitter le militant pro démocratie de Hong Kong Nathan Law, qui réside au Royaume-Uni après avoir fui Hong Kong.

 

 

 

 

 

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Lundi 17 Octobre 2022 –  Bruit et odeur des vaches: condamné, un agriculteur de l'Oise se pourvoit en cassation

Un agriculteur de l'Oise condamné en appel en mars à verser plus de 100.000 euros de dommages et intérêts à des riverains se plaignant du bruit et de l'odeur de ses vaches a déposé jeudi un pourvoi en cassation, a-t-il annoncé à l'AFP. Au coeur d'une bataille judiciaire depuis plus de 10 ans, un hangar que Vincent Verschuere, éleveur bovin de 33 ans, a fait construire en 2010 dans son exploitation située au centre du village de Saint-Aubin-en-Bray.

L'éleveur a investi 600.000 euros pour construire ce hangar de 2.800m2, abritant notamment une stabulation. Il a pour cela obtenu une dérogation préfectorale, les premiers habitants se trouvant à moins de 100 m. Mais des riverains se plaignant de nuisances olfactives et sonores ont porté l'affaire en justice et obtenu l'annulation de son permis de construire en 2013, puis en 2018 sa condamnation pour "troubles anormaux de voisinage".

 

Une procédure est scrutée par le monde agricole

En mars, la Cour d'appel d'Amiens a confirmé la condamnation prononcée par le tribunal de Beauvais, reconnaissant les nuisances olfactives et sonores du bâtiment. "Cette décision n'a pas pris en compte la nouvelle loi visant à définir et à protéger le patrimoine sensoriel des campagnes françaises, promulguée le 29 janvier 2022", plaide l'avocat de l'éleveur, Timothée Dufour, qui compte s'appuyer sur cette loi en cassation.

L'avocat estime également qu'"il n'y a pas eu assez d'expertise contradictoire, car la difficulté de ce dossier est son aspect subjectif: à quel moment peut-on dire qu'une odeur est nuisible ou non ?". La procédure est scrutée par le monde agricole, qui craint que les décisions fassent jurisprudence dans les conflits opposant riverains et agriculteurs.

 

"Il faut tout faire pour qu'il n'y ait pas de jurisprudence"

"Il faut tout faire pour qu'il n'y ait pas de jurisprudence Verschuere, c'est pour cela que je veux me battre jusqu'au bout", explique l'éleveur. "Dans l'Oise, une exploitation sur deux a obtenu une dérogation de distance pour construire près des habitations, ils sont tous potentiellement menacés par des poursuites des riverains qui n'aiment pas l'odeur ou le bruit de nos bêtes, souvent des néo-ruraux", ajoute-t-il.

Vincent Verschuere assure que les dommages et intérêts ont été réglés aux riverains plaignants, "106.000 euros au total". Pour cela, il a contracté un prêt bancaire sur sept ans et bénéficié d'une aide de 40.000 euros de la région Hauts-de-France, sans laquelle il aurait dû "mettre la clé sous la porte". L'éleveur a jusqu'au 30 novembre pour proposer des solutions techniques d'isolation de son hangar au tribunal de Beauvais. Son avocat va demander la suspension de cette obligation de travaux.

 

 

 

 

 

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Lundi 17 Octobre 2022 –  Pollution de l'air : L'Etat condamné à une somme record de 20 millions

La France une nouvelle fois épinglée sur la pollution de l'air: après une première amende en août 2021, l'Etat a de nouveau été condamné lundi par le Conseil d'Etat à une somme record de 20 millions d'euros pour n'avoir pas suffisamment agi.

"Après avoir ordonné à l’Etat, depuis 2017, de faire respecter les normes européennes, reprises en droit français, de qualité de l’air, le Conseil d’État le condamne aujourd’hui à payer deux nouvelles astreintes de 10 millions d’euros pour les deux périodes allant de juillet 2021 à janvier 2022 et de janvier à juillet 2022", indique la plus haute juridiction administrative française dans sa décision.

Si le Conseil d'Etat reconnaît des "améliorations dans la durée", il estime que la situation "reste fragile ou mauvaise" dans plusieurs zones.

 

Grenoble bon élève

Si Grenoble ne présente plus de dépassement en matière de concentration en dioxyde d'azote, les "seuils limites (...) – qui doivent être respectés depuis 2010 – restent dépassés (...) notamment dans les agglomérations de Paris, Lyon et Marseille", souligne-t-il.

L’État avait déjà été condamné en août 2021 à verser 10 millions d'euros pour ne pas avoir renforcé suffisamment son dispositif contre la pollution, une décision qui portait alors sur le premier semestre 2021.

"Compte tenu tout à la fois de la persistance du dépassement des seuils limites mais aussi des améliorations constatées depuis (...), le montant de l’astreinte semestrielle n’est ni majoré ni minoré", explique le Conseil d'Etat, qui a suivi la recommandation formulée le 19 septembre par le rapporteur public.

 

Surmortalité

"A ce jour, les mesures prises par l’État ne garantissent pas que la qualité de l’air s’améliore de telle sorte que les seuils limites de pollution soient respectés dans les délais les plus courts possibles", estime le Conseil d'Etat.

La pollution, liée notamment au trafic automobile, représente un enjeu important de santé publique. La mortalité liée à la pollution de l’air ambiant reste un risque conséquent en France avec 40.000 décès prématurés attribuables chaque année aux particules fines, soulignait Santé publique France l'an dernier.

Les 20 millions de l'astreinte iront essentiellement à des organismes publics luttant contre la pollution de l'air et 50.000 euros seront reversés à l'association les Amis de la Terre, qui avaient saisi initialement le Conseil d'Etat en 2017.

"C'est une décision qui nous apparaît raisonnable. Le Conseil d'Etat constate comme nous que sa décision de 2017 n'est pas respectée et que sa première condamnation non plus", s'est félicité Louis Cofflard, avocat des Amis de la Terre.

"Le juge fait une bonne balance entre quelques progrès constatés et la réticence de l'Etat à s'exécuter", a-t-il ajouté. "On peut arriver à de nouvelles condamnations chaque semestre tant que l'Etat ne s'exécutera pas", estime Me Cofflard.

En matière climatique, deux décisions de justice distinctes, dans les dossiers dits de "Grande-Synthe" et de "l'Affaire du siècle" ont reconnu en 2021 les manquements de la France.

Pour la pollution de l'air, une première décision remonte à juillet 2017. Le Conseil d’État avait alors enjoint à l'Etat de mettre en œuvre des plans de réduction des niveaux de particules fines PM10 ou de dioxyde d'azote (NO2, notamment associé au trafic routier) dans treize zones.

 

- l'Etat prend acte -

 Depuis, le gouvernement a initié plusieurs actions, dont un plan en 2021 visant à réduire de moitié d'ici à 2030 les polluants atmosphérique induits par le chauffage au bois domestique, première source d'émissions de particules fines, diverses aides à l'acquisition de véhicules peu polluants, telles que le bonus écologique et la prime à la conversion. Il a également crée des zones à faibles émissions mobilités (ZFE-m) dans une trentaine de grandes agglomérations supplémentaires d’ici à la fin de l’année 2024.

Il a publié jeudi un bilan 2021 de la réduction des polluants atmosphériques, montrant des baisses significatives depuis 20 ans - en prenant un indice 100 en 2000, le dioxyde de souffre est maintenant à 16, l'oxyde d'azote est à 40 - tout en reconnaissant la persistance des dépassements des seuils réglementaires.

Le ministère de la transition écologique a indiqué lundi "prendre acte" de la décision du Conseil d'Etat. Christophe Bechu doit recevoir prochainement les élus concernés par les ZFE avec pour objectif "d'accélerer sur l'amélioration de la qualité de l'air" et de travailler "sur la décarbonation des mobilité urbaines", est-il ajouté.

 

 

 

 

 

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Lundi 17 Octobre 2022 –  Le Premier ministre japonais ordonne une enquête sur la secte Moon

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a ordonné lundi l'ouverture d'une enquête gouvernementale sur l'Eglise de l'Unification, un groupe religieux qui fait l'objet d'une attention accrue depuis l'assassinat en juillet de l'ancien dirigeant nippon Shinzo Abe. L'assassin présumé de M. Abe, Tetsuya Yamagami, en voulait à cette organisation surnommée "secte Moon", à laquelle sa mère aurait fait des dons très importants, menant leur famille à la ruine. Le suspect pensait aussi que l'ancien Premier ministre était proche de la secte.

Le groupe a nié tout acte répréhensible, mais de nombreux anciens membres ont critiqué publiquement les pratiques de la secte Moon, accusée d'imposer des objectifs de dons à ses fidèles, et les révélations sur ses liens avec des personnalités politiques de premier plan au Japon ont contribué à faire baisser la cote de popularité du gouvernement de Fumio Kishida. S'adressant lundi au Parlement, le Premier ministre a signalé "de nombreuses victimes" de cette Eglise et de groupes apparentés, qui se sont retrouvées dans la pauvreté ou confrontées à de graves problèmes familiaux.

"Les efforts déployés pour les aider sont encore insuffisants", a-t-il déclaré, c'est pourquoi "le gouvernement exercera son droit d'enquêter sur l'Eglise (de l'Unification) en vertu de la loi sur les organisations religieuses". Le gouvernement souhaite également réviser certaines lois afin de faciliter l'annulation de contrats, et il "renforcera les initiatives pour prévenir des abus sur les enfants et aider les enfants des adeptes dans leur éducation et leur emploi", a déclaré M. Kishida.

 

Un ordre de dissolution en vue ?

Des médias locaux ont rapporté que l'enquête annoncée lundi viserait à déterminer si l'Eglise de l'Unification a porté atteinte au bien-être public ou commis des actes incompatibles avec son statut de groupe religieux. L'investigation pourrait aboutir à un ordre de dissolution au titre de la loi sur les organisations religieuses, qui ferait perdre à la secte Moon ce statut, ainsi que son exemption de taxes, mais elle pourrait continuer à fonctionner.

Selon des médias nippons, seuls deux groupes religieux au Japon ont déjà été visés par un tel ordre, dont l'un est la secte Aum Shinrikyo, qui avait perpétré l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995. Le gouvernement japonais hésiterait cependant à recourir à une telle mesure, par crainte d'attenter à la liberté de culte.

 

 

 

 

 

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Lundi 17 Octobre 2022 –  Premier débat tendu entre Lula et Bolsonaro au Brésil

Le premier débat du second tour entre Lula et Bolsonaro a eu lieu dimanche au Brésil. Les deux candidats à la présidentielle se sont rendus coup pour coup.

"Petit dictateur", "honte nationale": les attaques ont fusé entre Lula et Jair Bolsonaro dimanche, lors du premier débat télévisé mettant face à face les deux adversaires du second tour de la présidentielle brésilienne, dans deux semaines. Ce débat, qui a duré moins de deux heures sur la chaîne Bandeirantes, a été houleux par moments, mais le ton a été cependant moins agressif que lors de ceux qui avaient eu lieu avant le premier tour, en présence d'autres candidats.

L'ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) s'est montré plus à son avantage au début, avec notamment de dures accusations de "négligence" de M. Bolsonaro durant la pandémie de Covid-19. Mais le chef de l'Etat actuel d'extrême droite s'est repris vers la fin, avec des piques sur le thème de la corruption, notamment le vaste scandale autour de la compagnie pétrolière publique Petrobras.

"Les deux candidats ont eu des hauts et des bas, mais globalement, le président Bolsonaro s'en est mieux sorti la plupart du temps", face à un Lula "nerveux", a estimé auprès de l'AFP le politologue Christopher Mendonça."Lula, tu devrais rentrer chez toi, profiter de la vie, plutôt que de revenir sur la scène du crime. Tu es une honte nationale!", a lancé Jair Bolsonaro, a fustigeant la "corruption en abondance au Brésil" durant les deux mandats de son adversaire.

Lula, pour sa part, n'a pas hésité à traiter le président sortant de "petit dictateur", l'accusant notamment de vouloir augmenter le nombre de juges de la Cour suprême pour affaiblir le pouvoir judiciaire. Mais ses attaques les plus virulentes ont porté sur la gestion de la crise sanitaire. "A cause de votre négligence, plus de 680.000 personnes sont mortes de Covid au Brésil, tandis que plus de la moitié auraient pu être sauvées", a lancé l'ex-président de gauche, évoquant notamment les retards dans l'achat de vaccins.

 

"Fayot"

"Lula, arrêtez de mentir, un homme de votre âge!", a par la suite lâché Jair Bolsonaro, 67 ans. "C'est vous le roi des fausses informations, le roi de la stupidité", a rétorqué Lula, 76 ans.Jair Bolsonaro a par ailleurs accusé l'ancien métallo de "ne pas avoir la moindre préoccupation envers les plus pauvres", se félicitant d'avoir fait approuver des   dépenses exceptionnelles élevant à 600 réais (environ 97 euros) mensuels les allocations versées aux familles les plus humbles.  Mais le débat, avec un nouveau format qui permettait aux deux candidats de circuler librement dans le studio, a également été marqué par des moments d'humour.

Après un silence gênant, Jair Bolsonaro, souriant, a posé brièvement sa main sur l'épaule de Lula. Dans la foulée, ce dernier a affirmé que son adversaire était son "fayot" avant de devenir son ennemi juré: "on m'a montré plein de discours de vous parlant de moi en bien quand vous étiez député et moi président".

Lula a obtenu 48,3% des voix au premier tour, contre 43,2% pour le président d'extrême droite. La campagne électorale a été marquée par des attaques virulentes entre les candidats et leurs entourages, qui n'ont pas hésité à se lancer des accusations de cannibalisme, pédophilie ou liens avec le crime organisé.

 

Subtile provocation

Jair Bolsonaro a été fustigé samedi par l'opposition de gauche pour avoir raconté qu'une "atmosphère s'était crée" quand il avait rencontré dans la rue de jeunes Vénézuéliennes mineures dans un quartier pauvre de Brasilia, laissant entendre qu'elles étaient des prostituées. Face au déluge de critiques suscitées par ces déclarations, le président brésilien a assuré avoir "toujours combattu la pédophilie".

Lula, lui, a joué la provocation en portant sur sa veste de costume une broche avec le logo d'une campagne contre les abus sexuels d'enfants et d'adolescents. Le président du Tribunal supérieur électoral, Alexandre de Moraes, a ordonné dimanche que les vidéos associant Jair Bolsonaro à la pédophilie soient retirées des principales plateformes de réseaux sociaux, les propos du président étant, selon lui, "sortis de leur contexte".

Lula remporterait le second tour de la présidentielle, qui aura lieu le 30 octobre, avec 53% des votes exprimés contre 47% pour Jair Bolsonaro, selon un sondage Datafolha publié vendredi. Le second tour s'annonce très disputé dans cette élection extrêmement polarisée et les deux candidats se sont évertués à rallier les soutiens politiques et à tenter de convaincre les indécis en poursuivant une intense campagne dans tout le Brésil.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2270) : LUNDI 17 OCTOBRE 2022

Lundi 17 Octobre 2022 –  Guerre en Ukraine : Kiev secouée par une série d'explosions, menée à l'aide de « drones kamikazes »

Des frappes ont touché la capitale ukrainienne vers 6h35, 6h45, puis 6h58 (3h35, 3h45 et 3h58 GMT), lundi matin. Ces attaques surviennent une semaine après les bombardements massifs  de Kiev et d'autres territoires, perpétrés à l'aube lundi dernier, qui ont fait 19 morts et 105 blessés. D'après les précisions apportées par le maire de la ville, Vitali Klitschko, sur le réseau social Telegram, plusieurs bâtiments résidentiels du quartier de Shevchenkiv ont été endommagés par les déflagrations, précise la BBC. Le politicien a indiqué que des secouristes étaient sur place et a demandé aux habitants de rester dans les abris antiaériens.

Peu après la série d'explosions, Andriï Iermak, chef de cabinet de la présidence ukrainienne, a déclaré qu'elle a été commise à l'aide de « drones kamikazes ». « Les Russes pensent que cela les aidera, mais cela montre leur désespoir », a ajouté ce proche collaborateur du président Volodymyr Zelensky, qui a réclamé « plus d'armes pour défendre le ciel et détruire l'ennemi » à la communauté internationale. Aucune information n'était donnée sur d'éventuelles interceptions de ces drones, ce matin.

 

Pas de nouvelles frappes « pour l'instant », assurait Poutine

S'exprimant lors d’une conférence de presse vendredi, en marge d'un sommet régional à Astana au Kazakhstan, le président russe, Vladimir Poutine , a estimé que d'autres frappes de grande envergure contre l'Ukraine n'étaient pas nécessaires « pour l'instant ». Lors de l'attaque menée lundi dernier en représailles au bombardement du pont de Kertch, la plupart des cibles désignées ont été atteintes, a-t-il précisé, avant de soutenir que son objectif n'était pas de détruire le pays envahi.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2270) : LUNDI 17 OCTOBRE 2022

Lundi 17 Octobre 2022 –  La réforme des retraites pourrait être le premier texte présenté en Conseil des ministres en 2023

Décidé à tenir les engagements pris par le chef d’État pendant la campagne présidentielle, l'exécutif s’attelle à l'écriture d'un projet de loi sur les retraites, qui comprend le report progressif de l'âge de départ de quatre mois par an, aboutissant à 65 ans en 2031. Le gouvernement ambitionne de faire adopter ce texte « d'ici la fin de l'hiver » pour une « entrée en vigueur des premières mesures à l'été 2023 », conformément à l'agenda fixé par la Première ministre, Élisabeth Borne, selon le ministre des Relations avec le Parlement, Franck Riester. Le texte sera même « vraisemblablement le premier texte présenté en Conseil des ministres » au début 2023, a indiqué lundi le responsable sur Public Sénat .

Pour Franck Riester, « la Première ministre fera un bilan de ces concertations à la fin de l'année et un texte sera proposé en début d'année prochaine ». « C'est ambitieux et en même temps on prend le temps de la discussion et la concertation », a-t-il encore précisé.

 

« S'assurer de la pérennité du système de retraite »

Le membre du gouvernement a rappelé que des cycles de concertations ont été ouverts pour discuter de la réforme, et de nouveaux suivront dans les prochains mois. La locataire de Matignon, Élisabeth Borne, a reçu les différents groupes des partis politiques représentés à l'Assemblée nationale et au Sénat et le ministre du Travail, Olivier Dussopt, rencontre de son côté les organisations syndicales.

« On va continuer cette politique qui vise à tenir les engagements qu'avait pris le président de la République de s'assurer de la pérennité du système de retraite », a conclu Franck Riester. Les cheffes de file des députés de La France insoumise, Mathilde Panot, et du Rassemblement national, Marine Le Pen, ont rappelé, vendredi à Élisabeth Borne, leur ferme opposition à cette réforme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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