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5 juin 2022 7 05 /06 /juin /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2146) : SAMEDI 4 JUIN 2022

Samedi 4 Juin 2022 -  Kiev reprend du terrain à Severodonetsk, résistance à Kherson...le point sur la guerre en Ukraine

L'Ukraine affirme avoir fait reculer les forces russes dans Severodonetsk, ville clé de la région du Donbass où Moscou concentre son offensive dans l'espoir d'en prendre totalement le contrôle. Après 100 jours de guerre , la Russie affirme avoir rempli certains des objectifs de "l'opération militaire spéciale" qu'elle a déclenchée pour "dénazifier" l'Ukraine et protéger sa population russophone. "La victoire sera nôtre" a toutefois rétorqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky vendredi dans une vidéo où il apparaît devant le bâtiment de l'administration présidentielle à Kiev avec plusieurs de ses collaborateurs.

Après avoir été mis en échec devant Kiev, l'armée russe concentre désormais ses efforts dans le Donbass, à l'est de l'ukraine, pillonant sans relâche certaines villes dont Severodonetsk, enjeu d'une bataille acharnée depuis des semaines. C'est dans cette région que se joue désormais une "guerre d'usure", sur le long terme, a averti le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. Selon la présidence ukrainienne, les combats faisaient rage vendredi matin dans le centre ville. "Les envahisseurs russes continuent de bombarder les infrastructures civiles et l'armée ukrainienne dans les zones de Severodonetsk, Borivsky et Lyssytchansk", a-t-elle précisé.

Mais loin de l'emporter, les forces russes ne parviennent toujours pas à prendre totalement le contrôle de cette ville, selon Kiev. La prise de cette ville leur permettrait d'assurer leur emprise sur le Donbass, un bassin minier occupé partiellement par des séparatistes prorusses depuis 2014.

 

Déluge de feu

Les soldats russes ont même été contraints de reculer, a affirmé vendredi Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la région de Lougansk. "Ils ne l'ont pas entièrement capturé. Et si auparavant, on avait une situation difficile avec environ 70% (de la ville) capturée, actuellement ils ont été repoussés de 20%", a-t-il dit, en dépit d'un déluge de feu. "Ils bombardent nos positions pendant des heures, puis ils envoient une compagnie de soldats fraîchement mobilisés, ils meurent, ils comprennent alors qu'il y a encore des foyers de résistance, et ils recommencent à bombarder. C'est ce qui est en train de se passer au quatrième mois" de guerre, a expliqué M. Gaïdaï.

Et à l'instar du président ukrainien, il réclame des armes lourdes pour, dit-il, faire reculer l'artillerie russe loin des positions ukrainiennes, et éviter ce qui s'est produit à Marioupol. Ce port stratégique sur la mer d'Azov (sud-est) conquis le 20 mai a été dévasté par les bombardements.

"Pendant ces cent jours (de guerre), les forces d'occupation ont presque réduit Marioupol en cendres", a ainsi dénoncé vendredi son maire Vadym Boychenko. Résultat: "plus de 22.000 civils tués, 1.300 immeubles détruits et 47.000 personnes déportées en Russie" ou dans les territoires sous contrôle des séparatistes prorusses, a-t-il affirmé. Les forces russes bombardent aussi intensément la région de Donetsk, notamment Sloviansk, à quelque 80 km à l'ouest de Severodonetsk. Les habitants de la région manquent de gaz, d'eau et d'électricité, selon Kiev.

 

Résistance à Kherson

Dans le Sud, les Ukrainiens s'inquiètent d'une possible annexion des régions conquises par les forces russes, Moscou évoquant des référendums sur le sujet dès juillet. Mais selon le commandement sud des forces armées ukraniennes, les Russes rencontrent une très forte résistance de la part de la population. "Les occupants ont peur de la résistance croissante au sein de la population locale dans la région de Kherson", première ville ukrainienne d'importance conquise au début de l'invasion par les forces russes, a affirmé dans la nuit de vendredi à samedi le commandement sud. Depuis l'invasion de l'Ukraine lancée il y a tout juste cent jours par Vladimir Poutine, son armée a triplé la portion de territoire ukrainien qu'elle contrôle: avec la péninsule de Crimée et les territoires occupés du Donbass et du sud de l'Ukraine, la Russie contrôle désormais près de 125.000 km2, selon le président Zelensky.

Sur le front diplomatique, les 27 pays de l'UE ont péniblement approuvé jeudi un sixième paquet de sanctions contre Moscou incluant un embargo, avec des exemptions, sur les achats de pétrole, qui sera effectif dans les six mois. Le texte a été publié vendredi au Journal officiel et est officiellement entré en vigueur. "Les consommateurs européens seront les premiers à souffrir de cette décision (...) Je n'exclus pas qu'il y ait un grand déficit de produits pétroliers dans l'UE", a affirmé le vice-Premier ministre russe chargé de l'Energie, Alexandre Novak. L'inquiétude grandit également concernant les approvisionnements en céréales, les Nations unies affirmant négocier avec Moscou pour permettre leur exportation. "Je suis optimiste sur le fait que quelque chose pourrait céder", a affirmé Amin Awad, coordinateur de l'ONU pour l'ukraine, qui dit espérer une "avancée".

 

Risques de crise

L'ONU est inquiète des risques de crise, particulièrement en Afrique qui importe plus de la moitié de ses céréales d'Ukraine et de Russie. Leur prix en Afrique a déjà dépassé les niveaux atteints lors des crises du printemps arabe en 2011 ou lors des émeutes de la faim en 2008.

Des inquiétudes balayées d'un revers de la main par Vladimir Poutine. "Il n'y a pas de problème pour exporter les céréales d'Ukraine", a-t-il déclaré dans une interview télévisée, évoquant plusieurs moyens de les exporter via des ports ukrainiens, d'autres sous contrôle russe, ou via l'Europe centrale et orientale. Le président en exercice de l'Union africaine (UA) et chef de l'Etat sénégalais Macky Sall s'est dit quant à lui "rassuré" vendredi après sa rencontre avec le président russe. "Nous sortons d'ici très rassurés et très heureux de nos échanges", a déclaré M. Sall aux journalistes à l'issue de cette rencontre à Sotchi (sud de la Russie), ajoutant avoir trouvé le président russe "engagé et conscient que la crise et les sanctions créent de sérieux problèmes aux économies faibles, comme les économies africaines".

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2146) : SAMEDI 4 JUIN 2022

Samedi 4 Juin 2022 -  L'anniversaire de Tiananmen commémoré furtivement à Hong Kong :

A Hong Kong, aucun rassemblement public n'est autorisé pour commémorer le 33ème anniversaire de la sanglante répression place Tiananmen à Pékin.

Les habitants de Hong Kong qui souhaitaient commémorer samedi le 33ème anniversaire de la sanglante répression place Tiananmen à Pékin étaient contraints de le faire subtilement ou en privé, la police ayant averti qu'aucun rassemblement public ne serait toléré.

Depuis 33 ans, les autorités chinoises font tout leur possible pour effacer Tiananmen de la mémoire collective. Les manuels d'histoire n'en font pas mention. Les discussions en ligne sur ce sujet sont systématiquement censurées.

Le 4 juin 1989, le régime communiste avait envoyé des chars et des troupes pour réprimer les manifestants pacifiques qui, depuis des semaines, occupaient l'emblématique place Tiananmen pour réclamer un changement politique et la fin de la corruption systémique.

 

L'écrasement du mouvement avait fait des centaines de morts, plus d'un millier selon certaines estimations.

A Pékin, les autorités ont installé des dispositifs de reconnaissance faciale dans les rues menant à la place. La police, déployée en grand nombre, procédait samedi à des contrôles d'identité tâtillons.

Si, en Chine, évoquer les événements de 1989 a toujours été tabou, Hong Kong a fait exception jusqu'en 2020. Pékin a alors imposé à la région semi-autonome une loi draconienne sur la sécurité nationale pour étouffer toute dissidence, après les gigantesques manifestations pro-démocratie de 2019.

Depuis, les autorités locales s'emploient à effacer toute trace du souvenir de Tiananmen.

 

Une veillée illégale

La police de Hong Kong a averti que participer à une "assemblée non autorisée" était passible de cinq ans de prison. Cette mise en garde concerne en particulier le parc Victoria, où une veillée aux chandelles rassemblait autrefois des dizaines de milliers de personnes le 4 juin.

Une grande partie de ce parc a été fermée dès vendredi soir, et de nombreux agents étaient déployés sur place samedi.

 

Dans le quartier commercial de Causeway Bay, situé à proximité, une artiste qui avait taillé une pomme de terre en forme de bougie avec un briquet a été interpellée vendredi par une dizaine d'agents.

Une habitante de Hong Kong a confié à l'AFP qu'elle avait allumé une bougie chez elle et placé sur un appui de fenêtre une réplique de la "Déesse de la démocratie", la statue-symbole du mouvement de Tiananmen.

"Pour moi et pour beaucoup de Hongkongais de ma génération, le 4 juin a été une illumination politique", affirme cette femme de 49 ans, lycéenne lors des événements et qui a ensuite milité au sein de la Hong Kong Alliance, l'organisateur des veillées aux chandelles dans le parc.

Les veillées avaient déjà été interdites en 2020 et 2021 au nom de la lutte contre le Covid-19. Puis, en septembre dernier, la Hong Kong Alliance a été dissoute, son Musée du 4 juin a été fermé et ses dirigeants arrêtés.

 

Les messes catholiques annulées

L'ancien chef de l'Alliance, Lee Cheuk-yan, a annoncé dans une lettre diffusée en ligne qu'il jeûnerait, qu'il allumerait une allumette et qu'il chanterait des chansons commémoratives samedi dans sa cellule de prison.

"Je crois que les Hongkongais se joindront à moi pour marquer le 4 juin en toute sincérité, utilisant leurs propres moyens pour exprimer leur engagement envers la démocratie", a-t-il écrit.

Le manque de clarté sur ce qui est légal ou non a poussé ces derniers mois six universités de Hong Kong à déboulonner, par précaution, des monuments commémoratifs de Tiananmen érigés sur leurs campus.

Et l'une des dernières façons pour les Hongkongais de se souvenir de Tiananmen, les messes catholiques annuelles, ont été annulées cette année, là aussi par crainte de poursuites.

La commémoration de Tiananmen se poursuit à l'étranger. Des dissidents en exil ont créé leurs propres musées aux Etats-Unis. Et des activistes envisagent de ressusciter à Taïwan le "Pilier de la honte", une des sculptures récemment déboulonnées à Hong Kong

Sur Twitter, qui est bloqué en Chine, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a rendu hommage aux "courageux manifestants" qui avaient "réclamé pacifiquement la démocratie sur la place Tiananmen" il y a 33 ans.

"Malgré la suppression des monuments commémoratifs et les tentatives d'effacer l'histoire, nous honorons leur mémoire en promouvant le respect des droits humains partout où ils sont menacés", a-t-il écrit.

Plusieurs consulats occidentaux à Hong Kong ont publié sur les réseaux sociaux des messages relatifs à Tiananmen. Celui des Etats-Unis a mis le "Pilier de la honte" en photo de couverture de sa page Facebook.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2146) : SAMEDI 4 JUIN 2022

Samedi 4 Juin 2022 -  Macron critiqué par Kiev après ses appels à «ne pas humilier la Russie» :

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a fustigé samedi les appels du président français Emmanuel Macron à ne pas "humilier" la Russie, jugeant que cette position ne pouvait "qu'humilier la France". "Les appels à éviter d'humilier la Russie ne peuvent qu'humilier la France ou tout autre pays. Car c'est la Russie qui s'humilie. Nous ferions tous mieux de nous concentrer sur la façon de remettre la Russie à sa place. Cela apportera la paix et sauvera des vies", a déclaré M. Kouleba dans un tweet.

Le président français a répété vendredi qu'il ne fallait "pas humilier la Russie" - des propos très mal perçus dans l'est de l'Europe - "pour que le jour où les combats cesseront , nous puissions bâtir un chemin de sortie par les voies diplomatiques".

Le président français est l'un des rares dirigeants internationaux qui essaie d'entretenir un dialogue avec le président russe Vladimir Poutine. La France apporte un soutien financier et militaire à l'Ukraine, mais Emmanuel Macron ne s'est pas encore rendu à Kiev tandis que nombre de ses homologues européens l'ont déjà fait. Pressé d'aller en Ukraine, le chef d'Etat français qui assure la présidence tournante de l'Union européenne jusqu'au 30 juin, a répondu vendredi: "Aujourd'hui, je n'exclus rien".

 

 

 

 

 

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Samedi 4 Juin 2022 -  Déplacement tendu pour Jean-Michel Blanquer, insulté et agressé à Montargis :

C’est un samedi matin particulièrement tendu qu’a passé Jean-Michel Blanquer. L’ancien ministre de l’Education , désormais candidat aux législatives dans le Loiret a été insulté et agressé alors qu’il se trouvait sur un marché de Montargis. Après avoir été injurié, il a reçu sur le visage un jet de mousse blanche. Une vidéo sur les réseaux sociaux montre Jean-Michel Blanquer, visiblement énervé, pointant du doigt une personne à qui il dit : «Il y a des limites que l’on ne doit pas franchir».

Quelques heures après cet indicent, l’ancien ministre a déclaré sur Twitter. «Une campagne électorale est un moment de bonheur démocratique par l’échange. Ça se passe bien ici à Montargis à la rencontre des citoyens. Je viens d’être agressé par deux individus qui veulent casser cela. Ne l’acceptons pas. Vive le calme, vive le respect, vive la démocratie».

Il a reçu le soutien immédiat de la Première ministre Elisabeth Borne, qui a elle aussi choisi Twitter pour s’exprimer. «Plein soutien à Jean-Michel Blanquer. Le débat, la confrontation des idées sont toujours des richesses. La violence physique ou symbolique n’a pas sa place dans notre démocratie», a-t-elle écrit. D’après France Bleu , deux personnes auraient été placées en garde à vue suite à cette altercation. FranceTVInfo ajoute qu’il s’agirait de deux enseignants d’un collège.

Jean-Michel Blanquer est candidat pour la majorité présidentielle dans la 4e circonscription du Loiret. «Aucun désaccord, même total, ne peut justifier l'agression d'une candidate ou d'un candidat à une élection démocratique. Nos concitoyens méritent mieux que cela. Le débat d'idées aussi», a écrit sur Twitter le compte official de LaREM du Loiret.

 

 

 

 

 

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Samedi 4 Juin 2022 -  La ville de Lille porte plainte après des tags pro-nazis et pro-Russie :

La maire de Lille Martine Aubry a annoncé samedi que la Ville allait porter plainte après la découverte de plusieurs tags "pro-nazis et pro-Russie", dont plusieurs croix gammées, dans l'enceinte d'un stade de Lille où était organisé un tournoi de football en faveur de l'Ukraine.

Samedi matin, "à l’occasion du tournoi organisé en faveur de l'Ukraine par l’association Solidarité Internationale créée par des réfugiés ukrainiens" au stade Jean Baratte de Lille Fives, "des tags pro-nazis et pro-Russie ont été découverts dans l'enceinte de l'équipement et sur un camion de l'association", a indiqué l'édile dans un communiqué.

"Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte. La Ville portera plainte, comme elle l’a toujours fait dans ce type de circonstances", a-t-elle ajouté.

"No Ukraine" peut-on lire sur ces tags dont des photos ont été diffusées sur le site internet de France 3.

 

 

 

 

 

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Samedi 4 Juin 2022 -  Mort de Frédéric Leclerc-Imhoff : un rassemblement aura lieu à Paris :

Une émotion unanime. Vendredi prochain, le 10 juin, la famille, les amis et les collègues de Frédéric Leclerc-Imhoff, le journaliste de BFMTV tué en Ukraine, se rassembleront à 18h30 place de la République, à Paris, pour saluer la mémoire du jeune homme de 32 ans. «Il a payé de sa vie sa quête d’une information fiable, honnête, indépendante, vitale pour nos démocraties. Soyons nombreux à lui rendre hommage», a appelé Reporters sans frontières. Le Français est le huitième journaliste tué depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, le 24 février dernier. Ce vendredi, le chauffeur d'un véhicule transportant deux journalistes de l'agence de presse Reuters a été tué dans l'est de l'Ukraine, et les deux reporters ont été légèrement blessés.

Alors que le Kremlin affirme n'avoir aucune information sur la mort du journaliste , provoquée selon la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna par un tir d'obus russe, sa mère a publié une lettre à l’attention de l’agence Tass et des responsables de la RPL, qui affirme qu'il était un mercenaire : «Bien sûr vous cherchez lâchement à vous dédouaner mais sachez que jamais vous ne réussirez à salir sa mémoire. Tout le monde ici connaît son engagement professionnel et personnel pour la démocratie, le respect humain et surtout une information libre, impartiale et honnête, toutes notions qui semblent bien éloignées de ce qui vous anime. Aujourd’hui, mes pensées vont à toutes les mères ukrainiennes qui pleurent leurs enfants, tous les enfants ukrainiens qui pleurent leurs parents et toutes les mères russes qui ont vu trop tôt leurs jeunes partir soldats, qui ne les reverront pas et qui se demandent pourquoi. Moi, au moins, malgré la douleur, je sais pourquoi mon fils est mort. Un jour, les véritables responsables de cette absurdité criminelle devront rendre des comptes.»

Mercredi, Oksana Leuta, la fixeuse ukrainienne qui travaillait avec l'équipe de BFMTV a assuré que «toutes les règles» avaient été respectées : «Nous portions des gilets pare-balles et des casques, nous étions équipés de trousses de premier secours et de garrots, dans un véhicule humanitaire blindé qui devait évacuer des civils. Cette tragédie aurait-elle pu être évitée ? Bien sûr ! Si seulement la Russie cessait de bombarder les convois humanitaires, les ambulanciers, les civils et les journalistes», a-t-elle écrit sur Facebook. «Je garderai de lui le souvenir d'une personne sensible, attentive, vivante et dévouée à son travail. Sa vie était le prix à payer pour dire la vérité sur cette guerre. Sa mort est une terrible injustice. Je compatis profondément avec les amis et les parents de Frédéric. Je comprends et partage votre douleur», a continué l'Ukrainienne, avant de conclure sur un hommage à son confrère : «Frédéric, nous t'aimons, nous ne t'oublierons jamais, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les coupables soient punis. Repose en paix, cher ami.»

 

"Son métier le passionnait"

Cette semaine, son compagnon Sam lui a rendu un bouleversant hommage, publiant sur son compte Instagram une série de photos d'eux ensemble ou du jeune journaliste seul. «J'ai envie de lui rendre justice avec mes mots, autant que possible», écrit-il, après avoir lu les articles qui lui étaient consacrés dont aucun ne «retranscrit la personne que j'aimais et que j'ai perdue». «J'aimais son côté sensible, à l'écoute et engagé. On pouvait discuter de l'actu pendant des heures, son métier le passionnait malgré la précarité du statut de pigiste et les horaires de l'enfer qu'on lui imposait depuis des années», a-t-il écrit de celui qui partageait sa vie depuis un an. «Il était aussi là quand ça n'allait pas, quand j'en pouvais plus de ce monde de brutes et que j'avais besoin de le serrer dans mes bras.»

«Fred m'a connu avant mon coming-out. Il a été la 1ere personne à me genrer au masculin, à me rassurer, à m'aimer sans condition aucune. Il m'a toujours soutenu dans ma transition. On se prenait régulièrement de l'homophobie dans la rue, des "pédés" aux sales regards. On avait un peu peur qu'un jour il nous arrive un truc à cause de ça. Je lui avais dit d'effacer les photos sur son téléphone avant de partir en Ukraine, au cas où. Au cas où...», poursuit Sam. «J'ai l'impression que le temps s'est suspendu», continue-t-il dans ce message rédigé au lendemain de la mort de son compagnon. «Quand il est parti en Ukraine, on se disait qu'un mois sans se voir, c'était vraiment trop long. Un mois, c'est devenu le reste de ma vie.»

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2146) : SAMEDI 4 JUIN 2022

Samedi 4 Juin 2022 -  Bagarres, trafics, squatteurs, vols à l’arraché... Le Champ-de-Mars vire au champ de ruines :

 Au cœur de Paris et sous les yeux du monde prospère au pied de la Tour Eiffel une cour des miracles que les autorités semblent avoir renoncé à éradiquer. Face aux plaintes des riverains, mairies d’arrondissement, Hôtel de Ville et préfecture se renvoient la balle… Seuls les délinquants marquent des points.

Sur la pelouse du Champ-de-Mars , un Maghrébin aviné, la vingtaine, torse musculeux, circule entre les touristes, crachant des invectives. Une bagarre éclate avec une douzaine d’Anglais. Les coups pleuvent, les bouteilles de bière volent. Une dame, la soixantaine, est blessée à la tête. Autour, la foule, sidérée, oscille entre regards curieux et apeurés. Quelques jours plus tôt, au même endroit, un voleur arrachait, à coups de marteau, sa montre à un riverain… Des scènes banales, paraît-il.

Deux ans après la pandémie, la tour Eiffel a retrouvé ses admirateurs. Chaque année, ils sont 7 millions à la visiter, 21 millions à fouler les pelouses alentour. De loin, le monument impose sa beauté. De près, un autre spectacle se joue. La carte postale a viré. « La situation se dégrade », alertent les habitants du quartier. « C’est une zone sinistrée, la cour des miracles », renchérit Philippe Goujon, maire du XVe arrondissement. « La délinquance a explosé » , continue un représentant du syndicat policier Alliance. Selon des agents, des dizaines d’agressions – jusqu’à cent ! – seraient signalées quotidiennement dans la zone tour Eiffel - Trocadéro - Champ-de-Mars. Vols à l’arraché, vols avec violence ou ruse… Peu aboutissent à des plaintes, les victimes étant souvent étrangères, choquées et mal informées.

 

Il lance des dizaines de bouteilles sur les Anglais qui viennent de lui donner une leçon Une camionnette de la sécurité de la mairie de Paris s’arrêtera. Brièvement.

Annie* est désespérée : « C’est plus dangereux qu’à Barbès », se plaint-elle. Derrière le sourire de façade, la vendeuse de glaces cache mal son inquiétude. Elle dénonce un endroit « malsain, violent ». Entre délinquants, la concurrence est devenue féroce. Les bagarres sont fréquentes. À chacun son périmètre, gare à celui qui empiète sur l’autre. Annie connaît leur manège. Un couple de pickpockets roms passe devant elle. Des vendeurs à la sauvette pakistanais et bangladais arpentent les allées avec eau, bières, vins, mousseux et même kebabs. Ils cachent leurs stocks dans les égouts, les buissons. Au bout du pont d’Iéna, des tuk-tuks : 30 euros pour Concorde, à seulement 2 kilomètres, et 70 euros pour Montmartre. À peu près aucun chauffeur n’a l’autorisation pour le transport des passagers, ni les assurances qui vont avec. Une famille grimpe à bord, une autre achète des tours Eiffel à prix cassé et une copie de sac de luxe. Quelque 200 marchands illégaux s’affairent. La plupart sont clandestins, tous sont exploités par des filières criminelles sénégalaises et maliennes pour un salaire mensuel de misère : 200 euros pour quinze heures de labeur par jour. Quand une patrouille policière débarque, ils détalent… et réapparaissent aussi sec. « Leur situation personnelle est terrible, admet Annie. Mais pour nous, c’est une injustice, de la concurrence déloyale. On ne peut pas vendre de l’alcool, car il est interdit d’en consommer sur la voie publique, pourtant eux, on les laisse faire. Les premières victimes sont les touristes, arnaqués d’un côté, pillés de l’autre ! »

Au royaume des escrocs, les joueurs de bonneteau sont rois. Au pied de la tour Eiffel, une dizaine de « tables » opèrent jusqu’à l’esplanade du Trocadéro. Le principe ? Celui qui trouve la balle sous le gobelet empoche les billets. En réalité, une escroquerie organisée par des réseaux mafieux, des clans familiaux roms originaires d’ex-Yougoslavie et de Moldavie. Autour du « bonneteur », celui qui tient la partie, entre cinq et dix « barons », des hommes et des femmes chargés d’appâter les clients en se faisant passer pour des joueurs, de faire le guet – deux rayons de surveillance contrôlent – et de calmer manu militari les mauvais perdants. Les complices, fondus dans la foule, changent d’allure tous les jours. Attablés aux terrasses, les « gérants » récupèrent les recettes. « Si un touriste gagne, il sera dépouillé plus loin, raconte un enquêteur. À ce jeu-là, on n’est jamais gagnant. Le ticket d’entrée est à 50 euros et chaque table peut rapporter jusqu’à 1 000 euros de l’heure. » Au vu et au su de tous, cette PME rapporte chaque jour 3 500 euros, et jusqu’à 15 000 euros pendant les pics d’affluence ! « Avec la disparition des touristes asiatiques, dont les Chinois, très joueurs, leur chiffre d’affaires a diminué, tempère notre source. Mais ils continuent de faire la loi et d’encaisser des fortunes. »

Désabusée, la police observe la ronde des petits trafics. Des poubelles pleines à ras bord qui égratignent l’image du Paris romantique… Ici, des vendeurs d’alcool à la sauvette, un délit passible de six mois de prison et d’une amende de 3750 euros

Aux arnaqueurs s’ajoute un autre phénomène, apparu ces derniers mois sur les pelouses du Trocadéro : les mineurs isolés en guenilles. Le cerveau alourdi par des drogues, les mines chétives abîmées par un quotidien misérable, ils traquent le cash, l’or et les téléphones portables. Une vie d’errance et rien à perdre. Ils seraient jusqu’à soixante, pour la plupart marocains. « En avril, pendant le ramadan, ils ont rejoint des proches en Espagne et aux Pays-Bas, rapporte un représentant du syndicat policier Alliance. La délinquance a alors diminué. Mais ils sont revenus début mai. Toujours imprévisibles, insultants, agressifs, certains armés de couteaux, ce qui rend les opérations délicates. » Une bande d’une trentaine d’individus terrorise le quartier ; le plus jeune est âgé de 7 ans. Le jour, ils volent les passants ; la nuit, ils vandalisent les commerces, ciblant épiceries et pharmacies. Annie n’est pas tranquille : « Ils cassent les éclairages publics. Quand je finis à minuit, j’ai peur de rejoindre ma voiture à pied. » Des boutiques ont engagé des vigiles. Le gérant d’une brasserie de l’avenue de La Bourdonnais, braqué avec une arme, s’emporte : « C’est honteux de laisser cet endroit dans cet état. On est en permanence sur le qui-vive, jamais sereins. Le week-end, c’est pire avec les bandes des cités qui débarquent. Avant, ils allaient sur les Champs-Elysées ! »

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2146) : SAMEDI 4 JUIN 2022

Samedi 4 Juin 2022 -  Deuxième titre à Roland-Garros pour la Polonaise Iga Swiatek :

 La N.1 mondiale polonaise Iga Swiatek s'est offert samedi, quatre jours après avoir fêté son 21e anniversaire, un deuxième titre à Roland-Garros en balayant en finale l'Américaine Cori Gauff (23e), 6-1, 6-3 en 1h08. Swiatek a conclu sur un retour de service trop long de Gauff, alors que le tonnerre commençait à gronder au loin. Tout le match, elle a fait s'abattre la foudre sur le court, dépassant une adversaire peut-être dépassée par l'événement, sa toute première finale majeure.

La Polonaise, qui compte désormais à son palmarès deux titres du Grand Chelem après Roland-Garros 2020, a en outre enchaîné une 35e victoire d'affilée et décroché le 9e titre de sa carrière sur le circuit, le 6e d'affilée cette année après Doha, Indian Wells, Miami, Stuttgart et Rome. Elle devient en outre la première joueuse multi-titrée à Roland-Garros depuis Serena Williams qui y a gagné son 3e titre en 2015 et la plus jeune joueuse multi-titrée en Grand Chelem depuis Maria Sharapova, qui a remporté son 2e Majeur à l'US Open 2006 âgée de 19 ans.

 

La finale du double dimanche

De son côté, Gauff qui n'avait pas perdu le moindre set du tournoi jusque-là , atteindra lundi son meilleur classement, au 13e rang mondial. Elle aura une nouvelle chance de soulever un trophée à Roland-Garros dimanche en finale du double dames qu'elle joue avec sa compatriote Jessica Pegula contre les Françaises Caroline Garcia et Kristina Mladenovic. Vraisemblablement très nerveuse, Gauff a manqué totalement son début de partie: après trois fautes directes et une double faute, elle a cédé d'entrée son jeu de service, puis une nouvelle fois dans un long troisième jeu et s'est retrouvée menée 4-0.

L'Américaine a remporté son premier jeu après 23 minutes de match pour 4-1. Mais Swiatek a eu le temps de s'installer, de mettre en place son jeu et de faire le plein de confiance. Si bien qu'elle a conclu la première manche en reprenant pour la troisième fois la mise en jeu de son adversaire en 32 minutes. Contre toute attente, c'est Gauff qui a le mieux débuté le second set en réussissant le break pour mener 2-0. Mais Swiatek a remporté les cinq jeux suivants puis a servi pour le match à 5-3. Impériale sur son service, Swiatek n'a concédé - et perdu - qu'une seule balle de break, en début de second set.

Coco Gauff a commis elle trop de fautes directes (23), qui plus est à des moments clés, pour menacer son adversaire.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2146) : SAMEDI 4 JUIN 2022
LA MARCHE DU MONDE (2146) : SAMEDI 4 JUIN 2022
LA MARCHE DU MONDE (2146) : SAMEDI 4 JUIN 2022
LA MARCHE DU MONDE (2146) : SAMEDI 4 JUIN 2022
LA MARCHE DU MONDE (2146) : SAMEDI 4 JUIN 2022

Samedi 4 Juin 2022 -  Une militante écologiste s'attache au filet en plein match de Roland-Garros :

Une militante écologiste a réussi à s’introduire sur le court et à s’attacher au filet, vendredi, lors de la demi-finale Cilic-Ruud. Les faits se sont déroulés peu après 21 heures sur le court Philippe-Chatrier. Elle «s’est accrochée au filet avec des liens métalliques et de la colle. Le service de sécurité a dû identifier formellement les objets avec lesquels elle a pénétré sur le court avant de pouvoir la sortir du terrain. Les joueurs ont été escortés jusqu’aux vestiaires. Le score était de 3/6 6/4 4/1 en faveur de Casper Ruud face à Marin Cilic», a écrit le tournoi dans un communiqué. «Le jeu a été interrompu durant 13 minutes, avant de reprendre à 21h25. La jeune femme de nationalité française est rentrée dans le stade avec un titre d’accès valide en début de journée. Elle a été ensuite prise en charge par les services de police.»

La jeune femme portant un t-shirt sur lequel il était écrit en anglais «Il nous reste 1.028 jours». Un décompte pour sauver la planète. Après avoir pu revenir sur le terrain, c’est finalement Casper Rudd qui a emporté le match et rejoindra Rafael Nadal en finale.

Ce n’est pas la première fois qu’un activiste pénètre sur un terrain de sport . Mi-mars, un jeune homme avait été arrêté lors d’un match de Premier League opposant Everton et Newcastle. Il avait passé plusieurs minutes attaché à un poteau de but. La même scène s’était déjà produite la veille au cours de la rencontre Arsenal et Liverpool. Là aussi, un activiste avait interrompu le match en s’accrochant à un poteau. Il avait été évacué sous les insultes.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2146) : SAMEDI 4 JUIN 2022

Samedi 4 Juin 2022 -  En Tunisie, échauffourées lors d'une manifestation contre le référendum :

Des échauffourées ont eu lieu samedi entre la police et une centaine de manifestants qui protestaient à Tunis contre un référendum prévu en juillet par le président Kais Saied, un an après son coup de force qualifié de coup d'Etat par l'opposition .

La police a bloqué les manifestants qui tentaient d'atteindre le siège de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), dont le président a été nommé par M. Saied lui-même. Selon les opposants, cette mesure a pour but d'étendre son contrôle sur les institutions de l'Etat.

Le 22 avril, M. Saied s'est arrogé le pouvoir de nommer trois des sept membres de l'Isie, dont le président. Le 9 mai, il a nommé Farouk Bouasker, ancien membre de l'Isie, président de cette instance en remplacement de Nabil Baffoun, qui avait critiqué le coup de force de juillet 2021.

Depuis le 25 juillet 2021, Kais Saied, assurant agir dans l'intérêt de la Tunisie face aux blocages politico-économiques, concentre tous les pouvoirs et dirige le pays par décrets-lois, faisant craindre une dérive autocratique dans le berceau du Printemps arabe.

Dans une feuille de route censée sortir le pays de la crise, M. Saied a prévu un référendum sur des amendements constitutionnels le 25 juillet, avant des législatives le 17 décembre.

Aucune ébauche de la nouvelle Constitution, qui sera soumise à la population sous la forme d'un simple vote oui/non, n'a cependant été publiée.

 

Un dialogue pour la nouvelle Constitution boycotté par l'opposition

Certains participants à la manifestation organisée par cinq petits partis ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Commission du président = Commission de la fraude".

"La police (...) a utilisé des gaz lacrymogènes contre nous et nous a attaqués", a déclaré le porte-parole du parti des Travailleurs tunisiens, Hamma Hammami.

Samedi marque aussi le début du "dialogue national" organisé par le président pour élaborer la nouvelle Constitution. Il est boycotté par l'opposition, dont la puissante organisation syndicale UGTT, qui estime que des acteurs clés de la société civile et les partis politiques en sont exclus.

Les opposants au président l'accusent de mener le pays vers l'autocratie et de vouloir mettre en place une instance électorale docile avant le référendum et les législatives.

De nombreux Tunisiens soutiennent cependant ses actions contre un système qui, selon eux, n'a guère amélioré leur qualité de vie au cours de la décennie qui a suivi la révolte de 2011 ayant renversé le dictateur Zine El Abidine Ben Ali.

Outre la crise politique, la Tunisie est en proie à de graves difficultés économiques, dont une inflation galopante et un chômage très élevé. Surendetté, le pays tente d'obtenir un nouveau prêt du Fonds monétaire international d'au moins quatre milliards de dollars.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2146) : SAMEDI 4 JUIN 2022

Samedi 4 Juin 2022 -  Chaos au Stade de France : l'UEFA présente ses excuses aux supporters :

L'UEFA a présenté vendredi, quasiment une semaine après les incidents, ses excuses aux supporters qui ont "dû subir" les "événements pénibles" entourant la finale de la Ligue des Champions samedi au Stade de France, ou "y assister". "Aucun fan de football ne devrait être mis dans cette situation, et cela ne doit pas se reproduire", insiste l'instance européenne, qui précise au passage les objectifs de l'enquête ordonnée lundi sur les circonstances de la rencontre remportée par le Real Madrid (1-0) face à Liverpool.

Confié à l'ancien ministre portugais de l'Éducation, de la Jeunesse et des Sports Tiago Brandão Rodrigues, ce rapport devra "identifier les lacunes et les responsabilités de toutes les entités impliquées dans l'organisation de la finale".

Dans le détail, il lui faudra évaluer "tous les plans opérationnels pertinents liés à la sécurité, à la mobilité, à la billetterie", ainsi que la "planification et préparation" des différents acteurs en cause, "y compris sur des sites" distincts du stade tels que les points de rencontre des supporters.

M. Rodrigues contactera pour cela les représentants des supporters, les deux clubs, "les spectateurs en général, la Fédération française de football (FFF), la police, les autorités nationales et locales et l'exploitant du stade", énumère l'UEFA.

Il s'agit pour l'heure de "la seule enquête à laquelle sont associés les supporters", a souligné auprès de l'AFP Ronan Evain, directeur exécutif de l'association Football Supporters Europe.

Si la communication de l'UEFA "n'avait pas été idéale samedi soir", attribuant laconiquement les incidents aux "milliers de faux billets", "l'essentiel est qu'elle soit là, et mette la pression" sur le ministre de l'Intérieur français Gérald Darmanin, la FFF et la préfecture de police de Paris, "pour qu'ils reconnaissent que les supporters ont été victimes des événements", a ajouté M. Evain.

Samedi soir, l'impossibilité d'acheminer dans les temps les spectateurs munis de billets a non seulement retardé de 36 minutes le coup d'envoi du match, mais les scènes de chaos aux abords du stade ont en outre fait le tour du monde.

Bousculades, tentatives d'intrusion d'individus sans billet, supporters - dont des enfants - traités avec brutalité par les forces de l'ordre ou victimes de vols: six jours après, les deux clubs ne décolèrent pas sur leur accueil à Paris pour le plus grand match de la saison en Europe.

Certains supporters n'ont pu entrer dans l'enceinte que bien après le coup d'envoi, tandis que d'autres n'ont jamais pu franchir les portes du stade de 79.000 places.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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