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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2234) : JEUDI 8 SEPTEMBRE 2022

Jeudi 8 Septembre 2022 –  Coup d'envoi à Marcoussis du contesté Conseil national de la refondation :

Une naissance difficile : Emmanuel Macron donne jeudi le coup d'envoi du Conseil national de la refondation (CNR), voulu comme un outil de "renouveau démocratique", mais déjà contesté, et même boycotté par les oppositions.

Cinq grands thèmes de discussion ont été listés: le plein emploi, l’école, la santé, le "bien vieillir" et la transition écologique. "Nous devons aujourd'hui inventer quelque chose de nouveau, une manière nouvelle de débattre. Pas une nouvelle institution", a esquissé mercredi le chef de l'Etat devant le congrès de la Mutualité française.

"Revivifier notre démocratie", "travailler autrement" avec tous les acteurs du pays, forces politiques, élus, syndicats, associations et citoyens, au "plus près des territoires" : la feuille de route, déclinée par l'Elysée, s'annonce ambitieuse.

 

Un "dialogue long et très ouvert"

Le chef de l'Etat ouvrira la session inaugurale à 09H30 à Marcoussis (Essonne) en présence d'une cinquantaine de participants représentatifs "des forces vives de la Nation" dans le social, l'économie, la politique, l'associatif, la santé et l'environnement.

Les participants présenteront ensuite leurs attentes et priorités, dans un "dialogue long et très ouvert", après de courts exposés de la présidente du Haut-Conseil pour le climat, Corinne Le Quéré, du Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici et du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.

L'Elysée a diffusé mercredi soir une liste d'une cinquantaine de participants parmi lesquels figurent notamment le patron de la CFDT Laurent Berger, celui du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, celui de la CPME François Asselin, mais aussi des représentants des principales associations d'élus, des dirigeants d'ONG et une dizaine de ministres.

 

Le CNR est lancé... au CNR, le Centre national du rugby

Dans l'après-midi, la Première ministre Elisabeth Borne présidera une réunion pour déterminer les chantiers et établir leur mise en oeuvre dans la durée.

Le lieu n'a pas été choisi au hasard: le CNR est lancé... au CNR, le Centre national du rugby, un immense domaine de 20 hectares où s'entraîne l'équipe de France, actuellement l'une des meilleures au monde.

Et l'acronyme de cette nouvelle instance rappelle celui du Conseil national de la résistance (CNR), qui coordonna les différents mouvements de la Résistance intérieure pendant la Seconde guerre mondiale et dressa une liste de réformes à mener à la Libération.

 

Boycott des oppositions

Mais l'exercice est d'ores et déjà boycotté par les oppositions, qui y voient avant tout un moyen pour le président de contourner le Parlement, où son camp n'a plus de majorité absolue, pour reprendre la main dans le débat public.

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a refusé de venir, en rappelant que "la démocratie représentative" c'est le Parlement, et qu'il existe déjà un "forum de la société civile" avec le Conseil économique, social et environnemental (Cese). Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, a fustigé une "énième opération de communication du gouvernement, qui contourne nos institutions et ajoute de la confusion".

Même constat à gauche et à l'extrême droite : Alexis Corbière (LFI) dénonce un "bazar" pour "esquiver le parlement", Marine Le Pen (RN) un "gadget", quand Olivier Faure (PS) n'y voit "aucun intérêt".

L'ex-président François Hollande, jamais avare de piques envers son successeur, doute aussi de la nécessité d'un "nouveau 'machin'", en reprenant à son compte une formule du général de Gaulle à propos de l'ONU.

 

Edouard Philippe, absent mais représenté

Côté majorité, l'ex-Premier ministre Edouard Philippe, retenu par un congrès au Québec, sera le grand absent mais se fera représenter.

La "bouderie va cesser assez vite" lorsque certains enjeux, potentiellement "référendaires", seront sur la table et qu'il y aura des "déclinaisons territoriales des CNR", veut toutefois croire un responsable gouvernemental.

Après Marcoussis, "la volonté est d'aller vite", indique l'Elysée. Avec "le démarrage très rapide" des premiers chantiers thématiques, sur l'école ou la santé par exemple, afin qu'ils se concrétisent "en 2023". Le suivi des travaux est confié au Haut-Commissaire au Plan, François Bayrou, qui assure le secrétariat général du CNR et qui concède d'ores et déjà que la tâche s'annonce "très difficile".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2234) : JEUDI 8 SEPTEMBRE 2022

Jeudi 8 Septembre 2022 –  Chômage : Coup d'envoi de la première réforme sociale sensible du second quinquennat Macron :

Assurance chômage, saison II : l'exécutif a donné mercredi en Conseil des ministres le coup d'envoi d'une nouvelle réforme visant à répondre aux difficultés de recrutement en faisant varier les conditions d'indemnisation des chômeurs selon la conjoncture, une idée catégoriquement rejetée par les syndicats.

Ouvrant la voie à la première réforme sociale du second quinquennat, le projet de loi vise paradoxalement dans un premier temps à pouvoir prolonger les règles actuelles de l'assurance chômage. Issues d'une réforme déjà controversée du premier quinquennat, elles arrivent à échéance le 31 octobre.

Il s'agit d'éviter "une rupture d'indemnisation" d'environ 2,5 millions de demandeurs d'emplois, a souligné le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à l'issue du Conseil des ministres.

 

"Dans le cadre d'une concertation" et non d'une négociation

Plus que le contenu du texte, qui sera discuté dès le début de la rentrée parlementaire d'octobre, le débat porte sur la séquence qu'il enclenche "dans la logique de la double temporalité de l'urgence et des réformes profondes" selon Olivier  Véran.

"A très court terme", d'ici "quelques semaines", selon Olivier Véran, le gouvernement va saisir les partenaires sociaux de la question d'une modulation de l'assurance chômage afin qu'elle soit, selon les mots d'Emmanuel Macron, "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé".

Cela se fera "dans le cadre d'une concertation" et non d'une négociation, a précisé mercredi sur franceinfo le ministre du Travail Olivier Dussopt (photo), ajoutant que dans ce cas, "c'est un échange, c'est une discussion, ce sont des propositions, des contre-propositions (..) et à la fin le gouvernement prend les décisions qu'il doit prendre" par décret.

L'objectif est d'aboutir à des critères -le taux de chômage par exemple-, dont l'évolution à la hausse ou à la baisse pourrait déterminer le nombre de mois de travail requis pour accéder à l'indemnisation (6 mois actuellement sur les 24 derniers) ou encore la durée de celle-ci.

L'exécutif martèle, à l'image d'Olivier Dussopt, qu'il y a urgence face aux difficultés de recrutement et fait de cette réforme une des conditions pour atteindre l'objectif de plein emploi (un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% actuellement) en 2027.

Cette réforme est réclamée par les organisations patronales, la CPME (petites et moyennes entreprises) la jugeant "urgente" car certaines entreprises doivent, faute de personnel, "renoncer à des marchés ou réduire leur activité".

Selon l'économiste et député Renaissance (ex-LREM) Marc Ferracci, un des inspirateurs de la réforme de 2019, "des dizaines d'études prouvent que les règles de l'assurance chômage, notamment la durée et les seuils d'éligibilité, ont un effet sur le niveau de l'emploi", notamment pour les chômeurs les plus autonomes dans leur recherche.

 

Pour les syndicats les difficultés de recrutement sont d'abord liées à la formation et à l'attractivité des métiers

Faux, rétorquent les syndicats pour qui les difficultés de recrutement sont d'abord liées à la formation et à l'attractivité des métiers (salaires, conditions de travail, mobilité, etc.). Réunis lundi au siège de la CFDT, les syndicats se sont mis d'accord sur leur opposition à négocier une telle mesure "contracyclique" et devraient publier la semaine prochaine un texte commun en ce sens.

Il portera "sur la problématique actuelle de l'emploi et des difficultés de recrutement qui ne trouveront pas de réponse efficace avec une réforme qui réduit encore les droits des chômeurs", a précisé Marylise Léon (CFDT).

"On veut négocier une nouvelle convention d'assurance chômage, mais à condition qu'on nous laisse la main", renchérit Michel Beaugas (FO). "La réalité, c'est que l'exécutif donne des gages au Medef qui n'a donc aucun intérêt à négocier avec les syndicats", déplore François Hommeril (CFE-CGC).

De fait, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a déjà jugé qu'"ouvrir une négociation ne servira à rien vu qu'elle n'aboutira pas faute de diagnostic partagé avec les syndicats".

En faisant le choix d'une concertation, le gouvernement, qui veut aller vite, semble avoir acté ce manque d'appétence des partenaires sociaux à négocier. Il souhaite une mise en oeuvre "avant la fin de l’année" selon M. Dussopt.

A plus long terme, le gouvernement compte ouvrir un autre chantier sur la gouvernance de l'Unédic, le régime paritaire de l'assurance chômage, en lien avec la réforme de l'accompagnement du RSA et la création de France Travail, qui doit succéder à Pôle emploi et mieux coordonner les acteurs intervenant sur l'emploi.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2234) : JEUDI 8 SEPTEMBRE 2022

Jeudi 8 Septembre 2022 –  Présidence des Républicains : petits candidats cherchent parrainage :

Pour eux, ça commence par un exercice de calcul et de géographie. Pour être candidat à la présidence des Républicains, il faut passer, avant le 3 octobre à 18 heures, le cap des parrainages. Une formalité pour les « gros », un barrage quasi inaccessible pour les «petits ». La règle est double. D’abord réunir le soutien d’au moins 10 parlementaires sur les 215 que compte le parti – 62 députés, 145 sénateurs et 8 députés européens. Les deux favoris déclarés, Bruno Retailleau, 61 ans, et Éric Ciotti, 56 ans, sont respectivement patron du groupe LR au Sénat et questeur de l’Assemblée nationale. Quant à Aurélien Pradié, 36 ans, qui s’apprête à entrer dans l’arène, il est député et… numéro trois du parti. « Le fait que ces candidats occupent des postes importants empêche l’équité, dénonce Serge Grouard, 63 ans, maire d’Orléans et lui aussi sur la ligne de départ. Que va faire un sénateur membre du groupe présidé par Retailleau?»

 

Le 3 octobre, les candidats devront avoir réuni les signatures de 10 parlementaires et de 485 adhérents

La seconde règle oblige à obtenir les signatures de 485 adhérents provenant, précise la haute autorité du parti, «d’au moins 15 fédérations départementales» dont aucune ne pourra fournir «plus d’un dixième des signataires». Sans accès aux fichiers des adhérents – ils sont désormais environ 50000 contre près de 100000 il y a un an –, difficile d’arriver à les convaincre. «Les parlementaires font leur rentrée en octobre, ils ont le temps de sillonner la France ; mais moi, je travaille, je suis maire et président d’agglomération», s’inquiète le même Serge Grouard. Et ce joueur d’échecs d’ajouter: « Nos maires de grandes villes, nos présidents de région ou de département constituent une de nos plus grandes forces. Pourquoi les utilise-t-on si peu? Si on continue, nous allons perdre notre maillage local. Or il y va de notre survie. Nous sommes en voie de disparition. »

Il n’est pas le seul à s’en émouvoir. Le premier édile d’Écully, dans la banlieue lyonnaise, vient d’envoyer un courrier aux candidats déclarés afin, notamment, de leur enjoindre de faire davantage confiance aux maires pour construire leur projet politique et «renouveler en profondeur [leur] mouvement ». Pas facile quand l’actuelle règle électorale interne est une forme de prime aux professionnels parisiens de la politique. D’ailleurs, la cheffe d’entreprise Virginie Calmels, la seule des candidats à ne pas être élue, et la seule femme à se présenter, a été interdite de concourir. Motif? Elle n’était pas à jour de cotisation au 22 juillet, alors même qu’elle avait renouvelé son adhésion en octobre dernier. Un autre maire, celui de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, vice-président du parti, réfléchit à se présenter. De quoi embouteiller un peu plus la quête des signatures pour les «petits » candidats. Pour les «gros», en revanche, la course à celui qui obtiendra le plus de parrainages d’élus et d’adhérents a déjà démarré.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2234) : JEUDI 8 SEPTEMBRE 2022

Jeudi 8 Septembre 2022 –  Un juge enquête sur les méthodes du préfet Lallement durant la crise des Gilets jaunes :

Un juge d'instruction va enquêter sur les pratiques de maintien de l'ordre de l'ex-préfet de police Didier Lallement, accusé par deux figures des "gilets jaunes" de les avoir mis en danger en les "nassant" et empêché de manifester à Paris fin 2019. Fait rarissime, ce magistrat va se pencher sur la légalité au regard du droit pénal de la gestion globale de cette manifestation, alors que la justice ne s'intéresse habituellement qu'à des pratiques individuelles comme des tirs litigieux de lanceur de balles de défense (LBD).

Dénoncée dans cette plainte, la "nasse", qui consiste à encercler les manifestants et les retenir dans un périmètre donné. Cette technique a été remise par plusieurs autorités françaises. Le Défenseur des droits a ainsi recommandé mi-2020 de mettre fin à cet "encagement" qui conduit "à priver de liberté des personnes sans cadre juridique". Et en juin 2021, le Conseil d'Etat a annulé plusieurs dispositions du schéma national de maintien de l'ordre (SNMO), dont celles concernant "la nasse", contraignant en décembre le ministère de l'Intérieur à encadrer et limiter le recours à cette technique.

A l'origine de cette plainte, initialement déposée en juin 2020 contre Didier Lallement et contre X pour "atteinte arbitraire à la liberté individuelle", "entrave à la liberté de manifestation" ou "mise en danger d'autrui", deux coorganisateurs de la manifestation du 16 novembre 2019, Priscillia Ludosky, 36 ans, et Faouzi Lellouche, 56 ans. Ce jour-là, plusieurs centaines de personnes s'étaient réunies à la mi-journée place d'Italie à Paris pour fêter le premier anniversaire de la mobilisation des "gilets jaunes".

Le cortège devait partir à 14h00 mais à 14h19, la préfecture de police demande "l'annulation" de la manifestation pour cause d'"exactions". Vingt-deux minutes plus tard, le "gilet jaune" Manuel Coisne perd un œil suite à un tir policier de grenade lacrymogène. La stèle du maréchal Juin, au centre de la place, est dégradée. Présent sur les lieux, le préfet de police s'illustre par un échange devenu célèbre. A une "gilet jaune" qui l'interpelle, Didier Lallement répond: "nous ne sommes pas dans le même camp, madame!". Soutenus notamment par la Ligue des droits de l'Homme (LDH), qui avait observé de "graves atteintes aux libertés" ce jour-là, Mme Ludosky et M. Lellouche accusent le préfet et son institution d'avoir nourri la confusion et la colère en annonçant l'annulation de la manifestation après son début, puis en ordonnant aux forces de l'ordre d'encercler la place et de réprimer le rassemblement, l'empêchant d'arriver à son terme, faisant de nombreux blessés. "Une garde à vue à ciel ouvert de trois heures", d'après eux.

 

"Encagement"

Mi-décembre 2020, selon des éléments dont l'AFP a eu connaissance, Rémy Heitz, alors procureur de Paris, répond aux plaignants. Il classe sans suite leur plainte "au regard des éléments (...) sollicités" auprès de la préfecture de police qui montraient, selon lui, les "choix opérationnels limités dont la police disposait (...) et du contexte particulier dans lequel les forces de l'ordre intervenaient". Avant même la réponse de M. Heitz, les deux manifestants ont demandé par une nouvelle plainte la désignation d'un juge d'instruction.

Sollicité cette fois pour avis, le parquet de Paris maintient son opposition à une enquête, prenant en octobre 2021 de rares réquisitions aux fins de non informer. Reprenant in extenso l'argumentation de Rémy Heitz fondée pour l'essentiel sur les éléments fournis par la préfecture de police, une procureure a justifié "qu'aucune qualification pénale ne pouvait être retenue". Mais dans une ordonnance consultée par l'AFP, un juge d'instruction parisien est passé outre ces réquisitions le 31 août et a décidé de lancer des investigations sur ces faits qui "peuvent légalement admettre une qualification pénale".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2234) : JEUDI 8 SEPTEMBRE 2022

Jeudi 8 Septembre 2022 –  Deux ex-dentistes, père et fils, en prison pour des mutilations dentaires :

Lionel Guedj et son père Carnot, deux ex-dentistes marseillais, ont été respectivement condamnés jeudi à huit et cinq ans de prison, avec mandats de dépôt immédiats, pour avoir mutilé des centaines de patients en s'enrichissant au passage sur la Sécurité sociale et les mutuelles.

Pour la présidente du tribunal correctionnel, Céline Ballerini, les deux hommes avaient mis en place des "traitements uniformes et systématisés" qui ont "détruit" des vies, devenues "sans sourire" et "avec des douleurs intolérables".

 

Applaudissements de la centaine de plaignants présents

La décision a été accueillie par les applaudissements de la centaine de plaignants présents dans la salle, avant d'être repris par la présidente pour qui on ne devrait "jamais se réjouir d'une peine d'emprisonnement".

Les condamnés, qui se tenaient le bras, sont restés impassibles derrière leurs masques chirurgicaux avant d'être placés dans le box de la salle d'audience.

Pour la magistrate, qui a longuement motivé la décision du tribunal, avec beaucoup de pédagogie, ces peines se justifient par "le nombre de victimes", le nombre d'années pendant lesquelles se sont déroulés les faits (six ans), "le très grave préjudice" à la Sécurité sociale et les "très fortes sommes engagées pour réparer" ces patients.

De plus "ils ont abusé de leur qualité digne et acceptable de chirurgien-dentiste", un "statut respectable de sachant qui accable à l'évidence votre cas", a-t-elle insisté.

 

L'un a dévitalisé 3.900 dents saines

Placés sous contrôle judiciaire depuis leur mise en examen, en novembre 2012, ils n'avaient jamais fait un seul jour de détention provisoire.

Selon un calcul du parquet de Marseille, Lionel Guedj, alors jeune dentiste installé dans les quartiers nord déshérités de la ville, avait dévitalisé 3.900 dents saines, sans aucune justification thérapeutique, sur 327 patients, dans le seul but de leur poser des bridges très rémunérateurs. Il posait 28 fois plus de prothèses que la moyenne des dentistes français, avait estimé la Sécurité sociale.

Le parquet avait réclamé dix ans de prison contre Lionel Guedj, 42 ans, jugé pour violences volontaires ayant entraîné une mutilation pour des faits commis entre 2006 et 2012, et cinq ans de prison dont un an avec sursis probatoire pendant trois ans, contre Carnot, dit Jean-Claude, âgé de 71 ans.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2234) : JEUDI 8 SEPTEMBRE 2022

Jeudi 8 Septembre 2022 –  Eoliennes de Saint-Brieuc: ouverture d'une enquête sur une suspicion de pollution :

Le parquet de Brest a ouvert une enquête sur une suspicion de pollution sur le chantier du parc éolien de Saint-Brieuc, après un signalement du comité des pêches des Côtes d'Armor, a-t-il indiqué jeudi à l'AFP. "On a reçu un courrier d'un avocat mandaté par le comité des pêches avec des éléments visuels dénonçant une pollution. Une enquête préliminaire a été ouverte au mois d'août", a déclaré à l'AFP Camille Miansoni, procureur de Brest, confirmant une information de Mediapart. La gendarmerie maritime a été saisie de l'enquête, a précisé le procureur.

En juillet, les comités des pêches des Côtes d’Armor et d’Ille-et-Vilaine avaient demandé l'arrêt du chantier après avoir eu connaissance de "déversements intentionnels" de "quantités de préparation servant au scellement chimique des pieux" à bord du navire de forage l’Aeolus, selon un communiqué de presse. Les pêcheurs avaient précisé avoir transmis photos et vidéos au parquet de Brest.

Interrogée par l'AFP, la société chargée de la construction du parc Ailes Marines, filiale de l'espagnol Iberdrola, avait dit avoir réalisé des contrôles inopinés sur le bateau sans constater "de déversement non autorisé ou d'événement inhabituel inhérent aux travaux de forage et d'installation des pieux en mer".

 

62 éoliennes de la baie de Saint-Brieuc doit entrer en service fin 2023

Le parquet de Brest avait déjà ouvert une enquête après une fuite d'huile hydraulique sur le chantier du parc éolien en juin 2021. "Cette enquête est toujours en cours", a précisé M. Miansoni jeudi à l'AFP. "Il a fallu faire analyser cette huile pour en déterminer les caractéristiques", a-t-il ajouté.

Le tribunal de Brest est compétent pour ce genre de pollutions maritimes du fait de son statut de juridiction du littoral spécialisée pour la "zone Atlantique".

Contesté par des pêcheurs, le parc de 62 éoliennes de la baie de Saint-Brieuc doit entrer en service fin 2023. Il devrait produire l'équivalent de 9% de la consommation électrique de la Bretagne et "contribuera à son autonomie énergétique", selon Ailes Marines.

La Bretagne ne produit actuellement que 19% de ses besoins en électricité, selon le Réseau de transport d'électricité (RTE).

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2234) : JEUDI 8 SEPTEMBRE 2022

Jeudi 8 Septembre 2022 –  Donald Trump l'affirme : «Tout le monde veut que je me présente en 2024» :

L'ex-président américain Donald Trump a une nouvelle fois laissé entendre qu'il pourrait se présenter à la Maison Blanche en 2024, assurant que cela "rendrait beaucoup de monde heureux", dans un entretien à une chaîne TV indienne dont la diffusion est prévue jeudi.

"Tout le monde veut que je me présente. Je suis en tête dans les sondages", a déclaré M. Trump, selon un extrait de l'entretien que la chaîne indienne NDTV doit diffuser dans son intégralité plus tard jeudi. "Dans tous les sondages, dans les sondages républicains et dans les sondages démocrates", a souligné le républicain. "Je prendrai une décision dans un avenir très proche, je suppose. Et je pense que beaucoup de gens en seront très heureux", a-t-il poursuivi.

 

Il rejette à nouveau les résultats de l'élection de 2020

Le milliardaire de 76 ans, ancienne star de la télé-réalité, a manifesté à nouveau lors cet entretien son rejet des résultats de l'élection de 2020, perdue contre l'actuel président démocrate Joe Biden, arguant qu'elle était truquée. "Il y a des preuves énormes, il y a des preuves énormes", a-t-il martelé.

Le FBI a mené une perquisition spectaculaire le mois dernier dans la résidence de M. Trump à Mar-a-Lago, en Floride, le soupçonnant de conserver de manière illégale des documents confidentiels issus de son mandat à la Maison Blanche (2017-2021).

Samedi, lors d'un meeting de campagne en Pennsylvanie, Donald Trump a dénoncé ce "raid honteux" qu'il a qualifié de "parodie de justice". Il est aussi visé par des enquêtes sur ses efforts pour renverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020 et sur son rôle dans le violent assaut de ses partisans contre le Capitole le 6 janvier 2021.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2234) : JEUDI 8 SEPTEMBRE 2022
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Jeudi 8 Septembre 2022 –  Heureuses retrouvailles à la Maison Blanche pour les Biden et les Obama :

Les Obama ont fait leur retour à la Maison Blanche mercredi, à l’invitation du couple Biden. L’ancien président américain et son épouse ont dévoilé les nouveaux portraits officiels les représentant, et qui seront accrochés aux murs de la résidence présidentielle. Barack et Michelle Obama ont été peints de façon moderne, lui posant en costume, elle en robe de soirée bleue, assise sur un canapé.

Joe Biden, qui fut l’ancien vice-président de Barack Obama, a prononcé un discours honorant les deux mandats de celui qui est aujourd’hui son ami. «Jill et moi attendons depuis longtemps d'organiser des événements à la Maison Blanche, à la sortie de la pandémie. Et il est approprié que nous puissions le faire maintenant en dévoilant les portraits de deux chers amis et de deux grands Américains qui sont toujours très proches du cœur du peuple américain - des portraits qui vont être accrochés aux murs de ce lieu sacré, la Maison du Peuple, pour toujours ; et un rappel de tous ici et maintenant, pour ceux qui vont arriver au pouvoir, que l'espoir et le changement sont importants», a-t-il déclaré.

Les mots touchants de Joe Biden ont été salués par Barack Obama, qui a lui aussi tenu un discours, tout comme son épouse. Les deux ont tenu à remercier les équipes présentes pour cet évènement historique, dont certains ont travaillé pour eux dans le passé. «Vous avez fait de ce lieu notre maison», a commenté l’ancienne First Lady. «Pour Joe et moi et toute notre famille, se tenir sur cette scène à côté de vous, c'était comme se réveiller dans un nouveau monde. Un endroit où, avec un travail acharné, tout était possible», a de son côté déclaré Jill Biden. Les portraits ont été peints par deux artistes différents. Celui de Barack Obama a été réalisé par l’artiste Robert McCurdy, tant que celui de son épouse a été dessiné par Sharon Sprung. Si le couple Obama n’était jusque-là pas présent dans la galerie des portraits de la Maison Blanche, c’est parce que durant son mandat Donald Trump n’avait pas souhaité prendre part à cette tradition.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2234) : JEUDI 8 SEPTEMBRE 2022

Jeudi 8 Septembre 2022 –  Les médecins de la reine Elizabeth II sont « préoccupés » par son état de santé :

Les médecins de la reine Elizabeth II, 96 ans, sont « préoccupés » par son état de santé et « ont recommandé qu'elle soit placée sous surveillance médicale » dans son château de Balmoral en Ecosse, a indiqué le palais de Buckingham jeudi.  « Après une nouvelle évaluation ce matin, les médecins de la reine sont préoccupés pour la santé de Sa Majesté et ont recommandé qu'elle reste sous surveillance médicale. La reine continue à se sentir à l'aise et à Balmoral », décrit la déclaration. Les autres membres de la famille royale ont été informés de la détérioration de son état. Ses quatre enfants, les princes Charles, Andrew et Edward, et la princesse Anne, ainsi que son petit-fils, le prince William, sont en route vers la résidence campagnarde de Balmoral.

Depuis une nuit à l'hôpital il y a près d'un an pour des examens, dont les motifs et résultats n’ont jamais été communiqués, la reine préserve sa santé à l’abri des regards. La souveraine a annulé sa présence à une quinzaine d’événements ces derniers mois. Au cours des rares apparitions qu’elle a effectuées, elle s’est montrée souriante, avec une canne à la main, indice de ses difficultés à se mouvoir. Mardi, Elizabeth II a gaiement accueilli Liz Truss à Balmoral pour officialiser sa nomination au poste de Première ministre , son 15e chef de gouvernement en 70 ans de règne. Traditionnellement, le Premier ministre est reçu par le monarque à Londres, mais des « problèmes de santé » ont empêché ce déplacement.

 

Le Royaume-Uni plonge dans l'inquiétude

Fragilisée par la disparition de son époux le prince Philip, en avril 2021, Elizabeth II avait délégué une part croissante de ses fonctions à son fils Charles, qui avait notamment prononcé en mai à sa place pour la première fois le discours du trône au Parlement, l'une de ses fonctions constitutionnelles essentielles.

« Le pays tout entier sera profondément préoccupé par les nouvelles en provenance du palais de Buckingham de ce midi. Mes pensées --et celles de tous les habitants du Royaume-Uni-- vont à Sa Majesté la reine et à sa famille », a commenté Liz Truss sur Twitter. L'archevêque de Canterbury a lui indiqué : « Mes prières, et les prières des personnes à travers l'Europe, l'église du Royaume-Uni et de la nation, sont avec Sa Majesté la Reine aujourd'hui. Que la Dieu soutienne et réconforte Sa Majesté, sa famille et ceux qui prennent soin d’elle à Balmoral. »

L’ancien Premier ministre britannique David Cameron et la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, ont également dit être « préoccupés » dans des publications distinctes à destination des réseaux sociaux. Dans un message Twitter, Keir Starmer, chef de file du parti travailliste britannique s'est joint « à tous les habitants du Royaume-Uni qui espèrent son rétablissement ». Interrogé sur BFMTV, le présentateur passionné d’histoire, Stéphane Bern, a craint que « l’on soit en train de préparer l’opinion publique aux funérailles de la reine ».

 

 

 

 

 

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Jeudi 8 Septembre 2022 –  La reine Elizabeth II est morte à l’âge de 96 ans après 70 ans de règne :

La reine Elizabeth II, monarque la plus célèbre de la planète, est décédée jeudi à 96 ans dans son château écossais de Balmoral, sa famille à ses côtés, et son fils le prince Charles lui succède automatiquement.

«La reine est morte paisiblement à Balmoral cet après-midi. Le Roi et la Reine consort resteront à Balmoral ce soir et retourneront à Londres demain», a indiqué le palais de Buckingham dans un communiqué, une annonce accueillie par une énorme émotion au Royaume-Uni où Elizabeth II était très populaire.

 

Le prince Charles devient automatiquement roi

Le prince Charles devient automatiquement roi du Royaume-Uni, après l’annonce du décès de la reine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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