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27 octobre 2016 4 27 /10 /octobre /2016 07:00
MONTESQUIEU-VOLVESTRE : ECHOS DU CONSEIL MUNICIPAL  DU 17 OCTOBRE 2016 -CONVENTION MAIRIE-COLLEGE

 

SIGNATURE D’UNE CONVENTION ENTRE LA COMMUNE ET LE COLLEGE STELLA BLANDY

La délibération porte sur la Convention à signer entre la Commune de Montesquieu-Volvestre et le Collège pour déterminer les modalités de fonctionnement du Centre de Loisirs Associé au Collège (CLAC). Les principales dispositions concernent le détachement de trois animateurs chaque jour de classe entre 12 et 14 H au Collège et entre 17 et 19H hors du Collège.

Monsieur ECHAVIDRE demande la parole :

Jean-Pierre ECHAVIDRE : « Cette question relative au centre de Loisirs Associé au Collège (CLAC) a donné lieu à de nombreuses discussions ici même mais nous n’avons jamais pu avoir un vrai débat sur la question. »

Madame FAUCHEUX : « C’est vrai nous en avons discuté à plusieurs reprises et vous avez même demandé de supprimer le CLAC »

Jean-Pierre ECHAVIDRE : « Nous avons effectivement demandé de supprimer le CLAC dans le contexte suivant : ce dispositif est reconduit d’année en année depuis 2003, nous vous avons demandé, à plusieurs reprises, de nous donner un bilan d’activités que nous avons eu beaucoup de mal à obtenir. Nous sommes d’avis que lorsque l’on lance une telle opération, qui n’est pas neutre sur le plan financier, il faut, simultanément, se donner les moyens de l’évaluer. Ceci vaut d’ailleurs pour d’autres sujets comme par exemple la réforme des rythmes scolaires. Que cette évaluation soit difficile à faire, j’en conviens. Que la Commune ne puisse pas la réaliser, je suis également prêt à en convenir. Mais la CAF qui subventionne largement devrait pouvoir fournir des éléments. »

« Vous nous avez fourni l’année dernière un document que j’ai conservé et que j’ai même ressorti cette année pour cette discussion de ce soir. Dans ce document figure les objectifs de la politique éducative globale de la Commune de Montesquieu-Volvestre. Nous ne contestons pas cette politique sur laquelle tout le monde pourrait être d’accord. Encore que la phraséologie employée éloigne un peu de l’objectif principal que vous évoquez d’ailleurs dans votre document : 20 % des élèves arrivent en 6ème avec des difficultés scolaires. Le problème est d’abord là. »

« Dans cette politique globale s’insère le CLAC qui, je vous le rappelle, consiste tout de même à placer du personnel communal dans l’enceinte du collège et à se substituer ainsi à l’Education Nationale. Pour justifier cette opération vous avancez quelques arguments : 35 % des Collèges de la Haute-Garonne ont un CLAC. Cela signifie également que 65% n’en ont pas. Depuis la création du CLAC, cinq chefs d’Etablissement se sont succédés au Collège Stella Blandy et ont tous validés ces structures. C’est surement vrai mais lorsque vous dites au Principal du Collège que vous allez lui fournir trois animateurs entre 12H et 14H il serait très étonnant qu’il refuse »

Monsieur la Maire : « Non. Il se trouve certains établissements où le personnel enseignant refuse que l’on intervienne dans le collège. »

Jean-Pierre ECHAVIDRE : « Si cela se produit, et je veux bien vous croire, ce sont pour des raisons qui sont bien éloignées de l’intérêt des élèves. »

« Mais je reviens aux arguments développés par Madame FAUCHEUX et en particulier celui qui consiste à dire que le coût du CLAC n’est pas très élevé pour la Commune car la CAF et le Département subventionnent une bonne partie de la dépense. Je veux bien vous entendre Madame FAUCHEUX mais reconnaissez tout de même que l’argent de la CAF et du Département sont de l’argent public et que nous devons en être également comptables. »

« Enfin, dernier argument si le CLAC ne fonctionnait pas correctement alors ni la CAF ni le Département ne subventionnerait ce type d’action. L’argumentation ici me parait un peu faible. »

Madame Claire MEDALE-GIAMARCHI : « Il y a quand même un paramètre important que nous devons considérer, c’est le nombre d’élèves qui s’inscrivent au CLAC : plus de 150 élèves. Pour les activités de la pause méridienne chaque animateur veille sur 18 enfants et 54 élèves sont présents en permanence sur le plateau sportif. Nous devons faire tourner les groupes toutes les demi-heures pour satisfaire au mieux à la demande. »

Jean-Pierre ECHAVIDRE : « D’accord Madame MEDALE-GIAMARCHI vous nous avez convaincu que les activités entre 12H et 14H étaient importantes, appréciées des élèves et fort demandées. Vous reconnaitrez pourtant que ces activités sont un peu éloignées des objectifs (assez pompeux) que s’est donné le CLAC. »

« Abordons maintenant les activités du soir : de 17H à 19H, 3 animateurs sont mis à disposition d’une quinzaine d’élèves dans un « atelier d’aide aux devoirs » je cite le texte de la convention. Or je me souviens que nous avions longuement discuté de ce sujet, que nous vous avions expliqué que les animateurs n’avaient probablement pas les compétences pour faire de l’aide aux devoirs et que vous l’aviez reconnu en nous assurant qu’il ne s’agissait pas de cela. »

Madame FAUCHEUX : « Non effectivement il ne s’agit pas d’aide aux devoirs proprement dite »

Madame Claire MEDALE-GIAMARCHI : « Il s’agit simplement de permettre à des enfants qui n’en ont bien souvent pas la possibilité de faire leur devoirs dans un endroit calme, en toute sérénité  et en présence d’un adulte. »

Jean-Pierre ECHAVIDRE : « Et bien dans ce cas pourquoi ne pas le dire de cette façon là dans la convention. Je crains voyez-vous que les objectifs très ambitieux du CLAC donne l’illusion à certains parents que l’on va résoudre les problèmes scolaires de leur enfant. Ce qui à mon avis n’est pas le cas. »

« En conclusion, et compte tenu des explications que vous nous avez données nous voterons pour la reconduction du CLAC pour l’année 2016-2017. Nous reverrons peut-être notre position l’année prochaine. Ne perdez tout de même pas de vue que ce dispositif coûte 12 heures de main d’œuvre par jour de classe et que, vous le dites vous-même, 20% des élèves de 6ème ont des difficultés scolaires. Il faudra donc « inventer » des dispositifs nouveaux si l’on veut que la situation évolue. La lutte contre l’échec scolaire commence dans les premières années de l’école primaire et, malheureusement, ce n’est pas la « refondation  de l’école » décidées par les trois derniers ministres de l’Education qui va apporter la solution »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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