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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 22:00
SYRIE : L'HISTOIRE EN DIRECT A LA TRIBUNE DE L'ONU

A la tribune de l’ONU c’est aujourd’hui 28 septembre la Syrie, Daech le terrorisme et les réfugiés qui ont été au coeur du débat. Un débat exceptionnel puisque Vladimir Poutine qui n’avait pas paru à cette tribune depuis 10 ans  y a pris la parole mais aussi Barack Obama, le président iranien  et François Hollande. Tous sont d’accord sur un point : il faut faire une grande coalition internationale et travailler ensemble pour résoudre le problème de l’Etat Islamique. Mais les divergences sont flagrantes lorsque l’on aborde le cas de la Syrie et de Bachar El-Assad

POUTINE : Cette coalition serait "semblable à celle contre Hitler"

Comme attendu, Vladimir Poutine a demandé lundi devant l'ONU la création d'une "large coalition anti-terroriste" pour lutter contre les djihadistes en Syrie et en Irak. Cette coalition serait "semblable à celle contre Hitler" au cours de la Seconde guerre mondiale et les pays arabes "y joueraient un rôle clé", a-t-il ajouté à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies. Pour le président russe, ne pas coopérer avec l'armée et le gouvernement du président syrien Bachar el-Assad serait une "énorme erreur".

"Ce serait une énorme erreur de ne pas coopérer avec ceux qui combattent frontalement le terrorisme, et nous devons reconnaître que personne d'autre que les forces armées du président Assad combattent réellement l'Etat islamique et d'autres organisations terroristes en Syrie", a déclaré Vladimir Poutine.

 

 

SYRIE : L'HISTOIRE EN DIRECT A LA TRIBUNE DE L'ONU

OBAMA : « Les Etats-Unis sont prêts à travailler avec tous les pays »

Dans son discours à cette même tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, Barack Obama a déclaré que les Etats-Unis "sont prêts à travailler avec tous les pays, y compris la Russie et l'Iran, pour résoudre le conflit" en Syrie. "Mais nous devons reconnaître qu'après tant de sang versé et de carnages, il ne peut y avoir un retour au statu quo d'avant la guerre", a ajouté le président américain, dénonçant le soutien au "tyran" Bachar el-Assad, que Moscou et Téhéran veulent maintenir au pouvoir.

Barack Obama a accusé Bachar el-Assad d'être un "tyran" qui "massacre des enfants innocents". Dans une référence implicite à la position de Moscou, il a dénoncé la logique consistant à soutenir "des tyrans comme Bachar el-Assad" sous prétexte que l'alternative "serait pire". Mais il est cependant resté évasif sur un point central des discussions à venir : la place qui pourrait être accordée au président syrien dans un éventuel processus de transition politique. Le président américain a aussi affirmé que les Etats-Unis "ne souhaitent pas un retour à la Guerre froide" avec la Russie, malgré les sanctions imposées à Moscou pour son intervention en Ukraine.

 

 

 

 

SYRIE : L'HISTOIRE EN DIRECT A LA TRIBUNE DE L'ONU

HOLLANDE : « Bachar El-Assad est à l’origine du problème, il ne peut pas faire partie de la solution »

De son côté, François Hollande a déclaré qu'une transition politique en Syrie passait par le départ de Bachar el-Assad, jugeant que "nul ne peut imaginer une solution politique" avec le président syrien. "Rien n'a changé", a-t-il dit lors d'une rencontre avec des journalistes, avant son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies. "La Russie et l'Iran ont dit qu'ils voulaient être associés à la solution (...) C'est avec ces pays qu'il faut donc travailler pour leur dire que la solution à la transition, doit passer sans Bachar el-Assad". François Hollande a dénoncé "l'illusion" du président syrien, voulant "faire croire que si on est contre Daech, on est pour Bachar el-Assad. "Le drame syrien a commencé avec la dictature de Bachar el-Assad", a par la suite lancé à la tribune le président français.

"On ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau", a déclaré François Hollande. Il a accusé le président syrien d'être responsable du chaos en Syrie, évoquant "une tragédie produite par l'alliance du terrorisme et de la dictature" et excluant ainsi Bachar el-Assad d'une solution politique du conflit. Les centaines de milliers de réfugiés qui fuient la Syrie vers l'Europe "n'ont pas fui seulement une guerre, ils ont fui depuis plus de trois ans le régime de Bachar el-Assad", a insisté François Hollande. "Encore aujourd'hui, c'est ce même régime qui déverse des bombes sur des populations civiles innocentes."

 "Ce n'est pas parce qu'il y a un groupe terroriste (le groupe Etat islamique) qui lui-même massacre, tue, viole et détruit des patrimoines essentiels de l'humanité qu'il y aurait pour autant une sorte de pardon, d'amnistie pour le régime qui a créé cette situation (...) Non", a martelé le président français. "Bachar el-Assad est à l'origine du problème, il ne peut pas faire partie de la solution", a-t-il fait valoir, alors que l'avenir du président syrien est au centre des débats aux Nations unies.

Des positions qui semblent irréconciliables ?...

Les Etats-Unis réclament depuis des années le départ du président syrien. Mais ils ont récemment assoupli leur position : il y a une semaine, le secrétaire d'Etat John Kerry concédait que le calendrier de la sortie de Bachar el-Assad était négociable. La Russie et l'Iran affirment que la priorité à l'heure actuelle est de lutter contre les djihadistes du groupe Etat islamique qui contrôlent la moitié de la Syrie, et non à un changement de régime à Damas. Tenu à l'écart par l'Occident en raison du conflit ukrainien, le président russe est revenu en force au sujet de la Syrie, déchirée par la guerre civile depuis quatre ans et demi. Il place ses pions au Moyen Orient et se dit prêt à intervenir militairement dans la coalition qu’il réclame. D’ailleurs la Russie a déjà sur place plusieurs milliers d’hommes et des avions de combat.

Un entretien entre Barack Obama et Vladimir Poutine était prévu plus tard dans la journée. "Je ne m'attends pas à une hostilité déclarée", répond Josh Earnest, porte-parole du président américain. "Mais il y a des sujets sérieux que les Etats-Unis et la Russie doivent aborder", ajoute-t-il.

Que peuvent négocier les deux hommes qui n’ont, on s’en souvient, aucune sympathie l’un pour l’autre ? Le retour de Poutine sur la scène internationale contrarie les Etats-Unis, mais pendant ce temps la Russie est toujours l’objet de sanctions économiques très sévères. Le soutien de Moscou à Bachar El-Assad est-il définitif ? Après les discours, c’est à la diplomatie d’entrer en piste… 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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