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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 08:00

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Pendant plus de 2h30 mardi, François Hollande a précisé à la presse les enjeux de sa politique pour l'année 2014. Sans échapper à plusieurs questions sur la situation de son couple avec Valérie Trierweiler et les révélations de « Closer ». Retour sur ses principales déclarations.

"Des moments douloureux" avec Valérie Trierweiler

Interrogé dès la première question sur les révélations de « Closer », et sur le rôle qu'occupe aujourd'hui Valérie Trierweiler, François Hollande a répondu brièvement : "Chacun, dans sa vie personnelle peut traverser des épreuves, c’est notre cas." "Ce sont des moments douloureux, mais j’ai un principe : c’est que les affaires privées se traitent en privé, dans une intimité respectueuse de chacun". Aussi, François Hollande a jugé que ce n'était "ni le lieu ni le moment" pour aborder ce sujet, mais qu'il le ferait avant son déplacement aux Etats-Unis, à partir du 11 février, où il doit être accompagné par Valérie Trierweiler. Plus tard, le chef de l'Etat s'est prononcé en défaveur d'un nouveau statut de la première dame. "Pour moi ce qui est essentiel, c'est la transparence. Les moyens alloués au conjoint doivent être connus, publiés et le moins élevés possibles."

"Partout ma sécurité est assurée"

Alors que les photos publiées par le magazine « Closer » posaient également la question de la sécurité du président français, ce dernier a voulu couper court. "Partout, ma sécurité est assurée et à tout moment", a-t-il affirmé. Que ce soit lorsqu'il se déplace "officiellement, en France, à Paris, dans le monde, avec un service extrêmement efficace" ou "à titre privé, forcément avec une protection qui est moins étoffée". "Mais partout je suis protégé et que personne ne s'inquiète là-dessus", a-t-il encore dit.

"L'antisémitisme, le racisme, la xénophobie seront pourchassés"

Interrogé sur l'affaire Dieudonné, François Hollande a considéré comme une "victoire" l'interdiction des "spectacles dont une partie du contenu est clairement antisémite". "Si on ne parlait pas de (ce sujet), qu'est-ce qu'on aurait dit?", s'est interrogé François Hollande. Un peu plus tôt, il avait assuré que "l'antisémitisme, le racisme, la xénophobie seront pourchassés comme cela a été fait à l'initiative du ministre de l'Intérieur", Manuel Valls. François Hollande a également rappelé que "la République, ce n'était pas deux poids deux mesures". "Il y a des actes anti-musulmans, anti-chrétiens", a-t-il rappelé.

Fin des cotisations familiales pour les entreprises

Dans son discours d'ouverture, François Hollande a défini son "pacte de responsabilité" destiné aux entreprises et travailleurs indépendants. Celui-ci consiste surtout en un allègement de 30 milliards d'euros de charges d'ici à 2017, via la fin des cotisations familiales. En contrepartie, les entreprises devront embaucher davantage. Des objectifs chiffrés seront notamment précisés. Il n'y aura "pas de transfert de charges des entreprises vers les ménages", a promis le chef de l'Etat. Le Président veut aller également plus loin dans la simplification des normes et procédures. Les travaux du pacte seront lancés le 21 janvier. Le chef de l'Etat a promis que le gouvernement engagera sa responsabilité devant l'Assemblée nationale sur ce projet.

Pas de "tournant libéral"

Non, François Hollande n'est pas "gagné par le libéralisme" en proposant son pacte de responsabilité. "C'est tout le contraire puisque c'est l'Etat qui prend l'initiative et qui fait en sorte que nous puissions renforcer notre pacte productif", a-t-il assuré. Sur son positionnement politique, le président s'est défini comme "social-démocrate". "Au sens où ce pacte de responsabilité, qu'est-ce que c'est d'autre qu'une démarche de compromis social, donc sociale-démocrate?" Il a également récusé l'idée d'un tournant dans sa politique: "Quand on tourne, on est obligé de ralentir ou alors c'est dangereux. Pour moi, il n'est pas question de tourner, il est question d'accélérer sur le même chemin".

Un "Conseil stratégique" pour évaluer les politiques publiques

François Hollande a annoncé la création d'un "Conseil stratégique de la dépense publique". Cette nouvelle autorité se réunira "chaque mois" pour évaluer les politiques publiques. Le chef de l'Etat a fait valoir une "nouvelle méthode". "Plutôt que de faire des coupes budgétaires aveugles, comme ça a pu être le cas par le passé, et indifférenciées et donc injustes, je propose de mener des réformes structurelles et de redéfinir les principales missions de l'État et de revoir nos mécanismes de redistribution pour les rendre plus justes, plus écologiques et plus efficaces", a-t-il précisé.

"Nous n'avons pas encore gagné la bataille pour l'emploi"

En matière de lutte contre le chômage, François Hollande veut "aller plus vite, plus loin, accélérer, approfondir". Le chef de l'Etat, qui avait promis l'inversion de la courbe d''ici la fin de l'année 2013, a évoqué "une stabilisation du chômage". "Mais nous n'avons pas encore gagné la bataille pour l'emploi", a-t-il déclaré.

Le nombre de régions "pourra évoluer"

Évoquant "les enchevêtrements, les doublons", François Hollande a prôné "une clarification stricte des compétences entre collectivités territoriales". Et d'assurer que le "nombre" de régions pourra "évoluer". "Il n'y a pas de raison qu'il soit le même dans quelques années", a-t-il dit, en confirmant que les régions auront "de nouvelles responsabilités". Les départements "situés dans de grandes aires métropolitaines", pour leur part, "devront redéfinir leur avenir", a précisé François Hollande.

Vers une assistance médicalisée pour "terminer sa vie en dignité"

Le président français a annoncé un texte de loi qui, "dans un cadre strict", devrait permettre à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander une "assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité". François Hollande n'a toutefois pas prononcé le mot "euthanasie". Il a dit vouloir qu'un "accord le plus large possible puisse être trouvé" sur ce texte, précisant que le Comité consultatif d'éthique doit lui rendre un rapport sur le sujet "dans les prochaines semaines".

L'affaire Leonarda est "réglée"

François Hollande s'est défendu d'être intervenu dans l'affaire Leonarda, la jeune Rom kosovare expulsée avec sa famille vers le Kosovo en octobre dernier, "parce qu'il y avait un moment un trouble". "Je constate que cette affaire est réglée, que personne n'est revenu et que la loi a été appliquée", a-t-il souligné.

Trois initiatives avec l'Allemagne

Pour relancer le couple franco-allemand en Europe, François Hollande a lancé trois propositions. Il souhaite notamment une "initiative pour une convergence économique et sociale" entre les deux pays. Il souhaiterait également la création d'une "entreprise franco-allemande" pour assurer la transition énergétique et il aimerait que le couple franco-allemand "puisse agir pour l'Europe de la défense", en ayant une "responsabilité commune pour la paix et la sécurité dans le monde".

700 djihadistes partis de France pour la Syrie

François Hollande a jugé "inquiétant" le départ de djihadistes pour la Syrie. "Un certain nombre de jeunes Français et de jeunes étrangers en situation régulière en France (...) vont en Syrie combattre : 700 sont recensés. C'est beaucoup. Certains sont morts", a dit le chef de l'Etat. "Nous devons aussi les mettre en garde et lutter contre un certain nombre de réseaux et de foyers qui entretiennent le terrorisme", a-t-il ajouté.

L'intervention française au Mali "va s'achever" progressivement

L'opération française lancée au Mali le 11 janvier 201  "va s'achever", a promis François Hollande. Les effectifs vont être ramenés à 1.600 soldats en février, puis à 1.000 à la fin du printemps, a-t-il répété. Si le désengagement a pris du retard - le chef de l'Etat avait d'abord annoncé le maintien d'un millier de militaire pour la fin de l'année 2013 -, le Président a évoqué une "victoire contre le terrorisme, pour la démocratie et pour le développement".

Pas de renforts en Centrafrique

Après le départ du président Michel Djotodia en Centrafrique, François Hollande a souhaité que la "transition politique" soit rapidement engagée. Mais il a refusé d'engager des troupes supplémentaires dans ce pays. "Non, il y a 1.600 soldats et de plus en plus de forces africaines", a-t-il indiqué. Plus tôt, le Président avait assuré que la France ne se "substituait pas" aux Africains. D'abord "parce que l'Europe va venir" soutenir les efforts de la France. Ensuite parce qu'une "force de maintien de la paix sera à un moment décidée et viendra prendre le relais".

 

Source : leJDD.fr 16-01-2014

 

 

 

 

 

 

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