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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 16:00

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Jean-Claude Mailly de Force ouvrière, Carole Couvert de la CFE-CGC et Philippe Louis de la CFTC, ont fait part de leur scepticisme après avoir assisté aux vœux de François Hollande pour les acteurs de l'entreprise. Et préviennent : ils "ne signeront pas un chèque en blanc" au patronat.

Quand François Hollande a fini son discours de vœux aux acteurs de l'entreprise, mardi 21 janvier, il a immédiatement été serrer la main des responsables syndicaux. Mais ces derniers ne se sont pas éternisés : en moins de dix minutes, ils ont quitté la salle des Fêtes de l'Elysée, laissant le chef de l'Etat en tête-à-tête avec les représentants du patronat. Thierry Lepaon, le leader de la CGT qui avait fait part lundi 20 janvier au soir dans « Le Monde » de son "sentiment que le Premier ministre c'est Pierre Gattaz", n'a pas souhaité faire de commentaires. Laurent Berger, de la CFDT, s'est contenté d'un communiqué : "La CFDT est prête à assumer ses responsabilités, mais elle ne le fera pas si le patronat ne le fait pas."

«Les effets du pacte sur l'emploi ne sont pas mesurables.»

 Plus prolixe, Jean-Claude Mailly de Force ouvrière (FO) s'est, dès la fin du discours, dirigé vers les journalistes. "Il n'y avait rien dans ses vœux, rien de nouveau par rapport à la conférence de presse (de François Hollande, la semaine dernière, Ndlr)", a-t-il regretté. "Le Président nous dit qu'on ne sera pas obligés de signer le pacte de responsabilité, encore heureux", lâche-t-il encore avant de confirmer : "FO n'y sera pas. C'est une question de principe. Il n'y aura pas de la part de Force ouvrière de logique d'unité nationale." Au JDD.fr, il argue notamment que "les effets (du pacte) sur l'emploi ne sont pas mesurables".

Les deux autres grandes centrales syndicales, assises à la table des négociations, affichent leur souhait de se placer dans une démarche plus constructive. Carole Couvert, présidente de la CFE-CGC (cadres), prend acte des annonces de François Hollande et "se félicite de ce changement de braquet". Parmi les précisions apportées par le chef de l'Etat mardi, il a lié l'incitation des grands groupes à relocaliser leurs sites en France au pacte de responsabilité. "C'est là un bon moyen de pression et, s'il est appliqué, cela répond à nos attentes", a ainsi réagi Carole Couvert. Mais la responsable de CFE-CGC veut insister sur un autre point, "un casus belli" dans les discussions à venir : "On ne signera pas un chèque en blanc si rien n'est fait pour le pouvoir d'achat des ménages, des classes moyennes en particulier."

«Ça peut aller vite. On ne part pas de rien.»

Philippe Louis, président confédéral de la CFTC est sur la même position : "Nous demandons de vrais engagements de la part du Medef mais aussi de la part de l'Etat. Que va-t-il faire pour les salariés?" Le syndicaliste, à l'instar de son homologue de la CFE-CGC, "attend les discussions de la semaine prochaine", le premier tour de table que doit effectuer le Premier ministre avec les partenaires sociaux. Et le président de la CFTC de faire preuve d'optimisme : "Ça peut aller vite. Des travaux sont déjà faits depuis longtemps, on ne part pas de rien." Mais, comme le montre ces réactions, cela ne présage pas pour autant d'un accord immédiat avec les organisations patronales.

 

Source : leJDD.fr  21-01-2014

 

 

 

 

 

 

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