Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 08:00

Carla-Bruni-sur-scene-nicolas-a-la-console.jpg

 

 

Vendredi 20 décembre dernier au soir, Carla Bruni présentait à Paris ses nouvelles chansons. Dans la salle, ses copains artistes. Un peu plus loin, au fond, un ancien président. 

Ce qui est beau est rare. Il n’y a guère qu’à un concert de Carla Bruni que l’on peut croiser aussi bien Roman Polanski que le patron d’une grande radio publique (Philippe Val, France Inter) ou… un ancien président de la République. Vendredi 20 décembre au soir, pour son retour à Paris après dix ans d’absence scénique, les cercles artistiques et politiques de Carla Bruni se recréaient "en live", à la plus grande joie de son public. Après François Baroin, mercredi à Troyes, avant NKM, dimanche à Paris, et Alain Juppé, vendredi à Bordeaux, pas de politiques pour cette première parisienne mais des célébrités : Emmanuelle Seigner, Charles Berling, Raphaël Enthoven (qui aura droit à sa chanson, Raphael), Alain Souchon, Danièle Thompson, Jean-Claude Jitrois, Josée Dayan…

Un plaisir pour les pupilles, mais en réalité, tous chassaient du regard le seul à pouvoir réellement lui voler la vedette. Où se trouvait-il? Premier rang, comme à Courbevoie? Balcon? Nicolas Sarkozy aura passé tout le concert en fond de salle, à côté de l’ingénieur du son, la meilleure place pour tout voir et entendre sans être remarqué.

"Les jetons de chanter quand Raymond est dans la salle"

Premières notes. Une guitare, un piano, une voix. Où est-elle? Carla n’apparaîtra qu’au dernier couplet de la chanson « Déranger les pierres ». Jean de cuir noir, veste rouge carmin. Bouche bée, les femmes. Comme leurs maris. Mais on a admiré la voix avant la silhouette. En chanson, il faut garder le sens des priorités… En une heure et demie à peine, s’y chantent de grands sentiments d’amour, de perte et de deuil : textes au cordeau, mélodies imparables et surtout l’art de les interpréter. Carla Bruni est auteur. Impossible de dissocier ses vies entremêlées. Le public entend ce qu’il veut entendre.

Quatre chansons se prêtent particulièrement aux sous-textes, et d’abord deux reprises. « Douce France », en italien, qui rappelle l’arrivée en 1975 d’une petite Italienne de 7 ans débarquant en France et découvrant Trenet ; puis, « Si la photo est bonne ». On se régale de ces quelques lignes de Barbara : "Moi qui suis femme de président, j’en n’ai pas moins de cœur pour autant […] Et mon mari, le président, qui m’aime bien, qui m’aime tant…"

Retour au répertoire maison. "C’est une chanson sur un garçon qui a un prénom un peu démodé…" Sourires entendus du public. « Mon Raymond » : énormes applaudissements. Après, Carla avoue : "Ça me fout les jetons de chanter quand il y a Raymond dans la salle." Oui, mais où?! Tension, curiosité, impatience, et public émoustillé. Enchaînement : "Et tout le monde voudrait gagner du temps, surtout Raymond." La chanson suivante, « Le Temps perdu », à propos du bonheur saisi dans l’éternel présent, répète "prenons le temps". Quatrième clin d’œil, Le Pingouin : "Je voulais vous dire pour que cela soit absolument clair entre nous que je n’ai rien contre les pingouins… l’animal en tout cas." Sourires acquis. Larges applaudissements.

Puis rappels avec « Quelqu’un m’a dit » et une brassée de roses blanches jetées du balcon. Standing ovation. La chanteuse quitte la scène. Mais, les lumières rallumées, d’autres flashes se déclenchent avec de nouveaux applaudissements. "Nicolas!" Ça y est, on l’aperçoit qui se dirige vers les loges. Des voix s’élèvent. "Nicolas, reviens." Le concert est terminé, un autre spectacle commence.

 

Source : leJDD.fr  23-12-2013

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : VICTOR ASSOCIATION
  • : Chaque jour l'actualité politique, économique et sociale de France et du monde commentée et en images. Mais aussi les voitures de légende.
  • Contact

Texte Libre

L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

Rechercher

Pages

Liens