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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 07:00

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Fait sans précédent depuis la fin de la  Guerre froide, les Etats-Unis ont annulé mercredi 7 août dernier le sommet prévu en septembre à Moscou entre Barack Obama et Vladimir Poutine. Une décision qui intervient une semaine après l'asile accordé par la Russie à l'Américain Edward Snowden. Mais cette affaire n'est qu'une illustration de plus à la détérioration ces dernières années des relations entre les deux pays.

L'affaire Snowden, la goutte qui fait déborder le vase

Les relations russo-américaines sont minées depuis deux mois par le scandale des révélations sur les techniques de surveillance électronique américaines dans le monde entier. Edward Snowden, l'ancien employé de la CIA et ex-consultant du renseignement américain qui a révélé l'affaire, séjournait depuis le 23 juin à l'aéroport de Moscou, sans l'aval des autorités russes. Mais un asile temporaire d'un an lui a finalement été accordé la semaine dernière, alors que Washington réclamait son extradition. Un camouflet pour la Maison-Blanche qui, en guise de réponse au Kremlin, a décidé d'annuler le sommet prévu entre Barack Obama et Vladimir Poutine début septembre. Si la présidence américaine a assuré mercredi 7 août que l'affaire Snowden ne constituait pas le seul motif au "report" de cette rencontre, celle-ci avait bien été "un élément (…) pris en considération".

La "discrimination" de la communauté homosexuelle

La Maison-Blanche a également évoqué "le manque de progrès" sur les droits de l'Homme pour justifier sa décision. La veille à la télévision américaine, Barack Obama s'était montré particulièrement virulent à l'égard des pays qui ont adopté des lois discriminantes contre les homosexuels. Le dirigeant américain ne désignait pas uniquement la Russie, mais une loi promulguée le mois dernier par Vladimir Poutine a en particulier défrayé la chronique. Elle punit de peines de prison tout acte de "propagande" homosexuelle devant les mineurs. "Je n'ai aucune tolérance pour des pays qui essayent de traiter les gays, les lesbiennes ou les personnes transgenres d'une manière qui les intimide ou qui leur fait du mal", a ainsi déclaré Barack Obama.

La Syrie, 30 mois d'imbroglio diplomatique

La communauté internationale est incapable de s'entendre sur une issue à la crise syrienne, qui a éclaté en mars 2011. Le Conseil de sécurité à l'ONU reste impuissant : un troisième veto russo-chinois a empêché le vote d'une résolution menaçant le régime syrien de sanctions. Chaque camp se rejette les responsabilités : Washington estime que les deux pays se placent "du mauvais côté de l'Histoire" tandis que Moscou, fidèle allié de la Syrie, met en garde les Occidentaux contre l'envoi d'armes aux rebelles. Le projet d'une conférence internationale sur la Syrie, initiée par les Etats-Unis et la Russie, n'a pas encore trouvé de traduction concrète.

Prolifération et crispation

La "défense antimissile" et la "prolifération" sont également deux sujets avancés par la présidence américaine pour repousser la rencontre Obama-Poutine. Malgré la signature du nouveau traité START entre les deux pays en 2010, qui limite le nombre des têtes nucléaires, le désarmement nucléaire reste une question sensible. Barack Obama plaide pour une réduction d'un tiers de l'arsenal des deux Etats. Une proposition qui ne convainc pas le Kremlin, qui évoque un risque de déséquilibre alors que le Maison-Blanche planche toujours sur son projet de bouclier antimissile en Europe. Le programme nucléaire iranien est un autre sujet de contentieux : la Russie a récemment critiqué la décision américaine d'imposer de nouvelles sanctions à Téhéran, malgré l'arrivée au pouvoir du nouveau président Hassan Rohani.

La liste Magnitski et la restriction des adoptions

Fin 2012, le vote d'une loi au Congrès américain - plus connue sous le nom de "liste Magnitski" - a également participé au refroidissement des relations bilatérales. Elle porte le nom d'un juriste russe mort en prison en 2009 et devenu un symbole de la lutte contre la corruption. Il avait dénoncé une vaste machination financière ourdie, selon lui, par des responsables de la police et du fisc au détriment de l'Etat russe. La liste américaine interdisait de séjour et gelait les avoirs aux Etats-Unis des responsables russes impliqués dans sa mort. En réponse, la Russie avait également établi une liste noire d'Américains indésirables sur son territoire. Elle a également interdit l'adoption d'enfants russes par des Américains.

Une coopération en berne, un commerce entravé

La Russie a mis fin en début d'année à son accord de coopération avec les Etats-Unis sur la lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé, signé en 2002. Peu avant, elle avait également mis à terme aux activités de l'Agence américaine pour le développement international, chapeautée par le Département d'Etat et accusée "d'influencer" la politique intérieure russe. Les relations commerciales entre les deux pays ont également été mise à mal par l'interdiction russe d'importer de la viande américaine pour raisons sanitaires.

 

Source : laJDD.fr  09-08-2013

 

 

 

 

 

 

 

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