Les débats économiques de ces derniers mois ont mis clairement en évidence qu’une des difficultés rencontrées par les entreprises françaises est le déficit d’innovation. Un des indicateurs de l’innovation est le nombre de brevets déposés. Ce n’est pas le seul évidemment mais cet indicateur fournit une bonne idée de l’activité dans le domaine de l’innovation. Le classement des déposants de brevets en 2012 en France, publié vendredi 5 avril dernier par l'Institut national de la propriété intellectuelle (Inpi) apporte quelques surprises. PSA Peugeot Citroën, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et Safran sont en tête du classement. Le podium ne change pas par rapport à 2011, mais l'équipementier aéronautique et de défense Safran (556 demandes) descend d'une marche au profit du CEA (566 demandes). Cela prouve au moins une chose c’est que des entreprises qui ne « vont pas très bien », c’est malheureusement le cas de PSA Peugeot-Citroën, continuent à développer leur recherches et à innover. C’est plutôt rassurant !..

Le constructeur automobile PSA, bien qu'en crise, a publié 1.347 demandes de brevets l'an dernier (contre 1.237 en 2011). Malgré la crise, le volume global de demandes de brevets publiées par les 20 premiers déposants est en légère hausse. Selon l'Inpi, les modifications dans le palmarès illustrent donc des "changements de stratégie de propriété intellectuelle".

Ainsi le groupe Renault remonte au 8e rang avec 341 demandes publiées (+40%). La plus forte progression du classement est réalisée par General Electric Company, qui passe de 27 à 275 demandes publiées en un an, soit une ascension du 47e au 10e rang.

France Telecom enregistre également une importante progression, de 84 demandes publiées en 2011 à 241 en 2012 et progresse ainsi de la 20e à la 13e place de ce palmarès. "Malgré la crise qui touche le secteur automobile, les premiers déposants restent les entreprises de ce secteur, suivi des principaux secteurs industriels: l'aéronautique, les télécommunications, l'électronique, la cosmétique, la chimie et l'énergie", relève l'Inpi.

"La présence et la progression du CEA au 2e rang, du CNRS au 5e rang (383 demandes publiées) et de l'IFP Energies Nouvelles au 17e rang (147), montre la progression des organismes de recherche", ajoute l'institut.

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