Ils sont entrés dans l’histoire de la plus belle des manières. Les Français Thomas CHIRAULT, Baptiste ADDIS et Jean-Charles VALLADONT ont remporté l’argent et ont failli faire craquer les légendes sud-coréennes de la discipline. Mais leurs adversaires étaient tout simplement trop forts.
Aux Invalides ce lundi 29 juillet, il faut s’armer de crème solaire et de beaucoup, beaucoup d’eau. Sous un soleil de plomb, les épreuves masculines de tir à l’arc ont lieu en milieu d’après-midi. Dans les gradins, impossible de passer à côté des supporters Français, bien sûr, qui comme depuis le début de ces Jeux, quelle que soit la discipline donnent de la voix. Mais ils avaient aujourd’hui un rival venu de l’autre bout du monde. Les fans sud-coréens, chapeaux sur la tête, drapeaux dans les mains, sont là pour une raison bien précise.
Voilà des décennies que le pays domine le tir à l’arc à l’échelle internationale. Chacun de ses médaillés d’or est une véritable star. Alors, évidemment, les supporters ne pouvaient pas manquer l’évènement. Si le trio s’est fait peur face à la Chine, il déroule ensuite ses gammes pour s’envoler faire une finale parfaite face au pays organisateur.
Quelle plus belle manière, en effet, de conclure une journée facilement débutée que d’être opposée aux Bleus, à domicile. Qualifiés en quarts de finale et tête de série numéro 2, les Français pouvaient rêver grand. Ils éliminent d’abord l’Italie, au bout du suspense, puis battent la Turquie dans un match serré. La finale est là et la médaille est assurée. Pour l’emporter, il leur faudra toutefois franchir une montagne de talent et d’histoire. Celle d’un pays qui depuis les Jeux Olympiques de Sydney en 2000 a remporté 6 des 7 titres par équipe de la discipline. La motivation des Français, le soutien du public n’auront pas été suffisants.
Source : ParisMatch 29-07-2024
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