François Hollande avait demandé à l’Europe de s’impliquer en Centrafrique mais il n’a pas vraiment été entendu. Alors comme l’affaire sur le terrain semble se compliquer le Président français a demandé vendredi 27 décembre à l'ONU de jouer "un rôle plus important" en Centrafrique. Un appel qui intervient dans un contexte d'extrême confusion à Bangui, où le bilan des violences ne cesse de s'alourdir.
Au cours d'un entretien téléphonique avec Ban Ki-moon, François Hollande a souhaité que "les Nations unies jouent un rôle plus important encore dans la période de transition en Centrafrique", après l'avoir remercié "pour l'action déployée par les Nations unies en vue de renforcer" la force africaine sur place, la Misca. Lors du vote du Conseil de sécurité de l'ONU donnant mandat à la France pour intervenir en Centrafrique, le 5 décembre, la résolution envisageait la transformation de la Misca en force de maintien de la paix de l'ONU, mais à condition que le Conseil donne son feu vert. De source proche du président français, on rappelle que le secrétaire général de l'ONU doit rédiger "au plus tard" dans les trois mois un rapport sur la transformation éventuelle de la Misca en une opération de maintien de la paix des Nations unies.
Interrogé sur la radio RTL, l'archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, a réitéré vendredi son appel à l'envoi urgent de Casques bleus. "Je demande à ce que les forces onusiennes puissent être déployées pour aider l'armée française qui est là et qui fait ce qu'il faut faire, mais les limites, nous les voyons chaque jour avec le déplacement massif de gens qui quittent les quartiers et qui vont dans un autre quartier, ou bien encore avec les éléments incontrôlés qui tirent et qui tuent ou qui empêchent les autres de se déplacer", a-t-il dit.
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