Dimanche 12 avril 2020 – point sur le Coronavirus le 11 avril au soir :
La France a enregistré 643 décès au cours des 24 dernière heures
L'épidémie a fait en France 13.832 victimes depuis le 1er mars, dont 8943 dans les établissements hospitaliers et 4889 dans les Ehpad et autres établissements médico-sociaux, détaille le directeur général de la Santé, le professeur Jérôme Salomon. Avec 353 morts à l'hôpital et 290 dans les Ehpad, le bilan quotidien s'élève à 643 morts. Le chiffre était vendredi de 578 décès, selon les données publiées sur le site de Santé Publique France.
Actuellement, 31.320 personnes sont hospitalisées et 6883 malades sont pris en charge dans un service de réanimation, soit 255 nouveaux patients supplémentaires depuis hier. En tenant compte du nombre de sorties enregistrées, le solde de cas en réanimation est négatif (-121) pour la troisième journée consécutive. «Un très haut plateau semble se dessiner. Nous devons absolument continuer à rester vigilants», analyse Jérôme Salomon.
Selon le dernier bilan des autorités sanitaires, la France compte 93.790 cas confirmés de Covid-19 depuis le début de l'épidémie.
Dimanche 12 avril 2020 – Les chefs aux petits soins pour les soignants :
Leurs restaurants ont fermé, mais ils n’ont pas quitté leurs fourneaux. De nombreux cuisiniers servent aujourd’hui des plats pour le personnel hospitalier et créent ainsi une chaîne solidaire dans toute la France.
« Occupez-vous de nous, on s’occupe de vous » : c’est le message lancé par « Les chefs avec les soignants ». Cette initiative a été mise en place dès la première semaine du confinement par Stéphane Méjanès, journaliste culinaire, Guillaume Gomez, chef des cuisines de l’Elysée (photo), Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris et la société TipToque, spécialisée dans la livraison aux entreprises de repas préparés par des chefs. « Nous voulons leur apporter du réconfort avec des produits frais et des recettes élaborées, explique Stéphane Méjanès. Dans ces livraisons, il y a des ondes positives et des aliments qui redonnent des forces. »
Parfois, on trouve aussi, glissés dans les colis, des dessins d’enfants de cuisiniers pour soutenir les soignants. « Avec cette opération, nous voulons mettre du lien pour créer une chaîne humaine composée de personnes qui s’entraident. Derrière chaque plat, il y a un visage, une signature, un cuisinier qui a pris le temps de préparer un repas. » Deux plateformes ont été lancées pour faciliter l’organisation : une pour recueillir les besoins des hôpitaux et l’autre pour identifier les chefs disponibles. Les mets doivent être faciles à consommer rapidement et debout, avec peu de vaisselle. Sandwichs, salades, plats et collations… Les repas pour l’AP-HP sont livrés tous les dimanches, les chefs préparent aussi des plats pour des hôpitaux de la banlieue parisienne et de province comme Nantes, Lille, Le Mans et Nice.
Dimanche 12 avril 2020 – Prolongement et durcissement du confinement : ce que Macron devrait annoncer lundi :
Il devait s’exprimer jeudi mais c’est finalement lundi soir qu’Emmanuel Macron va prendre la parole à 20 heures. Le président va une nouvelle fois s’adresser aux Français, alors que plus de 13 000 personnes ont succombé au coronavirus dans le pays. Si les efforts semblent commencer à payer dans les hôpitaux avec moins d’admissions en réanimation, pas question pour le chef de l’Etat de se relâcher. D’après le «Journal du dimanche», Emmanuel Macron devrait demander lundi des efforts supplémentaires à chacun. Et alors que jusque-là, il annonçait le prolongement du confinement et donnant une date à deux semaines, cette fois-ci, il pourrait aller au-delà de ces fameuses deux semaines et entériner le confinement «au moins jusqu’au 15 mai», explique le JDD qui cite une source proche de l’Elysée. La crainte serait en effet de laisser les gens sortir trop rapidement, et tout particulièrement au mois de mai, où les rassemblements sont nombreux : 1er mai, 8 mai, ponts… «À ce stade, on n’en est pas à envisager la sortie de crise mais à bien faire comprendre à tout le monde que le plus dur est devant nous», a commenté une source auprès du journal.
Afin de faire respecter le confinement, Emmanuel Macron devrait également rappeler les règles déjà en vigueur et les risques encourus par ceux qui ne s’y plient pas. Le chef de l’Etat pourrait aussi voir à encore plus long terme et aborder la question des vacances d’été, en se penchant notamment sur la fermeture des frontières de la zone Schengen jusqu’en septembre. L’angoisse est de voir surgir une deuxième vague de contaminations. «Ceux qui s’attendent à une perspective de sortie de crise vont être déçus. Ce sera plutôt un discours churchillien», a fait savoir un membre haut placé de l’exécutif au JDD.
Emmanuel Macron, qui au début de la crise, semblait bénéficier de la confiance d’une partie des Français doit à présent faire face à leurs doutes. Selon un nouveau sondage Ifop pour le «Journal du Dimanche», quelque 45% (- 3 points) des sondés ont confiance dans le gouvernement pour aider les entreprises à affronter la crise, et 38% (- 6 points) lui font confiance en général pour combattre l'épidémie et ses conséquences, selon cette étude faisant suite à une précédente enquête réalisée les 26 et 27 mars.
Dimanche 12 avril 2020 – Ces jours où Boris Johnson, malade du coronavirus, a failli mourir :
Avant de pouvoir donner des nouvelles rassurantes à son sujet, les proches de Boris Johnson ont bien cru qu’ils allaient le perdre. Lundi, le Premier ministre britannique, malade du coronavirus, a été transféré en soins intensifs. Ce n’est que jeudi qu’il a pu en sortir pour être soigné dans une autre unité de l’hôpital central de Londres. Durant cette période, l’inquiétude était grande autour de l’état de santé du chef d’Etat de 55 ans. Dans le «Daily Mail» ce dimanche, des proches racontent que Boris Johnson se sent aujourd’hui plus que jamais redevable du personnel de santé qui l’a pris en charge et à qui «il doit la vie». «Je ne pourrais jamais assez les remercier», a-t-il confié à un ami.
Selon le quotidien britannique, la maladie de Boris Johnson était déjà à un stade si avancé que l’équipe soignante autour de lui pensait qu’il serait hospitalisé trois jours avant la date de son admission en soins intensifs. Le «Daily Mail» rapporte que les soignants de l’hôpital avaient même déjà prévu son arrivée mais qu’en le voyant applaudir, comme tous les soirs à 20 heures, devant l’entrée du 10 Downing Street, ils ont compris qu’il ne viendrait pas. D’après une source citée par le quotidien britannique, Boris Johnson était réticent à l’idée de se faire soigner à l’hôpital, craignant que l’opinion publique pense qu’il bénéficie d’un traitement de faveur. Selon plusieurs proches, il aurait en réalité dû être soigné bien plus tôt à l’hôpital, parce qu’il «est clair qu’il était dans une forme terrible toute la semaine».
Ce n’est que lorsque son état s’est considérablement dégradé qu’il a finalement été pris en charge dimanche soir à l’hôpital. A ce moment-là, les membres de son Cabinet et ses proches ont commencé à prier pour qu’il s’en sorte. Dix minutes seulement après son arrivée, il a été mis sous oxygène. Afin de continuer à préserver la réaction de la population, le bureau du Premier ministre a décidé de minimiser la gravité de la situation. Au moment de son admission, il avait en effet été expliqué que Boris Johnson était hospitalisé pour «des examens supplémentaires» et qu’il continuerait à travailler
Dimanche 12 avril 2020 – Confinement : Nouvelles règles à suivre pour adopter un animal à la SPA :
Christophe Castaner a fait savoir qu'une dérogation sera mise en place à partir de jeudi 16 avril pour aller adopter des animaux dans les refuges de la SPA, bientôt saturés, durant le confinement.
La SPA a fermé la porte de ses 62 refuges lundi à cause du coronavirus. Pour désengorger ses locaux, bientôt saturés, la Société protectrice des animaux avait lancé un appel au gouvernement à mettre en place une dérogation pour que les Français puisse venir adopter des animaux, malgré le confinement. Elle a été entendue puisque Christophe Castaner a fait savoir samedi qu'une telle dérogation sera mise en place à partir de jeudi 16 avril. «Nos animaux de compagnie ne doivent pas être des "victimes collatérales" du COVID-19 : alerté par la SPA sur les risques de saturation de ses locaux, le Gouvernement accorde à partir de jeudi une tolérance concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge», a écrit le ministre de l'Intérieur sur Twitter.
Des mesures devront cependant être respectées pour se rendre dans les refuges : l'animal devra être choisi sur le site internet de la SPA avant déplacement, l'adoptant devra se rendre non accompagné dans les locaux du refuge à l'heure indiquée sur une attestation dématérialisée émise par la SPA. Enfin, en plus de ce document de l'association, l'adoptant devra également remplir l'attestation de déplacement habituelle et cocher la case «motif familial impérieux» pour justifier sa sortie.
Dimanche 12 avril 2020 – "On leur jette des oeufs" : L'Allemagne condamne des actes anti-français :
Le ministre allemand des Affaires étrangères a condamné samedi des agressions verbales ou vexations subies récemment par des Français en déplacement dans les zones frontalières allemandes, moins touchées par le Covid-19. "Le coronavirus ne connaît pas de nationalité. C'est la même chose pour la dignité humaine. Cela fait mal de voir comment nos amis français sont parfois insultés et attaqués à cause du Covid-19. Un tel comportement n'est pas possible. Nous sommes dans le même bateau!", a twitté Heiko Maas.
Il faisait écho à une déclaration de la ministre de l'Economie de la Sarre, région limitrophe du Grand-Est français, Anke Rehlinger, qui a récemment présenté ses excuses de la part de l'Allemagne. "On entend dire que les Français sont insultés et qu'on leur jette des oeufs. Quiconque fait cela pèche contre l'amitié de nos peuples", avait-elle regretté le 8 avril sur le même réseau social. "Je présente mes excuses à nos amis français pour ces incidents isolés", avait-elle ajouté.
Dimanche 12 avril 2020 – Coronavirus: les personnes âgées confinées encore plusieurs mois, avertit l'UE :
En l'absence de vaccin contre le coronavirus, la présidente de la Commission européenne a prévenu que les personnes âgées devraient rester confinées jusqu'à la fin de l'année.
Les contacts des personnes âgées avec leur environnement en Europe vont devoir rester limités jusqu'à au moins la fin de l'année en raison de l'épidémie de coronavirus, a mis en garde la présidente de la Commission européenne. «Sans vaccin il faut limiter autant que possible les contacts des seniors», notamment ceux qui vivent dans les maisons de retraite, a déclaré Ursula von der Leyen dans le quotidien allemand «Bild» paru dimanche. «Je sais que c'est difficile et que l'isolement pèse mais c'est une question de vie ou de mort, nous devons rester disciplinés et patients», a-t-elle dit.
«Les enfants et les jeunes jouiront plus tôt de davantage de liberté de mouvement que les personnes âgées et celles avec des antécédents médicaux», a dit la dirigeante allemande de l'exécutif européen, disant «espérer» le développement d'un vaccin par un laboratoire européen «vers la fin de l'année». «Pour qu'on puisse ensuite rapidement vacciner nous sommes déjà en discussion avec des fabricants sur des capacités de production mondiales», a-t-elle dit.
Dimanche 12 avril 2020 – 20.000 morts aux Etats-Unis, "éclaircie" en France, inquiétudes en Afrique…
Les Etats-Unis ont franchi la barre des 20.000 morts du nouveau coronavirus, alors qu'à travers le monde des centaines de millions de chrétiens, confinés comme la moitié de l'humanité, célèbrent dimanche la fête de Pâques dans des conditions jamais vues: cérémonies sans fidèles, messes papales sur écran. "L’obscurité et la mort n’ont pas le dernier mot", a déclaré le pape François dans une homélie prononcée à la veille de Pâques, la fête la plus importante de la chrétienté.
Selon un bilan de l'université Johns Hopkins, qui fait référence, la pandémie de Covid-19 a tué au moins 20.071 personnes aux Etats-Unis, où se trouve également le plus grand nombre de cas de contaminations (519.453). L'Italie frôlait samedi ce cap des 20.000 morts, selon un comptage de l'AFP. L'université Johns Hopkins a annoncé dans la soirée un nouveau bilan quotidien de 1.920 décès en 24 heures aux Etats-Unis, ce qui constitue un léger ralentissement par rapport au bilan quotidien précédent.
Selon le dernier décompte établi par l'AFP, plus de 12.800 contaminations et près de 700 morts ont été recensés officiellement en Afrique, dans 52 de ses 54 pays. Seuls l'archipel des Comores et le petit royaume du Lesotho y ont échappé. Le pays le plus touchés d'Afrique subsaharienne, l'Afrique du Sud, a dépassé les 2.000 cas confirmés pour 24 morts, tandis que dans le nord du continent l'Algérie compte 256 morts pour près de 1.800 cas. Sans commune mesure avec les plus de 871.000 cas et 71.000 décès recensés en Europe.
Dimanche 12 avril 2020 – Le pape réclame un cessez le feu mondial et propose d'annuler la dette des pays les plus pauvres :
Cette année, François a respecté le strict confinement ordonné en Italie, en restant dans la basilique Saint-Pierre pour sa bénédiction Urbi et Orbi.
Abolition de la dette pour les pays les plus pauvres et « courage » d'un « cessez le feu mondial » avec arrêt de la fabrication des armes sont les deux demandes majeures du pape dans son traditionnel message de Pâques, prononcé le dimanche 12 avril 2020 pour un monde « opprimé par la pandémie, qui met à rude épreuve notre grande famille humaine » où il a également demandé « tout spécialement » à l'Europe de ne pas succomber au démon des divisions du passé. François a d'ailleurs poussé ce cri : « indifférence, égoïsme, division, oubli ne sont pas vraiment les paroles que nous voulons entendre en ce temps. Nous voulons les bannir en tout temps ! »
Le chef de l'Eglise catholique a délivré ce message Urbi et Orbi, à la ville et au monde, non depuis la place Saint-Pierre devant la foule habituelle mais de l'intérieur de la basilique fermée au public. Lieu où se sont déroulées la plupart des grandes liturgies depuis jeudi saint.
« Ce temps n'est pas le temps des égoïsmes, a aussi lancé François parce que le défi que nous affrontons nous unit tous et ne fait pas de différence entre les personnes. »
Dimanche 12 avril 2020 – Faudra-t-il travailler plus après le confinement ?
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, estime que les Français devront travailler plus à la sortie du confinement pour relancer l'économie du pays. Une hypothèse partagée par l'exécutif mais rejetée par l'opposition et les syndicats.
Selon le patron des patrons, "il faudra bien se poser la question tôt ou tard du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire". La France a vu son Produit Intérieur Brut (PIB) chuter de 6% au premier trimestre 2020 alors que les entreprises françaises n'étaient à l'arrêt que depuis deux semaines.
Le ministre de l'Economie, Burno Lemaire, a également prévenu le Sénat que le pays devrait connaître sa pire récession depuis 1945. C'est pourquoi Geoffroy Roux de Bézieux appelle également les entrepreneurs à reprendre le travail sans tarder : "C'est avant tout aux entrepreneurs de faire repartir l'activité, quand c'est possible et en respectant les mesures de sécurité, sans attendre la mise en œuvre du déconfinement".
Dimanche 12 avril 2020 – Malaise dans les piscicultures :
Le vide aux bords des cours d’eau et des retenues d'eau de la région, et depuis le début du confinement, les pisciculteurs et éleveurs de poissons font grise mine. Mireille André, présidente du syndicat des pisciculteurs du Sud-Ouest, dresse un tableau de la situation des pisciculteurs de la région Occitanie.
Localement, on compte beaucoup de petites piscicultures, familiales ou individuelles, qui ont des étangs, qui proposent de la pêche de loisir chez eux, ou qui font de la vente à des sociétés de pêche. Les activités sont diverses : de la vente de produits transformés aux grandes surfaces (20% des piscicultures en France, ndlr), à la vente au détail, aux marchés, de la restauration ou à la mise à disposition de plans d'eau (80% des activités du secteur).
Les pisciculteurs traitent avec "du vivant" : la plupart ont des poissons en stock dans les bassins. La France est en confinement depuis le milieu du mois de mars dernier, et personne ne peut se rendre à proximité des plans d'eau. Dans le cycle d'élevage, le pisciculteur va faire grossir ses poissons, jusqu'en février, mars, avril et mai, sur plusieurs mois. Nous sommes en pleine saison et les pisciculteurs qui font du vivant ne vendent plus de poissons ou quasiment pas. Ils sont obligés de restreindre leur élevage au niveau de leur alimentation.
Ces derniers sont obligés de tenir compte de leur élevage, mais aussi de leurs bassins et cours d'eau. Ainsi, si le confinement est levé en juin, il va être trop tard pour le secteur : nous sommes obligés de tenir compte des saisons. Les cours d'eau chauffent ou s'amenuisent. On espère donc au moins un déconfinement à la fin du mois de mai.
Dimanche 12 avril 2020 - Pâques au temps du coronavirus :
Le week-end de Pâques se déroule dans un monde en grande partie confiné à cause de la pandémie de coronavirus.
Confinés comme la moitié de l'humanité, des centaines de millions de chrétiens célèbrent dimanche la fête de Pâques dans des conditions jamais vues, sous l'hydre planétaire de la pandémie du nouveau coronavirus. Le Covid-19 a fait à ce jour plus de 109.000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, un chiffre qui a doublé en un peu plus d'une semaine. Les Etats-Unis sont désormais le pays le plus touché, avec 527.000 cas recensés, le cap des 20.000 morts franchis samedi, selon un bilan de l'université Johns Hopkins. En Europe, la pandémie a tué plus de 75.000 personnes, dont 80% en Italie, en Espagne, en France et au Royaume-Uni, selon un bilan établi dimanche matin par l’AFP à partir de sources officielles.
Eglises désertées, cérémonies sans fidèles, messes sur écran... Ce week-end de Pâques, qui commémore la résurrection du Christ selon la tradition, se déroule dans des conditions totalement inédites, avec des images hallucinantes des monuments célèbres et grandes places dépeuplés partout sur la planète. A Jérusalem, pour la première fois en plus d'un siècle, le Saint-Sépulcre, où le Christ a été enterré selon la tradition chrétienne, est fermé au public durant tout le week-end. Une simple messe à huis clos y a été célébrée pour le Vendredi Saint. S'en était trop pour certains fidèles: à San Marco in Lamis (sud-est de l'Italie), deux cents d'entre eux ont violé le confinement pour venir prier devant l'église, suscitant les plates excuses du maire local de n'avoir rien pu faire devant ces personnes qui "se sont mises à prier à genoux devant la Madone".