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Deux heures après la victoire de Cassandre Beaugrand chez les femmes, c’est au tour d’un autre Français de lever les bras. Léo Bergère décroche le Bronze, suivi de très près par Pierre Le Corre, un autre Français, à 8 dixièmes de seconde.
Léo incarne la force tranquille, « la lucidité, nous décrivait Stéphanie Gros lors de leur préparation à Font-Romeu. Tout est analysé et réfléchi. Sa tête est au service de son physique », ajoutait la coach des triathlètes français. En guise d’exemple, elle se rappelait une course dans laquelle Léo avait chuté à vélo. Il s’était relevé et voyant au loin la tête de course, au lieu de paniquer, froidement, il s’était dit : « je dois peser mon intensité si je veux bien finir. » L’analyse, la prise de hauteur même en pleine effort…
Il en fait la démonstration ce jour à Paris : Léo n’est pas dans la tête du peloton à l’issue de la première transition natation-vélo, contrairement aux deux autres français engagés, Dorian Coninx et Pierre Le Corre. Pourtant, doucement mais sûrement, le triathlète, dont la partie cyclisme de la discipline est celle où il excelle, remonte au classement. Non seulement, il recollera au peloton mais il repartira en troisième position après la transition course à pied, suivi de près par Pierre Le Corre. Ensuite, place à la stratégie collective : les deux athlètes feront équipe, prenant le relais tour à tour pour faire la locomotive et tirer le duo vers un podium. « Il fallait qu’un de nous deux soit sur la boite, explique Léo. Mais ça reste un sport individuel. J’ai accéléré. J’ai même cru un instant pouvoir chercher la médaille d’argent. Le bronze me va très bien ! »
Source : ParisMatch.fr 31-07-2024
Photo : Lisa LEUTNER/REUTERS
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