/image%2F1406051%2F20240731%2Fob_fdb368_judo-maxime-gael-ngayap-bronze-jo-phot.jpeg)
JO-Paris2024-Maxime-Gaël-NGAYAP-medaille-BRONZE-Judo
Pas un jour sans médaille française à l'Arena Champ-de-Mars. Telle est la règle tacite établie par le judo hexagonal qui continue de courir après l'or, mais qui n'en néglige pas pour autant l'argent et le bronze dans sa quête de décrocher 10 médailles lors de ces Jeux, selon l'objectif fixé par Stéphane Nomis, le président de la Fédération française. Le compteur est aujourd’hui à 7, mais ce n’est pas fini…
Comme son compatriote médaillé d'argent lundi, Maxime-Gaël Ngayap affichait un visage particulièrement déterminé pour débuter sa journée. Comme transfiguré. Premier à passer à la moulinette du judoka français, le Tchèque David Klammert n'y voyait que du feu, dominé qu'il était dans tous les domaines malgré son meilleur classement mondial (22e contre 38e pour le judoka licencié à Asnières). Dans la foulée, le natif de Clichy-la-Garenne ne relâchait pas la pression et il infligeait deux waza-ari en vingt secondes chrono à l'Azéri Eljan Hajiyev. Direction les quarts de finale où l'attendait Theodoros Tselidis…
15e mondial, le Grec le poussait bien jusqu'au golden score mais celui-ci avait à peine débuté qu'il était déjà terminé sur un nouveau waza-ari du Français. Mais pour s'inviter en finale comme Gaba, Ngayap devait réaliser un véritable exploit en demies finales face au Japonais Sanshiro Murao, 3e mondial et vainqueur avant ces Jeux du Grand Slam d'Antalya. Du très, trop solide pour le Français de 23 ans qui subissait du début à la fin, pour finir par s'incliner sur deux waza-ari nets et sans bavures.
Pas grave, pour se consoler, Ngayap avait encore un combat pour la médaille de bronze face au Brésilien Rafael Macedo. Tous deux sanctionnés très vite de deux pénalités chacun, les deux protagonistes se retrouvaient le dos au mur. Plus offensif, le brésilien mettait en grande difficulté le Français, tout près de céder. Mais il réalisait deux actions défensives venues d'ailleurs pour éviter le waza-ari ou pire, l'ippon.
Et sur une action confuse, comme Sarah-Léonie Cysique lundi, Macedo était sanctionné d'une troisième pénalité pour avoir mis ses mains dans le judogi adverse. Une happy-end qui faisait le bonheur de Ngayap au micro de France Télévisions : «C'est vraiment pas mal. C'était une grosse journée et je suis très satisfait de cette médaille de bronze. Mais là je ne réalise pas encore mais ce soir, dans mon lit, je pense que je réaliserais mieux ce que je viens de faire.» Pour le judo français, cela fait donc un total de sept médailles : deux en argent et cinq en bronze.
Source : LeFigaro.fr 31-07-2024
Photo : Kim Kyung Hoon - Reuters
#JO #Paris2024 #MaximeGaelNGAYAP #Judo #BRONZE
/fdata%2F2272101%2Favatar-blog-1063321352-tmpphp6Y978d.jpg){kind=avatar}