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28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2368) - VENDREDI 27 JANVIER 2023

Vendredi 27 janvier 2023 -  Fermeture de la mairie de Paris le 31 janvier : Olivier Dussopt y voit «un problème moral» et «politique»

Le ministre du Travail reproche à Anne Hidalgo de confondre l'Hôtel de ville avec «une annexe du Parti socialiste».

C'est un mélange des genres qui n'est pas du goût du gouvernement. En écho à l'appel lancé par le communiste Fabien Roussel de fermer les mairies le 31 janvier par «solidarité» envers les mobilisations prévues ce jour-là contre la réforme des retraites, Anne Hidalgo a annoncé fermer les portes de l'Hôtel de ville de Paris. Seuls les services jugés indispensables resteront accessibles, à l'instar de l'état civil. Pour le ministre du Travail Olivier Dussopt, cette décision présentée comme symbolique revêt «un problème moral», voire «politique».

«J'ai un peu le sentiment que la maire de Paris confond les services municipaux avec une annexe du Parti socialiste», a ainsi dénoncé le ministre, invité sur BFMTV/RMC ce vendredi matin. Le membre du gouvernement dénonce le fait que «l'engagement politique» de l'élue prive les Parisiens, parmi lesquels certains sont «favorables à la réforme» ou «n'y sont pas opposés».

De manière générale, cette initiative pose pour Olivier Dussopt «une vraie question politique en termes de neutralité et de respect des convictions». D'autres mairies, en Île-de-France et dans le reste du territoire, ont annoncé interrompre leurs services le temps de la deuxième journée de mobilisation.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2368) - VENDREDI 27 JANVIER 2023

Vendredi 27 janvier 2023 -  Retraites : 7000 amendements déposés en commission à l'Assemblée

Les échanges dans l'hémicycle doivent démarrer le lundi 6 février et s'achever le 17 à minuit, pour que le texte passe ensuite au Sénat.

Environ 7000 amendements sur le projet de réforme des retraites ont été déposés en vue de l'examen en commission à l'Assemblée nationale, a appris l'AFP de source parlementaire jeudi, avec le risque que les députés ne puissent pas aller au bout du texte dans les délais impartis. La commission des Affaires sociales se penche sur cette réforme hautement inflammable à partir de lundi. Même si certains amendements pourraient être jugés irrecevables, leur nombre global rend très difficile l'examen du texte dans sa totalité, avant son arrivée dans l'hémicycle le 6 février.

LFI n'a pas reproduit sa stratégie d'obstruction massive de 2020, quand les Insoumis déposaient à eux seuls 19.000 amendements en commission et 23.000 en séance, contre la précédente tentative de réforme des retraites. Mais les députés de la coalition de gauche Nupes en ont tout de même déposé un nombre très important: 3345 amendements pour LFI, 1282 pour les écologistes, 1053 pour les socialistes, à l'exception des communistes (272).

 

«Réforme inutile»

Les rafales d'amendements se concentrent sur l'article 7 du projet de loi, pour s'opposer en bloc au report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Et les procès en obstruction ne vont pas manquer de fuser. «Nous aurions pu déposer autant d'amendements que le nombre de vies que cette réforme va briser, mais nous souhaitons que le cœur de cette contre-réforme, le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans prévu à l'article 7 du projet de loi, soit abordé dans nos débats», justifie la Nupes dans un communiqué.

LR porte un total de 617 amendements et le RN 75. Dans la majorité, Renaissance en a une centaine, le MoDem et Horizons une quarantaine chacun. Le calendrier d'examen de la réforme est contraint, 20 jours étant alloués aux députés pour la première lecture du texte, entre passage en commission et en hémicycle. C'est le délai prévu pour un budget rectificatif de la Sécurité sociale (PLFSSR), vecteur choisi par le gouvernement.

 

Le Parlement doit se prononcer d'ici le 26 mars

Les échanges dans l'hémicycle doivent démarrer le lundi 6 février et s'achever le 17 à minuit, pour que le texte passe ensuite au Sénat. Après la pause parlementaire du 20 au 26 février, la chambre haute dominée par la droite examinera le texte adopté par l'Assemblée, ou à défaut le texte initial du gouvernement, modifié par les amendements que l'Assemblée aura eu le temps de voter et auxquels l'exécutif est favorable.

Les sénateurs disposeront de 15 jours. Puis députés et sénateurs tenteront de s'accorder en commission mixte paritaire. S'il y a accord, celui-ci devra être validé par les deux chambres. Sinon le texte fera une dernière navette et l'Assemblée aura le dernier mot. Le Parlement doit se prononcer au total en 50 jours, soit d'ici le 26 mars à minuit, faute de quoi les dispositions de la réforme pourront être mises en oeuvre par ordonnance, prévoit la Constitution. Cela ne s'est jamais produit.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2368) - VENDREDI 27 JANVIER 2023

Vendredi 27 janvier 2023 -  Alexandre Benalla rejugé en appel, quatre ans et demi après les «violences du 1er mai»

L'ex-chargé de mission de l'Élysée est rejugé à partir de vendredi pour des violences sur un couple lors de la manifestation 1er mai 2018, qui lui avaient valu un an de prison ferme en première instance.

Au cœur d'un scandale politique à rebondissements, l'ex-chargé de mission de l'Élysée Alexandre Benalla est rejugé à partir de vendredi 27 janvier pour des violences lors du 1er mai 2018, qui lui avaient valu un an de prison ferme en première instance. L'audience pourrait toutefois être reportée, car le jeune homme de 31 ans, aujourd'hui reconverti dans le privé, déposera une demande de renvoi pour «motif personnel», a indiqué à l'AFP l'une de ses avocates, Jacqueline Laffont.

Alexandre Benalla est accusé d'avoir molesté trois hommes et deux femmes en cherchant à les interpeller en marge de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris, coiffé d'un casque de la police, alors qu'il n'assistait au défilé qu'en tant qu'«observateur». Le «Benallagate» avait éclaté le 18 juillet 2018, après son identification par le journal Le Monde sur une vidéo où il brutalisait un couple place de la Contrescarpe.

Celui qui était à 26 ans au cœur du dispositif de sécurité du président de la République avait été suspendu pendant 15 jours, mais avait toujours un bureau au «Château», révélait le quotidien. L'article avait déclenché un séisme politique dont les répliques avaient secoué pendant des mois le pouvoir d'Emmanuel Macron, au rythme des révélations de la presse et des auditions devant les commissions parlementaires.

Alexandre Benalla devra également répondre à nouveau devant la cour d'appel de «faux, usage de faux en écriture et usage public sans droit d'un insigne» pour avoir continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l'Élysée. Il détenait aussi un passeport de service obtenu frauduleusement selon l'accusation. L'ancien proche collaborateur du président de la République se voit enfin reprocher d'avoir porté illégalement une arme de poing en 2017.

En première instance, il avait écopé de trois ans de prison, dont un ferme, sous bracelet électronique, de l'interdiction d'occuper un emploi public pendant cinq ans et d'une interdiction de port d'arme pendant dix ans. À l'audience, il avait nié la quasi-totalité des faits reprochés, affirmant avoir agi «par réflexe» citoyen, mais n'hésitant pas «à donner des explications absurdes et irresponsables», selon le jugement du tribunal correctionnel de Paris.

Son acolyte Vincent Crase, à l'époque chargé de la sécurité au parti En Marche (aujourd'hui Renaissance), figurera lui aussi à nouveau sur le banc des prévenus pour «violences en réunion», «port prohibé» d'une matraque télescopique et «immixtion dans une fonction publique» pour avoir participé de façon illégale à l'interpellation de trois personnes. Il lui est aussi reproché d'avoir obligé l'une de ces personnes à effacer une vidéo prise avec son téléphone portable. Ami de longue date d'Alexandre Benalla, l'ex-gendarme réserviste de 49 ans avait été condamné en première instance à deux ans de prison avec sursis et à une interdiction de port d'arme. «Il a agi pour protéger l'ordre public et donc il sollicitera sa relaxe», a indiqué à l'AFP son avocat, Robin Binsard.

Les deux autres prévenus du premier procès n'ont pas fait appel. Il s'agit d'anciens fonctionnaires de la préfecture de police de Paris, condamnés l'un à trois mois de prison avec sursis et l'autre à 5.000 euros d'amende pour avoir transmis des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla le soir de la publication de l'article du Monde.

En plus des cinq victimes présumées des violences en réunion, deux syndicats de police se sont constitués parties civiles, ainsi que l'ex-chef de cabinet de l'Élysée François-Xavier Lauch et l'auteur de la vidéo du 1er mai, le journaliste et militant Taha Bouhafs, dont la constitution de partie civile avait été jugée irrecevable en première instance.

Alexandra Benalla fait l'objet de trois autres enquêtes préliminaires. L'une porte sur son rôle dans la signature de contrats avec des oligarques russes alors qu'il était en poste à l'Élysée. Une autre, ouverte en février 2019 pour «entrave à la manifestation de la vérité», vise à déterminer si Alexandre Benalla a dissimulé des preuves dans le cadre de l'enquête sur les violences du 1er mai 2018, notamment deux coffres-forts. La troisième, lancée en avril 2019, porte sur des soupçons de «faux témoignage» de Benalla et Crase devant la commission d'enquête du Sénat sur l'affaire.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2368) - VENDREDI 27 JANVIER 2023

Vendredi 27 janvier 2023 -  Bernard Laporte démissionne de la présidence de la Fédération française de rugby

Bernard Laporte, qui s'était mis en retrait après sa condamnation pour corruption en première instance, a démissionné de la présidence de la Fédération française de rugby lors de la réunion vendredi du comité directeur de la FFR, a indiqué la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

"Je peux vous confirmer la démission de Bernard Laporte", a déclaré la ministre à des journalistes dont l'AFP, présents devant les locaux de la Fédération à Marcoussis, au sud de Paris.

De nouvelles élections fédérales pourraient désormais être organisées, après la désignation d'un président par intérim. La tenue de ce scrutin est l'option privilégiée par l'opposition à Laporte, incarnée par Florian Grill, selon qui "les clubs veulent tourner la page". "J'appelle de mes voeux une élection générale", a affirmé vendredi Amélie Oudéa-Castéra.

Depuis sa condamnation le mois dernier à deux ans de prison avec sursis pour corruption, la ministre des Sports poussait vers la sortie celui qui avait occupé ce même poste au gouvernement entre 2007 et 2009, après avoir été entraîneur des Bleus (2000-2007) et avant de s'emparer de la présidence de la Fédération fin 2016.

"Bernard Laporte n'était pas là (à la réunion du comité directeur, du fait de sa mise en retrait, ndlr), il respecte sa non-participation aux instances, j'ai évidemment une pensée pour lui, je pense qu'il a pris la bonne décision, c'est quelqu'un qui a apporté au rugby français, il a aussi des éléments positifs dans son bilan", a estimé la ministre des Sports.

Ce comité directeur avait pour objet de tirer les conclusions du vote organisé cette semaine auprès des quelque 1.500 clubs de rugby français, qui a abouti à un désaveu pour le président sortant.

Lors de cette consultation, la désignation de Patrick Buisson comme président-délégué de la FFR, sur proposition de Bernard Laporte, a été rejetée par les clubs. Le "non" l'a emporté à 51,06%.

La question qui leur était posée, après la mise en retrait de Laporte, qui a fait appel de sa condamnation, était: "Approuvez-vous la proposition de M. Bernard Laporte de désigner M. Patrick Buisson en qualité de Président-Délégué de la FFR?"

 

 

 

 

 

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Vendredi 27 janvier 2023 -  Présidentielle 2022 : les comptes de campagne des douze candidats approuvés

La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a approuvé les comptes des douze candidats à la présidentielle de 2022, malgré quelques sanctions financières et sous réserve d'un recours déposé par Marine Le Pen, selon un communiqué publié vendredi.

L'autorité indépendante en charge depuis 1990 du contrôle des dépenses et des recettes des candidats a publié 11 comptes sur 12, dans l'attente de la décision du Conseil constitutionnel saisi par la candidate RN qui conteste l'invalidation de plus de 300.000 euros de ses frais de campagne.

 

Le candidat d'extrême droite Éric Zemmour a reçu la sanction la plus importante, 200.000 euros.

La Commission a estimé que grâce à son émission "Face à l'info" sur CNews, il avait bénéficié, alors qu'il ne s'était pas encore officiellement déclaré, d'"une promotion de sa personnalité". Elle lui a aussi reproché de ne pas avoir versé des droits d'auteur, estimés à 16.000 euros, quand il avait utilisé, sans autorisation, des images dans sa vidéo de candidature.

Emmanuel Macron voit amputer de 100.000 euros le remboursement de ses frais de campagne. Motif: la publication de sa candidature à la présidentielle sur les comptes officiels Twitter et Facebook de l’Élysée, un "avantage indirect" et "prohibé" selon la CNCCFP.

 

Un recours de Marine Le Pen

Pour les autres candidats, les sanctions n'ont pas dépassé les 15.000 euros. Au cours de l'instruction, la Commission a exclu certaines dépenses des comptes.

C'est le cas notamment pour Marine Le Pen: la CNCCFP a retoqué les dépenses de "flocage et déflocage" de douze cars loués dans le cadre de la campagne (environ 300.000 euros).

La candidate RN a déposé le 18 janvier, deux jours avant la date butoir, un recours sur cette question devant le Conseil constitutionnel.

La Commission a relevé la différence très importante de remboursement entre les candidats, particulièrement douloureuse pour ceux arrivés juste en dessous des 5%, comme Valérie Pécresse.

Ceux qui ont atteint le seuil des 5% peuvent en effet prétendre à un remboursement pouvant atteindre huit millions d'euros, contre dix fois moins (800.423 euros) pour ceux restés en dessous.

Seuls quatre candidats sur douze ont dépassé la barre des 5% à la présidentielle de 2022.

 

 

 

 

 

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Vendredi 27 janvier 2023 -  Retraites : Des actions «Robin des Bois» des salariés de l'énergie en préparation du 31 janvier

En parallèle de la grève, des salariés du secteur de l'énergie ont menés des actions "Robin des Bois". Il s'agissait par exemple d'accorder des tarifs réduits aux petits commerces ou de rétablir le courant pour des usagers qui en avaient été privés.

Tour de chauffe avant le 31 janvier : les salariés du secteur de l'énergie se sont mobilisés jeudi dans les centrales, les raffineries, les ports et les docks contre la réforme des retraites, avec des actions "Robin des Bois" menées en parallèle de la grève.

Le mouvement sera en partie prolongé vendredi à l'appel de la Fédération CGT des Mines et de l'Energie, en grève reconductible depuis le 19 janvier et qui avait appelé à 48 heures de mobilisation. Prévu pour durer aussi deux jours dans les raffineries, il a en revanche été suspendu jeudi soir sur les sites TotalEnergies, a indiqué à l'AFP Benjamin Tange, délégué central CGT.

 

Ecoles, HLM, hôpitaux "placé en gratuité d'électricité ou de gaz"

L'objectif: se préserver, et préparer le terrain pour la grève nationale de mardi. A l'appel de tous les syndicats, elle touchera tous les secteurs: écoles, fonctionnaires, transports, services... L'un d'entre eux, l'UNSA, a recensé plus de 200 lieux de rassemblements, autant que pour la journée du 19.

"Les salariés qui sont dans le mouvement disent que ce serait mieux de repartir d'un bon pied mardi", avait expliqué plus tôt dans la journée Eric Sellini, responsable CGT TotalEnergies.

En parallèle, les agents de l'énergie ont mené nombre d'actions dites "Robin des Bois" selon la CGT, pour "intensifier le rapport de force" dans la lutte contre la réforme des retraites. De Lille à Marseille et partout en France, ils ont "placé en gratuité d'électricité ou de gaz" écoles, HLM et hôpitaux, accordé des tarifs réduits aux petits commerces, et rétabli le courant pour des usagers qui en avaient été privés.

 

Des mairies fermées

"De manière coordonnée sur tout le territoire, c'est sans doute une première", a indiqué à l'AFP Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la Fédération CGT des Mines et de l'Energie, prévenant que "ce n'est que le début" de ce type d'actions.

La Fédération nationale des ports et docks de la CGT a aussi fait état dans un communiqué d'une "forte mobilisation des travailleurs dans quasi tous les ports français, avec souvent 100% de grévistes et des ports totalement arrêtés".

"La volonté de l'action d'aujourd'hui, c'est de montrer que le rapport de force monte d'un cran, et que si on le souhaite, on peut aller jusqu'à la paralysie du pays", a souligné Gwenaël Plagne, représentant syndical CGT à la centrale de Cordemais (Loire-Atlantique).

EDF disait avoir perdu jusqu'à 1.700 MW de puissance sur son parc hydraulique, soit l'équivalent de plus d'un réacteur nucléaire, avant un retour à la normale dans l'après-midi. L'entreprise n'a pas souhaité communiquer de chiffres sur l'ampleur de la mobilisation.

Le gestionnaire des lignes à haute et très haute tension RTE a confirmé auprès de l'AFP que "des baisses ont eu lieu cet après-midi, mais sans jouer sur la sécurité d'approvisionnement en électricité".

La réforme d'Emmanuel Macron, à laquelle s'opposent tous les syndicats et qui arrivera lundi au Parlement, conduirait à la suppression des régimes spéciaux chez EDF ou Engie (ex-GDF Suez).

La maire (PS) de Paris Anne Hidalgo a annoncé jeudi qu'elle rejoignait l'appel lancé par le patron du PCF, Fabien Roussel, à fermer symboliquement les mairies le 31 janvier, par solidarité avec la mobilisation contre la réforme des retraites.

 

"Ce n'est que le début"

Dès mercredi, des coupures sur des parcs éoliens et solaires avaient été revendiquées par la CGT dans le secteur de Montluçon, ainsi que dans une zone industrielle à Montauban (Tarn-et-Garonne), jeudi matin. L'incident a été rapidement résolu, a indiqué Enedis, qui portera plainte.

Dans les raffineries, où avait déjà eu lieu en octobre une grande grève pour les salaires qui avait provoqué des pénuries d'essence dans tout le pays, les expéditions de carburants vers les dépôts étaient bloquées, avec le mot d'ordre habituel: "rien ne rentre, rien ne sort".

C'était le cas notamment à la bio-raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), passée de 60% à près de 100% de grévistes, ou à celle de Donges (Loire-Atlantique), avec "50 à 70%" de grévistes. Ils étaient toujours cet après-midi près de 80% à la raffinerie de Normandie, et 30% sur le site de Grandpuits (Seine-et-Marne), qui est toutefois en reconversion et n'expédie plus de carburant.

"Une belle journée d'élargissement du mouvement et de lutte pour l'intérêt général avant le 31", résume Fabrice Coudour.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2368) - VENDREDI 27 JANVIER 2023

Vendredi 27 janvier 2023 -  Paris: 3 morts et 459 blessés en 2022 par des trottinettes électriques et autres engins motorisés individuels

C'est un bilan qui ne cesse d'augmenter depuis trois ans. Les trottinettes électriques, ainsi que l'ensemble des engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) font de plus en plus de victimes à Paris.

Selon un bilan dévoilé par nos confrères de BFMTV et confirmé par la préfecture de Police de Paris au Figaro, 408 accidents ont été recensés dans les rues de la capitale avec ces moyens de locomotion, qu'ils soient d'ordre privé ou en libre-service. Cela a entraîné la mort de trois personnes et blessé 459 autres.

Ces chiffres sont en hausse depuis 2020. Cette année-là, 294 accidents et 323 blessés avaient été constatés. En 2021, la préfecture de police avait enregistré 318 accidents, un décès et 353 blessés.

 

Une consultation en avril

La diffusion de ce bilan intervient alors que les Parisiens doivent se prononcer sur le maintien ou non des trottinettes en libre-service dans la capitale, lors d'un vote le 2 avril prochain. Anne Hidalgo s'est déclarée pour «qu'on arrête» dans une récente interview au Parisien . «Je respecterai le vote des Parisiens, même s'il est contraire à ce que j'aimerais», avait-elle souligné.

Fin septembre, la mairie avait menacé les trois opérateurs Lime, Dott et Tier, qui totalisent une flotte de 15.000 véhicules, de ne pas renouveler leur contrat. Celui-ci arrive à échéance fin mars. Entre les accidents et les utilisateurs circulant à deux ou sur les trottoirs, parsemés de trottinettes mal garées, la municipalité s'interroge sur le «rapport coût/bénéfices» des trottinettes, ainsi que sur leur «coût environnemental», avait indiqué David Belliard, l'adjoint aux mobilités et à la voirie.

 

22 morts en France

Dans un rapport publié en novembre 2022, l'Académie nationale de médecine alertait déjà sur les risques que comporte ce mode de déplacement. L'année passée, 22 décès accidentels dus aux engins de déplacement personnel motorisés ont été répertoriés sur le territoire, contre dix décès en 2019.

Parmi les blessures fréquentes, les lésions affectent principalement l'extrémité crânio-faciale et les membres, plus particulièrement le membre supérieur. Ces localisations des blessures résultent d'une chute en avant qui rend la tête, bras et avant-bras très exposés. Le crâne est ainsi plus souvent atteint dans les accidents de trottinette que dans les accidents de vélo où la chute se produit latéralement (74% contre 43%).

L'académie recommandait, entre autres mesures, de rendre obligatoire le port du casque, constatant que celui-ci réduit largement les conséquences graves des accidents, même s'il n'évite pas toutes les blessures. Chez les accidentés «le port du casque était absent dans neuf cas sur dix», faisait-elle alors remarquer.

 

 

 

 

 

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Vendredi 27 janvier 2023 -  Guerre en Ukraine : Varsovie fournira 60 chars supplémentaires à Kiev

Ces chars - dont 30 sont des PT-91, version modernisée du T-72 soviétique - viennent s'ajouter aux 14 Leopard 2 déjà promis par la Pologne à l'Ukraine.

La Pologne livrera à l'Ukraine, outre 14 chars Leopard 2 de fabrication allemande, une soixantaine de chars dont 30 PT-91, version modernisée du T-72 soviétique, une décision saluée vendredi par le président ukrainien.

«Je remercie (...) pour ces décisions si importantes de fournir à l'Ukraine 60 chars polonais, dont 30 PT-91, ainsi que 14 Leopard», a déclaré Volodymyr Zelensky sur Twitter, deux jours après l'annonce de l'Allemagne et des États-Unis de fournir des chars lourds à Kiev.

 

Feu vert de l'Allemagne

Jeudi, le premier ministre polonais a déclaré dans un entretien à la télévision canadienne CTV News que Varsovie était prête à «envoyer 60 de nos chars modernisés, dont 30 PT-91». Il a aussi répété que la Pologne allait envoyer «14 chars Leopard 2 provenant de nos stocks, en notre possession».

Mateusz Morawiecki a également indiqué que depuis le début de la guerre, la Pologne «a déjà livré 250 chars (...) et même plus que ça» à l'Ukraine. Il s'agit pour la plupart des chars T-72 de conception soviétique. Les chars PT-91 sont une version modernisée de T-72. Le type des 30 autres chars n'a pas été précisé.

Après des semaines d'hésitations, les États-Unis et l'Allemagne ont annoncé mercredi la livraison de chars lourds à l'Ukraine, franchissant une nouvelle étape dans le soutien militaire à Kiev dans la perspective d'une possible contre-offensive à l'invasion russe.

Berlin a également donné son feu vert à d'autres pays de fournir des Leopard, de production allemande, à Kiev. Depuis cette annonce, plusieurs pays ont également déclaré vouloir livrer des chars lourds à Kiev.

 

 

 

 

 

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Vendredi 27 janvier 2023 -  Le géant H&M annonce un bénéfice net 2022 en chute de 68%

Le géant suédois de l'habillement H&M a annoncé vendredi une chute des deux tiers de son bénéfice net lors de son exercice 2022, en raison de son retrait de Russie et d'une conjonction d'autres facteurs défavorables, avec une perte inattendue au dernier trimestre.

Lors de son exercice légèrement décalé (décembre 2021-novembre 2022), le numéro 2 mondial du secteur a souffert à la fois de son retrait de Russie, de la hausse des matières premières et du prix du fret, d'un dollar élevé, et de son choix de ne pas répercuter la totalité des hausses sur le consommateur pour défendre ses parts de marché, explique sa dirigeante Helena Helmersson dans le rapport financier du groupe.

 

1.500 suppressions d'emploi annoncées fin novembre

Le quatrième trimestre a été marqué par une perte nette de 864 millions de couronnes (77 millions d'euros), inattendue des analystes qui misaient sur des bénéfices nettement positifs, selon les agences Bloomberg et Factset. H&M précise avoir été affecté au dernier trimestre par des frais de restructurations liés à 1.500 suppressions d'emploi annoncées fin novembre.

Sur l'ensemble de l'exercice annuel, le chiffre d'affaires du groupe progresse de 12%, à 223,5 milliards de couronnes, mais de seulement 6% hors effets de change.

Le nombre de magasins du groupe (H&M, COS, Monki...) a été réduit à 4.465 fin novembre, soit 336 de moins qu'un an plus tôt, avec près de la moitié de l'impact lié au retrait de Russie et du Bélarus.

 

 

 

 

 

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Vendredi 27 janvier 2023 -  Pap Ndiaye veut renforcer les compétences numériques des élèves

Le ministre de l'Education Pap Ndiaye veut renforcer les compétences numériques des élèves et accélérer l'usage des outils informatiques à l'école, au collège et au lycée, grâce à des mesures présentées vendredi.

 

Développer la "citoyenneté numérique"

Cette stratégie pour le numérique prévoit de développer la "citoyenneté numérique" des élèves tout au long de leur scolarité, détaille le ministère dans un communiqué.

Pour cela, tous les élèves de collège, et une majorité d'élèves à l'école élémentaire et au lycée, devront bénéficier chaque année d'ici à 2027 d'une action d'éducation aux médias et à l'information (EMI), sous la forme d'une participation à la semaine de la presse, à une webradio ou à des ateliers sur les médias.

Par ailleurs, pour renforcer les "compétences numériques" des élèves au collège, tous les élèves de la classe de 6e devront être sensibilisés au bon usage des outils numériques et des réseaux sociaux, et aux risques liés à ces derniers. Une attestation de sensibilisation au numérique en 6e (Pix 6e) sera généralisée à la rentrée 2024, avec un volet spécifique sur la cybersécurité et la prévention du cyberharcèlement.

Le renforcement des compétences numériques sera aussi l'une des priorités en classes de 5e, 4e et 3e, avec pour objectif de permettre aux élèves de comprendre et savoir utiliser les outils numériques (algorithmes, intelligence artificielle, programmation...) et d'avoir de premières compétences de codage, à partir de la rentrée 2024, promet le ministère. La découverte des métiers, de la 5e à la 3e, accordera quant à elle une place particulière aux métiers du numérique et à la transformation d'autres secteurs sous l'effet du numérique, détaille-t-il.

 

Promouvoir les sciences et le numérique

Enfin, au lycée général et technologique, le ministre veut rendre plus attractives les formations menant aux études ou aux métiers du numérique, et tendre vers la parité dans ces formations, où les filles sont sous-représentées. Pour cela, des actions seront menées pour promouvoir les sciences et le numérique

Au lycée professionnel, l'objectif sera d'accélérer la création et la modernisation de diplômes (comme le nouveau bac "cybersécurité, informatique et réseaux électroniques") et la refonte de la carte des formations.

Une démarche sera en outre menée pour faciliter l'accès aux outils et ressources numériques pour les enseignants, et pour mieux les former et les accompagner. Les nouveaux enseignants stagiaires passeront notamment une certification de leurs compétences numériques et se verront proposer des formations s'ils n'ont pas le niveau requis.

 

 

 

 

 

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Vendredi 27 janvier 2023 -  Inflation : l’Insee confirme une augmentation de 5,2 % en 2022

La hausse des prix à la consommation s’est élevée à 5,2 % en moyenne annuelle sur l’ensemble de 2022, a annoncé l'Insee vendredi, tout en confirmant qu’elle avait augmenté à 5,9 % sur le mois de décembre, par rapport à décembre 2021. La moyenne annuelle prend en compte les niveaux d’inflation des 12 mois d’une année civile. L’inflation moyenne était de 1,6 % en 2021.

Dans son communiqué, l’Institut national de la statistique a indiqué que « la hausse de l’inflation résulte d’une accélération des prix de l’énergie (+23,1 % après 10,5 % en 2021) et de l’alimentation (+6,8 % après +0,6 % en 2021), et dans une moindre mesure des produits manufacturés et des services, qui ont progressé de 3 % ». L’inflation sous-jacente, qui se concentre sur les tendances inflationnistes profondes, connaît également une très forte hausse, puisqu’elle passe de 1,1 % en moyenne sur 2021 à 3,9 % en 2022.

 

Hausse des prix de 5,9 % en décembre

La cible de la Banque centrale européenne (BCE) est une inflation stabilisée autour de 2 %. Pendant longtemps, la hausse des prix était en dessous de cet objectif dans la zone euro, avant de le dépasser brutalement en 2022. En fin d’année, la hausse des prix a fléchi à 5,9 % sur un an en décembre, contre 6,2 % en octobre et novembre, avec une inflation sous-jacente sur un an restée stable par rapport à novembre, à 5,3 %.

Sur un an, la hausse reste tirée en décembre par les prix de l’énergie , en hausse de 15,1 % par rapport à décembre 2021, et ceux de l’alimentation, qui augmentent de 12,1 %. Sur un mois, l’indice des prix à la consommation a reculé en décembre de 0,1 %, du fait du repli des prix de l’énergie, qui ont diminué de 3,6%. Les prix de l’alimentation ont, eux, augmenté de 0,5% par rapport à novembre.

 

Un pic de l’inflation début 2023

Le 15 décembre dernier, l’Insee indiquait qu’en ce début d’année 2023, l’inflation pourrait atteindre 7 % sur un an , notamment à cause de la fin de l’aide sur les carburants, mais aussi en raison de la « hausse programmée des prix du gaz et de l’électricité », plafonnés en janvier et février à 15 %. L’institut prévoit que « l’inflation d’ensemble pourrait néanmoins refluer » à partir du printemps, avec une prévision de 5,5 % pour le mois de juin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

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