C’est en début d'année 2016 que Lexus, marque de luxe de Toyota, dévoilait à l'occasion du salon de Détroit (NAIAS) un petit bijou de coupé sportif, le LC 500, animé par un moteur V8 de 5.0 litres de cylindrée développant la bagatelle de 467 cv avec une boîte de vitesses automatique à 10 rapports !
À l'occasion du salon automobile de Genève en début d’année 2017, Lexus récidive avec le même coupé sportif mais comportant une variante : une motorisation hybride. Résultat, ce LC 500 se voit affubler de la lettre « h» qui caractérise les motorisations hybrides chez Lexus, les différenciant ainsi des moteurs essence. Sous le capot de ce coupé 2+2, un bloc moteur essence V6 de 3.5 litres développant 295 cv (220 kW) accouplé à un moteur électrique (puissance non communiquée) alimenté par un pack batterie lithium-ion (50 kg) de 44,6 kW (310 V). La puissance combinée atteint les 264 kW (354 cv) tandis que le 0 à 100 km/h est atteint en moins de 5 secondes.
Contrairement à la version essence qui embarque une boîte automatique à 10 rapports, cette Lexus LC 500h adopte une boîte automatique à 4 rapports avec palettes au volant.
D’une capacité insuffisante pour accomplir plus d’une poignée de kilomètres avant de brûler la première goutte d’essence, la réserve d’énergie logée sous le plancher du coffre permet, néanmoins, à l’assistance électrique, cumulant 179 ch pour 300 Nm, d’opérer seule jusqu’à 140 km/h. Encore faut-il avoir le pied léger. Très léger même, le V6 3.5 bi-injection (directe et indirecte), repris à la berline GS, ayant un “sommeil” qui l’est tout autant. Au moindre enfoncement de l’accélérateur, le bloc thermique se met en route.
Avec un 0 à 100 km/h annoncé en 5 sec., les performances sont bien au rendez-vous. Sur le plan des sensations mécaniques, cette version hybride ne peut supporter la comparaison avec son homologue 100% thermique, dotée d’un attachant V8 5.0 atmosphérique.
La différence de comportement reste, en revanche, minime d’une motorisation à l’autre. A condition de préférer la plus haute des deux finitions, baptisée Sport +, ce luxueux coupé 2+2, flirtant avec les deux tonnes, ne fait guère son poids, volant en mains, grâce à l’apport d’une direction à démultiplication variable et d’un essieu arrière directionnel (jusqu’à 2° de braquage). En épingle serrée ou en courbe rapide, l’équilibre reste impérial, révélant une légère tendance rassurante au sous-virage.
Je recommande à tous les passionnés de l'automobile et de son histoire les remarquables sites (en anglais) cités ci-dessous. Ils présentent, outre des commentaires et données techniques très complètes, de magnifiques photos sur la production automobile mondiale
ultimatecarpage.com
supercar.net
swisscarsighting.com
mais il y a aussi un site en Hongrois sur lequel il faut se contenter de regarder les photos :
autogaleria.hu
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