Lundi 9 Mai 2022 - Macron appelle à créer une «communauté politique européenne» pour accueillir l'Ukraine :
Emmanuel Macron a appelé lundi à la création d'une "communauté politique européenne" pour accueillir notamment l'Ukraine, en parallèle d'une procédure d'adhésion à l'UE qui prendrait "des décennies". "Cette organisation européenne nouvelle permettrait aux nations européennes démocratiques adhérant à notre socle de valeurs, de trouver un nouvel espace de coopération politique, de sécurité, de coopération", a déclaré Emmanuel Macron à l'occasion de la clôture de la Conférence sur l'avenir de l'Europe.
Lundi 9 Mai 2022 - François Hollande sur le PS: «Avoir 70 candidats sur 577 circonscriptions, c’est une faute» :
L’ancien président de la République est revenu, lundi 9 mai sur France Inter, sur la crise ukrainienne, puis a donné son avis sur l’union de la gauche, critiquant au passage le parti socialiste lequel se retrouve dilué dans cette nouvelle formation.
François Hollande a débuté son entretien en donnant son point de vue sur la cérémonie organisée par Vladimir Poutine à Moscou laquelle célèbre la défaite de l’Allemagne nazie par les forces russes lors de la Seconde Guerre Mondiale. Pour lui, c’est une démonstration de force de plus : « Il utilise toujours la force car le rapport de domination fait partie de sa diplomatie. Sans préjuger de ce qu’il va dire, il dira que l’opération militaire – donc la guerre – continuera. Il veut contrôler tout le littoral, retrouver Odessa et couper l’Ukraine de tout accès à la guerre. »
Au sujet des sanctions européennes à l’encontre de la Russie, l’ancien président s’est dit pour un embargo : « L’Europe doit faire l’embargo, il tarde à venir et il faut aller beaucoup plus loin, mais avec les conséquences que l’on sait. Il faut fournir des armes, car on ne peut laisser les Ukrainiens subirent comme ils le font. » Il a également expliqué qu’il faut continuer à parler au maître du Kremlin mais « que si un message fort peut lui être adressé. »
Sur les déplacement d’Emmanuel Macron à venir, François Hollande a déclaré « qu’il aille à Berlin est absolument nécessaire car le couple franco-allemand est indispensable pour faire avancer l’Europe », ajoutant qu’ « il doit aller à Kiev dans les jours qui viennent. Ce serait nécessaire, souhaitable, symbolique.
"Martine Aubry prône au niveau national ce qu’elle n’a pas fait au niveau local"
Vint ensuite le sujet donc toute la gauche parle : le NUPES (Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) : « L’union est souhaitable. La gauche doit envoyer le plus de députés possibles à l’Assemblée Nationale. Elle est souhaitée par les électeurs de gauche, mais elle doit être équilibrée sur le plan électoral et crédible sur le plan programmatique, or elle ne l’est pas. »
L’ex-président a toutefois critiqué son parti qui se laisse diluer dans cette grande formation : « Sur le plan électoral, avoir 70 candidats sur 577 circonscriptions, c’est une faute. Car beaucoup de candidats socialistes auraient été dans de meilleures dispositions comparés à des candidats de la France Insoumise. Ils seront 370 ? C’est un déséquilibre par rapport à la réalité politique. »
Plus que le parti socialiste, ce sont des points précis de l’union populaire que François Hollande a remis en cause : « L’union doit être soucieuse de vérité et de crédibilité ; vérité, quand elle dit que le gouvernement de la majorité pourrait ne pas respecter les traités, pire, faire que l’on puisse que les traités ne soient pas pris en tant que tel ? Sur la crédibilité, quand on dit retraite à 60 ans, sixième semaine de congés payés, revenus pour tous les jeunes, augmentation du SMIC, comment cela se finance ? »
Il en a profité pour glisser un tacle à « Martine Aubry [qui] prône au niveau national ce qu’elle n’a pas fait au niveau local. Il y a deux ans, s’est-elle associée aux Insoumis et aux Verts dans sa propre ville ? Non. » Il a redit ne pas être « contre l’union, mais contre un accord qui, tel qu’il est fait, ne permet pas la victoire ni de mettre en place une autre politique. »
François Hollande a coupé la gauche en deux : « Une radicale, et une réformiste. Quand la gauche réformiste est plus forte que la radicale, elle permet d’être au pouvoir. Quand la radicale est plus forte, elle ne fait pas de compromis, donc ne peut accéder au pouvoir. » Pour lui, « au lendemain des législatives, il faudra faire un grand mouvement. » L’ancien président a affirmé regretter cette recomposition politique et a dit souhaiter « que l’on retrouve des clivages pertinents. »
Il a expliqué être toujours membre du parti socialiste à l’heure actuelle tout en fustigeant, amèrement, qu’il y a « des formes d’inélégance, d’absence d’amitié dans le parti socialiste qui me semblent néfastes. » [au sujet d’une investiture d’un candidat LFI dans sa circonscription]
Lundi 9 Mai 2022 - Marion Maréchal ne sera pas candidate aux législatives :
Marion Maréchal , ancienne députée FN qui avait rallié la campagne d'Eric Zemmour, ne sera pas candidate aux élections législatives, mais Stanislas Rigault, responsable des jeunes soutiens du polémiste d'extrême droite, se présentera dans le Vaucluse, selon des responsables du parti.
"Non malheureusement" Marion Maréchal, qui doit accoucher de son deuxième enfant en juin, ne sera pas candidate dans le Vaucluse, "nous le regrettons beaucoup", a affirmé lundi sur la radio France Bleu Vaucluse, Bertrand de la Chesnais, coordinateur du parti Reconquête! d'Eric Zemmour dans ce département.+
"Aujourd'hui, ça y est, sa décision est prise. Nous pouvons la comprendre parce qu'effectivement une grossesse ça n'est pas n'importe quoi dans la vie d'une femme" mais elle "viendra nous soutenir", a ajouté l'ancien directeur de campagne d'Eric Zemmour.
"Le prolongement de la campagne de la présidentielle"
Le président de Génération Z, Stanislas Rigault, qui avait été approché par le Rassemblement national pour un accord à ce scrutin, sera lui candidat dans la 2e circonscription du Vaucluse (Cavaillon, Isle-sur-la-Sorgue), où se présente également une candidate RN, Bénédicte Auzanot.
"C'est le prolongement de la campagne de la présidentielle. J'espère porter du mieux que je peux cette candidature, avec ma jeunesse et mon envie de faire plein de choses", a déclaré à l'AFP M. Rigault, confirmant une information d'Europe 1. Sur la candidature RN concurrente, il assure qu'"à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire".
Marine Le Pen est arrivée en tête dans le Vaucluse au premier (29,4%) et au second tour (52%) de la présidentielle. Eric Zemmour a lui réuni 10,03% des voix.
Après le score d'Eric Zemmour en deçà de ses espoirs (7,07%) sur le plan national, le jeune parti d'extrême droite n'a pas su monter l'union espérée avec le RN de Marine Le Pen pour les législatives des 12 et 19 juin.
Eric Zemmour n'a, lui, pas encore pris sa décision d'être candidat ou non aux législatives.
Lundi 9 Mai 2022 - Condamné à quatre ans de prison dont un ferme, François Fillon se pourvoit en cassation :
L'ancien Premier ministre François Fillon a été condamné lundi en appel à quatre ans de prison, dont un an ferme, 375.000 euros d'amende et dix ans d'inéligibilité dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse Penelope Fillon. A l'annonce, tous se sont pourvus en cassation.
Dans ce dossier qui avait explosé en pleine campagne présidentielle du candidat de la droite en 2017, la femme de François Fillon Pénélope s'est vu infliger deux ans de prison avec sursis et 375.000 euros d'amende, son ancien suppléant Marc Joulaud trois ans de prison avec sursis.
De peines d'inéligibilité de deux ans et cinq ans ont en outre été prononcées à leur encontre. Le couple et l'ancien suppléant ont enfin été condamnés à verser environ 800.000 euros à l'Assemblée nationale, partie civile. Les prévenus, absents lors du prononcé de la décision en début d'après-midi à la cour d'appel de Paris, ont la possibilité de se pourvoir en cassation. La peine de prison ferme infligée à M. Fillon est aménageable: s'il ne forme pas de recours, il sera convoqué devant un juge d'application des peines qui peut décider, par exemple, du port d'un bracelet électronique.
En première instance, l'ancien locataire de Matignon entre 2007 et 2012 s'était vu infliger cinq ans de prison
Ces condamnations pour détournement de fonds publics, complicité d'abus de biens sociaux et recel de ces deux délits notamment, sont plus légères que celles prononcées en première instance, le 29 juin 2020. La cour d'appel a en effet relaxé les époux Fillon concernant le premier des trois contrats litigieux d'assistante parlementaire de Penelope Fillon, entre 1998 et 2002, "au bénéfice du doute".
La juridiction d'appel a en revanche confirmé la culpabilité des prévenus concernant le contrat entre Mme Fillon et Marc Joulaud entre 2002 et 2007, ainsi que pour le contrat entre les époux en 2012-2013. De même, le contrat de "conseillère littéraire" de la Franco-Galloise à la Revue des deux mondes a été jugé "fictif".
En première instance, l'ancien locataire de Matignon entre 2007 et 2012 s'était vu infliger cinq ans de prison, dont deux ferme, 375.000 euros et dix ans d'inéligibilité. Son épouse avait été sanctionnée de trois ans de prison avec sursis, 375.000 euros d'amende et deux ans d'inéligibilité, quand M. Joulaud avait écopé de la même peine de prison assortie de 20.000 euros d'amende et de cinq ans d'inéligibilité.
L'ancien Premier ministre François Fillon, condamné lundi en appel à quatre de prison dont un an ferme dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs de son épouse Penelope Fillon, va se pourvoir en cassation, ont annoncé ses avocats dans un communiqué.
Mme Fillon, ainsi que l'ancien suppléant de M. Fillon, Marc Joulaud, condamnés respectivement à deux et trois ans de prison avec sursis, vont aussi former des recours devant la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire.
Lundi 9 Mai 2022 - Julien Lassalle se présente aux législatives à la place de son frère Jean :
Julien Lassalle, frère du député et candidat malheureux à l'élection présidentielle Jean Lassalle, a annoncé lundi à Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques) sa décision de se présenter aux prochaines législatives, à la place de son frère qui ne briguera pas un nouveau mandat à l'Assemblée nationale. Entre la "déception que suscite le retrait" de Jean, "la difficulté de porter le même nom" et "la peur de décevoir", Julien Lassalle se porte candidat avec une "ferme intention de convaincre" en s’engageant sur la même ligne politique que son aîné, député depuis 2002, a-t-il expliqué lundi devant la presse réunie à Saint-Palais, au Pays basque. Cet agriculteur de 62 ans promet de "lutter contre le désenclavement" en milieu rural, "qu'il soit routier, ferroviaire, informatique ou médical". Nationalement, à l'image de son frère, il se dit favorable à la reconnaissance du vote blanc ou la mise en place du référendum d'initiative populaire. Empêché de se représenter notamment pour raisons de santé, Jean Lassalle avait demandé à Julien, il y a une semaine, de candidater à sa place aux élections législatives, dans la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, rurale et à cheval entre Pays basque et Béarn.
"Si j'ai des conseils à demander, je sais où aller"
"Persuadé que son frère repartirait" malgré tout, Julien Lassalle a expliqué s'être "donné le temps de trouver une solution pour la ferme et sa famille" avant d'officialiser sa candidature. "J'ai absolument besoin d'être Julien, je ne vais pas être lui et il ne sera pas moi, mais si j'ai des conseils à demander, je sais où aller", a-t-il ajouté. Le candidat, installé en tant que berger à Lourdios-Ichère dans le Béarn, partira sous la bannière du mouvement Résistons !, créé par Jean Lassalle et aura pour suppléante Véronique Mongaston, 53 ans, également agricultrice au Pays basque. Julien Lassalle s'était déjà lancé en politique, sous les mêmes couleurs, à la faveur des dernières élections régionales, en 2021. Il avait alors réalisé un score de 13,64 % dans le département des Pyrénées-Atlantiques, et 7,67 % à l'échelle régionale.
Lundi 9 Mai 2022 - Les séparatistes prorusses défilent à Marioupol pour le 9 mai
Des célébrations du 9 mai, date à laquelle la Russie marque la victoire face à l'Allemagne nazie, ont été organisées par les séparatistes prorusses à Marioupol, détruite par les frappes russes.
Un gigantesque ruban de Saint-Georges, symbole patriotique russe, a été porté lundi par les séparatistes prorusses à travers Marioupol, port ukrainien conquis presque entièrement par l'armée russe, au prix d'énormes destructions. La manifestation a eu lieu à l'occasion des célébrations du 9 mai qui marquent la victoire sur les nazis en 1945.
Le ruban aux rayures orange et noires est arboré depuis le début des années 2000 par des millions de Russes en souvenir des soldats soviétiques tombés face aux nazis.
Une version de 300 mètres a été portée lundi dans Marioupol par un cortège conduit par le dirigeant séparatiste Denis Pouchiline, selon un message publié sur son compte de la messagerie Telegram.
La ville a connu les pires combats depuis le début de l'offensive russe
Une photo accompagnant la publication montre M. Pouchiline, tout sourire tenant le ruban géant avec des personnes présentées comme des habitants de la cité qui a connu les pires combats depuis le début de l'offensive russe contre l'Ukraine.
M. Pouchiline arbore aussi sur sa veste un petit ruban de Saint-Georges en forme de lettre "Z", signe de reconnaissance des blindés russes devenu le symbole des partisans de l'offensive.
"Ensemble avec des habitants de Marioupol, aujourd'hui, le Jour de la Victoire, nous avons porté un immense ruban de Saint-Georges, de 300 mètres de long", a écrit M. Pouchiline.
Marioupol, grande ville portuaire du sud-est de l'Ukraine, est presque totalement sous le contrôle des forces russes, qui affrontent désormais les derniers défenseurs ukrainiens retranchés dans une vaste aciérie, Azovstal.
Après plusieurs semaines d'un siège meurtrier, la ville est en grande partie détruite.
Lundi 9 Mai 2022 - En images : Poutine, entre propagande et démonstration de force pour sa grande parade militaire :
Le président russe Vladimir Poutine a proclamé lundi que son armée combattait en Ukraine pour défendre "la patrie", face à la "menace inacceptable" que représente son voisin soutenu par l'Occident. Il a ensuite souligné que tout devait être fait pour éviter que "l'horreur d'une nouvelle guerre globale ne se répète", dans un bref discours suivi de la traditionnelle parade militaire du 9 mai sur la place Rouge qui marque la victoire soviétique sur les Nazis en 1945. "Je m'adresse à nos forces armées: vous vous battez pour la patrie, pour son avenir", a-t-il dit face aux milliers de soldats participant au défilé.
Revenant sur sa décision de lancer ses forces en Ukraine le 24 février, il a répété que les autorités ukrainiennes préparaient une attaque contre des séparatistes prorusses dans l'est du pays, voulaient se doter de la bombe atomique et étaient soutenus par l'Otan, menace existentielle pour la Russie. "Une menace absolument inacceptable se constituait, directement à nos frontières", a-t-il affirmé, accusant encore une fois son voisin de néonazisme et qualifiant son offensive de "riposte préventive" et de "seule bonne décision". Deux mois et demi après avoir lancé ses forces contre son voisin, les combats se concentrent dans l'Est, la Russie ayant dû revoir à la baisse son ambition de prendre le pays et Kiev, sa capitale, face à la résistance acharnée des Ukrainiens, armés par les Occidentaux.
Depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000, la traditionnelle parade du 9 mai célèbre autant la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie que la puissance russe retrouvée après l'humiliation de la chute de l'URSS. Le président russe s'efforce aussi de placer le conflit en Ukraine dans la droite ligne de 1945, qualifiant l'adversaire de néonazi. M. Poutine a mis aussi le 9 mai au coeur du patriotisme russe, alors que l'URSS a perdu jusqu'à 27 millions de ses citoyens dans la guerre. Face à ce bilan terrible, le président russe a souligné lundi que le devoir de la Russie était d'éviter une nouvelle guerre mondiale, alors que beaucoup craignent que le conflit en Ukraine dégénère. "Notre dette est de garder la mémoire de ceux qui ont écrasé le nazisme (...) et de faire tout pour que l'horreur d'une guerre globale ne se répète pas", a-t-il dit.
Lundi 9 Mai 2022 - Patron, le petit chien renifleur héros de l’Ukraine, récompensé par Zelensky :
Volodymyr Zelensky a honoré dimanche Patron, un petit chien renifleur qui a déjà permis de retrouver plus de 200 engins explosifs depuis le début de la guerre en Ukraine.
Une petite boule de poils héros de guerre. Patron, un chien de l’armée ukrainienne, a été récompensé dimanche par le président Volodymyr Zelensky pour ses loyaux services. Ce Jack Russell de deux ans, dont le nom signifie «cartouche» en ukrainien, aide les soldats à détecter les mines et les engins explosifs dans la ville de Tchernihiv.
Au total, depuis le début de l’invasion russe, il aurait retrouvé plus de 200 pièges laissés par les Russes, rapporte le «New York Times ». En plus de remplir sa mission avec brio, il sert également de mascotte au pays et compte plus de 200 000 abonnés sur le compte Instagram ouvert à son nom. Sur les photos publiées sur le réseaux social, on découvre le petit chien habillé d’un gilet de protection, posant en zone de guerre ou s’amusant dans l’herbe avec une balle.
«À l'origine, le chien est dressé pour la chasse. C'est notre chien familial, pas un chien de service. Mais il a un odorat extrêmement développé ! Avant la guerre, je l'emmenais de temps en temps avec moi sur le terrain», a commenté le maître de Patron, Mykhailo Iliev, membre de la protection civile, à BFMTV , en avril dernier. Le «New York Times» précise que la mise en avant de Patron pourrait faire partie des efforts de l’Ukraine afin de contrôler le récit de guerre avec des histoires susceptibles d’être partagées à travers le monde entier. D'après les experts, la communication par le biais d'images fortes est un élément essentiel de l'Ukraine depuis le début de la guerre.
Sur Twitter, une vidéo de l’animal montant à bord de la voiture d’un soldat pour partir en mission a été vue près d’un million de fois en quelques semaines. Volodymyr Zelensky a rappelé dimanche à quel point le chien était adoré dans le pays, par les adultes et les enfants et a mis en avant son rôle important dans la protection de la population.
Patron n’a pas seulement été honoré par le président ukrainien. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, en visite surprise dans le pays, a lui aussi participé à la cérémonie. Sur Facebook, le ministère des Situations d'urgence a écrit : «Patron a été extrêmement heureux de rencontrer un nouvel ami de l’Ukraine. Même si monsieur Trudeau n’avait pas sur lui le morceau de fromage préféré de Patron». Un moment de légèreté alors que la guerre se poursuit. Dimanche, soixante personnes qui se trouvaient dans une école ont été tuées dans une frappe russe dans la région de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine.
Lundi 9 Mai 2022 - En images, Pékin, ville fantôme de 22 millions d’habitants :
Des millions de Pékinois travaillent à domicile lundi à la suite d'un nouveau tour de vis anti-Covid, donnant à la capitale chinoise de 22 millions d'habitants des allures de ville fantôme. La Chine est confrontée depuis deux mois à sa pire vague épidémique depuis la flambée initiale du début 2020.
Même si les chiffres de contamination restent minimes à l'échelle mondiale, les autorités appliquent strictement leur politique du zéro Covid et confinent des villes entières dès l'apparition de quelques cas. Après Shanghai, la ville la plus peuplée du pays confinée depuis début avril, Pékin fait depuis une semaine l'objet de restrictions aux déplacements et de nombreux lieux publics (restaurants, cafés, salles de sport, gymnases...) sont fermés.
Lundi, les autorités ont limité strictement l'accès aux services non essentiels dans le district de Chaoyang, le plus actif et le plus peuplé de la capitale, où certaines entreprises doivent limiter à 5% leur effectif normal. Résultat, le quartier commercial très animé de Sanlitun, dans l'est de Pékin, est désert lundi matin. La boutique Apple, habituellement très achalandée, a reçu l'ordre de fermer ses portes quelques minutes après l'ouverture. "Je ne me sens pas à l'aise avec si peu de gens autour de moi", déclare à l'AFP une agente d'entretien du nom de Wang, attendant de pouvoir entrer dans le restaurant qui l'emploie. "Je suis chargée de désinfecter, je ne peux pas travailler à domicile".
Minimiser les risques
Pékin a annoncé lundi 49 nouveaux cas de contamination pour les dernières 24 heures. La situation sanitaire dans la capitale est "grave et compliquée", a relevé devant la presse un responsable de la ville, Xu Hejian, appelant les habitants à ne pas quitter Pékin, sauf raison impérieuse.
Des tests de dépistage de moins de 48h seront par ailleurs exigés pour entrer dans les lieux publics, notamment les supermarchés, ainsi dans les immeubles de bureaux.
Sous couvert d'anonymat, un employé de la finance a indiqué à l'AFP que son entreprise lui avait demandé "d'éviter de rentrer" chez lui, afin de minimiser le risque d'infection dans les transports.
Par ailleurs à Shanghai, le chiffre des nouvelles contaminations est tombé à moins de 4.000 lundi, après avoir dépassé les 25.000 fin avril. L'actuelle flambée épidémique a tué également plus de 500 personnes à Shanghai, selon un bilan officiel. Le total pour la Chine dépasse à peine 5.000 officiellement depuis le début de la pandémie.
Certains habitants laissent percer leur exaspération après 40 jours de confinement, marqué parfois par des problèmes d'approvisionnement.
"Exode massif"
Dans le quartier de Zhuanqiao, au cours du week-end, des résidents se sont opposés à des fonctionnaires habillés en combinaison intégrale, selon une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. "La police a agi dès que possible pour persuader les badauds de se disperser et ramener le calme", ont fait savoir les autorités locales. "D'après une enquête menée sur les lieux, les fauteurs de troubles avaient suffisamment de nourriture à la maison", a-t-on assuré de même source.
La politique zéro Covid de la Chine, qui implique confinements et dépistages massifs et répétés de la population, s'avère par ailleurs coûteuse pour l'économie du pays, ont averti des experts.
Selon la Chambre de commerce américaine, un certain nombre d'entreprises adhérentes de Shanghai demeurent fermées, tandis que d'autres s'interrogent sur leurs investissements en Chine, compte tenu des restrictions.
Le monde des affaires "se prépare à un exode massif de talents étrangers", a averti le président de la Chambre, Colm Rafferty.
Lundi 9 Mai 2022 - Le pape François reporte sa visite au Liban pour des raisons de santé :
Le pape François a reporté sa visite au Liban, initialement prévue en juin, pour des raisons de santé, a annoncé lundi le ministre libanais du Tourisme Walid Nassar.
"Le Liban a reçu une lettre du Vatican l'informant officiellement de la décision de reporter la visite du pape prévue au Liban", a déclaré M. Nassar dans un communiqué diffusé par l'Agence nationale d'information (ANI).
Les "visites à l'étranger (...) ont été reportées pour des raisons de santé", a-t-il précisé.
La présidence libanaise a annoncé en avril avoir été informée d'une visite du pape en juin au Liban, mais le Vatican n'avait pas confirmé ce déplacement.
Agé de 85 ans, le pape, qui souffre de douleurs au genou , a été vu pour la première fois en fauteuil roulant lors d'un événement public la semaine dernière.
Multiples messages de soutien au Liban
Le souverain pontife souffre aussi de douleurs à la hanche qui le font boiter et a subi en juillet 2021 une délicate opération au colon, à l'issue de laquelle il avait aussi dû utiliser un fauteuil roulant.
La visite du pape au Liban aurait été la troisième d'un souverain pontife en fonction depuis la fin de la guerre civile en 1990. Le Liban, qui abrite l'une des plus grandes communautés chrétiennes du Moyen-Orient, est englué dans une crise économique et sociale sans précédent depuis 2019, avec plus de 80 % de la population vivant désormais sous le seuil de pauvreté de l'ONU.
François a multiplié ces derniers mois les messages de soutien au Liban et a manifesté son intention de s'y rendre à plusieurs reprises.
Lundi 9 Mai 2022 - L'Insee s'attend à une inflation de 5,4% sur un an en juin :
L'Insee a estimé lundi que l'inflation allait accélérer dans les prochains mois pour atteindre 5,4% sur un an en juin.
L'inflation va continuer à accélérer dans les prochains mois et pourrait atteindre 5,4% sur un an en juin, toujours tirée par les prix de l'énergie, mais aussi de plus en plus par les prix alimentaires et des services, a estimé lundi l'Insee dans un point de conjoncture.
Le pouvoir d'achat devrait fléchir de 0,5 point de pourcentage au deuxième trimestre, après un recul de 1,5 point au premier, a ajouté l'Institut national de la statistique.
Lundi 9 Mai 2022 - Nouveau massacre de dauphins aux Iles Féroé, le premier de 2022 :
Comme toujours, les images sont sidérantes. Samedi 7 mai, des dizaines d’hommes et de femmes munis de couteaux ont abattu des dauphins globicéphales aux Iles Féroé lors d’une chasse traditionnelle encouragée par le gouvernement. Il s’agissait de la première de l’année. Au total, 67 dauphins sont morts sur la plage de Torshavn, selon l’association Sea Shepherd, dont plusieurs volontaires étaient présents pour documenter la tuerie.
Tradition estivale ancestrale aux Féroé, le «grind» ou «grindadrap» consiste, en encerclant les dauphins, à acculer avec des bateaux un banc de cétacés dans une baie. Ils tombent alors entre les mains de pêcheurs restés à terre, qui entrent dans l'eau jusqu'à la taille et les tuent avec des couteaux. Les images de mer rougie par le sang et les alignements de grands dauphins tués suscitent l'indignation des défenseurs des animaux. L'ONG Sea Sheperd était parvenue à perturber la saison 2014 mais l'ONG dénonce une règlementation qui autorise les navires militaires danois à intervenir pour l'empêcher d'entrer dans les eaux féringiennes. Les Féringiens qui défendent la pratique reprochent aux médias et ONG étrangers de ne pas respecter leur culture d'îliens, où la pêche et les traditions occupent une place centrale.
«Aucune société occidentale moderne n'a d'excuse valable pour soumettre ces êtres à une telle torture en 2022 et il est temps pour les îles Féroé de laisser cette pratique dans les livres d’histoire», a déclaré samedi Sea Shepherd. Suite au massacre, le collectif Blue Planet Society a lancé une pétition pour demander au Premier ministre japonais Fumio Kishida et son homologue féroïen Bárður á Steig Nielsen à «mettre fin à la chasse aux dauphins et aux petites baleines protégés par l'Union européenne et Royaume-Uni et à passer à un tourisme durable de la faune». Une lettre signée par près de 630.000 personnes à l’heure actuelle.