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15 mai 2022 7 15 /05 /mai /2022 07:00
LA MRCHE DU MONDE (2130) : SAMEDI 14 MAI 2022

Samedi 14 Mai 2022 -  Combats dans le Donbass, Kharkiv repris aux Russes... le point sur la guerre en Ukraine

Des combats particulièrement intenses sévissent dans la région du Donbass (est de l'Ukraine), sur laquelle Moscou se concentre sans effectuer d'avancée significative, tandis que des négociations "très difficiles" se déroulent sur le sort des derniers défenseurs de la stratégique ville portuaire de Marioupol.

"Il y a des combats nourris à la frontière avec la région de Donetsk, près de Popasna", a commenté vendredi soir sur Facebook Serguiï Gaïdaï, gouverneur ukrainien de la région de Lougansk, faisant état de nombreuses pertes en matériel et en personnel du côté russe. "C'est une horreur mais ils essaient encore de parvenir à leurs fins. Mais d'après les interceptions (de communications téléphoniques), nous comprenons qu'un bataillon entier a refusé d'attaquer car ils voient ce qui est en train de se passer", a-t-il relevé.

Un responsable américain de la Défense, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a confirmé que l'activité russe la plus importante actuellement se déroulait dans le Donbass. "Et, en gros, nous continuons de voir que les Russes ne font pas de prise significative" dans cette région, a-t-il indiqué. "L'artillerie ukrainienne contrecarre les efforts russes pour gagner du terrain, y compris leurs efforts pour franchir la rivière Donest (...) ce qui affecte leur capacité à envoyer des renforts importants dans le nord du Donbass", a poursuivi cette source.

Le ministère britannique de la Défense (MoD) a précisé vendredi que les forces ukrainiennes avaient repoussé "avec succès" une tentative russe pour traverser ce cours d'eau près de Severodonetsk, occasionnant aux troupes de Moscou de lourdes pertes.

Cette opération illustre "la pression sous laquelle se trouvent les commandants russes pour progresser dans l'Est de l'Ukraine", a estimé le MoD, soulignant que l'armée russe n'était "pas parvenue à faire des avancées importantes bien qu'elle y ait concentré ses forces après" avoir renoncé à s'imposer à Kiev.

Fin mars, quelques semaines après son invasion de l'Ukraine le 24 février, la Russie s'était retirée de la région de la capitale, changeant de "cible prioritaire" pour tenter de prendre le contrôle de l'est de l'Ukraine.

Un porte-parole de l'état-major ukrainien a relevé samedi au petit matin que les Russes n'avaient "pas interrompu leur offensive dans la zone opérationnelle Est. L'ennemi continue ses frappes de missiles sur des infrastructures industrielles et ses tirs sur des cibles civiles dans toute l'Ukraine".

L'état-major lui-même, dans son communiqué matinal quotidien, a rapporté que dans la région de Donetsk et de Tavriya, l'armée russe avait utilisé "mortiers, artillerie, lance-grenades et moyens aériens pour infliger un maximum de dégâts à l'armée ukrainienne", visant le personnel, des fortifications et des bâtiments". Dix attaques russes ont été repoussées en 24h autour de Donetsk et Lougansk, a-t-il indiqué.

 

Kharkiv progressivement libérée

Selon l'Institut américain d'étude de la guerre (ISW), Vladimir Poutine "entend probablement annexer le sud et l'est de l'Ukraine à la Fédération de Russie dans les prochains mois". "L'Ukraine et ses partenaires occidentaux ne disposent probablement que d'une fenêtre d'opportunité réduite pour appuyer une contre-offensive dans les territoires occupés avant" leur annexion, selon cet organisme.

La situation s'est semble-t-il déjà renversée à Kharkiv, pourtant l'une des cibles prioritaires pour les Russes. "La principale activité de l'ennemi dans la région de Kharkiv a été le retrait de ses unités de la ville de Kharkiv", a indiqué le porte-parole de l'état-major ukrainien.

"La libération progressive de la région de Kharkiv prouve que nous ne laisserons personne à l'ennemi", a relevé vendredi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son message quotidien, annonçant que la reprise de territoires tombés aux mains des Russes se poursuivait.

"A la date d'aujourd'hui, 1.015 localités ont été libérées, soit six de plus dans les dernières 24 heures", a-t-il fait savoir. Eau, électricité, communications, transports et services publics y ont été rétablis, a-t-il précisé, confiant garder à l'esprit les villes et territoires encore sous occupation russe.

Avec une pensée toute particulière pour le millier de combattants ukrainiens retranchés dans un labyrinthe de tunnels datant de l'ère soviétique sous l'usine sidérurgique Azovstal à Marioupol, pour lesquels "des négociations très difficiles sont en cours sur la prochaine phase d'évacuation, les gravement blessés et le personnel médical".

Femmes, enfants et personnes âgées qui avaient trouvé refuge dans ces souterrains ont tous été évacués fin avril grâce une opération coordonnée par les Nations unies et la Croix-Rouge après d'ardues tractations.

La vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk a fait le même constat, évoquant des "négociations avec l'ennemi (qui) sont très difficiles". "Nous négocions actuellement (l'exfiltration) de 38 combattants gravement blessés. Nous avançons pas à pas. (...) Il n'y a pas de discussions en ce moment pour la libération de 500 à 600 personnes".

L'état-major ukrainien a précisé samedi dans son communiqué matinal quotidien, que l'armée russe avait continué "le blocus de nos unités près de l'usine Azovstal. Il a mené des frappes d'artillerie et aériennes de grande envergure".

 

La résistance à Azovstal

Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov, une des formations ukrainiennes luttant à Azovstal, a lancé un appel à l'aide aux Etats-Unis "pour évacuer nos blessés et (qu'ils) mobilisent tous les efforts pour aider à l'extraction de notre régiment" de cet encerclement

"Il y a près de 600 blessés sur Azovstal, les Russes continuent de bombarder l'hôpital militaire", a-t-il témoigné depuis l'usine. "Nous allons résister tant que nous pourrons (...), si on ne l'avait pas fait, cette horde irait plus loin".

Mais "il ne faut pas exagérer le pouvoir des dirigeants mondiaux" face à la détermination de Moscou, a réagi Mme Verechtchouk.

Les efforts internationaux se sont révélés infructueux jusqu'à présent pour sauver ces soldats ukrainiens défendant cette ville à 90% détruite par les bombardements russes.

Dans ce contexte, l'Union européenne s'est engagée vendredi à apporter une aide supplémentaire d'un demi-milliard d'euros pour soutenir le combat de l'Ukraine, en le portant "à 2 milliards d'euros au total".

La recette est "claire", a déclaré le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell à l'occasion d'une réunion du G7 à Wangels, dans l'extrême nord de l'Allemagne: il faut "plus de la même chose", à savoir plus de sanctions économiques contre la Russie, plus de soutien à Kiev, et aussi "continuer de travailler à isoler la Russie".

Les 27 membres de l'Union européenne n'ont cependant toujours pas réussi à se mettre d'accord pour arrêter progressivement leurs achats de pétrole russe, la Hongrie ayant jugé insuffisante la dérogation obtenue.

 

Elargissement de l'Otan

Les ministres des Affaires étrangères du G7 (Allemagne, France, Italie, Canada, Etats-Unis, Japon et Royaume-Uni), rejoints par leurs homologues ukrainien Dmytro Kouleba et moldave Nicu Popescu, sont réunis jusqu'à samedi. Samedi est également prévue à Berlin une rencontre informelle des ministres des Affaires étrangères de l'Otan au sujet de l'Ukraine.

Un rapport officiel suédois a ouvert vendredi la voie à une adhésion du pays à l'Alliance atlantique, en multipliant les conclusions favorables avant la décision de ce pays nordique et de son voisin finlandais dans les prochains jours, soit deux membres de l'UE restés des décennies hors des alliances militaires. Au grand dam de Moscou.

Autre conséquence, favorable au Kremlin cette fois: une région séparatiste prorusse a fait un pas vers son rattachement à la Russie.

Les autorités de cette "république" séparatiste autoproclamée, indépendante de fait de la Géorgie pro-occidentale et occupée par des forces de Moscou depuis une intervention militaire russe en 2008, ont annoncé vendredi organiser le 17 juillet un référendum sur son intégration à la Russie.

 

 

 

 

 

LA MRCHE DU MONDE (2130) : SAMEDI 14 MAI 2022

Samedi 14 Mai 2022 -  Oups, le site internet de Matignon annonce par erreur la démission du gouvernement :

Le site internet du gouvernement a affiché par erreur samedi matin une page annonçant la démission du gouvernement Castex, "en raison de problèmes techniques", a indiqué Matignon, confirmant une information de France Télévisions. Cette erreur intervient alors que le suspense monte avant la démission du gouvernement qui n'est pas prévue avant lundi, selon l'entourage du Premier ministre. Jean Castex devait en effet se rendre dimanche au Vatican pour la canonisation de trois Français, dont Charles de Foucauld, et rencontrer le pape François. Mais il a dû y renoncer car le chef de l'Etat se déplace à Abou Dhabi et les deux chefs de l'exécutif ne peuvent être hors du territoire en même temps.

La page internet affichée par erreur sur gouvernement.fr est "régulièrement utilisée en cas de remaniement. Elle est préparée depuis un moment déjà. C'est une page fantôme qui est remontée dans les recherches Google. Le service d'information du gouvernement a pris contact avec le moteur de recherche pour rectifier", précise Matignon à l'AFP. "Depuis le signalement, la page a été déréférencée et dépubliée. Seuls les communiqués de presse font foi. Il n'y a pas de remaniement prévu à notre connaissance aujourd'hui", conclut l'entourage du Premier ministre.

Emmanuel Macron se rend dimanche à Abou Dhabi pour rendre hommage au président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane , décédé vendredi à l'âge de 73 ans. La nomination d'un nouveau Premier ministre, suivie de celle du gouvernement, est attendue en début de semaine.

 

 

 

 

 

LA MRCHE DU MONDE (2130) : SAMEDI 14 MAI 2022

Samedi 14 Mai 2022 -  Emmanuel Macron dimanche à Abou Dhabi pour rendre hommage au président des Emirats :

Emmanuel Macron se rendra dimanche à Abou Dhabi pour rendre hommage au président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane , décédé vendredi à l'âge de 73 ans, a annoncé l'Elysée.

Conséquence: le Premier ministre Jean Castex n'ira pas au Vatican comme prévu, les deux chefs de l'exécutif ne pouvant être hors du territoire en même temps, a précisé Matignon.

Le chef de l'Etat français entend "exprimer son soutien à son frère le Prince héritier d’Abou Dabi, Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nayane, ainsi qu’au reste de la famille et à tout le peuple émirien", a indiqué la présidence. Emmanuel Macron s'est entretenu vendredi avec cheikh Mohammed, dit MBZ, demi-frère du défunt.

 

Emmanuel Macron avait effectué une visite aux Emirats en décembre 2021

Rarement vu en public depuis un AVC en janvier 2014, cheikh Khalifa devrait être remplacé sous peu par MBZ, déjà considéré comme le dirigeant de facto de cette riche monarchie pétrolière du Golfe.

Emmanuel Macron avait effectué une visite aux Emirats en décembre 2021, au cours de laquelle il avait visité l'exposition universelle de Dubaï et avait supervisé la signature de plusieurs contrats, dont un portant sur la fourniture de 80 avions de combat Rafale, une commande record pour l'avion de chasse entré en service en 2004.

Emmanuel Macron devrait revenir à Paris dimanche, alors que la nomination d'un nouveau Premier ministre, suivie de celle du gouvernement, est attendue en début de semaine.

 

 

 

 

 

LA MRCHE DU MONDE (2130) : SAMEDI 14 MAI 2022

Samedi 14 Mai 2022 -  Législatives : le pôle écologiste dévoile ses 100 candidats, sans Yannick Jadot :

Le pôle écologiste a dévoilé vendredi la liste de ses 100 candidats aux législatives au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), dont la plupart de ses dirigeants mais pas son ex-candidat à l'Elysée Yannick Jadot . Le nom de ce dernier avait circulé un temps, avant la présidentielle. L'eurodéputé a gardé un quasi silence depuis le début des négociations ayant mené à l'alliance avec LFI, PS et PCF pour le scrutin de juin.

Le secrétaire national d'EELV Julien Bayou est investi dans la 5e circonscription de Paris, son adjointe Sandra Regol dans la 1ère du Bas-Rhin, la finaliste de la primaire Sandrine Rousseau dans la 9e de Paris et la porte-parole Eva Sas dans la 8e de la capitale. La trésorière du parti Marine Tondelier affrontera Marine Le Pen à Hénin-Beaumont (11e du Pas-de-Calais).

 

Cédric Villani candidat

Les partenaires d'EELV dans le pôle écolo ont bénéficié de plusieurs investitures, comme la patronne de Génération écologie Delphine Batho (2e des Deux-Sèvres), Hubert Julien-Laferrière (2e du Rhône) et Cédric Villani (5e de l'Essonne), tous trois sortants.

C'est le cas aussi de Sophie Taillé-Polian (11e du Val-de-Marne) et Benjamin Lucas (8e des Yvelines), co-coordinateurs de Générations, le parti fondé par Benoît Hamon. Et du fondateur des Nouveaux démocrates et ex-macroniste Aurélien Taché dans la 10e du Val-d'Oise.

Plusieurs anciens candidats aux municipales ou aux régionales ont été investis, comme à Nantes Julie Laernoes (4e de Loire-Atlantique), en Centre-Val de Loire Charles Fournier (1ère de l'Indre) ou encore en Nouvelle-Aquitaine Nicolas Thierry (2e de Gironde).

La membre du collectif Ibiza, qui avait été sortie brutalement d'une conférence de presse de Marine Le Pen d'entre-deux tours de la présidentielle par son service de sécurité, Pauline Rapilly-Ferniot, a été investie dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine.

 

 

 

 

 

LA MRCHE DU MONDE (2130) : SAMEDI 14 MAI 2022

Samedi 14 Mai 2022 -  Suicides ou assassinats ? Enquête sur les morts mystérieuses des oligarques russes :

En quelques semaines, six hommes d'affaires russes se seraient suicidés, certains après avoir massacré leur famille... Mais, pour expliquer cette étrange série noire, la piste d'assassinats politiques est dans toutes les têtes.

Ce 19 avril, depuis la maison bordelaise où il réside habituellement avec sa famille, un jeune homme téléphone à la police espagnole. Fedor Protosenya est inquiet. Il ne parvient plus à joindre son père Sergey, sa mère Natalya et sa sœur Maria, 18 ans, tous trois partis pour les vacances de Pâques dans leur villa à Lhoret de Mar en Catalogne. Les policiers se rendent sur place et découvrent Sergey Protosenya, 55 ans, ancien directeur de Novatek, deuxième mastodonte du gaz russe après Gazprom , pendu à un arbre dans le jardin. Les corps sans vie de femme et sa fille sont retrouvés dans la villa, criblés de coups de couteau. Les premiers éléments de l’enquête conduisent les enquêteurs espagnols sur la piste d’un double assassinat, suivi d’un suicide. Quelques détails pourtant sont troublants : il n’y a aucune trace de sang sur le corps de l’oligarque russe alors que la scène de crime est un carnage.

Des chaussettes maculées de sang ont été découvertes dans la chambre de la mère de famille : elles ont pu servir de gants au(x) tueur(s) afin de ne laisser aucune empreinte digitale sur les couteaux et la hache ensanglantés retrouvés sur place. Effondré, le jeune Fedor, seul survivant de la famille, a pris la parole dans le journal britannique Daily Mail : « Mon père n’est pas un tueur, a-t-il déclaré. Jamais il ne pourrait de faire de mal à sa famille, il aimait ma mère et surtout Maria, ma sœur. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé cette nuit-là, mais je sais que mon père ne leur a pas fait de mal. » « Jamais le père de Fedor n’aurait fait une chose pareille, Maria était sa « princesse » », confirme un ami de la famille qui préfère rester anonyme par peur de « représailles ». Sergey Protosenya, à la tête d’une fortune estimée à 400 millions d’euros, a-t-il assassiné sa femme et sa fille avant de se pendre ? Ou tous les trois ont-ils été tués avant que leurs assassins ne maquillent le crime ? Deux jours après la découverte des corps, le géant gazier Novatek, premier acteur privé du pays, que Sergey Protosenya a dirigé entre 1997 et 2015, s’est fendu d’un communiqué laconique : « Sergey était une personne exceptionnelle et un merveilleux père de famille. Malheureusement, des spéculations ont émergé dans les médias, mais nous sommes convaincus qu’elles n'ont aucun rapport avec la réalité. » La firme visée par les sanctions économiques depuis le début de la guerre en Ukraine ne croit pas à l’hypothèse du meurtre extérieur.

La disparition violente et suspecte de la famille de ce richissime homme d’affaire russe en rappelle pourtant une autre survenue… la veille. Et dans des circonstances très similaires. Le 18 avril, le corps sans vie de l’oligarque Vladislav Avayev, 51 ans, est retrouvé dans son appartement luxueux à Moscou à côté de celui de sa femme Yelena, 47 ans, et de sa fille Maria, 13 ans, criblés de balles. Ancien vice-président de Gazprombank, branche financière du géant Gazprom, ex-haut fonctionnaire de Vladimir Poutine au Kremlin et à la Douma, le banquier aurait, selon la version officielle, supprimé sa famille avec son arme personnelle avant de se suicider. L’appartement était d’ailleurs fermé de l’intérieur, assurent les enquêteurs russes. Les journaux locaux se perdent en conjectures pour expliquer ce geste : certains racontent que l’homme d’affaires venait d’apprendre que sa femme était enceinte… de son propre chauffeur. D’autres affirment qu’il était en faillite depuis les sanctions occidentales.

Un voisin de Vladislav Avayev, cité par le New York Times, ne croit pas à ces théories : « C’était un homme riche et intelligent, il n’avait aucune raison de faire ça. Ils ont sans doute été tués. » Igor Volobuev, vice-président de Gazprombank et d’origine ukrainienne, a choisi de quitter la Russie pour s’exiler en Ukraine et combattre. Dans une interview donnée au média Insider, lui aussi a rejeté l’idée d’un suicide de son ex-collègue : « C’est un suicide mis en scène ». « Cela ressemble à de l’intimidation, suggère l’historienne spécialiste de la Russie Galina Akerman. Comme si on voulait faire un exemple. Le FSB sait maquiller un crime en suicide. Mais là, ça ressemble plus à des meurtres mafieux. Une vengeance, un règlement de comptes. Les victimes ont peut-être collaboré avec des services étrangers, elles ont peut-être trahi ou bien étaient trempées dans des transmissions d’informations sensibles. »

 

 

 

 

 

LA MRCHE DU MONDE (2130) : SAMEDI 14 MAI 2022

Samedi 14 Mai 2022 -  Alvan & Ahez, la Breizh touch de l'Eurovision :

Adieu Beatles ! Les zébrures du passage piéton se mettent au diapason du Gwenn ha du, le drapeau de la Bretagne. Paris Match a suivi ce quatuor de jeunes talents lors d’ultimes étapes avant le concours. S’ils revisitent leurs traditions régionales, c’est pour mieux enchanter l’avenir. Face à 180 millions de téléspectateurs, ils mêleront des sons électro-rock à un texte évoquant la nuit, le feu et l’émancipation féminine. Le titre, «Fulenn», signifie «étincelle». Tout un programme.

Madrid, 1 heure du matin. Les trois filles du groupe Ahez joignent les mains et ferment les yeux. Marine, 24 ans, la benjamine, entonne une phrase en breton que les deux Sterenn, 25 et 26 ans, reprennent en chœur. Plus la gavotte avance, plus le rythme s’accélère. Elles terminent en sautillant, le corps chargé d’énergie et le cœur de breton. C’est leur petit rituel avant de monter sur scène. Elles font vibrer les murs de leurs incantations. On en oublie le décor: la loge d’une boîte de nuit, au bord du Manzanares. Dernière «pré-party» avant l’Eurovision. Il faut traverser les dédales de couloirs en pleine ébullition pour retrouver Alexis, alias Alvan, 29 ans, qui, dans les backstages, surveille de près ses instruments. Les accents se mélangent, s’entrechoquent; souvent, les gestes remplacent les mots. Les tenues excentriques des uns côtoient les jeans des autres. Au milieu de cette confusion, « les Bretons », comme ils se font volontiers appeler, écoutent une ultime recommandation de leur coach vocal, Léa Ivanne, en suçant une pastille de Strepsils – la pré-party, à Tel-Aviv, ayant eu raison de leur gorge à tous. Alvan & Ahez, c’est la rencontre de deux univers : l’électro et la chanson traditionnelle. Lui a eu des rêves de rock star dès que sa mère lui a mis un Walkman dans les mains: il avait 3 ans et, déjà, il s’enregistrait… À 9 ans, il commençait la guitare en imaginant être un des Red Hot Chili Peppers. L’instrument est, depuis, devenu un élément à part entière de son corps, gravé sur son avant-bras: six cordes sont tatouées. Elles trois se sont rencontrées au club de chant breton du lycée Diwan de Carhaix, le lundi soir. Elles partageaient la passion de la musique et de la Bretagne, leurs voix s’harmonisaient.

 

À Madrid, des fans ont appris des phrases d’encouragement en français

Devant l’entrée des artistes de La Riviera, la salle de concert madrilène où se tient une répétition générale de l’Eurovision.

Devant l’entrée des artistes de La Riviera, la salle de concert madrilène où se tient une répétition générale de l’Eurovision. © Hélène Pambrun

Un soir, à L’Artiste assoiffé, un bar à deux pas de la rue de la soif rennaise, Alvan rencontre Ahez; ils décident de se revoir très vite, dans un studio fait maison. De cette union naît «Fulenn», le titre qui représentera la France à l’Eurovision 2022, le 14 mai, à Turin. Pour l’occasion, France 3 Bretagne commentera le concours en breton. Même s’ils ne croient pas au hasard, cette qualification en est presque un. Poussés par le manager d’Alvan, Sébastien Arios, les quatre Bretons envoient leur tout jeune titre «Fulenn», sans se douter qu’ils passeront sans encombre toutes les épreuves de sélection. «On ne pensait absolument pas qu’on pouvait gagner», répètent-ils. Pourtant, en plus d’avoir obtenu les voix du public, ils ont conquis six membres du jury sur dix, dont Jenifer, Nicoletta, André Manoukian et Élodie Gossuin, qui annoncera les points de la France le jour J. Sans crier gare ni avoir le temps de réaliser ni de célébrer ce qui se passait, les voilà propulsés dans une aventure que chacun qualifie d’«incroyable», d’«impressionnante», voire d’«onirique» et de «merveilleuse» pour Marine et Alexis, les deux superstitieux du groupe.

 

 

 

 

 

LA MRCHE DU MONDE (2130) : SAMEDI 14 MAI 2022

Samedi 14 Mai 2022 -  La Finlande veut adhérer à l'Otan, une «erreur» pour Moscou qui coupe l'électricité :

Le président Niinistö et la Première ministre Sanna Marin (photo) ont annoncé jeudi vouloir voir la Finlande rejoindre l'Otan "sans délai", avec une officialisation de candidature attendue dimanche.

Tentant d'"éviter les tensions", le président finlandais a informé samedi son homologue Vladimir Poutine de la candidature imminente de son pays à l'Otan, qualifiée d'"erreur" par le maître du Kremlin. "La conversation a été directe et sans détour et s'est passée sans contrariété. Eviter les tensions a été considéré comme important", a affirmé le chef de l'Etat finlandais Sauli Niinistö, interlocuteur très régulier du président russe ces dernières années. Selon Moscou, Vladimir Poutine lui a signifié que de voir la Finlande cesser sa politique historique de non alignement militaire "serait une erreur, puisqu'il n'y a aucune menace à la sécurité de la Finlande".

Le président Niinistö et la Première ministre Sanna Marin ont annoncé jeudi vouloir voir la Finlande rejoindre l'Otan "sans délai", avec une officialisation de candidature attendue dimanche. Helsinki considère que l'invasion de l'Ukraine , mais aussi l'exigence de Moscou de ne plus avoir d'élargissement de l'Otan, justifient son changement de pied. Restée elle aussi historiquement hors des alliances militaires jusqu'ici, la Suède s'apprête elle aussi à prendre sa décision de rejoindre l'Otan, avec une réunion clé du parti social-démocrate au pouvoir, dimanche à Stockholm. Moscou a menacé de prendre des mesures "technico-militaires" en représailles.

Celles-ci ont-elles commencé ? Comme annoncé vendredi par la filiale d'un fournisseur russe, les exportations d'électricité de la Russie vers la Finlande, qui représentent un peu moins de 10% de la consommation du pays nordique, ont été suspendues à minuit dans la nuit de vendredi à samedi. Les exportations de la Russie vers la Finlande "sont à zéro actuellement", a confirmé à l'AFP Timo Kaukonen, un responsable du gestionnaire du réseau électrique, Fingrid. Selon l'entreprise RAO Nordic, filiale à Helsinki du groupe russe InterRAO, cette suspension est toutefois liée à des impayés constatés depuis une semaine, dont elle n'a pas précisé les causes exactes.

 

Imbroglio turc

La Finlande, qui partage une frontière de 1.300 kilomètres et un passé douloureux avec la Russie, a dit s'attendre à des mesures comme des attaques informatiques ou des violations de frontières. Outre l'hostilité russe, un autre écueil a émergé vendredi dans la marche de la Suède et de la Finlande vers l'Otan, lorsque le président turc Recep Tayyip Erdogan a affiché son hostilité à les voir entrer dans l'alliance, qui compte actuellement 30 membres dont la Turquie. Le chef de l'Etat turc a notamment reproché à ces deux pays nordiques de servir d'"auberge aux terroristes du PKK", le Parti des travailleurs du Kurdistan, considéré comme une organisation terroriste par Ankara, mais aussi par l'Union européenne et les Etats-Unis.

L'unanimité étant exigée, Ankara se retrouve en position de bloquer le processus, alors que le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg avait dit s'attendre à ce que les deux pays nordiques soient accueillis "à bras ouverts". Invitées à une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'Otan qui a lieu à Berlin ce week-end, la Suède et la Finlande doivent avoir des entretiens bilatéraux samedi avec la Turquie. Stockholm et Helsinki ont reconnu n'avoir eu aucun signe avant-coureur d'une hostilité turque.

 

 

 

 

 

LA MRCHE DU MONDE (2130) : SAMEDI 14 MAI 2022
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Samedi 14 Mai 2022 -  Elizabeth II enjouée au Royal Windsor Horse Show pour voir ses chevaux et sa petite-fille :

Bien sûr, elle est arrivée en voiture et y est restée un certain temps pour regarder ses chevaux depuis le véhicule. Bien sûr, elle s’appuyait sur la canne de son défunt époux, le prince Philip. Mais, hormis ces deux détails témoignant de ses actuelles difficultés de mobilité, la reine Elizabeth II paraissait très en forme ce vendredi 13 mai 2022 au deuxième des quatre jours du Royal Windsor Horse Show. La souveraine, qui a fêté ses 96 ans le 21 avril dernier, était même fort excitée dans la tribune royale pour assister aux courses et ravie de se voir remettre une coupe. Elle a aussi pu regarder sa petite-fille Lady Louise Windsor, âgée de 18 ans , défiler en calèche -celle que lui a léguée à sa mort son grand-père le duc d’Edimbourg- en tête du défilé du centenaire de la Fell Pony Society.

Sa Majesté -qui portait une veste bleue sur un gilet vert, un chemisier blanc et une jupe grise et était coiffée d’un foulard assorti- était pour l’occasion en compagnie de son benjamin le prince Edward et de sa femme, la comtesse Sophie de Wessex. Laquelle n’était pas peu fière de voir sa fille diriger cette parade et n’a pas manqué d’immortaliser la scène avec son téléphone portable.

 

Elizabeth II avait manqué la première journée

Si d’ordinaire la reine Elizabeth II ne manque aucune des quatre journées du Royal Windsor Horse Show, qui combine sur son domaine de Windsor des compétitions internationales de saut d’obstacles, de dressage, d’attelage et d’endurance, cette année sa présence était incertaine du fait de ses soucis de santé. On savait néanmoins que même si elle avait raté le premier jour de la manifestation, ce jeudi 12 mai, elle était quand même venue secrètement voir ses chevaux. Comme le précise le «Daily Mail », elle en a 14 à ses couleurs qui participent à cette compétition équestre. Mais nul ne s’attendait à cette apparition surprise. Qu’en sera-t-il des deux jours prochains ?

 

 

 

 

 

 

LA MRCHE DU MONDE (2130) : SAMEDI 14 MAI 2022

Samedi 14 Mai 2022 -  Corée du Nord : plus d'un demi-million de contaminés au Covid-19 et des premiers morts :

Vingt et un décès supplémentaires dus à la "fièvre" sont survenus en Corée du Nord qui a fait état samedi de plus d'un demi-million de malades, deux jours après l'annonce officielle du tout premier cas de Covid-19. "Le nombre de personnes présentant de la fièvre entre fin avril et le 13 mai est supérieur à 524.440", selon KCNA, l'agence de presse d'Etat qui a rapporté 27 décès au total. Ce pays reclus, de 25 millions d'habitants, avait annoncé jeudi ses premiers cas de coronavirus, déclarant passer en régime de "prévention d'urgence maximale des épidémies" - ce qui implique des mesures de confinement -, après que des personnes avaient été testées positives au sous-variant BA.2 d'Omicron. Il avait également annoncé son premier mort.

Pour la seule journée de vendredi, "plus de 174.440 personnes ont présenté la fièvre, au moins 81.430 sont totalement rétablies et 21 sont décédées", a rapporté KCNA. Elle ne précise pas si ces nouveaux cas et ces décès ont tous été testés positifs au Covid-19 mais les experts affirment que le pays n'a pas la capacité de tester massivement sa population.

"Il n'est pas exagéré de considérer que ces cas de +fièvre+ sont tous des cas de coronavirus, étant donné le manque de capacité de dépistage, a estimé Cheong Seong-chang, spécialiste de la Corée du Nord à l'Institut Sejong. "Le nombre réel de cas de Covid pourrait être plus élevé que les chiffres faisant état des personnes fiévreuses en raison de nombreux cas asymptomatiques", selon lui.

 

L'un des premiers pays au monde à fermer ses frontières

La Corée du Nord, qui a été l'un des premiers pays au monde à fermer ses frontières en janvier 2020 après l'apparition du virus dans la Chine voisine, s'est longtemps vantée de sa capacité à tenir le virus à distance. Elle n'avait jusqu'alors signalé aucun cas confirmé de Covid-19 à l'OMS.

La presse officielle a déclaré que ces premiers décès étaient "dus à la négligence, notamment à une surdose de médicaments, en raison de la méconnaissance des méthodes de traitement scientifiques".

Le dirigeant Kim est apparu pour la première fois à la télévision portant un masque, après avoir présidé jeudi une réunion d'urgence du bureau politique sur la situation épidémique. Il avait alors ordonné des mesures de confinement pour tenter d'enrayer la propagation du virus.

Samedi, une deuxième réunion du bureau politique s'est tenue, au cours de laquelle le dirigeant a reconnu que "la propagation d'une maladie maligne vient bouleverser notre pays", selon KCNA.

Il a promis une "distribution rapide de médicaments d'urgence" et a assuré vouloir introduire "des méthodes de traitement pour les patients, y compris ceux ayant des constitutions spéciales" afin de "minimiser les pertes humaines".

Il s'est dit "convaincu" de pouvoir "vaincre cette maladie infectieuse malveillante dans les plus brefs délais", a ajouté l'agence. Mais le système de santé du pays - l'un des pires au monde - est en ruine et manque de médicaments et d'équipements essentiels, alertent les experts. M. Kim a annoncé qu'il adopterait le modèle chinois de lutte contre le coronavirus.

 

Aucune vaccination

"Nous devrions tirer les leçons des expériences et réalisations fructueuses du Parti communiste chinois et de son peuple dans la prévention du virus", a-t-il déclaré. La Chine, seule grande économie du monde à maintenir une politique zéro Covid, est cependant aux prises avec de multiples foyers d'Omicron en dépit de stricts confinements et de dépistages massifs à travers le pays. Autre défi de taille pour la Corée du Nord: aucun des 25 millions d'habitants n'est vacciné contre le coronavirus, Pyongyang ayant rejeté les offres de vaccination de l'OMS, de la Chine et de la Russie.

Pékin a offert jeudi son aide à la Corée du Sud et Séoul a proposé vendredi d'envoyer des vaccins. Selon Yang Moo-jin, professeur à l'Université des études nord-coréennes, les déclarations du leader indiquent également qu'il "essaiera de s'approvisionner auprès de la Chine". En dépit de cette flambée épidémie, de nouvelles images satellites montrent que la Corée du Nord a repris la construction d'un réacteur nucléaire longtemps à l'arrêt.

"Je ne peux pas vous dire quand le réacteur sera prêt à fonctionner, mais il est environ dix fois plus grand que le réacteur existant à Yongbyon", a écrit samedi sur Twitter Jeffrey Lewis, de l'Institut Middlebury en Californie.

"Il produirait dix fois plus de plutonium pour les armes nucléaires, a-t-il affirmé, ajoutant: "Cela concrétiserait la promesse de Kim d'augmenter le nombre d'armes nucléaires" qu'elle possède. Les États-Unis et la Corée du Sud ont récemment affirmé que Pyongyang se préparait à effectuer un nouvel essai nucléaire de manière imminente. Pour des analystes, Kim pourrait y procéder plus vite que prévu afin de détourner l'attention de la population de la situation épidémique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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