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2 juillet 2022 6 02 /07 /juillet /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2169) : VENDREDI 1er JUILLET 2022

Vendredi 1er Juillet 2022 – Remaniement : Elisabeth Borne s'entretiendra vendredi avec Emmanuel Macron

Elisabeth Borne s'entretiendra vendredi avec Emmanuel Macron pour lui présenter les conclusions des consultations qu'elle a menées cette semaine avec les partis, a affirmé la porte-parole Olivia Grégoire, estimant qu'un remaniement devrait avoir lieu "en toute cohérence" avant mercredi.

"Ils vont se voir aujourd'hui et il me semble à peu près normal que la Première ministre réserve au président de la République ses conclusions à la suite de ces échanges", a affirmé sur LCI la porte-parole du gouvernement.

Mme Borne a conduit cette semaine des consultations "pour la composition d'un nouveau gouvernement d'action" et une "feuille de route", comme lui a demandé Emmanuel Macron qui est rentré jeudi des sommets du G7 en Allemagne et de l'Otan en Espagne.

 

La cheffe du gouvernement a consacré "15 heures" cette semaine à ces consultations

Interrogée sur un possible remaniement avant que la cheffe du gouvernement prononce mercredi sa déclaration de politique générale devant le Parlement, Mme Grégoire a répondu: "En toute cohérence, normalement cela devrait se passer comme ça, oui". Le chef de l'Etat a confirmé samedi dernier sa "confiance" en la Première ministre après la perte de la majorité absolue aux élections législatives.

Selon Mme Grégoire, la cheffe du gouvernement a consacré "15 heures" cette semaine à ces consultations. Elle prononcera sa déclaration de politique générale mercredi à 15H00 à l'Assemblée nationale, puis à 21H00 au Sénat.

La question d'un vote de confiance sur cette déclaration, qui engagerait la responsabilité de la Première ministre devant les députés, n'est cependant pas encore tranchée, comme l'a confirmé la porte-parole-parole du gouvernement.

"Elisabeth Borne prendra sa décision en âme et conscience", a-t-elle affirmé.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2169) : VENDREDI 1er JUILLET 2022

Vendredi 1er Juillet 2022 – Le ministre Guerini confirme qu'il va «passer le relais» à la tête du parti présidentiel :

"Je resterai naturellement engagé dans mon parti mais c’est pour moi le bon moment de passer le relais, après trois ans et demi de travail et d’engagement aux côtés de nos militants", a affirmé celui qui vient aussi d'être réélu député de Paris.

Nommé ministre de la Fonction publique en mai, le délégué général de Renaissance Stanislas Guerini s'apprête à "passer le relais" à la tête du parti présidentiel, a-t-il déclaré dans une interview publiée jeudi soir par Le Figaro. "Je resterai naturellement engagé dans mon parti mais c’est pour moi le bon moment de passer le relais, après trois ans et demi de travail et d’engagement aux côtés de nos militants", a affirmé celui qui vient aussi d'être réélu député de Paris.

"Je veux être désormais pleinement consacré à la mission que m’ont confiée le président de la République et la Première ministre au gouvernement", a poursuivi le ministre de la Fonction publique, à quelques jours d'un remaniement annoncé de l'exécutif.

 

Stéphane Séjourné favori pour la succession

Les propos tenus jeudi soir par le patron du parti présidentiel confirment les intentions de départ que lui prêtaient déjà son entourage ces derniers jours. S'il n'a pas donné de calendrier précis pour l'élection d'un nouveau chef de parti, Stanislas Guerini semble d'ores et déjà avoir en tête un possible successeur en la personne de l'eurodéputé Stéphane Séjourné.

Ce dernier "mène un travail très important pour constituer les bases du futur parti présidentiel. Il a le goût des organisations, un sens politique et un talent reconnus", l'a complimenté le délégué général dans l'interview accordée au Figaro.

Les déclarations de Stanislas Guerini interviennent deux jours après sa première annonce majeure en tant que ministre, à savoir une augmentation générale de 3,5% des salaires des agents publics, qui entrera en application vendredi.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2169) : VENDREDI 1er JUILLET 2022

Vendredi 1er Juillet 2022 – Fuite de sujets au brevet : ce que l'on sait, les précédents, les sanctions :

Les élèves de 3e ont planché vendredi sur les sujets de secours du brevet des collèges car les textes prévus initialement avaient "fuité". L'Education nationale va porter plainte. Voici les principaux éléments sur cette affaire qui a connu de rares précédents.

 

Que sait-on de l'affaire?

La fuite a été repérée via des "photos des sujets circulant sur (la messagerie) Whatsapp" jeudi "en fin d'après-midi". Une famille de région parisienne a indiqué à l'AFP que sa fille, collégienne, avait reçu les sujets par des amis via Whatsapp "vers 17H30". L'information est remontée rapidement à la rue de Grenelle qui, face à une "fuite avérée", a déclenché la procédure de secours. Les sujets de secours (préparés à chaque examen en cas de problème) ont donc dû être imprimés par les centres d'examens pour les 850.000 collégiens soumis aux épreuves d'histoire-géographie-Enseignement moral et civique et celles de sciences. Une fuite a également été constatée pour le sujet de mathématiques dont l'épreuve avait eu lieu jeudi à 14H30. Celle-ci a été limitée géographiquement et a eu lieu moins d'une demi-heure avant le début de l'épreuve, selon le ministère.

Il a été décidé de recourir au sujet B pour moins d'une demi-douzaine de centres d'examens, soupçonnés d'être concernés par la fuite. Dans les zones concernées, une vigilance accrue pour le suivi de correction sera aussi demandée pour les élèves qui ont composé sur le sujet A.

Le ministère va déposer une plainte pour les fuites des sujets d'histoire-géographie, de sciences et de mathématiques et lance une enquête administrative interne.

 

Quels précédents et quelles sanctions encourues?

Cette année, le ministère de l'Education a déjà été contraint d'utiliser des sujets de secours pour le bac de français de la voie générale en raison d'une erreur dans un centre d'examen où les sujets initialement prévus avaient été distribués à la place de ceux de philosophie.

Le recours aux sujets de secours peut arriver pour des raisons diverses (fuite ou présomption de fuite, mauvais énoncé, enveloppe ouverte par erreur avant l'épreuve...)

"Les fuites au brevet restent extrêmement rares car ce n'est pas du tout le même enjeu que le baccalauréat. Il y a moins de velléités de triche", explique à l'AFP Jérôme Fournier, du SE-Unsa. La divulgation d'un sujet avant l'épreuve est punie par une loi de 1901 qui prévoit "un emprisonnement de trois ans et une amende de 9.000 euros, ou l'une ou l'autre de ces peines seulement". En 2019, une enquête judiciaire avait été ouverte après des fuites concernant les épreuves de mathématiques au bac relayées par la messagerie privée Whatsapp ou par SMS. Quatre personnes avaient été mises en examen.

En 2011, l'exercice de maths du Bac S avait fuité sur Internet. En 2018, quatre jeunes ont été condamnés à trois et quatre mois de prison avec sursis pour "fraude" dans cette affaire.

 

Les sujets de secours: comment ça marche?

Brevet ou bac, les sujets de secours, qui sont nationaux, sont préparés en cas d'incident, chaque année dans toutes les matières, et ce longtemps à l'avance. Les sujets suivent un circuit assorti de garanties draconiennes pour assurer leur confidentialité. La conception des sujets est répartie entre les différentes académies un an avant l'examen. Une académie-pilote est désignée par discipline pour préparer les sujets. Ceux-ci sont élaborés par des commissions réunissant inspecteurs et professeurs de la discipline. La composition et les travaux de ces commissions sont strictement confidentiels. L'académie-pilote l'adresse ensuite à l'ensemble des autres académies et les sujets sont imprimés dans chaque rectorat, mis dans des enveloppes fermées et distribués quelques jours avant l'examen aux établissements où ils sont conservés dans un coffre.

En cas d'alerte sur un risque de fuite, c'est l'académie-pilote concernée qui diffuse le sujet B dans toutes les académies, via un système numérique sécurisé. En raison des délais, le sujet est ensuite imprimé dans chaque centre d'examen par les chefs d'établissements.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2169) : VENDREDI 1er JUILLET 2022

Vendredi 1er Juillet 2022 – Angleterre : Le gouvernement de Boris Johnson secoué par un nouveau scandale sexuel :

Dans une lettre de démission datée de jeudi, le "whip" en chef adjoint Chris Pincher, chargé de la discipline parlementaire des députés conservateurs, reconnaît avoir "beaucoup trop bu" et présente des excuses pour s'être "couvert de honte, (lui) et d'autres personnes".

Déjà affaibli par les scandales, Boris Johnson fait face vendredi à un nouveau casse-tête au Royaume-Uni: la démission d'un membre de son gouvernement après des accusations d'attouchements, dernière en date d'une série d'affaires sexuelles dans son parti. Le retour est rude pour le Premier ministre conservateur, à peine rentré d'une semaine à l'étranger pour trois sommets internationaux lui donnant un peu de répit et l'occasion d'écarter comme triviales les questions sur ses difficultés politiques, pendant qu'il s'affichait en champion du soutien à l'Ukraine face au président russe Vladimir Poutine.

Les conflits sociaux se multiplient en raison de la flambée des prix et, après le "partygate", il doit gérer une nouvelle affaire dans sa majorité. Dans une lettre de démission datée de jeudi, le "whip" en chef adjoint Chris Pincher, chargé de la discipline parlementaire des députés conservateurs, reconnaît avoir "beaucoup trop bu" et présente des excuses pour s'être "couvert de honte, (lui) et d'autres personnes". Selon plusieurs médias britanniques, l'élu de 52 ans a procédé à des attouchements mercredi soir sur deux hommes - dont un député, selon Sky News - devant des témoins dans un club privé londonien, le Carlton Club, entraînant des plaintes auprès du parti.

La série récente d'affaires à caractère sexuel au sein du parti au pouvoir depuis 12 ans devient embarrassante. Un député soupçonné de viol, non nommé, a été arrêté puis libéré sous caution mi-mai, un autre a démissionné en avril pour avoir regardé de la pornographie à la Chambre sur son téléphone portable en avril, et un ancien député a été condamné en mai à 18 mois de prison pour l'agression sexuelle d'un adolescent de 15 ans.

Le départ de ces deux derniers avait provoqué des législatives partielles et de lourdes défaites pour les conservateurs, suivies du départ du président du parti, Oliver Dowden.

 

M. Pincher reste toutefois député

S'il a démissionné de sa fonction, M. Pincher reste toutefois député. "Le Premier ministre a accepté la démission et pense que c'était la chose à faire", a indiqué son porte-parole. "Il trouve évidemment ce genre de comportement inacceptable et encourage ceux qui souhaitent se plaindre à le faire".

Mais face aux appels à son exclusion du parti et à une enquête interne, la pression s'accroît sur M. Johnson pour qu'il prenne des mesures plus fermes. "Il est hors de question que les conservateurs ignorent une agression sexuelle éventuelle", a tweeté Angela Rayner, la numéro 2 du Parti travailliste, principale formation d'opposition. "Boris Johnson doit maintenant dire comment Chris Pincher peut rester député conservateur", a-t-elle ajouté, déplorant une "totale dégradation des normes de la vie publique" sous le Premier ministre.

Ce dernier a été considérablement affaibli par le scandale des fêtes organisées à Downing Street malgré les restrictions anti-Covid durant la pandémie. L'affaire lui a valu un vote de défiance dans son propre camp, auquel il a survécu de peu il y a moins d'un mois.

Nommé en février, M. Pincher avait déjà démissionné comme "whip junior" en 2017, accusé d'avoir fait des avances sexuelles à un athlète olympique et potentiel candidat conservateur aux élections. Il avait été blanchi après une enquête interne. Réintégré par l'ex-Première ministre Theresa May, il avait rejoint le ministère des Affaires étrangères comme secrétaire d'Etat lors de l'arrivée au pouvoir de M. Johnson en juillet 2019.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2169) : VENDREDI 1er JUILLET 2022

Vendredi 1er Juillet 2022 – Xi Jinping salue la "vraie démocratie" à Hong Kong, malgré la répression :

Le président chinois Xi Jinping a loué vendredi la gouvernance de Hong Kong depuis sa rétrocession à Pékin, dont il célébrait le 25e anniversaire, y saluant une "vraie démocratie", malgré la répression menée depuis deux ans contre la dissidence . Lors d'une cérémonie, qui comprenait aussi la prestation de serment du nouveau chef de l'exécutif local, M. Xi a pu souligner la mainmise du Parti communiste chinois sur la ville après la vague de manifestations pro-démocratie qui a embrasé la ville en 2019, incitant Pékin à y mener une stricte répression politique. Dans son discours, M. Xi a assuré que Pékin avait toujours agi "pour le bien de Hong Kong".

"Après la réunification avec la mère patrie, les habitants de Hong Kong sont devenus les maîtres de leur propre ville", a-t-il déclaré, assurant que la "vraie démocratie" avait commencé à ce moment-là. Cette visite est le premier voyage du président chinois hors de Chine continentale depuis le début de la pandémie de Covid-19. Elle est aussi la première à Hong Kong depuis le mouvement pro-démocratie de 2019. "Après toutes les tempêtes, tout le monde a douloureusement appris que Hong Kong ne peut pas tomber dans le chaos et que Hong Kong ne peut pas se permettre le chaos", a déclaré M. Xi. La ville "doit se débarrasser de toutes les nuisances et se concentrer sur le développement".

 

"Un pays, deux systèmes" est un "bon système"

Cette journée marque aussi le mitan de la période de 50 ans de semi-autonomie, guidée par le principe "un pays, deux systèmes", négociée entre Londres et Pékin. Jusqu'en 2019, le 1er juillet était l'occasion de faire la démonstration des libertés dont jouissait la cité, avec des milliers d'habitants défilant en marge des célébrations pour exprimer leurs revendications politiques et sociales. Mais ce cortège, comme tout rassemblement, est interdit par la police depuis deux ans, officiellement pour raisons sanitaires et sécuritaires. Selon les critiques du gouvernement, la loi sur la sécurité nationale imposée en 2020 par Pékin après les manifestations de 2019 a réduit à néant les libertés promises.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a d'ailleurs déploré jeudi l'"érosion de l'autonomie" provoquée par cette loi dans le territoire. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a lui promis de ne pas "abandonner" Hong Kong. Des critiques ignorées par M. Xi, qui a salué vendredi le principe "un pays, deux systèmes", comme "un bon système" qui "doit être maintenu à long terme". Les cérémonies sont organisées dans un système en circuit fermé par mesure sanitaire.

Les personnes qui se trouvent dans l'orbite de Xi pendant son voyage, y compris les plus hauts responsables du gouvernement, ont été invitées à limiter leurs contacts, à se soumettre à des tests PCR quotidiens et à passer les jours précédant la visite dans un hôtel de quarantaine. Certaines parties de la ville ont été fermées et de nombreux journalistes ont été interdits d'accès aux événements prévus. Les autorités ont pris des mesures pour éliminer toute source potentielle d'embarras pendant le séjour de Xi Jinping. La police de la sécurité nationale a arrêté au moins neuf personnes la semaine dernière.

 

Maisons fouillées

Une dizaine de membres de la Ligue des sociaux-démocrates (LSD), l'un des derniers partis politiques d'opposition de Hong Kong, ont été contactés par la police pour qu'ils ne manifestent pas. Les dirigeants de la LSD ont déclaré à l'AFP que leurs maisons avaient été fouillées. La ville est tapissée d'affiches proclamant une nouvelle ère de "stabilité, prospérité et opportunité". La journée de vendredi avait commencé à la levée des couleurs, où sous un fort vent, le prochain chef de l'exécutif John Lee assistait à la cérémonie menée par des militaires au pas de l'oie, au son de l'hymne national.

M. Xi, qui, selon les médias locaux a passé la nuit dans la ville voisine de Chine continentale Shenzhen, pour ne revenir à Hong Kong que vendredi matin, n'a pas assisté à cette cérémonie. Tous les événements étaient fermés au public, mais de petits groupes s'étaient formés à proximité. Liu, 43 ans, travaillant dans un restaurant, prenait des photos avec son téléphone des hélicoptères traînant dans le ciel des drapeaux chinois et hongkongais.

"Notre mère patrie a bien pris soin de nous et nous sommes reconnaissants", a-t-elle déclaré. "Je suis pleine d'espoir pour les 25 prochaines années". Dans un restaurant proche, Cheng, 35 ans, n'a rien prévu de spécial pour cette journée. "Pour moi et, je pense, pour certains Hongkongais, le plus gros impact que nous ressentons est la visite (de Xi) qui provoque d'énormes embouteillages partout".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2169) : VENDREDI 1er JUILLET 2022

Vendredi 1er Juillet 2022 – Des frappes près d'Odessa font 17 morts, Kiev reprend l'île aux Serpents... le point sur la guerre en Ukraine

Au moins 17 personnes ont été tuées lors de frappes sur des immeubles de la région d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, selon Kiev, au moment où l'armée ukrainienne vient d'y reprendre aux Russes un îlot stratégique pour la maîtrise des routes maritimes.

Un missile tiré par un "avion stratégique" depuis la mer Noire a fait "14 morts et 30 blessés, dont trois enfants", selon le dernier bilan des services d'urgence ukrainiens. Une autre missile, tiré par le même avion, a touché deux autres immeubles situés non loin, faisant "trois morts, dont un enfant", ont ajouté les secouristes. Les opérations de sauvetage, compliquées par un incendie, se poursuivent.

La première frappe a "touché un immeuble résidentiel de neuf étages, dans la région de Bilgorod-Dniester", à environ 80 km au sud d'Odessa, selon le porte-parole de l'administration de la région d'Odessa, Serguiï Bratchouk. Le porte-parole s'en est pris aux internautes qui rapportent sur les réseaux sociaux les mouvements des troupes et services de secours. "Une opération de sauvetage est en cours, n'écrivez pas où, qui et comment!" pour ne pas mettre les militaires en danger, a-t-il dit à la télévision locale, sans préciser le lieu exact de la frappe.

 

Soutien indéfectible de l'Otan

Cette frappe est intervenue alors que l'Otan a promis son soutien indéfectible à l'Ukraine en clôturant jeudi son sommet à Madrid. "Nous allons rester aux côtés de l'Ukraine et toute l'Alliance restera aux côtés de l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra pour assurer qu'elle ne soit pas battue par la Russie", a déclaré Joe Biden. "Je ne sais pas comment ou quand cela va finir", a ajouté le président américain, affirmant toutefois: "Cela ne se finira pas par une défaite de l'Ukraine".

Plusieurs Etats membres de l'Otan ont annoncé de nouvelles aides militaires à l'Ukraine: le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est engagé sur une rallonge d'un milliard de livres (1,16 milliard d'euros), Joe Biden sur 800 millions de dollars supplémentaires. Pour sa part, le président français, Emmanuel Macron, a prévu la révision de la programmation militaire de son pays, soulignant que "nous devons maintenant, entrant dans une période de guerre, savoir produire plus vite, plus fort certains types d'équipements".

Moscou a rétorqué par la voix de son ministre des Affaires étrangères: "Le rideau de fer, de fait, il est déjà en train de s'abattre", a-t-il dit reprenant cette image née avec la Guerre froide et qui était rapidement tombée en désuétude après la chute du mur de Berlin en 1989. Il réagissait à la feuille de route stratégique que venait d'adopter l'Alliance atlantique et qui désigne désormais la Russie comme étant "la menace la plus significative et directe pour la sécurité des alliés". Et ce, tout en dénonçant les tentatives de Moscou et de Pékin d'unir leurs efforts pour "déstabiliser l'ordre international".

 

Les Russes quittent l'île aux Serpents

Sur le front, l'Ukraine s'est félicité du départ des forces russes de l'île aux Serpents, qu'elles avaient prise dès les premières heures de leur offensive, une victoire hautement symbolique pour Kiev. Moscou a affirmé retirer ses troupes "en signe de bonne volonté", ses objectifs ayant été "atteints" et pour faciliter les exportations de céréales ukrainiennes d'Ukraine par la mer Noire. Cet îlot militarisé est situé au sud-ouest d'Odessa, le plus grand port ukrainien où ont été amassées des millions de tonnes de grains, et face à l'embouchure du Danube.

La version des militaires ukrainiens est radicalement différente: les Russes ont abandonné l'île aux Serpents parce qu'ils se sont retrouvés "dans l'incapacité de résister au feu de notre artillerie, de nos missiles et de nos frappes aériennes". "L'ennemi s'est enfui dans deux vedettes", laissant "en feu" cet îlot où "des explosions se font toujours entendre", ont-ils encore dit, précisant qu'ils allaient maintenant y rétablir un "contrôle physique direct". "Les Russes eux-mêmes, durant leur retraite, ont fait exploser" leurs propres équipements militaires "et perdu un hélicoptère en mer", a indiqué l'armée ukrainienne.

"L'île aux Serpents est un point stratégique et cela change considérablement la situation en mer Noire (...). Cela ne garantit pas encore que l'ennemi ne reviendra pas. Mais cela limite déjà considérablement les actions des occupants", a martelé dans la soirée le président Voldymyr Zelensky.

 

Situation "extrêmement difficile" à Lyssytchansk

En revanche, le président a admis que la situation demeurait "extrêmement difficile" à Lyssytchansk, ville du bassin industriel du Donbass, une région de l'est de l'Ukraine où se concentrent la majeure partie des combats. Lyssytchansk est la dernière grande cité à ne pas être encore aux mains des Russes dans la région de Lougansk, l'une des deux provinces du Donbass, que Moscou entend entièrement contrôler.

A Kherson, dans le sud, des hélicoptères ukrainiens ont frappé "une concentration de troupes et équipement militaires de l'ennemi", près de la commune de Bilozerka, a indiqué vendredi l'armée ukrainienne. Cette attaque a fait "35 morts" parmi les soldats russe et détruit deux chars et plusieurs autres véhicules blindés, selon la même source.

 

Kiev exporte de l'électricité vers l'UE

Sur le front de l'énergie, l'Ukraine a annoncé avoir commencé à exporter de l'électricité de manière "significative" vers l'Union européenne, via la Roumanie. "Une étape importante de notre rapprochement avec l'Union européenne a été franchie" jeudi, a déclaré le président de l'Ukraine, dont la candidature à l'UE a été entérinée la semaine dernière par les Vingt-Sept. Kiev "a commencé à exporter de manière significative de l'électricité vers le territoire de l'UE, vers la Roumanie", a-t-il affirmé dans une allocution vidéo, et "ce n'est qu'une première étape". "Nous nous préparons à augmenter les livraisons", a-t-il ajouté, en soulignant que "l'électricité ukrainienne peut remplacer une part considérable du gaz russe consommé par les Européens.

"Ce n'est pas seulement une question de revenus d'exportation pour nous, c'est une question de sécurité pour l'Europe entière", a-t-il insisté. Le réseau électrique ukrainien avait été connecté au réseau européen mi-mars, ce qui devait aider le pays à préserver son fonctionnement malgré la guerre. L'Ukraine était synchronisée avec le réseau électrique russe jusqu'à son invasion le 24 février et avait ensuite fonctionné de manière autonome.

"A partir d'aujourd'hui, l'Ukraine peut exporter de l'électricité vers le marché de l'UE", a tweeté de son côté jeudi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Cela apportera une source supplémentaire d'électricité pour l'UE. Et des revenus indispensables à l'Ukraine. Nous sommes donc tous deux gagnants", a-t-elle fait valoir.

 

 

 

 

 

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Vendredi 1er Juillet 2022 – Tour de France 2022 : Copenhague en fête attend le premier maillot jaune :

Le Tour de France s'élance vendredi de Copenhague, étourdie par la ferveur de la course au maillot jaune dont le double tenant du titre Tadej Pogacar sera le grandissime favori, avec pour démarrer un contre-la-montre de 13,2 km dans les rues de la capitale danoise.

Dans la ville qui se flatte d'être la plus cyclable au monde, et où la course n'était jamais venue, la présentation des équipes mercredi avait donné le ton du Grand départ: un enthousiasme énorme a accompagné les 176 coureurs du peloton.

Celui-ci est pourtant privé cette année de quelques grands noms, du champion du monde français Julian Alaphilippe , insuffisamment rétabli de sa chute dans Liège-Bastogne-Liège, au Britannique Mark Cavendish, co-détenteur avec Eddy Merckx du record des victoires d'étape (34), en passant par les vétérans italien Vincenzo Nibali, 37 ans, vainqueur du Tour en 2014, et espagnol Alejandro Valverde, 42 ans, champion du monde 2018, ou le jeune prodige belge Remco Evenepoel (22 ans), jugé encore un peu tendre pour le Tour par son équipe.

Mais les principales ombres au tableau de ce grand départ danois sont celles du dopage, réactivée par une perquisition jeudi matin dans l'hôtel de l'équipe Bahrain, et celle du Covid-19, resurgi ces derniers jours. Pas de quoi toutefois remettre en cause au moment du départ la liste des prétendants à la victoire finale, dans laquelle la Slovénie se taille la part du lion: petit pays par la taille mais grande nation de sport, elle a vu naître le favori Tadej Pogacar, et son principal rival, Primoz Roglic.

A l'évidence, Pogacar possède la panoplie complète pour l'emporter si l'on se fie à l'agilité du jeune Slovène (23 ans) lors des classiques de printemps. Il est incontestablement le mieux armé pour déjouer les pièges et devenir le premier coureur depuis Eddy Merckx il y a un demi-siècle à gagner ses trois premiers Tours.

"Tant que nous travaillons ensemble, nous pensons que nous pouvons le battre", estime toutefois Roglic, associé au Danois Jonas Vingegaard, qui avait fait sensation l'an passé en finissant 2e.

De son côté Pogacar s'est montré impatient de se jeter dans la bataille: "J'ai hâte de prendre le départ, je suis très impatient. Ca va être un jour génial", a-t-il dit jeudi. Les Alpes, avec deux arrivées cruciales au col du Granon et à l'Alpe d'Huez, puis les Pyrénées seront autant d'occasions de renverser la table avant le défilé final, le 24 juillet, sur les Champs-Elysées au bout de quelque 3.350 kilomètres.

 

Filippo Ganna favori du jour

Mais avant l'altitude, place au contre-la-montre qui décernera le premier maillot jaune, vendredi en début de soirée (vers 19h10).

Double champion du monde en titre de la spécialité, Filippo Ganna espère le recevoir pour ses grands débuts dans le Tour. L'Italie a gagné cinq des six chronos à son programme cette année, mais le redoutable belge Wout van Aert, son dauphin des deux derniers Mondiaux, ne s'est incliné que de 2 secondes lors du récent Dauphiné, sur une distance très supérieure (31,9 km).

Le Suisse Stefan Bissegger, qui a battu Ganna à l'UAE Tour en février, et le Suisse Stefan Küng sont deux autres candidats crédibles avec, pourquoi pas, le Néerlandais Mathieu van der Poel.

L'autre grand centre d'intérêt portera vendredi sur les écarts entre les coureurs visant le classement général, avec Pogacar pour point de repère. En 2022, le Slovène n'a couru que deux chronos sans jamais être très éloigné des premières places (4e à l'UAE Tour, 3e à Tirreno-Adriatico).

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2169) : VENDREDI 1er JUILLET 2022

Vendredi 1er Juillet 2022 – Covid-19: les hospitalisations augmentent, surtout pour les plus âgés :

La circulation du Covid-19 s'est intensifiée la semaine dernière ainsi que les hospitalisations, notamment pour les plus âgés qui restent beaucoup trop nombreux à ne pas avoir leur deuxième rappel, indique vendredi Santé publique France. La semaine du 20 au 26 juin, le taux d'incidence a augmenté de 53%, une accélération par rapport à la semaine précédente (+29%), selon le dernier bulletin de l'agence sanitaire. Jeudi, le nombre de contaminations s'élevait à 133.346, une hausse de 67% en sept jours.

La semaine du 20 au 26 juin, la hausse des nouvelles hospitalisations s'est également poursuivie (+19%) après une augmentation de 26% la semaine précédente. Jeudi, 15.836 personnes étaient hospitalisées avec un diagnostic Covid. Les taux d'hospitalisation étaient particulièrement élevés chez les 80-89 ans (35,4 pour 100.000 habitants) et les 90 ans et plus (61,8 pour 100.000), précise Santé publique France.

Sur la semaine étudiée, le nombre de décès à l'hôpital et en établissements et services médico-sociaux a aussi augmenté après plusieurs semaines de baisse (225, +3%). Sur la période, les couvertures vaccinales ont très peu progressé, note Santé publique France. Ainsi, seuls 25,5% des 60-79 ans et 31,3% des 80 ans et plus qui y étaient éligibles avaient reçu leur seconde dose de rappel.

 

"A l'instant T, la situation n'est pas critique"

Les autorités sanitaires mènent campagne depuis plusieurs jours pour inciter les plus fragiles à effectuer ce rappel. Au 13 juin, le sous-lignage BA.5 d'Omicron est devenu majoritaire, représentant 59% des séquences interprétables, remplaçant le variant BA.2 qui n'en représentait plus que 21%.

La septième vague de Covid actuelle s'explique notamment par l'arrivée de ce sous-variant, encore plus contagieux que les précédents. "A l'instant T, la situation n'est pas critique", a assuré vendredi sur LCI la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire. "On est absolument vigilants (…) La Première ministre (Elisabeth Borne) a vu hier (jeudi) l'ensemble des représentants des formations politiques de l'Assemblée nationale mais aussi du Sénat pour expliquer ce que nous allons proposer, puisque dès la semaine prochaine un projet de loi sera discuté au Parlement pour conforter nos outils de surveillance épidémiologique", a-t-elle ajouté. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré jeudi à l'AFP s'attendre à "des niveaux élevés" de Covid-19 cet été en Europe.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2169) : VENDREDI 1er JUILLET 2022

Vendredi 1er Juillet 2022 – Crise des urgences : Elisabeth Borne «retient toutes les propositions» de la «mission flash» :

Le gouvernement "retient bien toutes les propositions" de la "mission flash" sur les urgences, qui préconise 41 mesures pour désengorger les hôpitaux cet été, a indiqué vendredi la Première ministre Élisabeth Borne, lors d'un déplacement au centre hospitalier de Pontoise (Val-d'Oise).

Parmi ces "réponses de court terme", la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne a notamment confirmé un "complément de rémunération" pour le travail de nuit, avec "un doublement des majorations pour les personnels soignants" et une hausse de 50% pour les gardes des médecins. Une manière de "reconnaître les conditions difficiles du travail de nuit", mais qui sera d'abord "expérimentée pendant trois mois" avant une éventuelle pérennisation.

Les médecins libéraux auront eux aussi droit à "une majoration de 15 euros des consultations s'ils accueillent quelqu'un qui ne fait pas partie de leur patientèle", pour les "inciter à prendre des personnes en soins non programmés", a ajouté Mme Borne.

 

Le Samu en premier recours

Espérant "mobiliser tous les professionnels de santé" pour soulager les urgences, le Première ministre a également promis de "faciliter les démarches pour les médecins retraités, pour qu'ils puissent se remobiliser", de "permettre aux maisons médicales de garde d'être ouvertes le samedi matin" ou encore d'autoriser de nouveaux actes aux pharmaciens, kinés et autres soignants, "par exemple renouveler une ordonnance sur des soins chroniques".

Elle a aussi appelé la population à appeler le Samu en premier recours: "Ce qu'on souhaite, c'est que chacun puisse prendre le réflexe du 15 et ne pas venir systématiquement aux urgences", a-t-elle déclaré, jugeant "impossible que l'hôpital puisse faire face à tous les besoins de soins des Français".

Le filtrage généralisé des urgences par le Samu n'a cependant pas été explicitement mentionné. Cette mesure figure pourtant parmi les propositions phares de la "mission flash" pilotée par le Dr François Braun, président de l'association Samu-Urgences de France, qui a remis jeudi ses 41 recommandations à Matignon.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2169) : VENDREDI 1er JUILLET 2022

Vendredi 1er Juillet 2022 – Lula à la reconquête du Brésil, adieu Bolsonaro ?

 L'actuel président brésilien n'a jamais été aussi impopulaire et les prochaines élections semblent promises à Lula. Sauf improbable retournement de situation...

Une main sur le guidon pour zigzaguer entre les journalistes, une autre en l’air pour saluer la foule en extase : Jair Bolsonaro a jeudi dernier participé à son quatrième Motociata. (Convoi de motards en portugais.). Cheveux dans le vent sur une moto sportive et plusieurs centaines de bikers dans son rétro, c’est sa nouvelle manière de mobiliser les quelque soutiens qui lui reste à travers le Brésil. Le ‘’Trump des tropiques’’ sait mobiliser cette population et il n’en n’est pas à son premier blocage d’autoroute. Après un passage à Natal, dans leur nordeste, et à Orlando aux Etats-Unis le mois dernier, c’est dans le Pernambouc (nord-est) que l’ex-militaire a cette fois-ci rassemblé ses troupes.

À soixante-sept ans, pas trop le temps de s’éterniser sur sa « bécane ». Au bout de quelques kilomètres, il remonte dans la benne du Pick up de son équipe pour continuer sa parade jusqu’au centre-ville de Caruaru. S’en est ensuite suivi un meeting politique et un bain de foule propre au personnage : assis sur les épaules d’un de ses gardes du corps, chacun a le droit à son selfie, à sa poignée de main. C’est dans un meeting comme celui-ci qu’il s’était fait poignarder quatre ans auparavant, lors de la précédente campagne présidentielle. Frôler la mort ne semble pas avoir changé sa conceptions des meetings politiques.

Ce jour-là, Jair Bolsonaro a l’air plus confiant que jamais. Les sondages d’opinion ne l’atteignent pas ? Ou bien, avoué vaincu, il profite pleinement de ses dernières semaines à la tête de l’état ? Gestion terrible des services publics, plus de six-cents milles décès durant la pandémie de Covid et un climato-scepticisme qu’il revendique toujours plus fort ; il semble aujourd’hui difficile d’imaginer une réélection du président sortant. L’extrême droite semble bel et bien perdre son emprise politique au Brésil.

 

Des élections déjà gagnées pour Lula ?

Jair Bolsonaro n’a jamais été aussi bas dans les sondages d’opinion. Il bat d’ailleurs un record : depuis le retour de la démocratie dans le pays en 1985, aucun président n’a été aussi impopulaire. 73% du pays se dit en désaccord avec les actions qu’il mène (23 juin 2022). À moins de cent jours du premier tour, Lula, le vieux fauve de la gauche brésilienne, est plus que jamais en campagne. Le débat est installé et l’ancien président (2003-2011) a retrouvé toute son énergie de lutteur pour faire tomber le président populiste. Dans un Brésil ultra-polarisé, l’électorat centriste laissé orphelin depuis des années sera une fois de plus la clef de ces élections.

“Nous sommes tous prêts à travailler non seulement pour la victoire, mais pour la reconstruction et la transformation du Brésil, qui seront plus difficiles que l’élection elle-même.” L’ancien métallo semble davantage se préparer à la reconstruction qui, selon lui, démarrera au lendemain du 2 octobre, date du premier tour des élections. Sans successeur à gauche, à soixante-seize ans, il n’a jamais été aussi proche d’un troisième mandat. L’ex-syndicaliste reste tout de même sur ces gardes et multiplie les déplacements à travers le pays. Aucune élection n’est jouée d’avance, l’ancien prisonnier pour corruption sait maintenant se méfier…

 

"Il remplit le Brésil de honte"

Le bilan de celui qui se présentait en 2018 comme la seule opposition crédible face au Lullisme est bien sombre. La jeunesse brésilienne n’a qu’un mot en tête pour décrire Bolsonaro : « honte ». Luiza, étudiante de 22 ans à Curitiba (Paraná) ne cache pas son dégoût ‘’Ce que Lula a réalisé ces vingt dernières année au Brésil a été anéanti en quatre ans par Bolsonaro.’’ Chez les Brésiliens de dix-huit à vingt-quatre ans, Lula est crédité à 77% dans les intentions de votes pour la présidentielle. Le président actuel semble loin des préoccupations de cette jeunesse.

‘’Les feux de forêts en Amazonie n’ont jamais été aussi importants depuis près de vingt, c’est un trésor que possède le Brésil que Bolsonaro ne sait pas préserver.’’. Plus de mille kilomètres carrés de forêt amazonienne ont brûlé sur l’année 2021, soit l’équivalent de dix fois la superficie de la Paris. Depuis un an, plus d'une centaine de pétitions réclamant sa destitution sont en attente à la Chambre des députés, mais son président, Arthur Lira, un allié du gouvernement, n'y donne évidemment aucune suite. Chaque jour de ce mandat semble être un jour de trop pour une majeure partie des 213 millions de Brésiliens. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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