Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 janvier 2023 4 05 /01 /janvier /2023 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2345) - MERCREDI 4 JANVIER 2022 : Réformes des retraites, menaces sur lycées et collèges,  Climat, Messi au PSG,....

Mercredi 4 Janvier 2023 –  Reprise épidémique en Chine : Les tests appliqués «sans ciller», assure Olivier Véran

En réponse aux protestations de Pékin, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a assuré que les tests obligatoires seront appliqués "sans ciller".

La reprise de l'épidémie de Covid-19 en Chine est "la source d'une inquiétude légitime pour l'Europe", a estimé mercredi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, assurant, en réponse aux protestations de Pékin, que les tests obligatoires seront appliqués "sans ciller".

"Aucun pays ne veut assister à une flambée épidémique sur son territoire, pas après tous les efforts et les sacrifices réalisés depuis bientôt trois ans", a-t-il déclaré à l'issue du Conseil des ministres. Présenter un test négatif datant de moins de 48 heures au retour ou en cas de transit en Chine est "une mesure de bon sens de protection de nos concitoyens et que nous prenons sans ciller", a-t-il expliqué.

 

Un test sur trois était positif

"Une opération a été conduite dans un aéroport" mardi "avec la réalisation de tests sur des passagers asymptomatiques revenant de Chine : un test sur trois était positif, attestant donc de la nécessité des mesures de contrôle que nous mettons en place", a fait souligné l'ex-ministre de la Santé.

Pékin a jugé mardi "inacceptable" l'imposition de tests Covid par une douzaine de pays aux voyageurs en provenance de Chine. Mardi également, un comité d'experts sanitaires des 27 membres de l'Union européenne (Comité de sécurité sanitaire) a plaidé pour l'imposition de tests aux voyageurs venant de Chine "à une écrasante majorité"

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2345) - MERCREDI 4 JANVIER 2022 : Réformes des retraites, menaces sur lycées et collèges,  Climat, Messi au PSG,....

Mercredi 4 Janvier 2023 –  Berger «a le sentiment» que le gouvernement choisira 64 ans pour les retraites

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a "le sentiment" que le gouvernement va décider de reporter l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans plutôt que 65, mais une telle disposition restera "inacceptable", a-t-il dit mercredi. "Soixante-quatre ou 65 ans, pour l'instant on ne sait pas, Mme Borne reçoit encore les organisations syndicales et patronales aujourd'hui (...). Moi j'ai le sentiment que ce sera 64 ans, mais je peux me tromper. En tout cas, on n'a pas eu d'ouverture pour dire qu'il n'y aurait pas d'augmentation de l'âge légal", a déclaré sur RTL le patron du premier syndicat français, reçu la veille par la Première ministre Elisabeth Borne.

Mais "64 ans, c'est aussi un report brutal de l'âge légal de la retraite, que rien ne justifie (...) et donc 64 ans, c'est inacceptable également", a-t-il ajouté. Revenant sur les précédentes réformes, il a déclaré que la réforme de 2003 répondait à "un système de retraite qui dans sa viabilité était gravement menacé" et que cette réforme était donc "nécessaire". En 2010-2013, il y avait "à peu près les mêmes prévisions, moins brutales, mais avec une dégradation énorme des comptes".

Or "ce n'est pas la même chose aujourd'hui. Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas de déficit, mais ce déficit, on peut en discuter, comment on le comble", a ajouté Laurent Berger. Interrogé sur sa rencontre la veille à Matignon, le syndicaliste a souligné qu'"une discussion ne sert jamais à rien, mais il est clair qu'il n'y a pas de +bouger+ sur la question de l'âge". "La Première ministre nous écoute, c'est quelqu'un de sérieux", mais "elle est sur une ligne qui n'est pas la nôtre aujourd'hui".

 

Les organisations syndicales reçues mardi et mercredi

Elisabeth Borne reçoit mardi et mercredi les représentants des organisations syndicales et patronales sur le sujet des retraites. "Il y aura des annonces. Dans la foulée, on se réunit et on avise (...). On annoncera des mobilisations en commun si ça reste tel quel, qu'on définira ensemble", a précisé le secrétaire général de la CFDT, évoquant ses homologues des autres syndicats. "On veut tellement le faire ensemble qu'aucun d'entre nous ne va le déclarer tout seul à la radio ou TV. Ca ne veut pas dire qu'on sera d'accord sur tout, on n'a pas la même approche. Mais on ne veut pas ce recul de l'âge légal" de départ à la retraite.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2345) - MERCREDI 4 JANVIER 2022 : Réformes des retraites, menaces sur lycées et collèges,  Climat, Messi au PSG,....

Mercredi 4 Janvier 2023 –  «Tu as beaucoup de pognon? T’es riche?», l’interview atypique d’Emmanuel Macron

Après Julien Doré, Camille Cottin et Gilles Lellouche, c’est au tour du chef de l’Etat de se jeter à l’eau. Emmanuel Macron a participé au programme de France 2 Les rencontres du Papotin. L’émission a été enregistrée et sera diffusée samedi en prime time.

Lancé en septembre 2022, proposé par Olivier Nakache et Eric Toledano, ce magazine d’interviews atypiques reprend l’ADN du Papotin, journal créé en 1990, dont la rédaction est composée de  journalistes, non professionnels,  atteints de troubles du spectre autistique. Emmanuel Macron a ainsi fait face à une quarantaine de journalistes pour une interview sans filtre avec pour règle : «Au Papotin on peut tout dire».

 

"Il doit montrer l’exemple et ne pas se marier avec sa prof"

La chaîne a diffusé un court extrait. On y découvre quelques questions posées au président de la République. «Tu as beaucoup de pognon? T’es riche?», «Etes vous un partisan de droite?», «Que pensez-vous de Poutine?», «Quelle est ta plus grande peur en tant qu’Emmanuel?», «Est-ce que ça vous heurte qu’il y ait des gens qui vous critiquent?».

Emmanuel Macron lit une remarque un peu plus personnelle : «Il est le président, il doit montrer l’exemple et ne pas se marier avec sa prof ». Elle fait référence à son épouse Brigitte Macron, qui était sa professeure de théâtre.

On entend dans ce même extrait Emmanuel Macron dire «l’amour c’est quelque chose qui est plus fort que toi et qui te dépasse», sans savoir si il répondait à cette remarque ou à une autre question. « Merci. Merci Vous m’avez emmené sur des terrains où je n’avais pas été dans d’autres interviews avec d’autres journalistes ».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2345) - MERCREDI 4 JANVIER 2022 : Réformes des retraites, menaces sur lycées et collèges,  Climat, Messi au PSG,....

Mercredi 4 Janvier 2023 –  Des collèges et lycées évacués après des menaces d'attentat sur internet

Des évacuations ont eu lieu lundi et mardi, jour de rentrée, dans une vingtaine d'établissements scolaires de France à la suite de menaces d'attentat à la bombe ou à l'explosif proférées sur des espaces numériques de travail (ENT) piratés, a-t-on appris de sources concordantes. L'ENT est un portail internet qui sert à relier parents, enseignants et élèves et à communiquer et échanger des informations sur la vie des collèges et des lycées.

Selon le ministère de l'Education nationale, contacté par l'AFP, "une vingtaine d'établissements (collèges et lycées) ont été concernés en France métropolitaine par ces messages porteurs de menaces d'attentat, principalement dans l'académie de Lille, et dans une moindre mesure dans celles de Créteil, Grenoble, Versailles, Normandie et Lyon". "Ces messages ont été repérés par des parents sur WhatsApp, Snapchat ou sur des ENT", a-t-on ajouté.

Selon une source policière, des messages ont été envoyés les 2 et 3 janvier sur les comptes ENT d'élèves. Il y a eu des évacuations pour "levée de doutes" dans des établissements de Seine-et-Marne ainsi qu'à La Madeleine (Nord), Rillieux-la-Pape (Rhône), Marseille, Caen ou encore Carvin (Pas-de-Calais).

 

Des "mails de menaces d'attentats sur les ENT"

Mardi matin, jour de reprise après les vacances de Noël, un lycée, un collège et une école, se trouvant dans le même périmètre, ont ainsi été évacués à Carvin "suite à une menace d'explosifs" contre le lycée, selon la préfecture. L'opération de déminage du lycée s'est terminée sans que rien ne soit découvert.

Selon le rectorat, le lycée Baggio de Lille avait déjà été évacué lundi mais en présence uniquement de personnels, pas d'élèves. Une source proche de l'enquête évoque "le compte ENT d'un élève ayant adressé un mail" annonçant qu'il allait faire sauter l'établissement. "Le titulaire du compte a été interpellé et placé à garde à vue lundi mais remis en liberté car son compte a été piraté", a-t-on précisé de même source.

"Partout en France, les lycées sont destinataires de mails de menaces d'attentats sur les ENT" mais "les expéditeurs des mails ne sont pas les auteurs", a affirmé cette source, qui ajoute que "l'unité de lutte contre la cybercriminalité est associée très étroitement à l'enquête". Le lycée Valentine Labbé de La Madeleine (Nord) a également été évacué lundi.

"Un message va être envoyé à tous les proviseurs leur demandant d'être vigilants et de prévenir les services de police" le cas échéant, a ajouté le rectorat.

Dans le Rhône, le lycée polyvalent Camus-Sermenaz, à Rillieux-la-Pape, a été évacué temporairement mardi matin après une alerte à la bombe. Selon la mairie, la menace a été émise par plusieurs mails.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2345) - MERCREDI 4 JANVIER 2022 : Réformes des retraites, menaces sur lycées et collèges,  Climat, Messi au PSG,....

Mercredi 4 Janvier 2023 –  Enquête pour agression sexuelle après un signalement sur l'ex-archevêque de Paris, Aupetit

Une enquête préliminaire a été ouverte début décembre pour agression sexuelle sur personne vulnérable après un signalement du diocèse de Paris sur l'ancien archevêque de Paris, Michel Aupetit, a indiqué mardi le parquet de Paris, confirmant une information de BFMTV. Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), selon le parquet.

Selon BFMTV, l'ancien archevêque aurait entretenu une liaison avec une personne vulnérable faisant l'objet d'une mesure de protection judiciaire. Il s'agit, selon une source proche du dossier, "d'échanges de mails" entre le religieux et cette femme, dont le consentement apparent devra être confirmé au regard de sa santé mentale. "On n'a absolument pas connaissance d'une plainte, donc on ne peut donner aucune indication sur ce sujet", a déclaré à l'AFP Me Jean Reinhart, avocat de Michel Aupetit.

Fin novembre 2021, Mgr Aupetit avait présenté sa démission au pape François, qui l'avait aussitôt acceptée, après que plusieurs journaux lui avaient prêté une relation amoureuse avec une femme, qu'il avait catégoriquement démentie. Ce dernier était aussi contesté pour sa gestion des ressources humaines dans le diocèse.

 

Des positions marquées

Entré tard dans la prêtrise - il a été ordonné à l'âge de 44 ans après avoir exercé la médecine pendant 11 ans - Mgr Aupetit était à la tête de l'archevêché de Paris depuis décembre 2017.

Avant cela, il avait exercé différents ministères de vicaire et curé, d'aumônier auprès de la jeunesse, avait été évêque auxiliaire de Paris en 2013, puis hérité d'un diocèse de plein droit, celui de Nanterre pendant un peu plus de trois ans.

L'archevêque, qui a eu à gérer l'incendie de Notre-Dame de Paris en 2019, est connu pour ses positions strictes sur la famille et la bioéthique; il a notamment soutenu régulièrement les "marches pour la vie" hostiles à l'interruption volontaire de grossesse.

Il a aussi eu maille à partir avec les homosexuels en 2012 lors des débats sur le "mariage pour tous". Certains lui ont également reproché son relatif silence sur la question de la pédocriminalité, après l'onde de choc créée par la publication début octobre 2021 du rapport de la commission présidée par Jean-Marc Sauvé qui a montré l'ampleur du phénomène dans l'Eglise catholique de France depuis les années 1950.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2345) - MERCREDI 4 JANVIER 2022 : Réformes des retraites, menaces sur lycées et collèges,  Climat, Messi au PSG,....

Mercredi 4 Janvier 2023 –  Egalité femmes-hommes : en 2023, la ville française de Pantin s'appellera «Pantine»

"Pantin s'appellera pendant un an Pantine", signe de l'engagement de cette ville de la banlieue parisienne en faveur de "l'égalité entre les femmes et les hommes", a annoncé son maire socialiste dans une vidéo diffusée lundi sur le compte Twitter de la commune. "Nous rajouterons un E au nom de la ville parce qu'ainsi, nous voulons interpeller. Nous voulons qu'il y ait une prise de conscience", détaille Bertrand Kern.

Les femmes restent "moins payées que les hommes", "s'interdisent certains métiers" et leur place dans l'espace public "n'est pas toujours bien acceptée par les hommes", a-t-il également souligné.

 

Dénoncer "les violences faites aux femmes"

Les lettres géantes formant le nom "Pantin", positionnées le long du canal de l'Ourcq, entre Paris et cette banlieue populaire du nord de la capitale, se verront affublées d'un E supplémentaire.

Le maire entend par ce changement de genre symbolique dénoncer les inégalités hommes-femmes, ainsi que "les violences faites aux femmes". Mais dans les faits, ce changement d'identité temporaire reste symbolique. Il n'y aura pas de nouveaux panneaux d'entrée de ville ni de modification dans les courriers officiels.

Un tel changement demanderait d'établir un dossier auprès du ministère des Collectivités territoriales, soumis ensuite à examen par des experts de la toponymie française.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2345) - MERCREDI 4 JANVIER 2022 : Réformes des retraites, menaces sur lycées et collèges,  Climat, Messi au PSG,....

Mercredi 4 Janvier 2023 –  Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue : «Chaque dixième de degré en plus ou en moins sera crucial»

En 2022, le magazine américain «Time» l’a classée parmi les cent personnalités les plus influentes, et elle a été invitée à donner une formation au gouvernement français. La climatologue au CE A et coprésidente du Giec livre son analyse de l’année.

« L’action pour le climat est montée en puissance, mais elle n’est pas suffisante. On agit plus sur les conséquences que sur la réduction des risques. Or même si on baisse fortement nos émissions de gaz à effet de serre, on devrait atteindre 1,5 degré de réchauffement planétaire au début des années 2030. On a déjà dépassé le seuil en dessous duquel tout va bien. Les promesses de diminution des rejets de CO2 pour 2030, si elles sont tenues, nous mettent sur une trajectoire autour de 2,5 degrés en fin de siècle. Il faut enclencher une réduction drastique de nos émissions pour stabiliser le niveau de réchauffement, car chaque dixième en plus ou en moins aura des effets cruciaux pour l’avenir de la planète. »

« L’océan, la végétation, les sols absorbent 56% de nos émissions. C’est un inestimable service qu’ils nous rendent. Mais la capacité à stocker du carbone dans la végétation et les sols est limitée par les incendies, par les conditions chaudes et sèches. D’après les biologistes, c’est à un niveau de réchauffement entre 1,5 et 2 degrés que l’efficacité du puits de carbone de la végétation baissera. Et plus l’océan est chaud, plus il s’acidifie, moins il se mélange et moins il y entre de chaleur et de carbone. On note déjà les premiers signes de saturation. »

« Pour ce qui est du réchauffement, à l’échelle planétaire, il est cohérent avec les premières simulations, qui datent d’il y a plus de trente ans. Mais les extrêmes se produisent-ils à un niveau plus bas de réchauffement que ce qu’avançaient les projections. On revoit à la hausse la sévérité des risques même pour une augmentation de 1,5 degré, notamment pour les récifs de coraux tropicaux. On sait vers quoi on va pour le niveau de réchauffement dans les vingt prochaines années. Mais au-delà, cela peut aller du simple au triple selon la quantité de gaz à effet de serre émise, la réponse du climat, le niveau de la mer. Ça peut même être plus si on atteint des points de bascule, notamment en Antarctique. On ne sait pas à quel niveau de réchauffement ils peuvent se déclencher. Or la montée du niveau de la mer, son ampleur et sa vitesse sont un enjeu de sécurité pour la pérennité de certains États, comme le Vietnam. Il faut à tout prix éviter de se retrouver dans une situation ingérable. Dans un monde de 2 degrés plus chaud, on atteindra des limites quant à la sécurité des lieux de vie, la production alimentaire ou d’eau »

« La difficulté est de réconcilier l’objectif de zéro émission nette de CO2 d’ici à 2050 avec les urgences à court terme. La crise financière de 2008 a fragilisé l’action pour le climat: les plans de relance ont soutenu les secteurs les plus émetteurs. Dans beaucoup d’endroits, la pandémie a augmenté les vulnérabilités ou affecté les ressources pouvant être allouées à la lutte contre le réchauffement. Désormais, c’est la guerre en Ukraine et les différentes crises – alimentation, énergie, dette – qui affaiblissent la volonté d’engager résolument les choses. »

« Les émissions de gaz à effet de serre sont souvent invisibles. Il faut d’abord mesurer la quantité qu’on émet, réfléchir à nos pratiques et se fixer des objectifs cohérents. Après, il y a le chemin que l’on emprunte collectivement : ce que l’on ne fait plus (fin du chauffage au fioul, des déplacements en avion quand il y a un train, de ceux quotidiens du fait du télétravail…) et ce que l’on remplace. Il existe des leviers d’action dans tous les secteurs : on peut substituer une mobilité, une alimentation à une autre et faire en sorte que ce soit au bénéfice du bien-être et de la réduction de l’empreinte environnementale. Ainsi, le manque d’activité physique des petits Français est un enjeu de santé physique et mentale, de concentration à l’école. Chez certains voisins européens, ils vont à l’école à pied, à vélo. Mais pour cela, il faut des infrastructures sécurisées et donc des politiques publiques. Enfin, il faut décider de ce qu’on améliore : remplacer un véhicule thermique par un petit électrique permet de réduire les trois quarts des émissions sur le cycle de vie. À condition de pouvoir investir. »

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2345) - MERCREDI 4 JANVIER 2022 : Réformes des retraites, menaces sur lycées et collèges,  Climat, Messi au PSG,....

Mercredi 4 Janvier 2023 –  Les républicains échouent à élire le président de la Chambre des représentants au premier tour

Grand favori pour remplacer Nancy Pelosi, le quinquagénaire Kevin McCarthy n'a pas su calmer la fronde émanant d'un groupe de trumpistes ne le jugeant pas assez conservateur -- une illustration des dissensions au sein du parti d'opposition à Joe Biden.

Les élus de la Chambre américaine des représentants ne sont pas parvenus mardi à élire un président au premier tour après l'échec du républicain Kevin McCarthy, une première en 100 ans. Grand favori pour remplacer Nancy Pelosi, le quinquagénaire n'a pas su calmer la fronde émanant d'un groupe de trumpistes ne le jugeant pas assez conservateur -- une illustration des dissensions au sein du parti d'opposition à Joe Biden.

 

Les représentants de la Chambre continueront à voter jusqu'à ce qu'un "speaker" soit élu.

Les républicains, qui se sont emparés de la majorité à la chambre basse aux élections de novembre, ont promis d'user de leur nouveau contre-pouvoir en ouvrant une série d'enquêtes sur le président américain, centrées par exemple sur sa gestion de la pandémie.

Mais avant de lancer de telles hostilités, ils doivent à tout prix s'accorder pour élire le président de la Chambre des représentants.

L'élection du "speaker", le troisième personnage le plus important de la politique américaine après le président et le vice-président, nécessite une majorité de 218 voix.

 

133 tours

Au premier tour, Kevin McCarthy, membre de l'état-major républicain depuis plus de 10 ans, n'en a recueilli que 203, 19 élus trumpistes ayant décidé de jouer les trouble-fête. "Kevin ne croit en rien, il n'a pas d'idéologie", a ainsi taclé Matt Gaetz, turbulent élu de Floride.

La candidature de M. McCarthy est pourtant largement soutenue au sein de son parti: l'annonce de sa nomination mardi dans l'hémicycle a été reçue par une grande ovation debout dans les rangs républicains.

Mais l'élu de Californie est fragilisé par la contre-performance des républicains aux élections de mi-mandat.

L'élection d'un président de la Chambre des représentants pourrait être l'affaire de quelques heures... ou de plusieurs semaines: en 1856, les élus du Congrès ne s'étaient accordés qu'au bout de deux mois et 133 tours.

Kevin McCarthy semble vouloir donner des gages à cette frange conservatrice pour éviter que l'histoire ne bégaie: en 2015, il avait déjà échoué de peu à devenir président de la Chambre des représentants face à une fronde de l'aile droite du parti. Mais il ne peut pas non plus se permettre d'aller trop loin et de s'aliéner les républicains modérés.

Bien que sa marge de manoeuvre soit réduite, il n'a pour l'instant pas de concurrent crédible. Seul le nom du chef de groupe Steve Scalise circule comme possible alternative, sans que ses chances ne semblent sérieuses.

 

Aubaine pour Biden?

Avec les républicains majoritaires à la Chambre, Joe Biden et les démocrates ne pourront pas faire passer de nouveaux grands projets. Mais avec un Sénat aux mains des démocrates, leurs rivaux non plus.

Se retrancheront-ils dans une opposition systématique? Il faudrait pour cela qu'ils arrivent à faire bloc, alors que certains de leurs élus ont - comme lors du vote du budget avant Noël - voté avec les démocrates.

L'élection du "speaker" servira donc aussi à mesurer leur capacité de nuisance pour le président.

Etre face à une Chambre hostile pourrait se révéler être une aubaine politique pour Joe Biden, s'il confirme son intention de se représenter en 2024 -- décision qu'il doit annoncer en début d'année.

En cas de paralysie législative, il rejettera sans aucun doute la faute du blocage sur des républicains fragilisés, espérant ainsi tourner la situation à son avantage.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2345) - MERCREDI 4 JANVIER 2022 : Réformes des retraites, menaces sur lycées et collèges,  Climat, Messi au PSG,....

Mercredi 4 Janvier 2023 –  Lionel Messi accueilli à l'entraînement du PSG sous les applaudissements

Lionel Messi, couronné champion du monde avec l'Argentine en décembre au Qatar, a effectué mercredi son retour au centre d'entraînement du Paris SG, a annoncé le club de la capitale. Le septuple Ballon d'Or de 35 ans avait quitté lundi soir sa ville natale de Rosario avec sa famille et avait atterri mardi à l'aéroport du Bourget, au nord de Paris.

Après des festivités grandioses à la suite de son sacre mondial avec l'Albiceleste, l'attaquant argentin a profité de quelques jours de repos avec sa famille avant de rejoindre ses coéquipiers parisiens.

Il a été accueilli sur les terrains d'entraînement situés à St-Germain-en-Laye (Yvelines) par une haie d'honneur des joueurs présents, avant de se voir offrir un petit trophée des mains du conseiller football du PSG, Luis Campos, selon des images diffusées par le club sur son compte Twitter.

 

Le dernier à être de retour

Messi est le dernier mondialiste du PSG à retrouver les terrains d'entraînement. Kylian Mbappé, son adversaire en finale de la Coupe du monde (3-3 a.p., 4 t.a.b. à 2), ainsi que le Marocain Achraf Hakimi, 4e du Mondial, avaient eux effectué leurs retours dès le 21 décembre, soit trois jours seulement après la fin du tournoi.

Les deux joueurs ont ainsi pris part aux deux matches du PSG en L1 durant les fêtes (victoire contre Strasbourg 2-1, défaite à Lens 3-1) avant de se voir octroyer une dizaine de jours de repos. Les Parisiens doivent désormais enchaîner avec une rencontre de 32e de finale de Coupe de France à Châteauroux vendredi, vraisemblablement sans Messi, qui pourrait peut-être revenir à la compétition lors de la réception d'Angers en L1 (18e journée) mercredi prochain.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2345) - MERCREDI 4 JANVIER 2022 : Réformes des retraites, menaces sur lycées et collèges,  Climat, Messi au PSG,....

Mercredi 4 Janvier 2023 –  En France, la grippe commence à ralentir, la bronchiolite recule

L'épidémie de grippe a ralenti ces derniers jours en se maintenant à un "niveau élevé", tandis que, chez les nourrissons, celle de bronchiolite se poursuit mais avec des hospitalisations toujours en baisse, a résumé mercredi l'agence de santé publique. La semaine dernière a été marquée par un "ralentissement de la circulation des virus grippaux mais un maintien à un niveau élevé", a noté Santé publique France dans son bilan hebdomadaire.

L'épidémie de grippe, qui frappe actuellement toutes les régions de métropole et la majeure partie de l'outremer, est précoce cette année. La semaine dernière "les indicateurs de la grippe étaient en baisse en médecine de ville et aux urgences, mais les hospitalisations et les décès continuaient de progresser, particulièrement chez les 65 ans et plus", relève Santé Publique France. L'agence prévient également que si "les congés de fin d'année favorisent généralement la diminution de la circulation de la grippe", un rebond peut être observé après la rentrée.

 

Le système de santé sous tension

L'épidémie de bronchiolite s'est, elle, poursuivie en France métropolitaine ainsi qu'en Guadeloupe, Guyane, Martinique et à Mayotte. Mais l'agence a relevé une "diminution des passages aux urgences et des hospitalisations après passages aux urgences chez les enfants de moins de 2 ans en France métropolitaine pour la quatrième semaine consécutive". Le système de santé est sous tension depuis plusieurs semaines en raison d'une triple épidémie de Covid, de bronchiolite et de grippe, qui pèse sur les services d'urgences.

Dans ce contexte, les autorités sanitaires appellent, une nouvelle fois, les personnes à risque --notamment les plus âgés-- à se faire vacciner contre la grippe et le Covid, alors que les campagnes de vaccination restent cette année à la traîne.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2345) - MERCREDI 4 JANVIER 2022 : Réformes des retraites, menaces sur lycées et collèges,  Climat, Messi au PSG,....

Mercredi 4 Janvier 2023 –  Pénuries: la vente de paracétamol en ligne suspendue jusqu'en fin janvier

Le gouvernement a interdit mercredi jusqu'à fin janvier la vente en ligne de produits à base de paracétamol pour éviter la pénurie dans les pharmacies.

Le gouvernement a interdit mercredi jusqu'à fin janvier la vente en ligne de produits à base de paracétamol, dans un contexte persistant de difficultés d'approvisionnement de ce médicament omniprésent dans les armoires à pharmacies.

"La vente par internet des spécialités composées exclusivement de paracétamol est suspendue jusqu'au 31 janvier 2023", a décrété le gouvernement dans un arrêté paru au Journal officiel.

Cette décision prend acte du fait que "les tensions en médicaments à base de paracétamol se poursuivent depuis plus de six mois", en particulier pour les formes destinées aux enfants.

"Les différentes mesures prises par les autorités sanitaires, pour efficaces qu'elles aient été, n'ont pas permis, jusqu'à présent d'y mettre fin", reconnaît l'arrêté.

Depuis plusieurs mois, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) demande aux pharmaciens de rationner auprès de chaque patient la vente de paracétamol, un anti-douleur emblématique qui sert notamment de base au Doliprane de Sanofi et au Dafalgan.

 

Le gouvernement chinois a interdit l'exportation de paracétamol

En décembre, le ministère de la Santé avait déjà prévenu que, malgré ces mesures, la situation restait "complexe" et ne se résoudrait pas avant plusieurs semaines.

Le gouvernement, dans son arrêté, souligne notamment l'aggravation de la situation sanitaire en Chine, où les cas de Covid explosent après une levée soudaine de drastiques restrictions sanitaires.

Le gouvernement chinois a interdit l'exportation de paracétamol, alors que le pays produit une grande partie du principe actif utilisé par les laboratoires à travers le monde.

Ces difficultés d'approvisionnements s'inscrivent par ailleurs dans un contexte plus large de pénuries de multiples médicaments, en France ou d'autres pays, à commencer par des antibiotiques comme l'amoxicilline.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2345) - MERCREDI 4 JANVIER 2022 : Réformes des retraites, menaces sur lycées et collèges,  Climat, Messi au PSG,....

Mercredi 4 Janvier 2023 –  À l'aube d'une rentrée difficile, Macron dénonce la «conjuration des esprits tristes» et appelle à «penser printemps»

La tradition a été respectée. Comme chaque année, le gouvernement s'est retrouvé pour un petit-déjeuner à Beauvau ce mercredi matin, avant de rejoindre l'Élysée à pied pour le Conseil des ministres de rentrée. Dans le huis clos de la réunion, Élisabeth Borne a appelé son gouvernement à «résister aux vents contraires». «Il y a des professionnels du malheur et une conjuration des esprits tristes auxquels nous devons faire face», a quant à lui insisté Emmanuel Macron, en exigeant de son gouvernement «de l'audace» et de l'unité pour faire face à un «monde brutal» qui prend parfois le dessus. «Mettez-vous du côté des gens», a-t-il également plaidé, pour «entendre» les Français à l'heure où les crispations sont nombreuses.

Tout en demandant à ses ministres de «penser printemps», référence au philosophe Alain, il a relevé que la France avait, «il y a quelques jours, emprunté au-dessus de 3%, ce qui n'était pas arrivé depuis des années». «J'avais parlé de “fin de l'abondance” sur les ressources naturelles, c'est aussi le cas sur les ressources budgétaires», a-t-il prévenu. «Il faut arrêter la course à l'annonce dans les médias, avec une dépense nouvelle à chaque fois. Ça n'est plus possible», a abondé la première ministre, avant des semaines et mois qui s'annoncent agités. Et cette dernière de citer le romancier Aharon Appelfeld : «La peur est inutile, il faut l'ignorer».

Selon Olivier Véran, le chef de l'État aurait par ailleurs invité ses troupes «à l'audace et à rester à l'écoute de toutes les préoccupations des Français», en cette rentrée de tous les dangers, marquée par le projet de loi sur la réforme des retraites. Le porte-parole du gouvernement s'est aussi adressé aux forces politiques de l'opposition ainsi qu'à tous les partenaires sociaux lors du point presse organisé à l'issue du rendez-vous. «Nous vous entendons et nous vous écoutons», a-t-il insisté, tandis que les concertations entre la première ministre et les organisations syndicales et patronales se poursuivent jusqu'à jeudi.

 

Le risque de coupures d'électricité «semble s'écarter»

«Ce ne sont pas des concertations de façade», a assuré Olivier Véran, estimant que l'ensemble des acteurs partageaient le même diagnostic : «Notre système de retraites n'est plus équilibré dans la durée». Après avoir rappelé le calendrier - le projet de loi sera dévoilé aux Français le 10 janvier prochain, puis présenté en Conseil des ministres le 23 janvier, avant d'être examiné au Parlement dans la foulée -, le porte-parole du gouvernement a indiqué que, d'ici à la fin de l'été, la loi devrait être promulguée. Il prévient toutefois : «Si à la fin des fins, aucun accord est trouvé avec l'ensemble des partenaires, il y aura néanmoins un projet de loi car c'est notre responsabilité de sécuriser le système de retraites.»

S'agissant enfin de la crise énergétique, Olivier Véran s'est montré rassurant : «Les derniers indicateurs sont positifs et le risque de coupures cet hiver semble s'écarter du fait d'une reprise progressive du fonctionnement de nos centrales nucléaires mais aussi, en raison des conditions météorologiques.»

Au moment où l'inflation préoccupe les Français et que les services publics montrent des signes de faiblesse, à commencer par le secteur de la santé, la première ministre a «demandé au gouvernement d'être réactif face aux urgences. Car sans répondre aux urgences, le gouvernement ne pourra pas être crédible pour mener des réformes à venir», souligne-t-on en haut lieu. La réforme des retraites, a souligné Elisabeth Borne, «ne doit pas faire oublier tous les chantiers devant nous».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : VICTOR ASSOCIATION
  • : Chaque jour l'actualité politique, économique et sociale de France et du monde commentée et en images. Mais aussi les voitures de légende.
  • Contact

Texte Libre

L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

Rechercher

Pages

Liens