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8 janvier 2023 7 08 /01 /janvier /2023 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023

Samedi 7 Janvier 2023 –  Elisabeth Borne demande au nouveau PDG d'EDF un redressement rapide

La Première ministre Elisabeth Borne demande au nouveau PDG d'EDF Luc Rémont de remettre l'appareil nucléaire en état de marche, de mieux maîtriser les projets en cours et de redresser ses finances, dans une lettre de mission résumée par Matignon samedi.

Dans son courrier du 9 décembre, rapporté par Les Echos vendredi, la cheffe du gouvernement fixe trois priorités à M. Rémont, lui demandant tout d'abord de rétablir la production d'EDF en France "à un niveau cohérent avec les capacités de son outil industriel et les meilleurs comparables internationaux", alors que 14 réacteurs nucléaires sur 56 sont encore à l'arrêt.

Mme Borne demande à l'électricien national, en cours de renationalisation à 100%, de "maîtriser les délais et les budgets des projets nucléaires en cours".

Sa lettre a été écrite quelques jours avant qu'EDF annonce un nouveau retard de six mois et un surcoût supplémentaire de 500 millions d'euros pour le réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville (Manche) dont la mise en service est désormais prévue d'ici à la mi-2024.

Luc Rémont doit dans le même temps "redresser la trajectoire financière de l'entreprise", très endettée, mais aussi répondre "aux attentes des consommateurs dans le contexte de hausse des prix de l’énergie".

"Les objectifs fixés à l'entreprise par le gouvernement s'inscrivent dans un contexte particulier" car EDF "doit faire face à des difficultés opérationnelles importantes sur le parc nucléaire français et répondre à la volonté du gouvernement de relancer une politique électronucléaire parmi les plus ambitieuses au monde", a expliqué Matignon à l'AFP.

"Dans le même temps, l'entreprise doit répondre aux enjeux de la planification écologique", a-t-on ajouté dans l'entourage de Mme Borne.

Luc Rémont a six mois pour répondre: il devra proposer "une nouvelle feuille de route stratégique, opérationnelle et financière pour l'avenir d'EDF, au premier semestre 2023".

Mme Borne évoque également dans son courrier un "développement ciblé" d'EDF à l'export.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023

Samedi 7 Janvier 2023 –  De l’hôpital de Cayenne, Mélenchon répond à Macron

Le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, en visite vendredi à l'hôpital de Cayenne, a fustigé les "bavardages inutiles et méprisants pour les gens" d'Emmanuel Macron qui a dévoilé son plan face à la crise du système de santé.

"Le président Macron est un libéral forcené et halluciné. Quand on se rend sur place à l’hôpital, on se rend compte qu’il ne prend pas les bonnes décisions", a déclaré le fondateur de la France insoumise, en déplacement d'une semaine en Guyane.

Qualifiant le discours d'Emmanuel Macron de "bavardages inutiles et méprisants pour les gens", M. Mélenchon a constaté, à l'issue d'une visite de 2h30 à l'hôpital, "l’état de fatigue des soignants, le manque de personnel, certaines formes d’épuisement des structures que l’on retrouve dans de nombreux établissements de soins".

"Or je le redis bien fort, ce n’est pas compliqué de régler les problèmes à condition d’avoir une vision de la vie humaine qui repose sur les intérêts des êtres humains et pas tenir des comptes", a estimé M. Mélenchon.

 

Ouvrir tous les services dont on a besoin dans ces domaines clés

Plus spécifiquement à la Guyane, c’est le manque "de services pour garantir un haut niveau de prise en charge qui fait défaut", a noté l’ex-député insoumis, citant "la petite enfance, la prise en charge des maladies cardio-vasculaires, la cancérologie".

"Ouvrir tous les services dont on a besoin dans ces domaines clés nous éviterait les frais que représentent les envois de personne malades que l'on ne peut soigner ici", a poursuivi M. Mélenchon.

 

Les évacuations sanitaires de la Guyane vers l’Hexagone coûtent 13 millions d’euros

D’après un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) de 2020, les évacuations sanitaires de la Guyane vers l’Hexagone coûtent 13 millions d’euros annuels aux établissements de santé guyanais.

La cardiologie comme la neurologie sont deux domaines qui représentent une grande partie de ces évacuations selon l'Igas.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023
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LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023

Samedi 7 Janvier 2023 –  Des milliers de manifestants à Paris en hommage à trois militantes kurdes assassinées en 2013

Plusieurs milliers de personnes venues de toute l'Europe ont défilé samedi à Paris en hommageà trois militantes kurdes assassinées il y a presque dix ans jour pour jour dans la capitale, ont constaté des journalistes de l'AFP. Cette marche annuelle, qui rassemble la communauté kurde depuis 2013, intervient quelques jours après le choc de l'assassinat, au centre de Paris, de trois Kurdes par un homme de 69 ans, qui a confessé pendant sa garde à vue avoir agi par "haine devenue pathologique" des étrangers.

Encadré par un service d'ordre très présent, le cortège s'est élancé en fin de matinée de la gare du Nord derrière une banderole noire barrée des photos des trois militantes du Parti des travailleurs des Kurdistan (PKK) abattues en 2013 et du slogan "l'Etat turc a encore massacré 3 Kurdes à Paris".

 

Selon les organisateurs, "au moins 25.000 manifestants" participent à la marche.

"Rien ne pourra arrêter la liberté des Kurdes", "Vérité et justice", "Nous voulons la justice", ont scandé les manifestants, dont les premiers ont rallié la place de la République à la mi-journée en passant par les lieux des triples meurtres de 2013 et 2022.

Lors des premiers, dans la nuit du 9 au 10 janvier 2013, les militantes Sakine Cansiz, 54 ans, Fidan Dogan, 28 ans, et Leyla Saylemez, 24 ans, ont été tuées de plusieurs balles dans la tête dans l'enceinte du Centre d'information du Kurdistan (CIK) situé dans le Xe arrondissement de Paris.

Leur assassin présumé, Omer Güney, a été rapidement écroué mais il est décédé fin 2016 en prison, quelques semaines avant l'ouverture de son procès devant une cour d'assises.

L'enquête de la justice française, qui avait pointé "l'implication" des services de renseignement turcs (MIT) sans toutefois désigner de commanditaires, se poursuit.

 

Le MIT a lui officiellement démenti toute implication.

Le triple meurtre commis le 23 décembre dernier a suscité la colère des Kurdes de France qui, malgré les déclarations du suspect et les premiers éléments de l'enquête livrés par le parquet, continue à mettre en cause la Turquie.

De violents incidents avaient émaillé un rassemblement de la communauté kurde à Paris le 24 décembre.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023

Samedi 7 Janvier 2023 –  Russie : Vladimir Poutine met en scène Noël dans une église orthodoxe

Vladimir Poutine a assisté seul à un service religieux célébré dans une église du Kremlin vendredi à minuit pour la Noël orthodoxe, marquée par l'offensive russe en Ukraine.

Le président russe a suivi la célébration dans la cathédrale de l'Annonciation, conçue à l'origine comme une église pour les tsars, menée par des prêtres en aubes dorées dont certains tenaient des candélabres, selon les images diffusées par le Kremlin.

Les années précédentes, Vladimir Poutine avait pour habitude d'assister aux services religieux pour la Noël orthodoxe dans des provinces russes ou en périphérie de Moscou.

 

L'Eglise orthodoxe russe fête Noël le 7 janvier.

Dans un message diffusé samedi par le Kremlin, le président russe a adressé ses félicitations aux chrétiens orthodoxes, indiquant que ce jour inspire "de bonnes actions et aspirations".

Il a dit aussi prier pour l'Eglise orthodoxe, dont le chef influent, le patriarche Kirill, a pleinement soutenu l'offensive des forces armées russes en Ukraine décidée par Vladimir Poutine.

 

Les duels d'artillerie se sont poursuivis vendredi à Bakhmout

Les organisations ecclésiastiques "soutiennent nos soldats qui participent à une opération militaire spéciale", a déclaré le président russe, utilisant le terme officiel du Kremlin pour désigner l'offensive en Ukraine.

"Un travail aussi formidable, aux multiples facettes, et véritablement ascétique mérite le respect le plus sincère", a-t-il ajouté.

Le patriarche Kirill a appelé les croyants à soutenir les "frères" pro-russes pendant l'offensive russe dans l'est de l'Ukraine. Depuis le début de l'offensive en Ukraine le 24 février, il a prononcé des sermons dans lesquels il donnait sa bénédiction aux troupes russes tout en fustigeant les autorités ukrainiennes.

Dans un sermon l'an dernier, il avait déclaré que mourir en Ukraine "lave tous les péchés".

Le patriarche avait appelé jeudi Moscou et Kiev à instaurer un cessez-le-feu en Ukraine à l'occasion de la fête de la Noël orthodoxe. Dans la foulée, Vladimir Poutine a annoncé jeudi un cessez-le-feu unilatéral pour 36 heures.

Mais les duels d'artillerie se sont poursuivis vendredi à Bakhmout, le point chaud du front dans l'est de l'Ukraine, ainsi que les bombardements dans d'autres régions, en dépit de l'annonce du cessez-le-feu unilatéral.

Des journalistes de l'AFP ont entendu des tirs côté ukrainien comme côté russe après le début du cessez-le-feu dans cette ville aux rues en grande partie détruites et désertées, mais leur intensité était moindre par rapport aux jours précédents.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023
LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023
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LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023
LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023

Samedi 7 Janvier 2023 –  Russes et Ukrainiens fêtent Noël, les hostilités se poursuivent

Les Ukrainiens comme les Russes célébraient samedi la fête du Noël orthodoxe en pleine guerre, alors que les hostilités se poursuivaient sur plusieurs points du front malgré un cessez-le-feu unilatéral décrété par le président Vladimir Poutine. Comme la veille, l'armée russe a assuré son intention de poursuivre la trêve jusqu'à minuit samedi (21H00 GMT), tout en dénonçant des tirs d'artillerie ukrainiens sur ses positions qui se poursuivent.

Elle a affirmé avoir repoussé des attaques ou répondu à des tirs ukrainiens dans plusieurs endroits du front, infligeant des pertes à son adversaire.

L'Ukraine met en doute la sincérité de la trêve russe, affirmant qu'il s'agit d'une ruse pour gagner du temps. Washington, Paris, Londres, Berlin et l'UE ont fustigé l'initiative.

Des journalistes présents à Tchassiv Iar, dans l'est de l'Ukraine, ont constaté des bombardements soutenus tout au long de la matinée.

A Bakhmout, l'épicentre des combats situé plus au nord, l'AFP avait déjà entendu vendredi des duels d'artillerie des deux côtés du front, dans les heures qui ont suivi l'instauration du cessez-le-feu unilatéral par la Russie.

 

Ces tirs étaient toutefois d'intensité moindre par rapport aux journées précédentes.

Selon le Parquet ukrainien, deux personnes ont été tuées et 13 blessées à Bakhmout au cours de la journée de vendredi, dans une ville en grande partie détruite par les combats et où les deux camps sont confrontés à de grandes pertes.

Selon les autorités ukrainiennes, les troupes russes ont aussi bombardé la région de Kherson (sud) vendredi, tuant un secouriste et blessant sept autres personnes.

 

Luttes de chapelles

Les deux pays, en guerre depuis février 2022, célébraient samedi la fête du Noël orthodoxe, confession majoritaire en Russie comme en Ukraine.

Du côté russe, Vladimir Poutine a assisté seul à un office religieux dans une église du Kremlin vendredi à minuit, dérogeant à son habitude d'assister à la liturgie en province ou en périphérie de Moscou.

Dans un message diffusé samedi par le Kremlin, le président russe a adressé ses félicitations aux chrétiens orthodoxes, indiquant que ce jour inspire "de bonnes actions et aspirations".

Les organisations ecclésiastiques "soutiennent nos soldats qui participent à une opération militaire spéciale", a déclaré le président russe, utilisant le terme officiel du Kremlin pour désigner l'offensive en Ukraine.

Côté ukrainien, des centaines de fidèles ont assisté samedi à une liturgie historique dans le célèbre monastère de la laure des Grottes de Kiev, autrefois sous la juridiction du patriarcat de Moscou mais passé en décembre dans le giron de l'Eglise ukrainienne indépendante.

L'office était dirigé pour la première fois par le métropolite Epiphany, le chef de cette Eglise formée en 2018-2019 après un schisme avec le patriarcat de Moscou.

"Nous avons attendu longtemps pour que ce sanctuaire nous soit remis. C'est un événement véritablement historique, que tous les Ukrainiens attendaient", a dit à l'AFP Veronika Martyniouk, 19 ans, qui dirige la chorale.

"Chaque pays a son Eglise. Et nous avons notre propre Eglise - c'est très bien, une Eglise ukrainienne, c'est comme ça que ça doit être", a abondé Oksana Sobko, 47 ans, une fidèle.

 

Livraisons d'armes

Même s'il avait été respecté, le cessez-le-feu décrété par Vladimir Poutine n'aurait offert que 36 heures de répit dans un conflit de grande intensité, qui dure depuis près de 11 mois et dont le règlement ne semble pas avoir avancé.

Les Etats-Unis, principal soutien de Kiev, ont promis vendredi une nouvelle aide militaire massive de trois milliards de dollars à l'Ukraine, qui comprendra la fourniture de véhicules blindés d'infanterie Bradley, de transports de troupes et d'obusiers.

"Cette année victorieuse ne fait que commencer", s'est félicitée la présidence ukrainienne, précisant que le "paquet" américain inclut également des missiles de précision HIMARS et antiaériens Sea Sparrow.

Cette annonce suivait celle de l'Allemagne qui a indiqué qu'elle enverrait au premier trimestre 40 blindés "Marder", emboîtant le pas à la France qui a annoncé mercredi une prochaine livraison de chars de combat légers AMX-10 RC.

Les livraisons d'armes occidentales sont cruciales pour Kiev et lui ont notamment permis de mener une contre-offensive efficace qui a chassé les forces russes de la région de Kharkiv dans le nord-est et de la ville de Kherson dans le sud.

Avec l'hiver, le front se trouve en grande partie gelé. L'Ukraine a toutefois dit redouter une nouvelle offensive russe.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023

Samedi 7 Janvier 2023 –  Etats-Unis : Kevin McCarthy enfin au perchoir de la Chambre américaine des représentants

Kevin McCarthy a été élu président de la Chambre américaine des représentants dans la nuit de vendredi à samedi, mettant fin à un processus marqué jusqu'au bout par de très vives tensions dans les rangs républicains.

A force de tractations, le groupe de trumpistes qui paralysait la nomination du quinquagénaire de Californie a finalement cédé. Ils ont mis fin à une pagaille au Congrès, inédite en plus de 160 ans qui préfigure de débats très agités au Congrès américain durant les deux prochaines années. Mais pas sans un dernier baroud d'honneur.

Le président américain a aussitôt félicité Kevin McCarthy, l'appelant à "gouverner de manière responsable et dans l'intérêt des Américains".

"Je suis prêt à travailler avec les républicains quand c'est possible et les électeurs ont clairement indiqué qu'ils attendaient des républicains qu'ils soient également prêts à travailler avec moi", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Faute de contrôler les deux chambres - ce qui était le cas depuis son investiture en janvier 2021, bien qu'avec une très mince majorité au Sénat - le président américain ne peut plus espérer faire passer de législations majeures. Mais avec un Sénat aux mains des démocrates, les républicains non plus.

 

Pagaille dans l'hémicycle

Les électrons libres trumpistes ont fait durer le suspense jusqu'au bout de l'élection, bloquant une dernière fois la candidature de l'élu au 14ème vote, provoquant une véritable pagaille dans l'hémicycle.

Kevin McCarthy s'est alors dirigé vers le groupe de trumpistes, alors que les doigts se pointaient accusateurs. Au milieu du brouhaha, la greffière du Congrès appelait les élus à rester calmes.

Toute la semaine durant, ce noyau dur d'élus conservateurs, qui accuse l'élu de se plier aux intérêts de l'establishment de Washington, a profité de la très fine majorité républicaine décrochée aux élections de mi-mandat de novembre pour jouer les trouble-fête.

Ils n'ont fait retomber la pression qu'après avoir obtenu des garanties de taille -- dont une procédure visant justement à faciliter l'éviction du "speaker".

Enfin élu, Kevin McCarthy remplace la démocrate Nancy Pelosi au poste de "speaker". "Nous devons remettre l'Amérique sur les rails", a-t-il déclaré juste avant de prêter serment. Mais l'élu ressort affaibli de cette élection qui augure d'un mandat très difficile.

Au menu dans les tout prochains mois, des négociations sur le relèvement du plafond de la dette publique américaine, le financement de l'Etat fédéral et, potentiellement, sur le déblocage d'enveloppes supplémentaires pour la guerre en Ukraine.

Avec leur nouveau contrôle de la Chambre, les républicains ont aussi promis de lancer une kyrielle d'investigations sur la gestion par Joe Biden de la pandémie ou du retrait d'Afghanistan. "Il est temps d'exercer un contrôle sur la politique du président", a lancé Kevin McCarthy depuis l'hémicycle.

Après avoir étalé leurs divisions au grand jour, leurs enquêtes auront-elles toutefois le même écho?

Faire face à une Chambre hostile, mais désordonnée pourrait se révéler être une aubaine politique pour Joe Biden, s'il confirme son intention de se représenter en 2024 -- décision qu'il doit annoncer en début d'année.

 

Anniversaire de l'assaut

Tout au long de ce processus de désignation de "speaker", le parti de Joe Biden n'a pas manqué de dénoncer la mainmise des fidèles de Donald Trump -- dont beaucoup refusent toujours de reconnaître sa défaite en 2020 -- sur le parti républicain, deux ans jour pour jour après l'assaut du Capitole.

Mais les démocrates, qui ont perdu le contrôle de la Chambre après le scrutin de novembre, ne disposaient pas d'assez de voix pour mettre fin à cette paralysie.

Des séances de négociations marathon dans les galeries adjacentes à l'hémicycle, une horde de journalistes captant chaque déclaration de ce groupe d'électrons libres... Cette élection est par moments apparue interminable.

Et pour cause, les représentants de la Chambre n'avaient d'autres choix que de continuer à voter jusqu'à ce qu'un "speaker" soit élu à la majorité simple.

Une républicaine votant avec son chien sous le bras, des démocrates se partageant un journal pour passer le temps... Les caméras de la chaîne parlementaire américaine, d'ordinaire soumises à des règles très strictes sur les prises de vues autorisées, ont capté de nombreux moments de vie de cette procédure atypique, pour le plus grand plaisir des téléspectateurs et des réseaux sociaux.

Cette paralysie du Congrès américain a néanmoins eu des répercussions très concrètes: sans "speaker", troisième personnage le plus important de la politique américaine après le président et le vice-président, les élus n'ont pas pu pas prêter serment. Impossible donc de voter quelconque projet de loi, participer à des commissions parlementaires ou d'accéder à des informations classées secret défense.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023

Samedi 7 Janvier 2023 –  Fin du suspense, Didier Deschamps est prolongé jusqu'en 2026

Le contrat de Didier Deschamps à la tête de l'équipe de France a été prolongé jusqu'en 2026, a annoncé le sélectionneur des Bleus lors de l'Assemblée générale de la Fédération française de football.

Sans contrat depuis le 31 décembre, Didier Deschamps a été reconduit samedi dans ses fonctions de sélectionneur, jusqu'en juin 2026, après des négociations plus ardues qu'habituellement entre la Fédération et le boss des Bleus, en place depuis une décennie. Les deux parties souhaitaient prolonger leur aventure commune dans le souffle de la finale du Mondial, perdue le 18 décembre aux tirs au but contre l'Argentine, quatre ans après l'or de Moscou. Mais des points d'achoppement, en premier lieu la durée du contrat, ont retardé l'échéance.

Le bras de fer semble avoir été remporté par l'entraîneur de 54 ans, pourvu d'un nouveau bail de trois ans et demi censé l'emmener jusqu'à la Coupe du monde 2026 en Amérique du nord, un souhait que le président de la FFF Noël Le Graët était d'abord réticent à exaucer, préférant l'Euro-2024 comme horizon.

"Je vais vous annoncer quelque chose qui est pour moi un immense plaisir, à savoir que mon président a décidé de me prolonger jusqu'en 2026", a déclaré Deschamps à la tribune de l'Assemblée générale de la Fédération, samedi à Paris. "Je remercie le président pour son soutien permanent et sa confiance maintenue", a ajouté "DD", accueilli par une standing ovation.

Le sélectionneur adjoint Guy Stéphan, l'entraîneur des gardiens Franck Raviot et le préparateur physique Cyril Moine poursuivent également leur mission.

Nommé en juillet 2012 par  l'actuel patron du football français, Deschamps n'a jamais fait mystère de son souhait de continuer.

"L'équipe de France a toujours été la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie professionnelle, dans ma première vie de joueur puis comme sélectionneur", disait encore l'ancien milieu de terrain à Doha: "Le plus important ça n'a jamais été moi, mais l'équipe de France. Elle est au-dessus de tout, je suis à son service".

 

Longévité record

Le champion du monde 1998 possède la plus grande longévité au poste devant Michel Hidalgo, resté huit ans et six mois (mars 1976 - juin 1984), le record de matches sur le banc français (138, loin des 79 du précédent titulaire Raymond Domenech) et, surtout, le plus beau palmarès.

Nommé sur les ruines encore fumantes du fiasco de Knysna au Mondial-2010, après une parenthèse de deux ans sous Laurent Blanc, il a remis le navire bleu à flot avec une progression constante: un quart de finale au Mondial-2014 brésilien (perdu 1-0 contre l'Allemagne, futur vainqueur), une finale perdue à l'Euro-2016 en France et le titre mondial en Russie.

La déception du dernier Euro, achevé en huitièmes de finale à l'été 2021, avait fait vaciller son aura, mais pas sa détermination.

L'idée de partir ne l'a jamais effleuré, "même pas une demi-seconde", a-t-il confié en décembre 2021 à plusieurs médias, dont l'AFP. "Je ne ressens pas d'usure comme sélectionneur. Si je pouvais avoir dix ans de plus de ce que je vis aujourd'hui, ce serait l'idéal".

La sortie de piste précoce contre la Suisse a cependant laissé des traces. Contrairement à l'usage, Le Graët n'a par la suite pas prolongé le contrat de Deschamps une fois la qualification acquise pour le Mondial-2022.

L'ancien joueur de Nantes, Marseille et la Juventus, notamment, a donc traversé la compétition au Qatar sans sécurité contractuelle, une première sous son règne, sans que cela ne le perturbe visiblement.

Les Bleus sont arrivés au Qatar affaiblis par des derniers résultats décevants, des errements tactiques et une longue liste de blessés. Mais les tenants du titre et leur "père la victoire" ont tenu bon jusqu'en finale, une prouesse certaine au regard des nombreuses embûches.

Les vice-champions du monde retrouveront la compétition le 24 mars au Stade de France contre les Pays-Bas pour le début des qualifications à l'Euro-2024. Le seul trophée que "DD" n'a pas gagné sur le banc tricolore.

 

 

 

 

 

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Samedi 7 Janvier 2023 –  Iran : deux nouvelles exécutions en lien avec les manifestations

La justice iranienne a annoncé la pendaison samedi de deux hommes reconnus coupables d'avoir tué un paramilitaire lors des manifestations déclenchées par le décès en détention de la jeune Mahsa Amini, de nouvelles exécutions qui ont suscité la «consternation» de l'Union européenne.

L'ONU a aussi dénoncé des pendaisons «choquantes» qui portent à quatre le nombre d'exécutions depuis le début du mouvement de contestation en Iran à la mi-septembre. «Mohammad Mehdi Karami et Seyed Mohammad Hosseini, les principaux auteurs du crime qui a conduit au martyre de Rouhollah Ajamian, ont été pendus ce matin» samedi, a indiqué l'agence de l'autorité judiciaire Mizan Online.

Les deux hommes étaient accusés d'avoir tué ce membre de la milice des Bassidji, liée aux Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique d'Iran, le 3 novembre à Karaj, à l'ouest de Téhéran.

Un tribunal en première instance avait condamné à mort les deux hommes le 4 décembre et la Cour suprême avait confirmé le 3 janvier leurs peines, une justice qualifiée d'«expéditive» par des ONG de défense des droits humains.

L'Union européenne est «consternée» par ces exécutions, a indiqué dans un communiqué Nabila Massrali, une porte-parole du chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell. L'UE «appelle une nouvelle fois les autorités iraniennes à mettre immédiatement un terme à la pratique hautement condamnable de prononcer et d'exécuter des condamnations à mort contre des manifestants», a-t-elle dit.

 

14 personnes condamnées à mort

Depuis le début du mouvement de contestation, 14 personnes ont été condamnées à mort en lien avec les manifestations, selon un décompte de l'AFP basé sur des informations officielles. Parmi elles, quatre ont été exécutées, deux ont vu leur peine confirmée par la Cour suprême, six attendent de nouveaux procès et deux autres peuvent faire appel. Des militants assurent que des dizaines d'autres risquent la peine de mort.

L'Iran a été secoué par des manifestations depuis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre à la suite de son arrestation pour violation du code vestimentaire strict du pays pour les femmes.

Les responsables iraniens dénoncent en général des «émeutes», attisées selon eux par des pays étrangers et des groupes d'opposition, et affirment que des centaines de personnes ont été tuées dans les troubles, parmi lesquelles des membres des forces de sécurité. Environ 14.000 personnes ont par ailleurs été arrêtées, selon l'ONU.

Ces dernières exécutions surviennent malgré une campagne d'ONG appelant Téhéran à épargner Mohammad Mehdi Karami et Seyed Mohammad Hosseini, Amnesty International ayant notamment dénoncé un procès «inéquitable».

Mi-décembre, le père de Mohammad Mehdi, Mashallah Karami, avait diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il implorait les autorités à annuler la condamnation de son fils.

L'avocat de la famille, Me Mohmmed Aghasi, a déploré samedi sur Twitter que Karami n'avait pas pu voir une dernière fois sa famille avant de mourir.

Selon l'organisation basée à Oslo Iran Human Rights (IHR), Karami était âgé de 22 ans et selon l'ONG Hengaw, basée aussi en Norvège, Hosseini avait 39 ans.

 

«Simulacre de procès»

Le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme a dénoncé samedi des procès «basés sur des aveux extorqués». «C'est choquant que l'Iran continue à exécuter des manifestants malgré le tollé international», a-t-il indiqué sur Twitter.

Le directeur de IHR, Mahmood Amiry-Moghaddam, a affirmé que les deux condamnés avaient été «soumis à la torture, et condamnés à l'issue d'un simulacre de procès», réclamant des «sanctions plus dures contre des personnes et entités iraniennes».

Téhéran fait déjà l'objet d'une série de sanctions internationales en réaction à la répression des manifestations.

Le directeur du Centre pour les droits de l'Homme en Iran (CHRI) basé à New York, Hadi Ghaemi, a accusé l'Iran d'utiliser «les exécutions et la force létale contre les manifestations pour semer la terreur au sein de la population et anéantir les espoirs et appels de changement du peuple».

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a de son côté annoncé samedi avoir nommé un nouveau chef de la police nationale, Ahmad-Reza Radan, pour remplacer le général Hossein Ashtari.

En 2010, le Trésor américain avait mis Ahmad-Reza Radan sur sa liste noire pour violation des droits humains après la répression de manifestations déclenchées par la réélection controversée du président ultra-conservateur Mahmoud Ahmadinejad en 2009.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023

Samedi 7 Janvier 2023 –  Damien Abad demande des excuses pour deux chroniques RTL raillant ses «moignons» de «pingouin»

Le député de la majorité Damien Abad a demandé vendredi 6 janvier «des excuses publiques» à RTL après deux chroniques où un humoriste ironisait sur les «moignons» et la démarche de «pingouin» de l'ancien ministre handicapé.

«Je ne peux pas tolérer que l'on s'en prenne à mon physique d'une manière aussi dégradante et humiliante», a affirmé Damien Abad dans un communiqué. «S'en prendre à mon handicap avec une telle violence (...) est d'une indignité rare et ces attaques handiphobes sont totalement inacceptables», a-t-il ajouté.

 

«Le moignon, la jupe et la plaignante»

Vendredi 6 janvier au matin, l'humoriste Philippe Caverivière avait comparé Damien Abad à un «pingouin» ayant «la démarche cahotante de ces sympathiques oiseaux». La veille, il avait chroniqué une cérémonie des Césars imaginaire, avec parmi les révélations masculines, «Damien Abad dans l'étonnant “Le moignon, la jupe et la plaignante”», une allusion à ses déboires judiciaires après des accusations de viol.

Damien Abad est atteint d'arthrogrypose, une maladie neuromusculaire congénitale rare qui se traduit par des déformations et des raideurs articulaires, limitant l'amplitude des mouvements. «Au-delà de mon cas personnel, de tels propos handiphobes sont une insulte faites à toutes les personnes en situation de handicap», a affirmé le député apparenté Renaissance.

 

De possibles poursuites judiciaires

«Je demande des excuses publiques de la part de cette grande radio nationale. Le cas échéant, je demanderai à mes avocats d'envisager les poursuites judiciaires qui s'imposent», a-t-il conclu dans son communiqué.

Ancien chef des députés LR, Damien Abad avait été nommé en mai ministre des Solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées. Il était sorti du gouvernement début juillet, visé par l'ouverture d'une enquête préliminaire pour tentative de viol.

 

«L'humour doit être pris au second degré»

«Si Damien Abad s'est senti particulièrement touché par la chronique de Philippe Caverivière, nous en sommes sincèrement désolés», a affirmé RTL dans une réaction à l'AFP. La radio a expliqué que «Philippe Caverivière est un humoriste dont l'humour doit être pris au second degré» et souligné «ses engagements contre la maladie», notamment en tant que parrain de l'association Léo, venant en aide aux enfants gravement malades, qui «démontrent à l'évidence sa bienveillance envers tous ceux que la vie a marqués».

«Quant à RTL, ses valeurs du “Vivre ensemble” et ses engagements en faveur des grandes causes, telles que les Pièces Jaunes la semaine prochaine, ne sont plus à démontrer», a ajouté RTL.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023

Samedi 7 Janvier 2023 –  Électricité : des syndicats veulent que le tarif garanti aux TPE soit élargi aux PME

Après l'annonce vendredi par le gouvernement d'un tarif garanti d'électricité en 2023 pour les artisans, plusieurs organisations professionnelles réclamaient samedi un élargissement aux PME. «On aurait souhaité que l'ensemble des PME puissent bénéficier de ce tarif plafonné», regrette Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Le risque est de voir une distorsion de concurrence entre les grosses TPE et les petites PME qui exercent une même activité, selon lui.

Le dispositif prévoit qu'environ 600.000 très petites entreprises (TPE) qui consomment beaucoup d'électricité, parce qu'elles chauffent ou refroidissent beaucoup, et ne peuvent pas souscrire au tarif réglementé des ménages, ne paient pas plus de 280 euros le mégawattheure en moyenne cette année. «C'est une excellente nouvelle, s'est réjoui Jean-Eudes du Mesnil. On peut toujours considérer que le tarif reste trop élevé, mais cela donne une vraie visibilité à ces entreprises».

Le gouvernement veut que les fournisseurs, comme EDF, Engie et TotalEnergies, appliquent ce tarif aux très petites entreprises (moins de dix salariés) qui avaient souscrit des contrats au plus mauvais moment, quand les cours de l'énergie étaient historiquement hauts, entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022.

 

Thierry Marx interpelle Bruno Le Maire

Président du principal syndicat patronal de l'hôtellerie-restauration, l'Umih, le chef Thierry Marx a pour sa part affirmé que «cette avancée ne prend pas en compte l'ensemble de nos établissements». «Nous demandons que tous nos restaurants et tous nos hôtels puissent bénéficier de ce tarif encadré», a-t-il écrit dans une lettre ouverte au ministre de l'Économie Bruno Le Maire publiée vendredi soir sur le site internet du quotidien Le Parisien. Le chef se «félicite» tout de même du prix garanti annoncé vendredi.

Les PME ont déjà accès à des aides pour faire face à la récente flambée des prix de l'énergie, à l'instar de l'amortisseur électricité, mais ces mesures ne couvrent qu'une partie du surcoût.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2348) - SAMEDI 7 JANVIER 2023

Samedi 7 Janvier 2023 –  Électricité : l'exécutif reste fermement opposé à une sortie du marché européen de l'énergie

C'est une petite musique qui monte du côté des oppositions de droite comme de gauche. Pour protéger les factures des Français face à la crise énergétique, il faudrait sortir du marché européen de l'électricité, argumentent certains responsables, qui prennent l'exemple de l'Espagne et du Portugal, qui ont bénéficié d'une dérogation de Bruxelles pour sortir temporairement du marché européen pendant un an. Mais cette piste n'emporte pas l'adhésion du gouvernement.

Invités respectivement sur France Inter et CNews, Bruno Le Maire et Olivia Grégoire ont tenté de démonter cette proposition. «Si on était sortis aujourd'hui du marché européen de l'énergie, comme le réclame le Rassemblement national, nous n'aurions pas eu l'électricité allemande dont nous avons eu besoin pour faire tourner les fours des boulangers», a affirmé le ministre de l'Économie. Le locataire de Bercy faisant ici référence aux arrêts de réacteurs nucléaires pour des problèmes de corrosion sous contrainte qui «nous (ont) obligés d'importer de l'électricité d'Allemagne» cet hiver. «On était bien contents en novembre d'importer de l'électricité allemande quand on en a eu besoin, à un tarif raisonnable», a abondé sur CNews sa collègue chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme.

Si la France est en capacité d'importer de l'électricité de ses voisins européens et d'en exporter lorsqu'elle peut, c'est grâce à ses interconnexions avec les autres pays européens. «La France n'est ni l'Espagne ni le Portugal, ce n’est pas une péninsule», a rappelé Bruno Le Maire. «On ne peut pas sortir comme l'ont fait les Espagnols et les Portugais, parce qu'on n'a pas du tout le même rapport à l'énergie que la péninsule ibérique», qui «n'importe pas d'énergie ni n'exporte d'énergie avec le marché européen», a développé Olivia Grégoire.

Enfin, la sortie du marché européen ne serait pas une solution miracle pour les factures des Français, selon Bruno Le Maire. «Ceux qui ont aujourd'hui les factures d'électricité et de gaz parmi les moins chères de tous les pays européens, ce sont les Français, grâce au bouclier énergétique que nous avons décidé de maintenir pour 2023», a affirmé le ministre.

Le gouvernement français pousse en revanche toujours pour une réforme de ce marché européen, afin de découpler le prix du gaz du prix de l'électricité. «C'est une bataille plus difficile à livrer que de foutre le camp du marché européen de l'énergie», a admis le ministre de l'Économie. Mais «c'est à la table de travail de la Commission européenne au premier semestre 2023», a indiqué Olivia Grégoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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