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26 mars 2022 6 26 /03 /mars /2022 08:00
LA  MARCHE DU MONDE (2081) : VENDREDI 25 MARS 2022

Vendredi 25  Mars 2022 –  Moscou dénonce les relents «hitlériens» du discours européen contre la Russie :

Le chef de la diplomatie russe a estimé vendredi que les dirigeants européens tenaient un discours aux relents "hitlériens" contre la Russie, visée par de lourdes sanctions en raison de son offensive en Ukraine. "On nous a déclaré une véritable guerre hybride totale. Ce terme (de guerre totale, ndlr) qu'utilisait l'Allemagne hitlérienne est désormais prononcé par beaucoup de politiciens européens lorsqu'ils expliquent ce qu'ils veulent faire de la Russie", a dit Sergueï Lavrov, lors d'une réunion avec des représentants d'une fondation diplomatique russe. "Ils ne cachent pas leurs objectifs: détruire, casser, anéantir, étouffer l'économie et la Russie dans son ensemble", a ajouté le diplomate.

La Russie, depuis qu'elle a fait entrer des dizaines de milliers de soldats en Ukraine , est visé par des sanctions occidentales d'une ampleur sans précédent qui ont déjà affecté entre autres le système financier, la chaîne logistique, la monnaie et l'inflation.

Moscou considère elle être en lutte en Ukraine contre des "néo-nazis". Le rôle central de l'URSS pour vaincre l'Allemagne d'Hitler en 1945 est au coeur de l'identité nationale russe et du discours patriotique de Vladimir Poutine. Le président russe avait déjà utilisé des termes rappelant les nazis en parlant des Occidentaux, dénonçant leur "blitzkrieg" économique ou encore comparé leurs sanctions à des "pogroms antisémites".

 

 

 

 

 

LA  MARCHE DU MONDE (2081) : VENDREDI 25 MARS 2022

Vendredi 25  Mars 2022 –  L'armée russe admet 1351 morts et veut se concentrer sur l'est de l'Ukraine :

L'adjoint au chef de l'état-major russe Sergueï Roudskoï a reconnu la mort de 1351 soldats depuis le début de la guerre en Ukraine.

La Russie a dit vendredi vouloir désormais concentrer ses efforts sur la "libération" de l'Est de l'Ukraine et reconnu la mort de 1351 de ses soldats depuis le début de son offensive militaire en Ukraine.

"Les principaux objectifs de la première phase de l'opération ont été remplis. Les capacités de combat des forces ukrainiennes ont été réduites de manière importante, ce qui permet (...) de concentrer le gros des efforts sur l'objectif principal: la libération du Donbass", déclaré l'adjoint au chef de l'état-major russe Sergueï Roudskoï.

Les principales avancées de la Russie ont eu lieu dans l'est et le sud de l'Ukraine, mais elle n'a pas conquis de grandes villes.

Le Donbass ukrainien est contrôlé en partie depuis 2014 par des séparatistes pro-russes. Juste avant l’offensive du 24 février, la Russie avait reconnu leur indépendance, et a lancé son intervention militaire dans le but officiel de les protéger d’un "génocide" orchestré par le pouvoir ukrainien.

"1351 militaires ont été tués et 3825 blessés", a en outre déclaré l'adjoint au chef de l'état-major russe lors d'un point de presse.

Le précédent bilan officiel de Moscou, datant du 2 mars, annonçait la mort de 498 soldats russes en Ukraine. Kiev, de son côté, fait état de pertes beaucoup plus lourdes dans les rangs de l'armée russe.

M. Roudskoï a également qualifié de "grosse erreur" la livraison d'armes à Kiev par les pays occidentaux. "Cela prolonge le conflit, augmente le nombre de victimes et n'aura aucune influence sur l'issue de l'opération" a-t-il déclaré.

Il a en outre ajouté que la Russie "répondrait en conséquence" si l'Otan mettait en place une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine, ce que Kiev réclame sans succès depuis plusieurs semaines.

Par ailleurs, la Russie a accueilli 419 736 réfugiés originaires de l'est de l'Ukraine depuis le début de l'opération, a déclaré Mikhaïl Mizintsev, directeur du Centre national russe de gestion de la défense, lors de la même réunion avec la presse.

"L'armée russe va continuer de mener cette opération militaire spéciale jusqu'à ce que tous les objectifs soient atteints", a de son côté affirmé le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

Le Kremlin a dit vouloir "dénazifier" et "démilitariser" son voisin pro-occidental.

 

 

 

 

 

LA  MARCHE DU MONDE (2081) : VENDREDI 25 MARS 2022

Vendredi 25  Mars 2022 –  Joe Biden se pose en Pologne :

Joe Biden a atterri vendredi à Rzeszow en Pologne, à 80 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine, pour une visite de deux jours très attendue dans ce pays allié, membre de l'Otan et qui voit affluer les réfugiés fuyant la guerre. Si Air Force One a atterri peu après 14h00 locales (13H00 GMT), le président américain, portant costume mais sans cravate, n'en est sorti que près d'une heure plus tard.

Le président polonais Andrzej Duda a en effet eu selon la Maison Blanche un "changement de programme" l'empêchant d'accueillir comme prévu son homologue, et conduisant la Maison Blanche à changer un peu l'agenda. C'est le ministre de la Défense polonais Mariusz Błaszczak qui l'a remplacé sur le tarmac pour souhaiter la bienvenue à Joe Biden.

Selon le chef du bureau de la politique internationale à la présidence polonaise, Jakub Kumoch, l'avion qui devait amener M. Duda à Rzeszow a dû faire demi-tour pour des raisons technique et atterrir à Varsovie. Le chef de l'Etat a finalement rejoint Rzeszow à bord d'un autre appareil.

Durant les premières heures de sa visite de deux jours en Pologne, Joe Biden devait d'abord rencontrer des soldats américains de la 82e division aéroportée stationnés à Rzeszow, puis tenir une réunion sur la situation humanitaire en Ukraine et alentour. Andrzej Duda devait le rejoindre à l'occasion de cette deuxième étape.

Le président américain gagnera ensuite Varsovie pour des entretiens samedi avec les dirigeants polonais et une visite dans un centre d'accueil de réfugiés ukrainiens qui ont fui l'invasion russe de leur pays. M. Biden doit conclure samedi cette visite, qui a lieu un mois après que le président russe Vladimir Poutine a déclenché la guerre contre l'Ukraine, par un discours que la Maison Blanche promet "majeur" et "significatif".

Cette visite de la Pologne, pays allié au sein de l'Otan, plaque tournante pour le soutien militaire et aussi premier refuge pour des millions d'Ukrainiens fuyant les combats, intervient au lendemain d'une journée d'intense activité diplomatique à Bruxelles, en conclusion de laquelle Joe Biden a estimé que l'alliance militaire n'avait "jamais été aussi unie."

Son conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan a rappelé vendredi que les Etats-Unis avaient au total quelque 10.500 militaires stationnés en Pologne, et souligné la promesse du président américain de "défendre le moindre pouce du territoire de l'Otan".

 

 

 

 

 

LA  MARCHE DU MONDE (2081) : VENDREDI 25 MARS 2022

Vendredi 25  Mars 2022 –  Le G7 «condamne fermement» le tir de missile en Corée du Nord :

Le G7 a condamné "fermement" vendredi "la poursuite des essais de missiles balistiques (...) y compris le tir d'un missile balistique intercontinental (ICBM)" par la Corée du Nord, qualifiés de "violation flagrante" des obligations de Pyongyang vis-à-vis des Nations Unies.

"Ces actions inconsidérées menacent la paix et la sécurité régionales et internationales, posent un risque dangereux et imprévisible pour l'aviation civile internationale et la navigation maritime dans la région et exigent une réponse unie de la communauté internationale", ajoutent les ministres des Affaires étrangères des sept membres du G7 ainsi que le Haut Représentant de l'Union européenne, dans un communiqué.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a personnellement ordonné et supervisé le tir du plus puissant missile balistique intercontinental (ICBM) du pays, s'assurant ainsi que Pyongyang est prêt pour "confrontation de longue haleine" avec les Etats-Unis, a rapporté vendredi l'agence de presse d'Etat. Une réunion du Conseil de sécurité se tiendra vendredi à partir 19H00 GMT, selon l'ONU et des diplomates.

Baptisé Hwasong-17, le missile, qui est capable de frapper n'importe quelle partie du territoire américain, s'est abîmé dans la zone maritime économique exclusive du Japon.

Les signataires du texte demandent à la Corée du Nord "d'accepter les offres répétées de dialogue présentées par toutes les parties concernées, y compris les États-Unis, la République de Corée et le Japon" et d'"abandonner ses programmes d'armes de destruction massive et de missiles balistiques de manière complète, vérifiable et irréversible".

Le communiqué appelle aussi "tous les États à mettre en œuvre pleinement et efficacement l’intégralité des mesures restrictives relatives à la (Corée du Nord) imposées par le Conseil de sécurité des Nations unies, et à traiter le risque de prolifération d'armes de destruction massive en provenance de la RPDC comme une priorité urgente.

 

 

 

 

 

LA  MARCHE DU MONDE (2081) : VENDREDI 25 MARS 2022

Vendredi 25  Mars 2022 –  Sondage de la présidentielle : le bilan de la semaine à 15 jours du premier tour :

Le directeur général de l'Ifop Frédéric Dabi et le politologue Jean-Philippe Dubrulle analysent les évolutions de la semaine du sondage de la présidentielle en temps réel Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio.

Le président sortant Emmanuel Macron termine la semaine à 28% des intentions de vote, contre 29% à 31% la semaine précédente, et contre 31,5% le 9 mars, son meilleur score depuis l’éclatement de la crise en Ukraine. Le «bonus» de la situation internationale, qui s’était déjà réduit la semaine dernière, continue donc diminuer, une baisse sans doute renforcée par l’entrée de plain-pied d’Emmanuel Macron dans la campagne, avec notamment l’exposition de son programme , qui donne des points d’accroche à ses adversaires. Dans le détail, la structure de l’électorat du chef de l’État se révèle assez attrape-tout, avec des scores élevés dans à peu près toutes les catégories de population (30% chez les plus jeunes et 31% chez les plus âgés, 31% chez les cadres mais tout de même 25% chez les ouvriers, des scores quasiment identiques dans les villes comme les campagnes) – soit un avantage sérieux dans l’hypothèse où l’abstention serait forte… et différenciée selon les publics. Pour autant, cette tendance globale à la baisse des intentions de vote en faveur d’Emmanuel Macron ne doit pas occulter deux réalités : la première, c’est qu’avec 28%, il est toujours au-dessus de son niveau d’avant l’invasion russe en Ukraine (25%) ; la deuxième, c’est qu’il reste de très loin devant ses adversaires, toisant de 7,5 points sa première poursuivante et ce, deux semaines avant le premier tour.

Le retour de Le Pen : des écarts jamais aussi serrés

Avec une hausse de trois points depuis vendredi dernier, la dynamique de la semaine est portée par Marine Le Pen . Créditée de 20,5% des intentions de vote, elle se rapproche ainsi de son score au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, 21,3%. En dépit d’un écart toujours important, la candidate du Rassemblement national n’a ainsi jamais été aussi proche du président sortant depuis le début de la crise ukrainienne. Mieux encore pour elle : l’écart avec Emmanuel Macron dans la perspective d’un duel de second tour n’a jamais été aussi faible – 46,5% contre 53,5%. Pour autant le vote lepéniste conserve les fragilités qui lui ont coûté cher aux élections régionales, à savoir un survote chez les jeunes (32% au premier tour chez les 25-34 ans) et les catégories populaires (32% à 35%), qui sont celles qui feront le plus cruellement défaut en cas de faible participation.

Stabilisation de la dynamique Mélenchon

Moins marquée que les semaines précédentes, la dynamique Mélenchon ne s’enraye pas et se stabilise aujourd’hui à 14% des intentions de vote. La mécanique de vote utile ne s’est donc toujours pas enclenchée – Yanick Jadot et Fabien Roussel demeurent stables ou en légère érosion – et un écart substantiel (6,5 points) le sépare encore de Marine Le Pen, donc du seuil d’accession au second tour. Les «Insoumis» ont toutefois un autre motif de se réjouir : dans une hypothèse de duel face à Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon a vu son score augmenter de quatre points en une semaine, pour atteindre 40% - 60% en sa défaveur. L’évolution de cette hypothèse de second tour, encore lointaine, montre néanmoins un certain gain en crédibilité du candidat insoumis. Il réalise à ce titre de meilleurs scores que Valérie Pécresse (37%) et Éric Zemmour (35,5%), tous les deux aux prises pour la quatrième place au premier tour. Avec 11% d’intentions de vote, le candidat-polémiste passe même en-dessous de la candidate des Républicains (11,5%), preuve que ses tentatives pour reprendre la main sur le débat n’ont pas encore eu l’effet escompté.

 

 

 

 

 

LA  MARCHE DU MONDE (2081) : VENDREDI 25 MARS 2022

Vendredi 25  Mars 2022 –  Pour Éric Zemmour, sur la remigration, «Madame Le Pen se retrouve du côté de la gauche et même de LFI» :

Le candidat «Reconquête !» Eric Zemmour était invité vendredi 25 mars sur Sud Radio. Au programme : crise ukrainienne, remigration, pouvoir d’achat, Islam et Corse.

Avant de revenir sur la prestation d’Éric Zemmour sur Sud Radio, une précision de taille : alors qu’il a expliqué – voir plus bas – que, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio datant du 25 mars, 66% des Français « étaient pour la remigration », l’ancien journaliste a éludé la question qui était posée dans ce sondage. La question : « En pensant au terme ‘remigration’, diriez-vous que c’est un objectif (expulser les clandestins, les fichés S étrangers, les délinquants étrangers) que vous soutenez ». Le panel a répondu « Oui, plutôt » à 66%, ce qui ne signifie pas « 66% des Français qui sont pour la remigration » comme le prétend Éric Zemmour.

Avant son grand meeting dimanche 27 mars au Trocadéro, où « 40,000 personnes se sont déjà inscrites », Éric Zemmour est revenu sur les différents sommets du G7 relatifs à la crise ukrainienne : « Je pense que la seule façon de mettre fin à la guerre sont les négociations de paix entre les protagonistes d’abord et tous les pays européens qui auraient intérêt à organiser la paix sur le continent. L’OTAN ne fait pas la guerre à la Russie, nous ne sommes pas en guerre avec la Russie. Les sanctions touchent très tôt les Etats-Unis et surtout la France d’ailleurs. »

Interrogé sur la possible utilisation d’armes chimiques par Vladimir Poutine contre la population ukrainienne, le candidat « Reconquête ! » a dit qu’il avait les « informations qu’[il] peut avoir en étant en dehors du pouvoir : on lit les journaux, on ne sait pas ce qu’il en est, même s’il est horrible d’utiliser les armes chimiques. » Il en a profité pour glisser un tacle à Jean-Luc Mélenchon au sujet des casques bleus, que ce dernier veut envoyer à la frontière polonaise : « Les casques bleus ne servent absolument à rien. On l’a vu dans tous les conflits. Si les deux protagonistes n’en veulent pas, ils ne servent à rien. »

Autre point abordé : le fait que des entreprises françaises soient restées sur le sol russe : « Je pense que nous devons faire des sanctions pour ramener à la paix, mais pas des sanctions qui se retournent contre nous et détruisent notre économie. En première les lignes, ce sont les Français et les Allemands. Or, les Allemands protègent leur gaz, alors que nous, sur l’argument de nos valeurs, on est prêt à sacrifier notre économie qu’on doit protéger, comme nos entreprises. »

La conversation s’est ensuite dirigée sur les sondages et les polémiques récentes de l’ancien journaliste, notamment au sujet de la remigration (le sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio montre, comme écrit plus haut, que 66% des Français sont « plutôt favorables, en pensant au terme ‘remigration’ que c’est un objectif qu’ils soutiennent »). Heureux de ce constat, Éric Zemmour a déclaré que « le sondage sur la remigration est le grand évènement du jour. » Il a ajouté : « Depuis des jours, on me dit que c’est l’horreur, que c’est d’extrême-droite, mais je constate que deux tiers des Français approuvent le mot et ce que j’y mets dedans. Madame Le Pen, comme pour le grand remplacement, se trouve du côté de la gauche, et même de la gauche LFI. La moitié des électeurs socialistes y sont favorables. »

«On ne peut pas opposer la fin du mois et la fin de la France», a-t-il déclaré

Le candidat a ensuite développé son programme concernant l’immigration : « Expulser les fichés S n’est pas dans la loi, pareil pour les criminels et les délinquants. Déchoir de la binationalité les délinquants n’est pas dans la loi non plus, c’est moi qui veux mettre cela en place. » Habitué des punchlines, Éric Zemmour a aussi expliqué que « le pouvoir d’achat est essentiel pour les gens, mais on ne peut pas opposer la fin du mois et la fin de la France. Quand il n’y aura plus la France, on aura encore plus de pauvreté et on subira les affres de l’islamisme. » Il a notamment regretté que « la guerre d’Ukraine a monopolisé la campagne » alors qu’il a « fait de nombreuses propositions en faveur du pouvoir d’achat comme augmenter le salaire net sans obérer le salaire brut et la compétitivité des entreprises. »

Et sur le RSA ?

« Il y a un problème avec les prestations sociales, trop lourdes pour la France, mais je ne les donne plus aux étrangers. C’est séduisant de leur dire qu’ils vont travailler dix, quinze heures, mais cela ne marche jamais. Le sujet est que la solidarité nationale a été galvaudée et donnée à tous les étrangers. Jusqu’au années 1980/1990 on les réservait aux Français. »

Alors que doit se tenir dimanche 27 mars son grand meeting au Trocadéro (Paris), l’ex-polémiste a parlé d’ « évènement de la campagne », ajoutant : « Depuis le début, c’est autour de mes meetings qu’il y a le plus d’enthousiasme, de ferveur, c’est moi qui fais le plus d’audience à la télévision. Il y a 120,000 adhérents dans mon parti, en quelques mois, du jamais vu. C’est pour cela que je m’interroge sur les sondages car tous les signes montrent une dynamique. Peut-être que les sondeurs sont perdus avec la faible participation. Objectivement, je vois que l’enthousiasme, la ferveur, la dynamique est de mon côté. »

Il a également fustigé la composition politique actuelle en mettant les auditeurs – et potentiel électeurs – en situation : « Les gens ont le choix : soit mettre Marine Le Pen face à Emmanuel Macron : rien ne change et LR est content car il est sauvé puisqu’aucun élu LR n’appellera à voter pour elle. Mais si je suis au second tour, tout est balayé : LR est mort, une partie des élus (Ciotti, Bellamy) me rejoindront et on fera enfin le rassemblement des droites. Les électeurs ont le choix. »

Éric Zemmour a aussi parlé de son programme sur les retraites – 64 ans pour les départs, un plan pour les veuf/ves, des aides pour les petites retraites, mais les journalistes sont rapidement revenus aux questions d’immigration et d’Islam. Le candidat « Reconquête ! » l’a affirmé : « Il n’y a aucune haine de ma part contre les musulmans, je fais une analyse de l’Islam en me basant sur les textes. Les musulmans sont des citoyens comme les autres, il y en a même qui voteront pour moi. Les musulmans peuvent avoir une pratique éloignée des textes littéraux et des musulmans sont des citoyens français et ceux qui préfèrent les lois françaises à la Charia sont mes frères. »

Il a terminé par relier le problème corse à la situation de l’islamisme en France : « On a assisté une fois de plus à une magnifique embrouille politicienne du gouvernement. Le fait majeur n’est pas l’autonomie mais le djihad en prison. Le gouvernement ne maîtrise rien, car l’immigration et l’Islam sont les angles noirs d’Emmanuel Macron. Il ne cède à rien, dans trois semaines c’est fini, la campagne est finie. Le djihad frappe en prison, dans la rue, les cités. »

 

 

 

 

 

LA  MARCHE DU MONDE (2081) : VENDREDI 25 MARS 2022

Vendredi 25  Mars 2022 –  Le chemin de croix d'Anne Hidalgo :

Alors que la maire de Paris plafonne à 2,5 % dans les intentions de vote, les socialistes commencent à préparer l’« après ».

 «On a gagné ensemble quelque chose qui nous paraissait inimaginable », lance Anne Hidalgo devant les 300 personnes réunies ce 17 mars à la Maison du sport français à Paris pour un «grand oral» consacré à ce sujet. La maire de la capitale fait évidemment référence à l’obtention des Jeux olympiques, mais impossible de ne pas filer la métaphore avec la présidentielle en cours. Surtout quand elle ajoute, dans une allusion à l’échec de la candidature de Paris en 2012: «Je sais que quand on perd, ça fait très mal.» Les sondages la donnent à 2,5% d’intentions de vote (selon la dernière enquête Ifop-Fiducial/Paris Match ). «Moi, j’entends les gens, balaie-t-elle. Et ce qui m’intéresse, c’est le vote des Français.»

Patrick Kanner, directeur adjoint de la campagne, n’y croit pas non plus. «Ça ferait 650000 voix pour nous, la gauche de gouvernement», calcule l’ancien ministre de François Hollande et sénateur du Nord. Avant d’ajouter: «Ou bien il n’y a plus rien à comprendre dans les engagements, ce qui est possible aussi…» Le président du groupe socialiste au Sénat est persuadé que la maire de Paris fera plus de 5%, car le Parti socialiste compte, entre autres, «une centaine de parlementaires, un quart des villes de plus de 100000 habitants, une trentaine de départements et six régions».

Jamais la campagne d’un socialiste n’aura été aussi dure. Mais Anne Hidalgo tient bon. «Je suis combative et je me battrai jusqu’au bout», répète celle que ses proches surnomment «Miss Titane». «Elle sait qu’elle ne joue plus l’élection, il y a peut-être psychologiquement une forme de libération chez elle», admet en privé le patron de LREM, Stanislas Guerini, qui l’a trouvée «bonne» dans l’émission de TF1 «La France face à la guerre». Anne Hidalgo dit défendre les valeurs de cette «gauche républicaine qui a toujours été du côté des grandes conquêtes sociales» lors de ces grands oraux – devant la Fondation Abbé Pierre, le Medef, le Collectif handicaps, la Fédération hospitalière de France, etc. – qui ont remplacé les réunions publiques.

Au sein du parti, on s’étrangle. «Les écolos sont nos cousins les moins éloignés», souffle un permanent qui espère que le rassemblement sera possible pour les législatives. Tous redoutent la Berezina. «À Paris, c’est une boucherie. Nos militants n’osent plus sortir. Et pourtant, il y a deux ans, ils avaient gagné la ville! » ajoute-t-il. «Le PS risque de passer de 28 à 10 députés et donc ne plus avoir de groupe», décrypte un ministre qui en est issu. Le retour de la candidate dans son fauteuil de maire sera compliqué. Et la reconstruction du parti, déjà entamée, délicate.

«On ne peut pas être condamnés à une logique crépusculaire dans un climat crépusculaire», veut croire Patrick Kanner. Des états généraux de la gauche devraient être organisés au lendemain du 10 avril. « Il y aura des initiatives dans tous les sens et des règlements de comptes », prédit un député influent. En campagne pour sa propre réélection, il ne cache pas son désarroi: « Je n’ai jamais pensé qu’on s’en sortirait après cinq ans, notre traversée du désert durera davantage qu’un quinquennat…»

 

 

 

 

 

 

LA  MARCHE DU MONDE (2081) : VENDREDI 25 MARS 2022

Vendredi 25  Mars 2022 –  A Cargèse, les funérailles d'Yvan Colonna en Corse :

 Elus locaux, habitants, militants nationalistes: à Cargèse, en Corse, des centaines de personnes sont venues dire adieu vendredi à Yvan Colonna, l'enfant du pays, mortellement agressé par un codétenu dans la prison où il purgeait sa peine pour l'assassinat du préfet Claude Erignac.

Le cercueil est arrivé peu après 14h00 dans ce village de 1.300 habitants, berceau de la famille Colonna, à quelque 50 kilomètres d'Ajaccio.

Parmi la foule massée en silence devant l'église qui sonnait le glas, ou à pied derrière le convoi, plusieurs personnalités de l'île: Gilles Simeoni, le président autonomiste du Conseil exécutif, Jean-Guy Talamoni, l'ex-président indépendantiste de l'assemblée de Corse, ou encore Charles Pieri, ex-leader présumé du Front de libération nationale de la Corse (FLNC), un mouvement qui a récemment menacé de reprendre la lutte armée.

Sur le grand olivier face à l'église ocre, aux balcons de plusieurs maisons voisines, ou encore tenu à bout de bras, plusieurs "banderas", ce drapeau corse frappé de la tête de Maure, flottent dans la brise. Mais aussi un drapeau breton et un basque. Le bleu-blanc-rouge est par contre invisible: "Le drapeau français, vous n'allez pas le voir aujourd'hui", lance un homme au crâne rasé à un journaliste, "il est persona non grata".

Sur une plaque de bois, à côté de la porte de l'église, un visage au pochoir: celui d'Yvan Colonna. Ici, les gens le voient comme l'enfant du pays, mort à 61 ans lundi des suites de son agression à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône) le 2 mars. Pas comme l'homme condamné par trois fois à la perpétuité pour l'exécution par balles du préfet Erignac, en février 1998 à Ajaccio. Un crime qu'il a toujours nié.

"Que son île soit respectée"

La cérémonie religieuse dans l'église latine, face à l'autre église du village, grecque celle-là, sera dirigée par Antoine Forget, le père "Tony". L'homélie sera lue par Pierre-Jean Franceschi, un ami de la famille Colonna, diacre et ex-aumônier de la prison corse de Borgo.

Puis ce sera l'inhumation, dans le minuscule cimetière à l'entrée de Cargèse dédié aux "familles Colonna", comme l'indique une plaque de marbre gris à l'entrée. Un drapeau corse est déjà posé au-dessus du caveau qui accueillera la dépouille du militant indépendantiste.

Christine Flori, 69 ans, visiteuse de prison, tenait à être là, pour dire adieu à celui qu'elle a rencontré une fois par mois pendant 12 ans: "Yvan, il voulait vraiment revenir dans son île, pour que son île vive, soit respectée. Il voulait revenir dans sa bergerie et qu'on le laisse tranquille", insiste-t-elle au sujet de cet homme qu'elle considère comme innocent.

 

 

 

 

 

LA  MARCHE DU MONDE (2081) : VENDREDI 25 MARS 2022

Vendredi 25  Mars 2022 –  En images, les poussières du Sahara reviennent sur l’Europe :

Un nouveau nuage chargé de poussières, venu du Sahara, s'est abattu sur le sud de l'Espagne et devrait arriver samedi sur la France.

Des voitures orangées, des rues poussiéreuses, un horizon bouché et jaunâtre : une fine couche de sable venue du Sahara s'est à nouveau abattue sur le nord de l’Afrique et une bonne partie de l'Espagne, notamment l'Andalousie. Selon les données relevées par Copernicus, le programme d'observation de la Terre porté par l'Union européenne, ce nuage de sable devrait traverser la Méditerranée pour couvrir samedi le sud de la France.

En Espagne, ils étaient nombreux à rincer à coups de jet d'eau le toit de leur voiture, leur terrasse ou les plantes sur leur balcon en plein cœur des grandes villes andalouses comme Malaga, Grenade ou Ronda. Ce phénomène météorologique, de forts vents chauds chargés de poussière de sable en provenance du désert du Sahara, est appelé en Espagne la «calima». Il est assez fréquent notamment dans l'archipel des Canaries, situé au nord-ouest de l'Afrique.

Des tempêtes dans le désert du Sahara créent des rafales de vent à la surface du sol, qui lèvent des particules de sable et de poussière. Les particules les plus petites restent dans l'air à la faveur d'une différence de température entre l'air chaud en hauteur et le sol qui se refroidit, tandis que les plus lourdes retombent, a détaillé l'agence de météorologie espagnole. Le vent a ensuite emporté ces particules vers la péninsule ibérique.

 

 

 

 

 

LA  MARCHE DU MONDE (2081) : VENDREDI 25 MARS 2022

Vendredi 25  Mars 2022 –  Le nombre de malades du Covid-19 proche du record au Royaume-Uni :

Le nombre de personnes infectées par le Covid-19 au Royaume-Uni, où la plupart des restrictions ont été levées, tutoie son record dans une relative indifférence, selon des estimations publiées vendredi.

Sur la base d'un échantillon représentatif de la population, le Bureau national des statistiques (ONS) estime que 4,26 millions de personnes étaient atteintes par le virus la semaine dernière contre 4,3 millions la première semaine de l'année, le maximum depuis le début de la pandémie, pour un population de 67 millions d'habitants.

Mettant en avant le rôle du sous-variant BA.2 d'Omicron, encore plus contagieux, dans la forte reprise de l'épidémie, l'ONS estime qu'une personne sur 16 était atteinte par le virus en Angleterre. La proportion est la même pour le Pays de Galles, tandis que le rapport est de 1 sur 17 en Irlande du Nord et 1 sur 11 en Ecosse.

Le Royaume-Uni figure parmi les pays européens qui aux yeux de l'Organisation mondiale de la santé ont levé "trop brutalement" leurs mesures pour lutter contre la propagation du virus et se retrouvent confrontés à une nette remontée des cas sous l'effet du sous-variant BA.2.

Selon les épidémiologistes, ce rebond s'explique notamment par la désormais prédominance du sous-variant d'Omicron BA.2, environ 30% plus contagieux -mais pas plus dangereux- que son prédécesseur, le BA.1.

Restrictions toutes levées

Après une forte vague fin décembre, les restrictions anti-Covid ont été toutes levées ces dernières semaines en Angleterre, y compris l'obligation de s'isoler en cas de test positif. Elles ont été considérablement allégées dans les autres nations mais le port du masque en intérieur reste obligatoire en Ecosse et, jusqu'à lundi, au Pays de Galles.

Contrairement à la dernière vague, les autorités ne montrent aucune volonté d'adopter de quelconques mesures et la flambée actuelle se déroule dans une relative indifférence du public, l'actualité étant dominée par la guerre en Ukraine et la chute du pouvoir d'achat.

 

 

 

 

 

LA  MARCHE DU MONDE (2081) : VENDREDI 25 MARS 2022

Vendredi 25  Mars 2022 –  Coronavirus : L’augmentation continue en France :

La situation en France

Le nombre moyen de cas positifs au Covid-19 continue d'augmenter tandis que les hospitalisations ne baissent pas, selon les chiffres publiés jeudi par les autorités sanitaires. Le nombre de nouveaux cas recensés jeudi est de 148.635, contre 145.560 mercredi et 101.747 sept jours auparavant, selon Santé publique France. La moyenne sur sept jours, qui lisse les à-coups journaliers, s'élève à 110.874, contre 104.176 cas mercredi.

Parallèlement, le nombre de malades du Covid en soins critiques continue de décroître, très légèrement, avec 1.523 personnes dans les services de réanimation, contre 1.564 la veille et 1.695 jeudi dernier. Les hôpitaux accueillent au total 20.654 malades du Covid (dont 1.338 nouveaux patients), contre 20.653 mercredi et 20.609 patients le 17 mars.

Ces dernières 24 heures, 112 décès ont été enregistrés. Au total, 141.443 personnes sont mortes depuis le début de la pandémie il y a plus de deux ans à l'hôpital, en maison de retraite ou dans d'autres établissements médico-sociaux en raison d'une infection par le Covid-19. Côté vaccination, 54,24 millions de personnes au total ont reçu au moins une injection (80,5 % de la population totale), selon la direction générale de la Santé, et 53,32 millions ont un schéma vaccinal complet (79,1%). Le nombre de tests de dépistages du Covid-19 a augmenté pour la deuxième semaine consécutive, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé. Ainsi, entre le 14 et le 20 mars, près de trois millions de tests antigéniques et PCR ont été réalisés, contre un peu plus de 2,5 millions la semaine précédente.

 

 

 

 

 

 

LA  MARCHE DU MONDE (2081) : VENDREDI 25 MARS 2022

Vendredi 25  Mars 2022 –  Nouvelles sanctions de Washington après un tir de missile intercontinental par la Corée du Nord :

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi l'imposition de nouvelles sanctions sur des entités russes et nord-coréennes après le tir par Pyongyang d'un missile balistique intercontinental dans la zone maritime économique exclusive du Japon . Les cibles de ces dernières sanctions sont accusées de "transférer des éléments sensibles à destination du programme de missile de la Corée du Nord", a indiqué le département d'Etat dans un communiqué.

"Ces mesures font partie de nos efforts continus visant à entraver la capacité de la RPDC (République populaire démocratique de Corée) à faire avancer son programme de missile et soulignent le rôle néfaste joué par la Russie sur la scène mondiale" par une telle assistance, poursuit le communiqué. La Corée du Nord a tiré jeudi un missile balistique intercontinental (ICBM) dans la zone maritime économique exclusive du Japon. Le président sud-coréen Moon Jae-in a confirmé par la suite que le projectile lancé par Pyongyang en direction de la mer du Japon était bien un ICBM.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un observait depuis fin 2017 et jusqu'à présent un moratoire sur ce type de tirs de missiles. Les sanctions annoncées jeudi concernent deux entités russes nommées Ardis Group et PFK Profpodshipnik, ainsi qu'un homme, Igor Aleksandrovich Michurin. En Corée du Nord, un citoyen, Ri Sung Chol, ainsi qu'une entité, le bureau des affaires étrangères de la seconde Académie des sciences naturelles, sont visés. Le département d'Etat ne précise pas les liens supposés entre ces entités et le programme nord-coréen.

Résolutions violées

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est entretenu jeudi soir avec le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Chung Eui-yong pour insister sur l'alliance entre les deux puissances. Les deux hauts diplomates ont réaffirmé que le lancement violait de multiples résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et "démontre la menace que les programmes illégaux d'armes de destruction massive et de missiles balistiques de la RPDC font peser sur ses voisins et sur l'ensemble de la communauté internationale", a déclaré porte-parole du département d'Etat, Ned Price, dans un compte rendu de l'appel.

L'ambassade de Russie a accusé Washington de chercher à punir les fonctionnaires à Moscou parce qu'ils ont un point de vue qui "ne correspond pas à celui de Washington". "Il est évident que le prochain +paquet+ de sanctions antirusses vise à détruire l'économie et à saper la situation politique intérieure de notre pays", a déclaré M. Antonov dans un communiqué publié sur la page Facebook de l'ambassade, estimant toutefois que "les sanctions en série n'atteindront pas leurs objectifs".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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