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3 août 2022 3 03 /08 /août /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2200) : MARDI 2 AOUT 2022

Mardi 2 Août 2022 –  Audiovisuel public: le Sénat vote la suppression de la redevance :

 Le Sénat a voté dans la nuit de lundi à mardi, dans le cadre des mesures de soutien au pouvoir d'achat, la suppression de la redevance TV, au terme d'un débat nourri -"pourri", selon Roger Karoutchi (LR)- sur le financement et l'indépendance de l'audiovisuel public . La ministre de la Culture Rima Abdul Malak a annoncé à cette occasion "la volonté du gouvernement de proposer la prolongation d'un an des contrats d'objectifs et de moyens des entreprises de l'audiovisuel public". Cela afin "de prendre le temps nécessaire pour bâtir ensemble la feuille de route de l'audiovisuel public".

Le vote a été acquis par 196 voix contre 147, lors de l'examen en première lecture du projet de loi de finances rectificative pour 2022. D'un montant de 138 euros en métropole et de 88 euros outremer cette année, la redevance a rapporté 3,2 milliards d'euros sur les 3,8 milliards versés à l'audiovisuel public. Sa suppression est une promesse de campagne du candidat réélu Emmanuel Macron. Le texte prévoit d'affecter à l'audiovisuel public "une fraction" de la TVA, pour un montant d'environ 3,7 milliards d'euros, dans le but de répondre aux inquiétudes sur son financement.

Le Sénat a adopté un amendement du rapporteur général Jean-François Husson (LR) pour borner au 31 décembre 2024 cette affectation. Le ministre des Compte publics Gabriel Attal s'en est remis à la "sagesse" du Sénat sur ce point. La solution proposée par l'Assemblée nationale "ne peut être que temporaire", a estimé M. Husson, qui a reproché au gouvernement d'avoir "envoyé le générique de fin avant que le programme ne commence". "La vérité c'est que nous attendons toujours la réforme de l'audiovisuel, avec un débat sur le fond", a insisté M. Karoutchi. "Nous sommes d'accord pour supprimer la redevance, la question est comment nous allons financer demain l'audiovisuel public", a posé Laurent Lafon, président centriste de la commission de la Culture. Son groupe souhaitait le report d'une année de la suppression.

Les trois groupes de gauche se sont opposés sans succès à la suppression, David Assouline reprochant au gouvernement de "créer les conditions de l'affaiblissement" de l'audiovisuel public. "Nous tenons très profondément à l'audiovisuel public et donc à son financement", a affirmé le socialiste Jean-Pierre Sueur, tout en reconnaissant que la redevance "aujourd'hui est obsolète". L'audiovisuel public "est indispensable pour contribuer à la mission d'indépendance" de l'information, a abondé Pierre Ouzoulias (CRCE à majorité communiste).

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2200) : MARDI 2 AOUT 2022

Mardi 2 Août 2022 –  Sécheresse : Paris et la petite couronne sous «vigilance», toute la France hexagonale sous surveillance :

La préfecture d'Ile-de-France place en vigilance "sécheresse" Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. La photo montre l’esplanade du Trocadero à Paris

La préfecture d'Ile-de-France place en vigilance "sécheresse" Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, tous les départements de métropole étant désormais concernés par le phénomène climatique et les appels à l'économie d'eau, a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Le débit de la Seine est passé le 25 juillet sous le seuil de 81 m3/s à la station de Paris-Austerlitz , déclenchant ce passage en vigilance sécheresse, précise la préfecture, qui ajoute que l'arrêté interdépartemental sera pris "très rapidement". Le niveau "vigilance", dit "orange", est le premier des 4 niveaux de sécheresse ("vigilance", "alerte", "alerte renforcée", "crise").

 

Incitations à rationner la consommation d'eau

En Ile-de-France, les particuliers, les collectivités territoriales et les entreprises sont incités par la préfecture, mais pas obligés, à rationner leur consommation, en évitant l'arrosage des espaces verts ou des voiries, le lavage de son véhicule ou en limitant sa consommation domestique.

Les 96 départements du territoire hexagonal sont désormais concernés par le "plan sécheresse". Dans les 46 départements en niveau de "crise" (rouge), seuls les prélèvements prioritaires sont autorisés, comme ceux pour l'eau potable, la salubrité, la santé et la sécurité.

Dans les 38 départements en niveau d'"alerte renforcée" (orange), les pompages pour l'agriculture sont réduits d'au moins 50% et il existe des limitations sur l'arrosage des jardins, golfs et lavage de voiture. Certains prélèvements sont interdits.

Dans les 9 départements en "alerte" (jaune), outre des limitations de prélèvement pour l'agriculture, certains prélèvement pour des activités nautiques sont interdits et l'arrosage des espaces verts est autorisés à certaines heures seulement.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2200) : MARDI 2 AOUT 2022
LA MARCHE DU MONDE (2200) : MARDI 2 AOUT 2022
LA MARCHE DU MONDE (2200) : MARDI 2 AOUT 2022
LA MARCHE DU MONDE (2200) : MARDI 2 AOUT 2022

Mardi 2 Août 2022 –  Les jumelles pandas de Beauval fêtent leur premier anniversaire :

 Une léchouille et puis s'en va: Huanlili et Yuandudu, les jumelles pandas d'origine chinoise, nées au zoo de Beauval, ont célébré mardi leur premier anniversaire sans s'attarder, malgré la foule qui avait spécialement fait le déplacement.

Après avoir observé pendant quelques minutes son gâteau, Huanlili s'est enfin décidée à s'approcher pour le plus grand bonheur du public, très nombreux et même parfois déguisé en panda. Mais la petite femelle est repartie aussitôt voir sa soeur Yuandudu, restée à l'écart. Avant de revenir, attirée par les soigneurs. Huanlili a ainsi fini par goûter son gâteau au bambou et à la menthe, mais pas convaincue par son coup de langue, elle est retournée voir sa soeur, signant la fin de cette première fête d'anniversaire.

Pas de quoi doucher l'enthousiasme de Béatrice, venue avec sa fille de Marseille, située dans le sud de la France, à près de 800 km du zoo. "On est venu spécialement. On a quand même réussi à voir les jumelles à travers les appareils photo des gens. C'est magnifique. Ca vaut le déplacement", a-t-elle souri. Hissée sur la pointe des pieds, Catherine a, elle, tenté de prendre des photos. "C'est super même si on n'arrive pas trop à les voir. On repassera dans la journée car on est venu pour l'anniversaire de ma petite-fille, qui est née le même jour que les pandas", a expliqué la grand-mère venue de Falaise dans le Nord-Ouest.

 

300 personnes devant l'enclos pour l'évènement

Tout sourire, parmi les quelque 300 personnes massées devant l'enclos, le directeur du zoo Rodolphe Delord a vécu "un moment exceptionnel".,"Depuis 2012 et l'arrivée des pandas, nous en avons vécu beaucoup. (...) Elles se portent à merveille. Elles pèsent 24 et 29 kilos. Nous avons réussi à élever les deux, et ça, c'est extraordinaire", s'est-il félicité. Les soeurs pesaient 150 grammes à la naissance .

"Les visiteurs étaient là dès 07H00 pour être les premiers à voir les pandas. Nous espérons sensibiliser le public à la protection de la nature. Pour les enfants, c'est souvent le premier voyage pour le monde sauvage", a estimé le dirigeant.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2200) : MARDI 2 AOUT 2022

Mardi 2 Août 2022 –  Le régiment ukrainien Azov désigné «organisation terroriste» par la justice russe :

La Cour suprême russe a classé mardi le régiment ukrainien Azov, célèbre pour avoir défendu Marioupol en Ukraine, comme "organisation terroriste", ce qui pourrait valoir de très lourdes poursuites à ses combattants faits prisonniers par la Russie. Citée par l'agence publique TASS, une juge de la Cour suprême a indiqué "satisfaire la demande administrative du Parquet général, reconnaître l'unité paramilitaire ukrainienne +Azov+ comme organisation terroriste et interdire ses activités" en Russie. Elle a précisé que cette décision entrait en vigueur immédiatement.

L'essentiel du procès s'est déroulé à huis clos. Selon TASS, des témoins avaient été appelés à la barre et ont évoqué de supposés crimes commis par le régiment Azov en Ukraine. D'après la loi russe, les dirigeants d'une organisation terroriste risquent de 15 à 20 ans de prison, les simples membres entre 5 et 10 ans. Le régiment Azov, une unité créée en 2014 par des volontaires puis intégrée dans l'armée régulière ukrainienne, s'est illustré en défendant la ville portuaire de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, conquise par la Russie après un siège de plusieurs mois.

Après des semaines de combats et de bombardements intenses, les derniers défenseurs de Marioupol, retranchés dans l'usine Azovstal, s'étaient finalement rendus en mai dernier. Le Kremlin et les médias publics russes accusent le régiment Azov d'être un groupe néonazi ayant commis des crimes de guerre et menacent de punir très sévèrement ses membres. La semaine dernière, des explosions dans la prison d'Olenivka, dans une zone séparatiste prorusse de l'est de l'Ukraine et où étaient détenus des soldats ukrainiens faits prisonniers à Marioupol, ont fait des dizaines de morts, selon l'armée russe. Moscou accuse Kiev d'avoir bombardé ce camp de prisonniers, ce que réfutent les autorités ukrainiennes, qui affirment à l'inverse que ces détenus ont été massacrés par les forces russes.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2200) : MARDI 2 AOUT 2022

Mardi 2 Août 2022 –  Italie : comment la gauche tente de rebondir après la chute de Mario Draghi

Depuis la démission de Mario Draghi le 21 juillet, l’Italie est en proie à une crise politique. Si la gauche souhaite reprendre l’agenda de l’ex-président du Conseil des ministres, la réalité est tout autre.

 

Pourquoi Mario Draghi a démissionné le 21 juillet 2022 ?

A la tête de l’exécutif italien depuis février 2021, le Premier ministre italien a démissionné le 21 juillet 2022 après une abstention lors d’un vote de confiance au Sénat de la Ligue, du Mouvement 5 Etoile (M5S) et de Forza Italia. La coalition qu’il avait réussi à créer au Parlement lors de son arrivée a volé en éclats. Les partis politiques de droite s’étant abstenus se disputent désormais la campagne des législatives avec ceux de gauche. Une semaine avant, au Parlement, le M5S présidé par Giuseppe Conte, l’ancien président du conseil des ministres, s’était abstenu lors du vote de confiance, pourtant remporté par Mario Draghi, déclenchant la crise politique. Voyant alors une opportunité d'élections anticipées, les partis Forza Italia et la Ligue se sont aussi abstenus avec le M5S lors du vote de confiance au Sénat.

 

Quelle conséquence sur le pays et sur l’Europe ?

Ce désaveu de trois partis de sa coalition replonge à nouveau l’Italie dans une crise politique. Habitué à une instabilité politique depuis de nombreuses années, Mario Draghi avait pourtant réussi à stabiliser le paysage politique en créant une coalition avec tous les partis, sauf un : Fratelli d’Italia. Sa démission tombe au moment où un plan de relance européen de 191 milliards d’euros est alloué à l’Italie. Aucun autre pays n’a reçu autant. Il reste au pays encore 75% de cette aide à toucher d’ici à 2026. Très endetté, le pays n’obtiendra cette somme qu’à condition d’avoir un gouvernement stable, et qui peut entreprendre de nombreuses réformes exigées en contrepartie, comme celle de la Justice, une des plus lentes et inefficaces d’Europe.

 

Un héritage récupéré par les partis de gauche ?

Alors que 72% d’Italiens se disent inquiets, voire très inquiets de cette démission - selon une enquête Ipsos -, la gauche italienne tente de récupérer l’héritage laissé par le désormais ex-président du Conseil italien. Cependant, en l’absence d’incarnation de son ex-leader, l’agenda de Mario Draghi ne sera pas le cœur de la campagne. Quelques petits partis centristes et européens pesant entre 5 et 6% des intentions de vote comme Azione et +Europa ont repris des éléments de sa politique. Le politologue italien Giovanni Orsina estime que « l’agenda Draghi, c’est déjà fini ». Le Parti Démocrate (PD) placé au centre gauche cherche à récupérer son électorat et a mis de côté l’agenda Draghi. Pas de place pour le front républicain.

 

Les favoris pour les élections législatives

Créditée de 45% des intentions de vote, la droite italienne avec le parti extrémiste Fratelli d’Italia en tête de gondole bénéficie d’une avance solide. Seule la qualité de la coalition de la gauche pourrait réduire l’écart entre eux et la droite. Un écart estimé pour le moment entre 10 et 12 points. L’ex-président de la Banque Centrale Européenne était pourtant très populaire auprès des Italiens, avec 62% d’opinions favorables selon Ipsos, de tous bords politiques. La vérité des urnes sera révélée le 25 septembre 2022.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2200) : MARDI 2 AOUT 2022

Mardi 2 Août 2022 –  Tensions à propos de Taïwan : Washington «paiera le prix» en cas de visite de Pelosi, menace Pékin :

La Chine a prévenu mardi que les Etats-Unis porteront la "responsabilité" d'une visite à Taïwan de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi lors de sa tournée asiatique et qu'ils devront en "payer le prix". "Les Etats-Unis auront assurément la responsabilité (des conséquences) et devront payer le prix de leur atteinte à la souveraineté et à la sécurité de la Chine", a indiqué devant la presse une porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying. Pékin considère l'île comme une partie de son territoire à réunifier, par la force si nécessaire, et a plusieurs fois mis en garde Washington contre une visite de la haute responsable qui serait vécue comme une provocation majeure.

Mme Pelosi était en Malaisie mardi, où elle a rencontré le Premier ministre et le président de la chambre basse du Parlement, lors de sa deuxième étape d'un voyage en Asie qui suscite depuis plusieurs jours des spéculations autour d'une potentielle visite à Taipei. Des journalistes de l'AFP ont vu Mme Pelosi sortir d'un hôtel de la capitale malaisienne et entrer dans un SUV. Son cortège est ensuite reparti sous haute sécurité. Après Singapour et la Malaisie, son itinéraire prévoit des étapes en Corée du Sud et au Japon. Le flou est sciemment entretenu autour d'une possible visite à Taïwan. Dans un communiqué, Mme Pelosi a simplement indiqué: "nous sommes engagés dans un large éventail de discussions sur le moyen d'atteindre nos objectifs communs et sécuriser l'Indo-Pacifique".

 

Visite "très probable"

Plusieurs médias taïwanais ont relayé des commentaires du vice-président du Parlement de l'île, Tsai Chi-chang, affirmant qu'il était "très probable" que Mme Pelosi se rende sur place dans les prochains jours. Le journal taïwanais Liberty Times a cité des sources anonymes selon lesquelles Mme Pelosi atterrirait sur l'île mardi soir et rencontrerait Mme Tsai le lendemain avant de repartir dans l'après-midi. Si la Maison Blanche se montre gênée par la situation, John Kirby, son porte-parole a affirmé lundi que Mme Pelosi avait "le droit de visiter Taïwan".

"Il n'y a pas de raison pour que Pékin fasse de cette visite, qui ne déroge pas à la doctrine américaine de longue date, une forme de crise", a-t-il ajouté. Même si la plupart des observateurs jugent faible la probabilité d'un conflit armé, des responsables américains ont dit se préparer à de possibles démonstrations de force de l'armée chinoise, comme des tirs de missiles dans le détroit de Taïwan ou des incursions aériennes massives autour de l'île. Mardi, le ministère de la Défense taïwanais s'est dit "déterminé" dans un communiqué à protéger l'île contre les menaces de la Chine.

La présidente de la Chambre voyage à bord d'un avion militaire et bien que Washington ne craigne pas d'attaque directe, le risque d'une "erreur de calcul" est bien présent. Les Etats-Unis pratiquent à l'égard de Taïwan une diplomatie dite d'"ambiguïté stratégique", consistant à ne reconnaître qu'un seul gouvernement chinois, celui de Pékin, tout en continuant à apporter un soutien décisif à Taipei. Washington s'abstient toutefois de dire si les Etats-Unis défendraient ou non militairement l'île en cas d'invasion. John Kirby a réitéré que cette politique restait inchangée. Le gouvernement taïwanais s'est pour sa part abstenu de tout commentaire concernant une visite de Nancy Pelosi. Le Premier ministre Su Tseng-chang n'a pas confirmé la visite mardi lorsque les journalistes lui ont posé la question, mais a remercié Mme Pelosi pour son soutien.

 

"Très dangereuse"

Les 23 millions de Taïwanais vivent sous la menace constante d'une invasion de la Chine, cette crainte s'étant renforcée depuis l'arrivée au pouvoir du président Xi Jinping, qui a fait de la réunification une priorité. La semaine dernière, à l'occasion d'un entretien téléphonique avec le président américain, M. Xi avait appelé les Etats-Unis à ne "pas jouer avec le feu". "Telle que nous la voyons, pareille visite semble très dangereuse et très provocatrice", a renchéri lors d'une conférence de presse l'ambassadeur chinois aux Nations unies, Zhang Jun. "Si cette visite a lieu, elle affaiblira également la relation entre la Chine et les Etats-Unis, je suis sûr que les Etats-Unis comprennent cela".

Pour appuyer leur message, les militaires chinois ont diffusé lundi sur internet une vidéo au ton martial montrant des soldats criant qu'ils sont prêts au combat, des chasseurs en train de décoller, des parachutistes sauter d'un avion ou encore une pluie de missiles qui anéantissent diverses cibles.

"La probabilité d'une guerre ou d'un incident grave est faible", a cependant tweeté Bonnie Glaser, directrice du programme Asie du think tank américain German Marshall Fund. "Mais la probabilité que (la Chine) prenne une série de mesures militaires, économiques et diplomatiques pour montrer sa force et sa détermination n'est pas négligeable", a-t-elle ajouté. "Il est probable qu'elle cherchera à punir Taïwan de multiples façons". La présidente de la Chambre des représentants serait, si sa visite se confirme, la plus haute responsable américaine à visiter Taïwan depuis son prédécesseur Newt Gingrich en 1997.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2200) : MARDI 2 AOUT 2022

Mardi 2 Août 2022 –  Joe Biden annonce la mort du chef d'Al-Qaïda, tué par un drone américain

Joe Biden annonce la mort du  chef d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri. : Le chef d'Al-Qaïda , l'Egyptien Ayman al-Zawahiri, a été tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone américain, a annoncé lundi en direct à la télévision le président américain Joe Biden . "Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l'émir d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri", a-t-il lancé lors d'une courte allocution depuis la Maison Blanche. "Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n'est plus", a ajouté Joe Biden.

Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan. Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.

Sa mort permettra aux familles de victimes tuées le 11 septembre 2001 dans les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et au siège du Pentagone près de Washington, "de tourner la page", a déclaré le président démocrate. L'Arabie saoudite s'est pour sa part félicitée "de la mort du chef terroriste d'Al-Qaïda" responsable de "la planification et l'exécution d'odieuses opérations terroristes aux Etats-Unis, en Arabie saoudite et dans plusieurs autres pays du monde", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

 

Deux missiles Hellfire

L'attaque au drone a été menée à l'aide de deux missiles Hellfire et sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve selon lui de la capacité des Etats-Unis "d'identifier et de localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer". Ayman al-Zawahiri avait été repéré "à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché" par la frappe dans la capitale afghane, a-t-il ajouté.

Au cours du week-end, le ministre afghan de l'Intérieur avait démenti les informations faisant état d'une frappe de drone à Kaboul, indiquant à l'AFP qu'une roquette avait touché "une maison vide" de la capitale. Dans un communiqué publié lundi sur Twitter avant l'intervention de Joe Biden, le porte-parole des talibans avait toutefois reconnu l'existence d'une "attaque aérienne", attribuée à un "drone américain". Joe Biden, qui était malade du Covid-19 et s'était soumis à un strict régime d'isolation lorsqu'il a ordonné la frappe le 25 juillet, a précisé lors de son allocution que l'opération n'avait fait "aucune victime civile".

La présence d'Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une "violation claire" des accords conclus à Doha en 2020 avec les talibans, qui s'étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a ajouté lundi soir qu'en "hébergeant et en abritant" Zawahiri, les taliban ont "grossièrement violé l'accord de Doha" qui prévoyait le départ des troupes Américaines d'Afghanistan. Dans leur communiqué, les islamistes afghans ont également accusé les Etats-Unis d'avoir dérogé à ces accords, en conduisant une frappe sur leur territoire.

 

"Pas aussi insignifiant"

"Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les Etats-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri, le proche camarade et successeur d'Oussama Ben Laden", a commenté lundi sur Twitter Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. "Bien qu'il ait eu de nombreux défauts, il n'était pas aussi insignifiant que ne le supposaient de nombreux analystes." Héritant en 2011 d'une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri, 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les "franchises" et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l'Afghanistan, en Syrie et en Irak. "Malgré la direction de Zawahiri (...), le groupe fait toujours face à d'importants défis. D'abord, la question de savoir qui va diriger Al-Qaïda après la disparition de Zawahiri", a estimé Colin Clarke, chercheur au cercle de réflexion américain Soufan Group.

Al-Qaïda avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d'une mission secrète commanditée par Washington, information révélée quelques mois plus tard par le New York Times. L'annonce de lundi intervient près d'un an après le chaotique retrait d'Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après. "Nous disons encore clairement ce soir que peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront", a martelé Joe Biden.

 

 

 

 

 

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Mardi 2 Août 2022 –  Washington, Paris et Londres appellent Moscou à mettre fin à sa «dangereuse» rhétorique nucléaire :

Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont appelé lundi la Russie à mettre fin à sa «dangereuse» rhétorique nucléaire, Washington pressant également Moscou et Pékin d'entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires. Dans une déclaration conjointe, Paris, Londres et Washington, pays alliés et dotés de l'arme nucléaire, rappellent «qu'une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée», et que «les armes nucléaires doivent, aussi longtemps qu'elles existeront, servir à des fins défensives, de dissuasion et de prévention de la guerre».

«Dans le contexte de la guerre d'agression illégale et non provoquée menée par la Russie contre l'Ukraine, nous appelons la Russie à mettre fin à sa rhétorique nucléaire et à son comportement irresponsables et dangereux», ont-ils ajouté à l'occasion de l'ouverture de la dixième Conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

 

"La négociation nécessite un partenaire volontaire et de bonne foi"

Dans un communiqué séparé, le président américain Joe Biden avait appelé lundi la Russie et la Chine à entamer des pourparlers sur le contrôle des armements nucléaires, affirmant que Moscou en particulier avait le devoir de faire preuve de responsabilité après son invasion de l'Ukraine.

Il a réitéré que son administration était prête à «négocier rapidement» un remplacement de New START, le traité plafonnant les forces nucléaires intercontinentales aux Etats-Unis et en Russie, qui doit expirer en 2026. «La Russie devrait démontrer qu'elle est prête à reprendre le travail sur le contrôle des armements nucléaires», a déclaré M. Biden.

«Mais la négociation nécessite un partenaire volontaire et de bonne foi. Et l'agression brutale et non provoquée de la Russie en Ukraine a brisé la paix en Europe et constitue une attaque contre les principes fondamentaux de l'ordre international.»

En ce qui concerne la Chine, qui a renforcé son arsenal nucléaire beaucoup plus limité, M. Biden a affirmé que Pékin avait le devoir, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, «de participer à des pourparlers qui réduiront le risque d'erreur de calcul et s'attaqueront aux dynamiques militaires déstabilisatrices». «Il n'y a aucun avantage pour aucune de nos nations, ni pour le monde, à rechigner à un engagement conséquent sur le contrôle des armements et la non-prolifération nucléaire», a-t-il dit.

Il a affirmé que les superpuissances nucléaires, la Russie et les Etats-Unis en particulier, avaient la responsabilité de donner le ton pour garantir la viabilité du TNP, qui vise à empêcher la propagation de la technologie des armes nucléaires dans le monde.

«La santé du TNP a toujours reposé sur des limites d'armements significatives et réciproques entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie. Même au plus fort de la Guerre froide, les Etats-Unis et l'Union soviétique ont pu travailler ensemble pour défendre notre responsabilité partagée d'assurer la stabilité stratégique», a-t-il ajouté. «Le monde peut être confiant dans le fait que mon administration continuera à soutenir le TNP», a-t-il dit.

 

 

 

 

 

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Mardi 2 Août 2022 –  Marine Le Pen réclame l'abandon des sanctions contre la Russie, qui «ne servent à rien» :

Marine Le Pen a réclamé mardi l'abandon des sanctions prises contre la Russie en raison de la guerre en Ukraine car, selon elle, elles "ne servent strictement à rien", sauf à "faire souffrir" les Européens. "Je souhaite" que les sanctions "disparaissent pour éviter à l'Europe de se retrouver face à un blackout, notamment concernant les importations de gaz", a déclaré la cheffe de file des députés RN au cours d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale. "Ces sanctions ne servent strictement à rien, si ce n'est à faire souffrir les peuples européens et, accessoirement, le peuple français", a-t-elle affirmé.

 

"L'économie russe n'est pas à genoux et n'est pas en cessation de paiement"

"Il faut être vraiment de mauvaise foi pour ne pas constater que, contrairement aux rodomontades de notre gouvernement, l'économie russe n'est pas à genoux et n'est pas en cessation de paiement", selon la députée du Pas-de-Calais. "Nous sommes beaucoup plus victimes de ces sanctions que ne l'est la Russie", qui "a trouvé d'autres clients" et qui "contourne les différents embargos", a ajouté la finaliste de la dernière présidentielle, en dénonçant "une succession d'échecs" de la part de l'Union européenne. Le 1er juin, Marine Le Pen avait déjà mis en garde contre les "conséquences cataclysmiques sur le pouvoir d'achat des Français" des six paquets de sanctions contre la Russie décidés par Bruxelles.

Pour elle, "la vraie sanction à l'égard de la Russie aurait été" de faire s'effondrer "les prix du gaz et du pétrole", ce qui "aurait beaucoup plus étranglé financièrement" ce pays.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2200) : MARDI 2 AOUT 2022

Mardi 2 Août 2022 –  Jusqu’à 91 % de hausse : pourquoi les prix de certains produits flambent dans les pharmacies :

 Les consommateurs de produits pharmaceutiques l’ont sans doute remarqué : certains tarifs ont explosé. Un constat également posé par Audrey Lecoq, fondatrice de Pharmazon, grossiste qui revend aux pharmaciens ou sur son site les produits achetés aux grands laboratoires industriels. A ses yeux, comme pour de nombreux professionnels, ces hausses de prix sont injustifiées. D’autant que les tarifs avaient déjà été réévalués en janvier de cet année. Certaines « références coûtent aujourd’hui 6, 7, 8 euros plus chers qu’avant la crise du Covid », témoigne un pharmacien.

A titre d’exemple, Le Parisien s’est basé sur une liste de tarifs de produits, mise à disposition par la fondatrice de Pharmazon. Les chiffres sont éloquents. En deux ans et demi, de janvier 2020 à juillet 2022, les tarifs des couches Pampers de la multinationale Procter & Gamble ont flambé de 91,3%. Le tarif à l’unité de la couche a quasiment doublé en un peu plus de deux ans, passant de 0,23 euro à 0,44 euro. L’autre hausse la plus forte concerne encore un produit du même laboratoire, le Bion3, complément alimentaire censé renforce les défenses immunitaires : + 68,3 % sur la même période.

 

Les laits infantiles particulièrement touchés

Les laits infantiles sont également les plus touchés. Sur les 18 références étudiées, les prix de la moitié se sont envolés avec des hausses 10,9 % à 33,1 % pour le Novalac, du laboratoire NHS Menarini.

Les cinq laits Novalac sont concernés, mais des marques comme Gallia ne sont pas en reste avec son « Bébé Expert » (+29,5 %), le « Calisma Relais » (+17,5 %) ou l’autre « Bébé Expert » anti-coliques (+14 %).

La quasi-totalité des produits se trouve au rayon parapharmacie, seuls les médicaments Coquelusédal (Elerte) et Actisoufre (Grimberg) sont aussi dans la liste, mais avec des hausses « contenues » respectivement de 12,6 % et 6,8 %.

 

Le coût des matières premières pointé du doigt

Comment expliquer de telles hausses ? Chez Procter & Gamble Health, contacté par Le Parisien, on met en avant « des marques de confiance qui offrent à la fois une performance supérieure et une forte valeur ajoutée ». Pour les laboratoires qui produisent le lait infantile, c’est l’argument du prix de la caroube, entrant dans sa composition, qui est évoqué. De son côté, NHS Meharini met en avant le « conflit russo-ukrainien  » avec une hausse de la poudre de lait, des huiles ou des emballages.

Pourtant, et même si l’inflation  reste très importante avec une estimation de l’Insee pour juillet de 6,1 %, la fondatrice de Pharmazon fait un constat sans appel : les grands laboratoires établissent des hausses bien plus élevées que leurs concurrents, plus petits. En prenant l’exemple du dentifrice Fluocaryl (U-Labs, Unilever), qui a bondi de 9,7 %, elle remarque que le laboratoire Gum n’a augmenté ses tarifs que de 3,75 % depuis 2020. Idem en ce qui concerne Pampers, alors que les couches écologiques du Français SAD n’ont pris qu’un peu plus de 5 %.

Ce constat inquiète fortement les professionnels du métier qui notent déjà des choix opérés par les clients qui n’ont plus les moyens d’accéder à certains produits de soins. D’autant que d’autres références, pas intégrées dans la liste, sont aussi frappées par des hausses. A l’instar de médicaments contre l’arthrose, les jambes lourdes ou les hémorroïdes. « Lorsqu’il s’agit de médicaments déremboursés ou non remboursés, il manque aujourd’hui un contre-pouvoir aux laboratoires », fustige un pharmacien auprès du Parisien.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2200) : MARDI 2 AOUT 2022

Mardi 2 Août 2022 –  Plusieurs navires américains croisent dans la région de Taïwan :

 Plusieurs navires américains croisaient mardi dans la région de Taïwan au moment où la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi arrivait dans l'île que Pékin considère comme l'une de ses provinces, selon des sources militaires américaines. Alors que la Chine a annoncé que son armée allait lancer des "actions militaires ciblées" en réponse à cette visite, la 7e flotte américaine a fait savoir mardi sur Twitter que le porte-avions USS Ronald Reagan, qui croise dans la région depuis début juillet, se trouvait dans la mer des Philippines, au sud de Taïwan.

L'US Navy a publié des images du Ronald Reagan (photo) effectuant des manoeuvres avec le navire ravitailleur USS Carl Brashear dimanche. Le porte-avions et son groupe aéroporté "effectuent une mission de routine dans l'ouest du Pacifique", a souligné une responsable américaine ayant requis l'anonymat.

Par ailleurs, un navire amphibie du corps des Marines, le USS Tripoli, naviguait au même moment à l'est de Taïwan, selon l'Institut naval des Etats-Unis (USNI), un organisme indépendant mais proche de l'US Navy. Le Ronald Reagan et le Tripoli sont tous les deux porteurs d'avions de combat de dernière génération F-35, selon l'USNI.

Le Pentagone a assuré que la présence de ces deux navires dans la région n'était pas liée à la visite de Mme Pelosi, la plus haute responsable américaine à visiter l'île depuis son prédécesseur Newt Gingrich en 1997. "Nous prenons évidemment toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des élus du Congrès, quel que soit l'endroit où ils choisissent d'aller et la date" de leur voyage, a indiqué mardi un porte-parole du ministère américain de la Défense.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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