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5 mars 2022 6 05 /03 /mars /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2062) : VENDREDI 4 MARS 2022

Vendredi 4 Mars 2022 - Sondage de la présidentielle : Cette semaine, le candidat Macron s'envole, Zemmour dégringole :

L’ouverture des hostilités entre la Russie et l’Ukraine aura entraîné des conséquences non seulement sur l’actualité et les débats, mais aussi des effets particulièrement tangibles sur les intentions de vote. Emmanuel Macron , déjà largement en tête au premier tour de l’élection présidentielle depuis le début du rolling Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio, enregistre en une semaine une hausse de trois points (donc deux d’une vague sur l’autre, fait rarissime dans un rolling depuis le +3,5 points enregistrés par le candidat Macron le 23 février 2017, après le retrait de François Bayrou en sa faveur) pour rassembler aujourd’hui 29% des intentions de vote des Français, un niveau jamais observé depuis le scrutin de 2012. «L’effet drapeau» évoqué la semaine s’est donc bel et bien produit, au bénéfice d’un chef des armées qui se place de plus en plus en surplomb de la campagne, comme l’expriment et le déplorent ses concurrents pour la magistrature suprême. Sur la semaine, Emmanuel Macron progresse dans la plupart des catégories de la population, en particulier les jeunes (29%, +13 points chez les 18-24 ans) et les électeurs de François Fillon en 2017 (27%, +8). Plus que jamais, il capitalise sur un vote attrape-tout marqué par des faibles différences d’écart entre les catégories de population. Mais si la guerre en Ukraine a produit un effet réel et favorable au chef de l’Etat dans la perspective des prochaines échéances électorales, reste à savoir quelles conséquences aura l’impact de sa déclaration officielle de candidature sur les rapports de forces électoraux dans le rolling de la semaine prochaine…

Alors que la semaine dernière , les courbes d’intention de vote d’Éric Zemmour et de Marine Le Pen s’enchevêtraient autour des 16%, marquant une lutte acharnée entre les deux candidats d’extrême droite pour l’accession au second tour face à Emmanuel Macron, cette semaine d’intensification du conflit en Ukraine a vu la dégringolade des intentions de vote en faveur du polémiste : il émarge ce vendredi 4 mars à 12%, contre 15,5% vendredi dernier, soit une chute de 3,5 points. Le stigmate pro-Poutine attaché à Éric Zemmour lui aura coûté cher dans la course à la présidentielle, un événement qui rebat les cartes dans la «primaire sauvage» en cours à droite et dans laquelle Marine Le Pen tire son épingle du jeu, stable à 17% des intentions de vote. La déconfiture du leader de Reconquête! redonne également de l’air à Valérie Pécresse, qui revient au-dessus de son concurrent, à 14% des intentions de vote, en étant toutefois plus faible que jamais dans les hypothèses de second tour l’opposant à Emmanuel Macron (à 39,5%, sous la barre symbolique des 40%). Il est sans doute trop tôt pour pronostiquer une contre-performance d’Éric Zemmour dans cette élection présidentielle tant il a connu des remontées dans les intentions de vote, par exemple après ses propos sur la place des enfants handicapés à l’école. Pourtant, sa chute due à l’entrée en guerre de la Russie contre l’Ukraine s’avère plus rapide et prononcée que les précédentes et amène une nouvelle menace pour le candidat : se faire rattraper, voire dépasser par Jean-Luc Mélenchon.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2062) : VENDREDI 4 MARS 2022

Vendredi 4 Mars 2022 - Clip de campagne: Eric Zemmour condamné pour «contrefaçon de droits d'auteur» :

Le candidat d'extrême droite à la présidentielle Eric Zemmour a été condamné vendredi pour "contrefaçon de droits d'auteur" après l'utilisation non autorisée d'images de films dans son clip de campagne , selon le jugement dont l'AFP a obtenu copie. Eric Zemmour et son parti Reconquête! sont condamnés à verser un total de 70.000 euros aux plaignants, parmi lesquels les sociétés Gaumont et EuropaCorp, les réalisateurs Luc Besson et François Ozon ou encore la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).

Le 30 novembre dernier, les médias audiovisuels ainsi que Gaumont avaient fustigé l'utilisation non autorisée de leurs images lors de son annonce de candidature à l'élection présidentielle, diffusée sur sa chaîne Youtube. La chaîne de télévision d'information internationale France 24, avait indiqué "s'opposer par principe à l'utilisation de ses images et de son logo dans tout clip de campagne politique". "En conséquence, la chaîne va demander le retrait immédiat de ces images dans ce clip et étudiera les recours légaux s'il n'est pas donné suite à sa demande", avait ajouté le média qui propose quatre chaînes mondiales d'information continue (en français, en anglais, en arabe et en espagnol), et appartient au groupe France Médias Monde.

Le distributeur de cinéma Gaumont avait de son côté déclaré n'avoir reçu "aucune demande" de la part des équipes d’Éric Zemmour pour l'utilisation des images des films "Un Singe en hiver" et "Jeanne d'Arc" dont la société détient les droits. "Nous allons étudier toutes les options qui s’ouvrent à nous", avait ajouté un porte-parole. De leur côté, France Télévisions, l'Ina et Radio France avaient déclaré conjointement: "il conviendra que Éric Zemmour s’acquitte des droits des images reprises comme tout le monde".

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Mars 2022 - Jadot – Rousseau : un divorce prévisible :

L’écoféministe Sandrine Rousseau s’est faite remercier de son poste de présidente du conseil politique EELV auprès de Yannick Jadot, le jeudi 3 mars. Si ses propos ont fait fulminer son camp, ce départ forcé n’est pas une surprise. Retour sur quelques mois de « je t’aime moi non plus ».

L’article du «Parisien» datant du 3 mars et publié à 18h19 fait l’effet d’une bombe au sein de l’équipe de campagne de Yannick Jadot. Sandrine Rousseau, porte-flingue du candidat, sort de sa réserve ; elle est colère : « Ils se plantent sur tout ! » Dans la foulée, le directeur de campagne Mounir Satouri rédige un communiqué – prenant soin au passage de lui annoncer son exclusion par SMS – lequel dit regretter que l’écoféministe « illustre ses choix de faire prévaloir une expression personnelle sur le collectif » et assène, froidement : « Nous prenons acte de sa décision. Sandrine Rousseau n’assume donc plus de responsabilité au sein de la campagne écologiste. » Yannick Jadot a, quant à lui, expliqué – cravaté - sur Public Sénat, que « depuis la primaire, elle mène d’autres campagnes que la présidentielle, elle veut conquérir le parti. » Rideau, donc.

Mais, au sein de EELV, cette exclusion semblait jouée d’avance, que ce soit dans l’équipe de campagne ou auprès des militants. Car si les relations entre le candidat et sa conseillère se sont dégradées au fil des semaines, ce ressentiment partagée couvait depuis plusieurs mois…

28 septembre 2021. Yannick Jadot remporte la primaire des Verts face à Sandrine Rousseau avec un score limite-limite : 51,03% des voix ; de quoi donner confiance à l’écoféministe, laquelle voit dans ce résultat une opportunité de placer ses pions et obliger le vainqueur à soutenir certaines de ses idées : féminisme radical, marxisme, post-structuralisme et autres. Yannick Jadot, plus libéral, se doit d’accepter ses conditions. Mais dans l’équipe de campagne du candidat écologiste, ce sont ses interventions dans les médias qui sont redoutées.

Et ça n’a pas loupé… Au sujet du retour des talibans en Afghanistan et plus particulièrement sur certains islamistes afghans présents sur le territoire français, la conseillère dérape : « Si vraiment il y a des personnes qui sont dangereuses, de potentiels terroristes, ce n’est pas parce qu’ils restent en Afghanistan qu’ils sont moins dangereux en vrai. Quelque part, les avoir en France, cela nous permet aussi de les surveiller. » La semaine suivante, dans Charlie Hebdo, à la question « Jusqu’où peut aller l’écoféminisme ? », l’ancienne économiste répond : « Je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR [réacteur pressurisé européen] ».

Quelques mois plus tard, alors invitée sur Europe 1, face à Sonia Mabrouk, Sandrine Rousseau fait à nouveau parler d’elle : favorable au port du voile en France – alors qu’elle le critique en Afghanistan -, bien qu’il soit « sexiste » et en même temps une « liberté » ou encore favorable à une « médecine communautaire qui soigne les personnes qui nous ressemble », l’écoféministe fait enrager son camp.

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Mars 2022 - Pour Valérie Pécresse, « On a eu une présidence autoritaire et solitaire » :

Valérie Pécresse a d'abord réagi sur France Info à la lettre du président sortant Emmanuel Macron annonçant sa candidature : « Il est temps qu’il rende des comptes sur son bilan […] Emmanuel Macron candidat veut faire le contraire de ce qu’Emmanuel Macron président a fait. Face au satisfécit qu’il se fait à lui-même, les faits sont implacables. » Valérie Pécresse a ensuite énuméré les points noirs du quinquennat : l’immigration, les écoles, les hôpitaux, la dette, les impôts, expliquant que le désormais candidat LREM a mis le pays sans dessus dessous et ajoutant, sèche : « Il doit rendre des comptes. » Pour elle, le gouvernement actuel a « affaibli la France pendant cinq ans », notamment sur les stratégies énergétiques, stratégies qui « doivent changer à 180 degrés. »

Un résumé du quinquennat en quelques phrases ? « Une présidence autoritaire et solitaire. Tout a été géré à l’Elysée, aucune confiance n’a été faite aux partenaires sociaux ni aux élus locaux. Je propose tout le contraire d’Emmanuel Macron. »

Interrogée sur l’invasion russe en Ukraine, Valérie Pécresse, après avoir réaffirmé son soutien au peuple ukrainien, a expliqué que cette crise « nous impose à tous d’être dans une position d’extrême responsabilité et donc de ne pas faire d’opposition stérile. » Quid des candidats supposément « pro-russes » ? Pour la présidente de Région, « ils sont totalement décrédibilisés pour gouverner la France dès lors qu’ils ont fait allégeance à Vladimir Poutine », visant directement Éric Zemmour et Marine Le Pen (pas Jean-Luc Mélenchon). Elle a également approuvé les sanctions à l’encontre de la Russie et s’est félicitée de la rapidité d’exécution mise en place par les pays européens : « il faut un rapport de force avec la Russie. Il faut les renforcer [les sanctions]. Il faut obtenir un cessez-le-feu. » La sortie de l’OTAN prônée par certains candidats ? « Ce serait une faute. »

« Il faut approfondir l’Union européenne ; renforcer ses pouvoirs, ses capacités de protection. Je ne suis pas favorable à d’autres élargissements mais compte tenu de la solidarité au peuple ukrainien, je pense qu’il est nécessaire d’ouvrir une perspective d’adhésion à l’Ukraine. »

Et les réfugiés ? « La France doit être au rendez-vous de sa tradition humaniste du droit d’asile. Aujourd’hui, dans ma Région, j’ai débloqué 500 000 euros d’aides en faveur de l’Ukraine et 600 places d’accueil des réfugiés. »

 

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Mars 2022 - La Russie lâchée de toutes parts à l'ONU après un nouveau vote historique :

La Russie était vendredi plus isolée que jamais à l'ONU après un vote historique en faveur d'une enquête internationale qui a vu des alliés aussi proches de Moscou que le Venezuela et Cuba s'abstenir. Seule l'Erythrée a voté contre la résolution que Kiev avait mise sur la table du Conseil des droits de l'homme (CDH).

"Aujourd'hui, le CDH a adopté une résolution historique (...). Le message adressé à Poutine a été clair: vous êtes isolé sur le plan international et le monde entier est contre vous", a déclaré l'ambassadrice ukrainienne Yevheniia Filipenko aux journalistes, entourée de nombreux diplomates qui l'ont ensuite applaudie.

"Aujourd'hui, les membres du Conseil ont voté à une écrasante majorité en faveur de la création d'une commission d'enquête dotée d'un mandat fort (...). Les membres de la communauté internationale sont aux côtés de l'Ukraine, et il est clair que la Russie est seule", a répondu en écho l'ambassadrice américaine auprès de l'ONU Sheba Crocker.

La résolution au CDH a bénéficié du soutien des Occidentaux mais également de nombreuses autres capitales de par le monde qui ont dénoncé le non-respect de la souveraineté territoriale de l'Ukraine par Moscou et la violence exercée contre le peuple ukrainien, ainsi que la menace pour la paix mondiale. La Chine, pourtant farouchement opposée à toute enquête des Nations unies, s'est abstenue, alors que Pékin avait voté contre la tenue du débat urgent sur l'invasion russe.

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Mars 2022 - Les députés russes adoptent un texte punissant de prison les «informations mensongères» sur l'armée :

Les députés russes ont adopté vendredi un texte qui prévoit de lourdes peines de prison et des amendes pour toute personne publiant des "informations mensongères" sur l'armée, en pleine invasion de l'Ukraine par les forces de Moscou.

Cet amendement, adopté en troisième lecture par la chambre basse du Parlement (Douma), prévoit diverses peines pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison si des"informations mensongères" entraînent des "conséquences sérieuses" pour les forces armées.

Un amendement séparé, lui aussi adopté vendredi, prévoit par ailleurs des sanctions pour les "appels à imposer des sanctions à la Russie", pays confronté à de dures mesures de rétorsion occidentales pour son invasion de l'Ukraine.

Ces textes s'appliquent à la population en générale, et non aux seuls professionnels de l'information.

Concernant l'invasion de l'Ukraine, les autorités russes ont interdit aux médias d'utiliser des informations autres que les déclarations officielles sur ce sujet. Elles ont aussi banni l'utilisation de mots comme "guerre" et "invasion".

Le Kremlin et les médias grand public, qui sont pour la plupart sous contrôle, présentent l'invasion de l'Ukraine comme une "opération spéciale" d'ampleur limitée visant à "protéger" les populations russophones d'Ukraine d'un "génocide".

L'offensive russe en Ukraine, qui a fait de nombreux civils tués, a suscité un tollé international et une pluie de sanctions occidentales contre Moscou.

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Mars 2022 - Chassées par les combats, des familles déplacées au centre de l'Ukraine :

L'immeuble où vivaient Viktor et Natalya à Volnovakha, dans l'est de l'Ukraine, a été parmi les premiers à être bombardés par l'armée russe au premier jour de l'invasion. Ils ont dû fuir plus à l'ouest, dans la ville de Dnipro. Ils ont trouvé refuge dans une crèche portant le nom de Banana Club, où ils dorment avec leurs trois enfants et trois autres membres de la famille dans une pièce au plafond orné de dessins de baleines et d'ours en peluche.

Dnipro, située en plein centre du pays sur le grand fleuve du même nom, apparaît pour l'heure relativement préservée du danger et subit moins de bombardements que d'autres villes ukrainiennes.

Mais les sirènes d'alerte aérienne y retentissent quand même plusieurs fois par jour et les troupes russes se sont rapprochées de la ville voisine de Zaporojie à environ 80 km plus au sud. Ils ont attaqué puis occupé sa centrale nucléaire, la plus grande d'Europe.

Dans toute la ville de Dnipro, les déplacés ukrainiens fuyant les combats dans l'Est sont accueillis dans des boutiques, des hôtels ou des centres pour enfants. Volnovakha, située près de l'ancien front avec les régions séparatistes prorusses, a été complètement détruite, témoigne Viktor. Sa famille s'est abritée trois jours durant dans un sous-sol en compagnie d'une trentaine de voisins, sans chauffage ni électricité, avant de pouvoir fuir. "Les attaques se poursuivaient toute la nuit et toute la journée. Nous avons dit aux enfants que c'était le tonnerre", relate Viktor, qui possédait une entreprise de jardinage. "Nous ne pourrons jamais retourner à Volnovakha. Tout a été mis en pièces et il n'y a plus rien là-bas", ajoute-t-il.

La famille espère désormais quitter l'Ukraine pour un des pays voisins plus à l'ouest mais Viktor, qui a l'âge d'être enrôlé pour combattre, n'a pas le droit de quitter le pays. Sa compagne Natalya ne veut pas se séparer de lui. Ils restent donc au Banana Club pour le moment.

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Mars 2022 - Volodymyr Zelensky a échappé à trois tentatives d'assassinat en une semaine :

Il se disait la «cible numéro un» de «l'ennemi». Selon le «Times », le président ukrainien Volodymyr Zelensky aurait échappé à trois tentatives d'assassinat en une semaine, depuis le début de l'invasion russe. D'après le quotidien anglais, ce sont des éléments infiltrés du FSB, les services russes de renseignement, qui auraient fourni les informations pour déjouer les plans venant de deux fronts : la force de mercenaires Wagner, d'un côté, et des soldats tchétchènes envoyés par Ramzan Kadyrov de l'autre. «Je peux dire que nous avons reçu des informations du FSB, qui ne veut pas participer à cette guerre sanglante. Et grâce à cela, le groupe d'élite de Kadyrov a été détruit, celui qui venait ici pour éliminer notre président», a expliqué à la télévision ukrainienne Oleksiy Danilov, secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense. Les mercenaires du groupe Wagner ont été éliminés aux abords de Kiev, avec une précision «inquiétante» de leur position aux yeux des dirigeants de ce groupe privé, déployé dans 14 pays étrangers notamment en Afrique.

Selon de précédentes informations, environ 400 mercenaires se trouveraient à Kiev depuis plusieurs semaines avec une mission : tuer Volodymyr Zelensky et des éléments clés de son gouvernement pour permettre la mise en place d'un président pro-russe. Le nom de Viktor Ianoukovitch, précédent chef de l'État, revient régulièrement : selon le quotidien ukrainien «Pravda », il se trouverait à Minsk, au Bélarus, prêt à succéder à Volodymyr Zelensky, craignent les services de renseignement. «Il suffit qu'un seul y arrive et tout le monde rentre avec une prime», a expliqué une source au «Times» pour expliquer la motivation des mercenaires, privilégiés au déploiement de soldats russes, ce qui permettrait au Kremlin de nier toute responsabilité directe en cas d'atteinte à Volodymyr Zelensky.

«En terme d'impact sur la politique de souveraineté russe, cela serait probablement leur plus grande mission jusqu'à présent. Cela aurait un impact majeur sur la guerre», a complété la source. Les mercenaires de Wagner «ont bien plus d'expérience du combat que les Spetsnaz [les groupes d'intervention russes] et ils sont assez fous pour le faire», mais attendraient l'arrivée des soldats russes sur la capitale pour leur garantir une exfiltration, ce qui tarde en raison de la résistance aux abords de la capitale.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2062) : VENDREDI 4 MARS 2022

Vendredi 4 Mars 2022 - «La guerre en Ukraine, personne n'en veut» : un soldat russe témoigne :

Un reporter de Paris-Match Nicolas Delesalle a recueilli le témoignage d’un soldat russe blessé aux jambes et recueilli dans un hôpital militaire ukrainien. Le voici en intégralité.

« Je m’appelle Arcadi. J’ai 21 ans. Je suis du corps Olanda 38846. Je suis chauffeur. On est arrivés en Biélorussie à Rechnitsa. Le 23 février au soir, on nous a dit de suivre les colonnes sans nous dire qu’on allait en Ukraine. On a compris qu’on était en Ukraine quand on a vu le panneau Tchernobyl. On a demandé au commandant : "Que faisons nous en Ukraine ? Il faut revenir sur nos pas." Il nous a répondu qu’il n’y avait pas de retour possible parce qu’on était encerclé. Pour retourner en Biélorussie, il n’aurait fallu que 5 à 6 heures… Après on a voulu s’enfuir, on a eu très peur, on n’est pas des militaires mais des chauffeurs et dans notre contrat il n’est pas stipulé qu’on doive tuer et tirer.

A Sobatchi, on a passé une nuit puis une autre nuit plus loin et dans un petit village sans panneau, on a essuyé des tirs et je me suis évanoui. On nous a trompés. On ne savait même pas qu’on aurait à se battre. On nous a juste dit de suivre le convoi. La guerre, personne n’en veut. Il ne faut en aucun cas la faire, c’est trop effrayant. On n’a pas pu déserter. On a essayé de discuter avec le commandant mais ça n’a pas marché. Nous étions dix voitures, j’étais le dernier, je ne sais pas ce que sont devenus les autres.»

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2062) : VENDREDI 4 MARS 2022

Vendredi 4 Mars 2022 - Fin du masque le 14 mars en France,... le point sur le coronavirus

La situation en France

La vague hivernale de Covid-19 a poursuivi jeudi en France son déclin entamé depuis plusieurs semaines, permettant au gouvernement d'annoncer la levée de la plupart des restrictions sanitaires.

Au cours des dernières 24 heures, 60.225 nouveaux cas ont été enregistrés, selon l'agence Santé publique France. Avec ce chiffre, la moyenne sur sept jours, qui donne une idée de l'évolution réelle de l'épidémie, décline à 52.222 cas contre 53.152 la veille (et plus de 66.000 il y a sept jours).

La pression se réduit aussi à l'hôpital. 23.175 patients sont hospitalisés au total avec le Covid, parmi lesquels 2.231 en soins critiques, ces deux chiffres s'inscrivant en baisse par rapport à la veille. Le jeudi précédent, les hôpitaux comptaient 26.118 patients Covid+, dont 2.656 en soins critiques.

167 décès supplémentaires ont été enregistrés en 24 heures à l'hôpital, contre 197 il y a une semaine.

Ces chiffres témoignent du fort reflux de la vague observée depuis l'automne dernier, d'abord portée par le variant Delta puis par son successeur Omicron, nettement plus contagieux. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi la fin du port du masque , sauf dans les transports, et la suspension du pass vaccinal à compter du 14 mars.

Le gouvernement avait jusqu'ici évoqué un passage sous le seuil des 1.500 malades en soins critiques d'ici mi-mars parmi les critères pour lever tout ou partie du pass vaccinal, en vigueur depuis le 24 janvier. Dans les services de réanimation, on observe une "diminution de 400 à 500 patients environ par semaine", a relevé Olivier Véran, se félicitant que les hôpitaux ne soient plus contraints de déprogrammer d'autres soins.

La vaccination, elle, se poursuit, mais à un rythme faible: 54,21 millions de Français ont reçu au moins une dose (soit 80,4% de la population), 53,25 millions sont complètement vaccinés (79% de la population totale), et 39,1 millions ont reçu une dose de rappel, selon la Direction générale de la santé.

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Mars 2022 - La campagne du candidat Macron «sur la forme ne sera pas une campagne comme les autres» :

Le patron de LREM Stanislas Guerini a confirmé vendredi que la campagne d'Emmanuel Macron, qui vient d'annoncer sa candidature, "sur la forme ne sera pas comme les autres" en raison de la guerre en Ukraine. "Il y aura des moments d'expression, bien évidemment, mais sur la forme, ce ne sera pas une campagne comme les autres pour le président de la République parce qu'on ne peut pas imaginer des moments classiques comme on a dans les campagnes électorales habituellement", a expliqué sur France 2 le délégué général de La République en Marche (LREM).

"Je suis candidat", a confirmé jeudi soir Emmanuel Macron dans une "Lettre aux Français" publiée sur les sites de plusieurs médias, non sans regretter de ne pas pouvoir "mener campagne comme il l'aurait souhaité en raison du contexte".

"Il fera campagne parce que ce moment est nécessaire pour le pays, (...) il faudra ce débat démocratique mais il le fera dans un contexte où l'actualité internationale nécessite que le président de la République soit plus que jamais président", a insisté Stanislas Guerini.

Refusant de confirmer l'organisation d'un meeting le 12 mars à Marseille, comme l'annonce vendredi matin "Le Parisien", le patron de LREM a assuré que "le président prendra chaque occasion qui lui sera donnée pour échanger avec nos concitoyens, pour présenter le projet qui est le nôtre pour les 5 ans, pour les 10 ans". "Il y a un grand pragmatisme qui nous conduira à mener cette campagne et à tirer de chacune des occasions qui sera donné le profit pour pouvoir échanger avec nos concitoyens", a-t-il martelé.

Répliquant aux critiques des oppositions sur une campagne "escamotée", il a répondu: "Je vois des candidats aujourd'hui qui, au fond, ont l'obsession de pouvoir attaquer le bilan d'Emmanuel Macron. C'est un aveu d'impuissance intellectuelle incroyable parce que ce qui devrait compter, c'est de présenter une vision positive pour le pays, en quoi sont-ils empêchés de pouvoir le faire?". "Tous les moments de débats et de confrontations sont des moments utiles et importants, mais il ne faut pas que ça vire à une foire d'empoigne qui tire cette campagne vers le bas", a-t-il enfin averti au sujet des demandes de débats télévisés avant le premier tour, le 10 avril prochain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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