Dimanche 2 JANVIER 2022 - Le point du corona virus le 1er janvier 2022 au soir :
Face à la nouvelle vague du variant Omicron qui fait exploser le nombre de contaminations au Covid-19, de plus en plus de gouvernements dans le monde sont contraints d'alléger les règles d'isolement des malades et de leurs proches pour éviter la paralysie économique.
La France, où plus d’un million de cas ont été détectés ces sept derniers jours, a annoncé l'assouplissement des règles d'isolement des personnes contaminées et de leurs contacts dès lundi, rejoignant ainsi la liste grandissante des pays réduisant les durées de quarantaine.
Les personnes positives complètement vaccinées devront désormais s'isoler pendant sept jours, au lieu de dix, quel que soit le variant, un isolement qui pourra être levé au bout de cinq jours en cas de test négatif. Et il n'y aura plus de quarantaine pour les personnes cas contact disposant d'un schéma vaccinal complet.
Le nombre d'hospitalisations liées au Covid-19 a de nouveau progressé ces dernières 24 heures, avec 18.811 patients au total selon les chiffres publiés samedi par Santé publique France. Les nouvelles admissions ont toutefois légèrement reculé avec 1.102 patients ces dernières 24 heures, contre 1.928 enregistrés la veille du Nouvel An. Les services de soins critiques, dont les réanimations, prennent en charge 3.560 personnes (3.543 la veille) atteintes des formes les plus graves de la maladie, et ont compté 197 nouvelles admissions entre vendredi et samedi.
En 24 heures, 111 personnes ont succombé au Covid à l'hôpital, portant le bilan total à 123.851 décès depuis le début de l'épidémie.
Le port du masque va être obligatoire en France dès 6 ans à partir de lundi dans les transports et pour les déplacements dans les restaurants, selon un décret paru samedi au Journal officiel.
"Seuil d'alerte" en Guadeloupe : Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 a été multiplié par quatre en quatre jours dans l'île française de la Guadeloupe, un taux "très au-dessus du seuil d'alerte", ont annoncé les autorités. Au 31 décembre, le nombre de nouveaux cas cumulés sur quatre jours est de 2.191 (contre 543 cas sur 7 jours la semaine dernière), pour 18.300 personnes testées. Les 10-19 ans et les 20-39 ans représentent 65% de ces nouveaux cas.
Dimanche 2 JANVIER 2022 - Covid-19: Le pass vaccinal permet d'éviter confinements et couvre-feux, insiste Mme Braun-Pivet :
Le pass vaccinal permettra "d'éviter des mesures beaucoup plus coercitives", comme "des confinements ciblés" ou "des couvre-feux", a insisté dimanche la présidente LREM de la commission des Lois Yaël Braun-Pivet, à la veille de l'arrivée du projet de loi à l'Assemblée nationale.
Le texte transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, examiné à partir de lundi à l'Assemblée et mercredi au Sénat, est "la bonne façon de faire", a-t-elle insisté sur Radio J. Car "si cela ne marche pas, il faudra envisager des mesures beaucoup plus coercitives", comme "la vaccination obligatoire", "des confinements ciblés", "le retour au couvre-feu" ou "de nouvelles fermetures".
Avec plus de 200.000 contaminations par jour, "il y a urgence", a souligné Mme Braun-Pivet, qui souhaite pour "le 15 janvier au plus tard" l'entrée en vigueur du nouveau pass interdisant aux non-vaccinés l'accès aux activités de loisirs, aux restaurants et bars et aux transports publics interrégionaux. Un test négatif ne suffira plus, sauf pour accéder aux établissements et services de santé.
"On a une situation épidémique qui est factuellement très grave, le gouvernement et la majorité ont décidé de faire face très vite", a-t-elle dit, rappelant que la commission des Lois s'est réunie le 29 décembre pour seulement "la deuxième fois dans toute l'histoire de la Vème République entre Noël et le Nouvel An".
Face aux critiques de l'opposition, elle a déclaré que "la société de contrôle généralisée" évoquée par le député insoumis Eric Coquerel "n'existe que dans sa tête", et jugé "ridicules" les accusations de Marine Le Pen sur les arrière-pensées électorales que cultiverait Emmanuel Macron.
"En commission des Lois, nous avons débattu pendant plus de 10 heures. Tous les partis politiques étaient représentés, sauf le Rassemblement national" qui se contente, selon elle, de s'agiter "sur Twitter et Facebook".
Le durcissement des sanctions et la possibilité pour les gérants d'établissement de vérifier des identités constituent "la meilleure façon de lutter contre les faux pass" qui sont "en circulation par centaines de milliers", selon elle.
Ces vérifications d'identité, "ça existe en Allemagne, en Suisse, en Italie, c'est vraiment coutumier" et "la même chose" que lorsqu'un caissier demande un justificatif d'identité pour refuser à un "mineur de 15 ans d'acheter une bouteille de vodka dans un supermarché".
Mme Braun-Pivet s'est enfin alarmée des menaces proférées notamment par les antivax qui visent les élus de tous bords. "La plupart d'entre nous avons des domiciles qui font l'objet d'une surveillance policière. J'appelle tout le monde à la raison et au calme. Il ne faut pas souffler sur ces braises-là", a-t-elle souligné.
Dimanche 2 JANVIER 2022 - Nice: une femme retrouvée morte dans le coffre d'une voiture, son compagnon en garde à vue :
L'homme, âgé de 60 ans, s'est présenté lui-même samedi vers 20H00 à la caserne de police de Nice en déclarant avoir eu une dispute avec sa femme ou son ex-femme, élément qui reste à préciser à ce stade, en indiquant aux fonctionnaires qu'il ne savait pas dans quel état la victime se trouvait, a expliqué le parquet à l'AFP.
Le sexagénaire a ensuite conduit les services de police dans un garage où était remisé un véhicule appartenant à son fils. Les policiers ont alors découvert dans le coffre le corps de la victime, âgée de 45 ans. Le père et le fils ont été placés en garde à vue.
Selon les premiers éléments médicolégaux, le décès serait dû à une strangulation. Le fils placé en garde à vue, âgé de 24 ans, est l'aîné des trois enfants du couple, les deux autres étant âgés de 21 ans et de 17 ans. L'enquête a été confiée à la sûreté départemental
L'information a été donnée par le maire de Nice dans un tweet: "Dévasté après la découverte, à Nice, du corps d'une femme qui aurait été tuée par son ex-compagnon", écrit Christian Estrosi (ex-LR). "Je veux dénoncer l'horreur de cet assassinat. Mes pensées sont tournées vers les enfants, la famille et les proches de la victime qui était un agent de notre collectivité", poursuit le maire en demandant que "la lutte et l'aggravation des sanctions contre les violences intra-familiales" deviennent "une grande cause pour l'année 2022".
Dimanche 2 JANVIER 2022 - Afrique du Sud: Le Parlement détruit par un incendie :
L'enceinte de l'Assemblée nationale où siègent les députés sud-africains au Cap a été entièrement détruite dans un violent incendie qui fait rage depuis dimanche matin, a déclaré à l'AFP le porte-parole du Parlement.
Depuis plus de six heures, un violent incendie qui n'a toujours pas été maîtrisé par les dizaines de pompiers du Cap sur place, fait rage dimanche au siège du Parlement sud-africain. Des images aériennes sur les chaînes de télévision montrent d'immenses flammes s'échappant du toit. Le vaste édifice victorien à la façade rouge brique et blanche, qui compte plusieurs bâtiments, est enveloppé d'un épais nuage de fumée noire.
Les rues du quartier huppé ont été rapidement bouclées. Le cordon de sécurité s'étend jusqu'aux fleurs encore étalées sur le parvis de la cathédrale Saint-Georges voisine, où ont eu lieu la veille les obsèques de Desmond Tutu , dernier héros de la lutte anti-apartheid mort le 26 décembre. Le matin même à l'aube, ses cendres ont été inhumées dans l'église au cours d'une cérémonie privée.
Selon les premières constatations des pompiers, le feu est parti de l'ancien bâtiment abritant l'Assemblée nationale avant de se propager. Le toit de l'actuelle Assemblée a été touché: "Le toit a pris feu et le bâtiment de l'Assemblée nationale est également en feu", a déclaré Jean-Pierre Smith, responsable des services de secours et d'incendie de la Ville.
La ville a déjà été victime d'un important incendie en avril. Un feu sur la montagne de la Table surplombant la cité côtière s'était propagé et avait détruit des trésors de la bibliothèque de la prestigieuse Cape Town University en contrebas.
Le Cap est le siège du Parlement composé de l'Assemblée nationale et d'une chambre haute nommée Conseil national des provinces, alors que le gouvernement est installé à Pretoria.
Dimanche 2 JANVIER 2022 - Obsèques de Desmond Tutu: ses cendres inhumées au Cap :
Les cendres du dernier grand héros de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, Desmond Tutu , ont été inhumées dimanche dans son ancienne paroisse du Cap au lendemain de ses funérailles . "Les cendres de l'archevêque émérite Desmond Tutu ont été inhumées à la cathédrale Saint-Georges lors d'une célébration familiale privée", a indiqué l'Eglise anglicane dans un communiqué.
Sa veuve affectueusement appelée "Mama Leah" par les Sud-Africains était présente à la cérémonie organisée à l'aube pour l'homme de foi qui disait se lever chaque jour à 04H00 du matin pour être seul avec Dieu.
Ses cendres reposent désormais à une place dédiée devant le maître-autel, sous une pierre gravée en lettres capitales: "Desmond Mpilo Tutu oct. 1931 - déc. 2021 Archevêque du Cap 1986-1996". Desmond Tutu est mort paisiblement le 26 décembre à 90 ans. L'Afrique du Sud a salué samedi la figure planétaire lors de funérailles sans faste, comme il l'avait souhaité.
Le corps du prix Nobel de la paix a été réduit en poussière par aquamation, une nouvelle méthode de crémation par l'eau présentée comme une alternative écologique aux modes de sépulture classiques.
"The Arch" s'était fait connaître aux pires heures du régime raciste aboli en 1991. Il a organisé des marches pacifiques contre la ségrégation et plaidé pour des sanctions internationales contre le régime blanc de Pretoria.
Dimanche 2 JANVIER 2022 - Masques, garde d'enfants, télétravail... Ce qui change à partir de lundi face au Covid-19 en France :
A partir de lundi, de nombreuses nouvelles mesures sanitaires vont s'appliquer pour tenter de freiner la pandémie de Covid-19.
- Port du masque dès 6 ans -
Jusqu'au 23 janvier inclus, le port du masque devient obligatoire dès l'âge de 6 ans dans les transports collectifs intérieurs et les lieux recevant du public. Cette obligation ne concernait jusqu'à présent que les enfants de 11 ans et plus.
Désormais, le masque devra aussi être porté par les 6-10 ans dans les bus, métros, trains, avions, bateaux (sauf en cabine), taxis ou VTC, dans les gares, stations, aéroports, pendant les déplacements au restaurant, dans les magasins, centres commerciaux, marchés couverts, salles de spectacles (sauf pour la pratique d'activités artistiques), lieux de culte, établissements sportifs couverts (sauf pour les activités sportives), musées, bibliothèques, centres de documentation, etc.
- Isolement des cas positifs ou contacts -
Les règles d'isolement des personnes testées positives au Covid-19 et des cas contacts s'allègent à partir de lundi, mais sous conditions. Elles sont "désormais identiques quel que soit le variant", Delta ou Omicron, souligne le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans le Journal du Dimanche.
Avec schéma vaccinal complet, les testés positifs devront s'isoler pendant sept jours, sans test à l'issue de cette période. Leur isolement pourra être levé plus tôt, au bout de cinq jours, après un test antigénique ou PCR négatif et à condition de n'avoir aucun signe clinique d'infection depuis 48 heures.
Sans schéma vaccinal complet, les testés positifs s'isoleront pendant dix jours, mais pourront sortir après sept jours, sous conditions: test négatif, pas de signes cliniques depuis 48 heures.
Pour les cas contacts, il n'y a plus de quarantaine si le schéma vaccinal est complet. Mais ces personnes devront respecter strictement les gestes barrières (masque en intérieur et extérieur, télétravail si possible, contacts limités). Un test PCR ou antigénique devra être réalisé "le jour où vous apprenez que vous êtes cas contact", précise le ministre. Suivront des autotests "à J+2 et J+4", fournis gratuitement en pharmacie sur présentation du premier dépistage.
Les cas contacts sans schéma vaccinal complet ou sans rappel réalisé à temps, s'isoleront sept jours et ne pourront sortir qu'avec un test antigénique ou PCR négatif.
Pour les moins de 12 ans, cas contacts en milieu scolaire, ce sera test antigénique ou PCR "pour tous les élèves de la classe dès l'apparition d'un cas" dans la classe et "retour en classe sur présentation d'un résultat négatif", selon le ministère de la Santé. Des autotests seront faits à J+2 et J+4.
- Télétravail renforcé -
Le gouvernement demande aux employeurs de fixer, pour "trois semaines, un nombre minimal de trois jours de télétravail par semaine pour les postes qui le permettent" et quatre jours si possible.
- Garde d'enfants -
Les assistantes maternelles exerçant à leur domicile ou en maison d'assistants maternels pourront, à partir de lundi, "accueillir jusqu'à six enfants simultanément" au lieu de quatre maximum habituellement, selon un décret publié samedi.
- Restauration et transports -
Jusqu'au 23 janvier, les cafés et restaurants ne pourront recevoir de clients que s'ils ont "une place assise", d'après ce décret. Dans les trains et avions des lignes intérieures, "la vente et le service pour consommation à bord d'aliments et de boissons" deviennent "interdits".
La SNCF prévient qu'il ne sera "pas permis d'enlever le masque pour consommer de la nourriture ou des boissons" quel que soit le train, à l'exception des Thalys et Eurostar.
Mais "sur les trajets longues distances, cette mesure sera appliquée avec discernement, notamment pour les jeunes enfants", avait assuré mardi le ministère des Transports.
- Éducation -
Dans les écoles primaires, si "un enseignant est absent", les élèves ne pourront pas être répartis "dans les autres classes", a annoncé vendredi le ministère de l'Éducation nationale.
- Sports et spectacles -
Le public ne pourra être accueilli qu'à condition d'avoir une place assise dans les établissements sportifs couverts (avec une jauge de 2.000 personnes), établissements de plein air (jauge à 5.000) ou salles de spectacles (2.000 personnes).
Dimanche 2 JANVIER 2022 - Covid-19: Eric Ciotti appelle à la généralisation des masques FFP2 :
Eric Ciotti , finaliste de la primaire des Républicains et soutien de Valérie Pécresse, a appelé dimanche à "la généralisation des masques FFP2", qui "protègent plus" face au Covid-19 et dont il a déploré le manque de stocks. "J'appelle à la généralisation du FFP2", a-t-il déclaré dans "Le Grand jury RTL/LCI/Le Figaro", regrettant un "manque d'anticipation" du gouvernement: "Aujourd'hui nous n'avons pas les stocks, la production en France a chuté de 90% (par rapport à fin 2020, face à la concurrence asiatique, NDLR)".
"On va y venir, j'en prends le pari, parce que ce masque protège plus et que d'autres pays, comme l'Autriche et l'Italie, y sont venus", a ajouté le député des Alpes-Maritimes.
Le FFP2 "coûte 10 fois plus cher (en réalité jusqu'à six fois plus qu'un masque chirurgical, NDLR), mais il protège 100 fois plus", a plaidé Eric Ciotti, en référence à la filtration de l'air vers l'intérieur et vers l'extérieur de ce type de masque, et à son herméticité. Selon lui, "c'est à l'Etat de doter en masques FFP2 les publics vulnérables, les personnels de santé et les personnels publics comme les enseignants".
Eric Ciotti a par ailleurs affirmé qu'il "voterai(t) pour le pass vaccinal" qui est examiné à l'Assemblée nationale lundi: "Moi je crois au vaccin, qui nous protège, je m'érige avec beaucoup de force contre les théories complotistes". "Je suis contre l'obligation vaccinale mais pour la responsabilisation", "il faut aller vers les cinq millions de personnes qui ne sont pas vaccinées" pour les convaincre, a-t-il estimé.
M. Ciotti a affirmé que la droite "aurait fait mieux" que le gouvernement face à la pandémie: "Sous la présidence de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, nous avions des équipements de protection, des plans pandémie".
Dimanche 2 JANVIER 2022 - La députée LREM Aurore Bergé appelle à un «front commun contre la violence» visant les élus
:La députée LREM Aurore Bergé appelle à un "front commun contre la violence dans le débat public" et demande des sanctions "à la hauteur de la violence des menaces" et des agressions qui se multiplient contre les élus, en lien parfois avec la crise sanitaire.
"J'appelle au front commun contre la violence dans le débat public. On s'y est trop habitué, la bataille des idées est devenue un combat de rue", affirme dans le Journal du Dimanche l'élue des Yvelines, elle-même victime de menaces. "Il y a une forme de faiblesse dans la réponse de la société et de certains responsables politiques", déplore-t-elle.
Aurore Bergé invite notamment "tous les candidats à la présidentielle" à "s'exprimer clairement sur le sujet" et à "demander à leurs propres militants d'être extrêmement vigilants sur leurs actions et paroles sur les réseaux sociaux".
"Ne rien dire, c'est cautionner. Il y a un vrai problème chez certains, à l'extrême droite et à l'extrême gauche, qui légitiment la violence", estime la députée. "Il y a aujourd'hui un sujet spécifique sur la crise sanitaire, qui est en plus très imbriquée avec le calendrier de la présidentielle" et "l'entrée en campagne d'Eric Zemmour (dont le premier meeting début décembre a été marqué par des violences, NDLR) a ajouté au climat de tension extrême", selon elle.
"Chaque intimidation vise aussi à ce que les parlementaires ne se sentent plus libres de voter en leur âme et conscience", ajoute Aurore Bergé, alors que les députés se penchent lundi sur le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, dont l'adoption ne fait aucun doute, malgré un climat tendu et l'hostilité de plusieurs partis.
La députée, qui va porter plainte pour un tweet où elle est comparée aux femmes tondues pour collaboration après la Seconde guerre mondiale, demande que les sanctions soient "à la hauteur de la violence des menaces" car "sur la centaine de faits que j'ai dénoncés, seul un auteur a été identifié".
Le président (LREM) de l'Assemblée nationale Richard Ferrand avait annoncé jeudi qu'il ferait un "point précis" en janvier avec les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin et de la Justice Éric Dupond-Moretti sur ces menaces et agressions contre des élus.
Dimanche 2 JANVIER 2022 - Covid-19: Jean-Michel Blanquer précise le nouveau protocole sanitaire à l’école :
A quelques heures de la rentrée, un nouveau protocole sanitaire annoncé. Dans un entretien accordé au «Parisien», Jean-Michel Blanquer précise le nouveau protocole sanitaire qui sera applicable à l'école dès ce lundi 3 janvier. Nouveauté du jour: deux auto-tests gratuits seront donnés aux élèves dès l’apparition d’un cas positif dans une classe. «Dès ce lundi, à l’école primaire, nous renforçons notre politique de « contact-tracing »», explique le ministre, avec «la participation des familles». Dans la pratique, en plus d'un test antigénique ou PCR, si jamais un cas positif apparait dans une classe, «quand la famille fera le premier test, elle recevra en pharmacie deux autotests gratuits, pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J + 2 et à J + 4. Les parents devront attester par écrit que les tests ont bien été faits et qu’ils sont négatifs», précise-t-il. «L’objectif est de garder l’école ouverte dans des conditions sanitaires sécurisées au maximum, alors même que les deux dernières semaines ont été marquées par une très forte accélération de la circulation d’Omicron », ajoute Jean-Michel Blanquer. Pas de risque de pénurie d'autotest, «des commandes massives ont été passées, en lien avec le ministère de la Santé», assure-t-il.
Jean-Michel Blanquer critique aussi la proposition de la présidente de la région Ile-de-France et candidate Les Républicains Valérie Pécresse à repousser d'une semaine la rentrée scolaire. Il se dit en effet «surpris d’entendre cette proposition. Depuis le début de la crise, la France a fait le choix de préserver ses écoles. Leur fermeture ne peut être qu’un ultime recours, et certainement pas l’option première que l’on sort en première intention et par facilité dès qu’une vague arrive.» L'intéressée appréciera. Il fustige également la polémique «crée» par «M. Jadot» sur les capteurs en CO2 dans les écoles, rappelant que c'était de la compétence budgétaire des collectivités locales. «Je connais des communes dirigées par EELV qui n’ont pas pleinement équipé en capteurs de CO2 leurs écoles», affirme-t-il.
Enfin, dernier sujet d'inquiétude de bien des parents à la veille de la rentrée, la possibilité qu'un professeur soit malade à son tour. «Clairement, janvier sera tendu», prévient-il. «Nous suspendons dans la période toutes les autres causes d’absence que la maladie – par exemple, les formations continues – et recrutons des contractuels et des vacataires», affirme-t-il, pour passer d’une capacité de remplacement de 9 à 12-15%.
Dimanche 2 JANVIER 2022 - Covid-19: manifestation à Amsterdam contre le confinement :
Des milliers de personnes étaient rassemblées dimanche à Amsterdam pour protester contre les restrictions sanitaires en vigueur aux Pays-Bas.
Des milliers de personnes étaient rassemblées dimanche à Amsterdam pour protester contre les restrictions sanitaires en vigueur aux Pays-Bas, où un nouveau confinement a été imposé une semaine avant Noël face à la propagation du variant Omicron .
Malgré l'interdiction en amont de la manifestation par les autorités, de nombreuses personnes se sont rassemblées sur la Museumplein, l'une des principales places de la capitale néerlandaise, a observé un correspondant de l'AFP.
Des affrontements avec la police ont fait plusieurs blessés légers et les forces de l'ordre ont procédé à des arrestations, selon la télévision publique néerlandaise NOS."Ici c'est la Hollande ! Pouvoir au peuple!", a scandé un des manifestants. Les restrictions sanitaires sont strictes aux Pays-Bas. Un nouveau confinement y a été imposé à la population une semaine avant Noël face à une nouvelle vague du Covid-19 et à la propagation du variant Omicron.
Tous les magasins non essentiels, restaurants, bars, cinémas, musées et théâtres sont fermés jusqu'au 14 janvier et les écoles au moins jusqu'au 9 janvier.
À l'extérieur, seuls les rassemblements de deux personnes sont autorisés, sauf exceptions comme les enterrements. Mais aucune restriction à la circulation n'a été décidée.