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1 décembre 2021 3 01 /12 /décembre /2021 08:00
LA MARCHE DU MONDE (1972)  : MARDI 30 NOVEMBRE 2021

Mardi 30  Novembre  2021 - Le point du corona virus le 29 Novembre au soir :

Un cas positif au variant Omicron du coronavirus, qui se répand à travers le monde, a été identifié sur l'île de La Réunion, a annoncé mardi un chercheur de l'Unité mixte de recherche processus infectieux en milieu insulaire tropical (PIMIT). Il s'agirait du premier cas positif identifié en France. Le patient testé positif est "un homme de 53 ans" qui a voyagé au Mozambique et "a fait escale en Afrique du Sud" avant de venir à La Réunion, a précisé le microbiologiste Patrick Mavingui sur les ondes de Réunion la 1ere (Groupe France Télévision).

Placé à l'isolement ainsi que son entourage, "l'homme souffre de douleurs musculaires et de fatigue", a déclaré le scientifique. La PIMIT a été mobilisée "en urgence" dimanche soir, "pour le séquençage de six tests", a précisé le microbiologiste. "Les résultats sont arrivés il y a quelques heures (…) il y a un cas positif", a ajouté le scientifique.

Les cinq autres prélèvements sont négatifs. Les autorités sanitaires aux niveaux local et national ont immédiatement été averties, a précisé Patrick Mavingui. Cette information intervient alors que le ministère de la Santé a indiqué dimanche dans un communiqué qu'il "surveille avec une attention particulière les territoires ultramarins de La Réunion et Mayotte qui sont en lien direct ou indirect avec (les sept) pays" d'Afrique Australe avec lesquels les liaisons aériennes ont été suspendues depuis vendredi. Dimanche, le ministre de la Santé, Olivier Véran avait annoncé que huit cas "possibles" de porteurs du variant Omicron avaient été détectés en France.

Le G7 a appelé lundi à une "action urgente" face au variant "hautement transmissible" du coronavirus Omicron, le président américain Joe Biden reconnaissant de son côté être "préoccupé" mais assurant qu'il n'y avait "pas de raison de paniquer". Cette nouvelle souche se propage désormais de l'Afrique au Pacifique, du Canada à l'Italie, en passant par l'Allemagne et le Royaume-Uni, où six nouveaux cas ont été confirmés en Ecosse. Sans oublier les Pays-Bas, avec 14 passagers arrivés d'Afrique du Sud porteurs d'Omicron, le Portugal, où 13 joueurs d'un club de football ont été déclarés contaminés, et l'Espagne, qui a officiellement fait état d'un premier cas.

Jamais un variant du Covid-19 n'avait provoqué autant d'inquiétude depuis l'émergence de Delta, déjà très contagieux.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1972)  : MARDI 30 NOVEMBRE 2021

Mardi 30  Novembre  2021 - Eric Zemmour se déclare candidat à l'élection présidentielle :

Sur fond de Beethoven, installé face à un micro devant une bibliothèque, Eric Zemmour a annoncé mardi peu après midi sa candidature à l'élection présidentielle. «Comme vous, j'ai décidé de prendre notre destin en mains», a déclaré le journaliste condamné pour provocation à la haine. Il a notamment affirmé se présenter «pour que les Français se sentent de nouveau chez eux», multipliant les allusions à la théorie complotiste du «grand remplacement».

Depuis des mois, le polémiste d'extrême droite ne laissait guère planer le doute sur ses ambitions. Dès le mois de juillet, Paris Match avait dévoilé comment Eric Zemmour organisait les conditions d'une candidature et notamment comment il avait reçu le soutien d'un riche mécène partageant ses idées extrémistes, Charles Gave. En congés du «Figaro» et écarté de l'antenne de son poste de chroniqueur quotidien sur CNews, il a depuis utilisé la sortie de son dernier ouvrage, auto-édité, pour organiser une tournée en France auprès de ses fans. La multiplication des sondages testant sa candidature lui a ouvert encore plus largement les plateaux de télévision, avec notamment un long débat face à Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV.

Au début de l'automne, la tendance des sondages -telle que la présentent des agrégateurs tels que celui de Contexte ou du Huffington Post- a clairement été favorable à Eric Zemmour. Si, ces dernières semaines, le candidat putatif n'a pas poursuivi sa progression, il s'est néanmoins maintenu à un niveau proche de celui de Marine Le Pen, aux portes du second tour de l'élection présidentielle.

Porté par ces chiffres, Eric Zemmour a multiplié les déplacements et les polémiques. Le 20 octobre, au salon Milipol, il a pointé un fusil sur un journaliste, puis a dans la foulée insulté la ministre Marlène Schiappa qui dénonçait ce geste. Le week-end dernier, à Marseille, en point d'orgue d'une visite très mouvementée, marquée par de fortes mobilisations d'opposants, il a adressé un doigt d'honneur à une passante qui faisait de même.

Avant même ces séquences très critiquées, le futur candidat Zemmour était déjà encombré d'un long chapelet de propos et d'attitudes le classant sans ambiguïté à l'extrême droite du spectre politique. Outre ses condamnations pour provocation à la haine, il a défendu avec constance le maréchal Pétain, tentant de réhabiliter une thèse discréditée qui présente Pétain comme le «bouclier» de la France quand De Gaulle, face à l'Allemagne nazie, aurait été le «glaive». Adversaire du mariage pour tous, il se veut pourfendeur d'une prétendue «idéologie LGBT». Auteur de propos misogynes, il a aussi été accusé par plusieurs femmes d'agressions sexuelles, selon des témoignages recueillis par Mediapart. Des faits contestés par l'avocat du polémiste, qui n'avaient pas donné lieu à l'ouverture d'une enquête.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1972)  : MARDI 30 NOVEMBRE 2021

Mardi 30  Novembre  2021 - Les réactions politiques à la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle :

Fini l'entre-deux. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le polémiste d'extrême droite Eric Zemmour a officialisé mardi sa candidature à la présidentielle pour "sauver" la France. "Il n'est plus temps de réformer la France, mais de la sauver. C'est pourquoi j'ai décidé de me présenter à l'élection présidentielle", a-t-il déclaré dans cette pastille d'une dizaine de minutes préparée par son équipe aux accents dramatiques et nostalgiques. Voici les premières réactions de la classe politique :

Hugues Renson :

"Dans les images anxiogènes, il n’y a rien sur la délinquance de rue des gens qui s’adressent des doigts d’honneur, a tweeté le vice-président LREM de l'Assemblée nationale. Par ailleurs, la première civilité, c’est de regarder ses interlocuteurs dans les yeux. Ce n’est pas une candidature, c’est une mauvaise publicité. Tête basse."

Gabriel Attal :

Eric Zemmour "nous a vendu qu'il était le Trump français. C'est un Trump commandé sur Wish, cette plateforme de contrefaçons qui vend des trucs qui ne fonctionnent pas, qui sont faux", a cinglé le porte-parole du gouvernement, sur Europe 1 mardi, quelques heures avant l'annonce du polémiste. Gabriel Attal a également dit se "poser des questions sur sa capacité à représenter notre pays" après la visite chahutée d'Eric Zemmour à Marseille samedi qui s'est terminée par un échange de doigts d'honneur avec une passante.

Damien Abad :

"#ZemmourCandidat La réponse de de Gaulle: 'Prétendre faire la France avec une fraction, c'est une erreur grave et prétendre représenter la France au nom d'une fraction est une erreur impardonnable'. Le futur Président doit réconcilier les Français et non chercher à les fracturer.", a écrit le président du groupe LR à l'Assemblée nationale, sur Twitter.

Jean-François Copé :

"Il y a désormais deux candidats d’extrême droite à la présidentielle,Eric Zemmour et Marine Le Pen. La droite même décomplexée, ça ne sera jamais l’extrême droite. Aucune alliance ni compromission ne sera jamais ni possible ni acceptable. En mémoire de l'Histoire de France", a-t-il écrit sur Twitter.

Fabien Roussel :

"La haine est son métier. La polémique son seul objet. Pour nous, c'est tout l'inverse. Les Jours heureux, la république sociale porteuse des valeurs universelles de la Révolution française: liberté, égalité, fraternité. C'est ça, ma France." , a tweeté le candidat PCF à la présidentielle

Sébastien Chenu :

"Quelle est la valeur ajoutée de cette candidature ? Est-ce qu'elle apporte quelque chose de plus (...) ou est-ce que finalement on est sur une candidature qui divise le camp national ? (...) Tout ce qui vient parasiter une candidature contre Emmanuel Macron en réalité sert Emmanuel Macron (...), a déclaré sur Cnews le porte-parole du Rassemblement national. Eric Zemmour n'est pas en capacité de se qualifier pour le second tour (...) Il y a un problème de maîtrise de soi et de sérieux dans cette candidature. Eric Zemmour a du mal à installer une crédibilité, on ne le voit pas comme un homme politique, encore moins comme un président de la République."

Gilbert Collard :

"Son 'appel' à la résistance du 30 novembre est un appel gaulliste : en critiquant tous les candidats sauf Marine Le Pen, il s'ouvre à une démarche de réconciliation des patriotes que j’ai toujours défendue : la seule alternative, c'est la France!", a tweeté le député européen.

 

 

 

 

 

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Mardi 30  Novembre  2021 - Amnesty alerte sur l'urgence de rapatrier les dizaines de milliers d'enfants détenus en Syrie :

Amnesty International alerte sur le besoin de rapatrier au moins 27 000 enfants de jihadistes présumés détenus dans le camp d'Al-Hol dans le nord-est de la Syrie.

Il faut rapatrier au moins 27 000 enfants de jihadistes présumés détenus dans le camp d'Al-Hol dans le nord-est de la Syrie, qui sont exposés à des conditions "épouvantables" et "potentiellement mortelles et inhumaines", alerte mardi Amnesty International.

Ces mineurs originaires de Syrie, d'Irak et de plus de 60 pays sont privés arbitrairement de liberté avec des moyens de subsistance limités, soumis à des restrictions de déplacements au sein-même du camp, dans un climat de violence omniprésente, indique l'ONG dans un communiqué.

"Ils sont livrés à la misère, aux traumatismes et à la mort", résume Diana Semaan, chercheuse sur la Syrie à Amnesty International. "Les gouvernements doivent cesser de piétiner leurs obligations relatives aux droits humains et respecter le droit de ces enfants à la vie, à la survie et au développement et organiser rapidement et à titre de priorité leur rapatriement", souligne-t-elle.

Depuis la chute en mars 2019 du groupe Etat islamique (EI), des dizaines de milliers de personnes sont détenus dans le camp d'Al-Hol, majoritairement des femmes et des enfants "affiliées à des degrés divers à l’EI" ou, pour des milliers d'autres, bloquées dans le camp parce qu'elles fuyaient le conflit, selon l'ONG.

La zone, baptisée "l'Annexe", héberge les femmes et les enfants non originaires d'Irak ou de Syrie. Là, des garçons sont retirés, dès l'âge de 12 ans, de "façon arbitraire" à leur mère ou aux personnes qui prennent soin d'eux "uniquement sur la base de soupçons d'une potentielle 'radicalisation'", assure Amnesty sur la foi de témoignages.

"On ne sait pas exactement ce qui se passe alors dans ce que les Kurdes appellent des 'centres de réadaptation' sauf qu'il y a un vrai souci d'accès aux besoin essentiels (nourriture, eau, aide médicale)", précise à l'AFP Lynn Maalouf, directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord d'Amnesty.

Certains Syriens reçoivent la permission de quitter le camp de manière permanente, un sésame qu'ils ne saisissent pas forcément de peur de retourner dans des zones contrôlées par le gouvernement syrien, par crainte de rentrer sans leurs proches masculins détenus ou disparus ou à cause des coûts élevés du transport. Quant aux enfants irakiens ou ressortissants de pays tiers, "le rapatriement est la seule chance de quitter le camp", insiste Amnesty.

Pour les autres pays, il se fait au cas par cas, à l'instar de la France très réticente au retour de ses ressortissants (80 femmes et 200 enfants).

 

 

 

 

 

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Mardi 30  Novembre  2021 - Le variant Omicron était déjà aux Pays-Bas le 19 novembre :

Les autorités sanitaires néerlandaises ont annoncé mardi avoir détecté le variant Omicron dans un test prélevé le 19 novembre, une semaine plus tôt que ce qui était estimé jusqu'ici, et des contrôles sont en cours pour voir dans quelle mesure il s'est propagé. "L'Institut néerlandais de la santé et de l'environnement (RIVM) a détecté le variant Omicron dans deux échantillons de tests qui avaient déjà été prélevés aux Pays-Bas (...) les 19 et 23 novembre 2021", a déclaré cet institut dans un communiqué.

Les Pays-Bas avaient annoncé lundi qu'un total de 14 personnes étaient porteuses du variant Omicron dans le pays, figurant toutes parmi des passagers partis d'Afrique du Sud et diagnostiqués positifs au Covid-19 vendredi dernier à leur arrivée à Amsterdam. Or, les deux échantillons avaient été prélevés avant même que l'Afrique du Sud ne rapporte à l'Organisation mondiale de la santé avoir détecté ce nouveau variant le 24 novembre, suscitant un vent de panique et une interdiction de nombreux territoires des voyageurs en provenance de l'Afrique australe.

D'autres cas du variant Omicron ont été détectés en Europe dans des échantillons prélevés avant l'annonce de l'Afrique du Sud. La Belgique avait notamment été le premier pays européen à identifier le variant Omicron sur un patient "qui venait de l'étranger. Testé positivement (au coronavirus) le 22 novembre", avait précisé le 26 novembre le ministre belge de la Santé. Il n'est pas encore possible de savoir "si les personnes concernées (dans les cas précédents) se sont également rendues en Afrique australe", a précisé le RIVM, ajoutant que les personnes testées avaient été informées et que les services de santé municipaux avaient commencé à enquêter sur leurs contacts.

"Au cours de la période à venir, diverses études seront menées sur la propagation du variant Omicron aux Pays-Bas", a déclaré l'Institut, ajoutant qu'il réexaminerait davantage d'échantillons des tests précédents. Avec 16 cas désormais confirmés, les Pays-Bas comptent l'un des chiffres de contaminations par le nouveau variant les plus élevés d'Europe à ce stade.

 

 

 

 

 

 

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Mardi 30  Novembre  2021 - La Chine reconnaît que le variant Omicron complique l'organisation des JO :

La Chine a reconnu mardi que le nouveau variant Omicron serait synonyme de difficultés supplémentaires pour l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de Pékin (4-20 février) mais a réaffirmé sa confiance dans la réussite de l'événement. "Cela apportera certainement quelques défis en matière de lutte contre l'épidémie", a concédé lors d'une conférence de presse Zhao Lijian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. "Mais la Chine a de l'expérience en la matière et je suis pleinement convaincu que les JO d'hiver se dérouleront sans souci et comme prévu", a-t-il souligné.

La Chine a largement maîtrisé l'épidémie sur son sol grâce à des mesures draconiennes: très forte limitation des vols internationaux, quarantaine obligatoire à l'arrivée, dépistages massifs ou encore isolement des cas contacts, identifiés grâce aux applications de suivi des déplacements. La vie a largement repris son cours normal dès le printemps de l'année dernière. Mais le pays reste confronté à l'apparition de petits foyers sporadiques. Alors que les frontières chinoises sont pratiquement fermées depuis mars 2020, les Jeux de Pékin se dérouleront dans une bulle sanitaire dont ne pourront sortir les quelque 2.900 sportifs attendus.

Ils devront être soit vaccinés soit se soumettre à une quarantaine de 21 jours à leur arrivée. Tous seront soumis à des tests de dépistage quotidiens. Seuls des spectateurs résidant en Chine pourront assister aux épreuves. "Concernant le variant Omicron, la Chine a fait ce qu'il fallait en matière de préparation technologique", a assuré mardi lors d'une conférence de presse distincte Xu Wenbo, spécialiste des maladies virales du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies. "Nous avons de nombreuses options qui ont été lancées, avec des vaccins inactivés, des vaccins à protéine recombinante et des vaccins à vecteur viral qui en sont au stade préliminaire de recherche." La Chine fait état ces dernières semaines de seulement quelques dizaines de nouveaux cas quotidiens de Covid-19. Le variant Omicron n'a pas encore été détecté dans le pays, hormis dans le territoire autonome de Hong Kong (sud).

 

 

 

 

 

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Mardi 30  Novembre  2021 - La Nasa reporte la sortie de deux astronautes de l'ISS pour cause de "débris" :

La Nasa a annoncé tôt mardi le report d'une sortie dans l'espace de deux de ses astronautes à l'extérieur de la Station spatiale internationale (ISS) en raison du risque posé par des "débris". Ces astronautes, Thomas Marshburn et Kayla Barron, devaient sortir du laboratoire spatial plus tard dans la journée de mardi pour une sortie d'une durée de six heures et demie afin de remplacer une antenne de communication radio défectueuse. "La Nasa a été informée (d'un risque) de débris pour la station spatiale", a tweeté l'agence spatiale américaine. "En raison du manque de possibilités d'évaluer correctement le risque que cela pourrait représenter pour les astronautes, les équipes ont décidé de reporter la sortie dans l'espace du 30 novembre jusqu'à ce que davantage d'informations soient disponibles", a-t-elle ajouté.

Mi-novembre, la Russie avait détruit l'un de ses propres satellites lors d'un test de missile, générant un nuage de débris. Cela avait contraint les sept membres de l'équipage de l'ISS à se réfugier temporairement dans leurs vaisseaux de retour. Il n'a pas été précisé si le report par la Nasa de la sortie dans l'espace de mardi était dû aux débris provenant de l'essai de missile spatial russe. Les Russes ont rejeté les accusations américaines selon lesquelles leur essai a mis en danger la station spatiale.

Les responsables américains ont pour leur part déclaré qu'ils n'avaient pas été informés à l'avance de cet essai de missile antisatellite, le quatrième seulement à toucher un engin spatial depuis le sol, qui a généré plus de 1.500 débris orbitaux repérables. Il devait s'agir de la première sortie dans l'espace de Kayla Barron et de la cinquième de Thomas Marshburn.

Les deux astronautes étaient arrivés sur l'ISS le 11 novembre à bord de la capsule Crew Dragon Endurance de SpaceX avec la mission Crew-3 de la Nasa pour un séjour de six mois.

 

 

 

 

 

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Mardi 30  Novembre  2021 - Dialogue de sourds en Guadeloupe où sont envoyés de nouveaux renforts :

Des discussions stoppées à peine entamées: le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu n'a rencontré que brièvement lundi l'intersyndicale en Guadeloupe où le gouvernement envoie 70 gendarmes mobiles et 10 membres du GIGN supplémentaires pour faire face à la violence durant la crise sociale. Le ministre a jugé qu'aucune discussion n'est possible tant que les syndicats "ne "veulent pas condamner des tentatives d'assassinat contre des policiers et des gendarmes", un "préalable pourtant évident et indispensable". Sa rencontre avec quatre représentants syndicaux de l'UGTG et FO s'est donc résumée à une simple remise de "documents de revendication".

Réclamant une "prise de conscience" face aux violences, Sébastien Lecornu a annoncé lors d'un point presse l'envoi d'un escadron de 70 gendarmes mobiles et 10 membres du GIGN supplémentaires, pour "tenir". "Lorsqu'on tire et qu'on arrose au 9 millimètres dans les rues", c'est "un miracle qu'un enfant de 9 ou 10 ans" ne se soit pas "retrouvé sous ces balles", a-t-il insisté. "Il y a des barrages sur lesquels des bouteilles de gaz ont été installées, il faut le dire", a-t-il ajouté.

Le ministre a vivement critiqué les responsables syndicaux qui "ont commencé à vouloir chercher des amnisties" pour les auteurs de violences. Selon lui, ils participent à une "jonction dangereuse entre ce qu'il se passe la nuit et la journée" lors du mouvement social. Côté syndicats, la délégation estime que Sébastien Lecornu "n'est pas venu pour négocier, mais parce qu'il a été forcé par le rapport de forces que nous avons installé". Maïté Hubert-M'Toumo, de l'UGTG, rappelle leurs revendications "prioritaires" comme "l'arrêt des suspensions des personnels et professions libérales" non-vaccinés, la "suspension des condamnations des personnes pour les violences", et un "plan d'urgence pour la qualification des jeunes et les conditions de travail des familles guadeloupéennes". L'intersyndicale a également réclamé que trente organisations soient reçues, et non dix. "On ne peut pas négocier en 24h. (Lecornu) c'est le père venu gronder son fils, venu donner une leçon mais la leçon ne passera pas", a déclaré Jocelyn Zou de FO pompiers à la presse.

Dans la foulée, des élus locaux guadeloupéens ont décidé de ne pas se rendre à une rencontre prévue avec Sébastien Lecornu qui a regretté l'absence de ces "grands élus", "un peu plus politisés", mais souligne que "16 maires" ont participé à la réunion. Né du refus de l'obligation vaccinale pour soignants et pompiers, le mouvement s'est étendu à des revendications politiques et sociales, notamment contre la vie chère, dans ces îles au fort taux de chômage, en particulier chez les jeunes. M. Lecornu a répété que l'obligation vaccinale, repoussée au 31 décembre, ne serait pas levée, car "les lois de la République ont vocation à s'appliquer" dans les Antilles françaises. Le ministre a toutefois proposé un "ajustement" pour "réintégrer dans leurs traitements " (verser les salaires) les soignants qui finiront par se faire vacciner ou ceux qui confirmeront à leurs employeurs un changement d'orientation. Les autres "se verront clairement notifiés" leur suspension jusqu'à nouvel ordre.

 

 

 

 

 

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Mardi 30  Novembre  2021 - Poutine, évasif sur son avenir de président en 2024, vante la «stabilité» :

Le président russe Vladimir Poutine est resté évasif mardi sur une éventuelle candidature à un nouveau mandat en 2024, tout en vantant la réforme constitutionnelle qui lui a donné la possibilité de se maintenir au pouvoir, au nom de la "stabilité".

"Conformément à la Constitution, j'ai le droit de me présenter pour un nouveau mandat. Je n'ai pas encore décidé si je le ferai ou non. Mais le simple fait que j'aie ce droit stabilise la situation politique intérieure", a estimé M. Poutine lors d'un forum consacré aux investissements.

"Ce droit de me représenter est pour le moment suffisant. Il est trop tôt pour discuter de qui prévoit de faire quoi en 2024", à la date de fin de son mandat actuel, a ajouté M. Poutine.

Il a par ailleurs estimé que son éventuelle réélection à un nouveau mandat de président "n'est pas un objectif pour la Russie" en soi.

Vladimir Poutine, au pouvoir depuis plus de 20 ans, maintient volontiers le flou sur ses intentions pour 2024.

En octobre, il avait estimé qu'évoquer la question de sa succession était "déstabilisateur" pour la Russie.

La loi fondamentale russe a été réformée en 2020 pour permettre à M. Poutine de se maintenir au Kremlin, s'il le souhaite, jusqu'en 2036, date à laquelle il aura 83 ou 84 ans.

Aux commandes du pays depuis 2000, il se targue d'avoir sorti la Russie de la crise économique et politique née de la chute de l'URSS. Mais cette stabilisation s'est faite au prix d'une concentration du pouvoir entre ses mains et celles des services de sécurité.

Les autorités ont engagé cette année une répression accrue de l'opposition et des médias indépendants, avec en particulier l'interdiction du mouvement du principal détracteur du pouvoir, Alexeï Navalny, qui a été incarcéré après avoir survécu à un empoisonnement dont il accuse le Kremlin.

 

 

 

 

 

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Mardi 30  Novembre  2021 - Elizabeth II représentée par le prince Charles à la Barbade où elle n’est plus la reine :

Le prince Charles a assisté, ce lundi soir à Bridgetown, à la cérémonie par laquelle l’île de la Barbade, sur laquelle régnait jusqu’alors sa mère la reine Elizabeth II, est devenue une République.

Ce n’était pas vraiment un adieu. Plutôt un au-revoir. Ce lundi 29 novembre 2021 à minuit, Sandra Mason a prêté serment, devenant la première présidente de la Barbade. Si cette ancienne colonie britannique des Petites Antilles était indépendante depuis 1966, elle avait gardé jusqu’alors comme souveraine la reine Elizabeth II. Laquelle ne s’efface pas totalement du futur de cette île paradisiaque des Caraïbes, car celle-ci demeure dans le Commonwealth. Et cette organisation intergouvernementale de 54 Etats a à sa tête… la reine Elizabeth II.

La monarque, âgée de 95 ans et en outre mise actuellement au repos par ses médecins, ne s’est bien sûr pas envolée pour la Barbade pour assister à cet événement. Elle a délégué son fils aîné et héritier le prince Charles, tout en envoyant un message officiel à la nouvelle présidente -qui était la gouverneure générale de l’île, avant son élection en octobre dernier- et au peuple de la Barbade, les félicitant. «J'ai visité votre beau pays pour la première fois à la veille de l'indépendance au début de 1966, et je suis très heureuse que mon fils soit avec vous aujourd'hui. Depuis lors, le peuple de la Barbade a occupé une place spéciale dans mon cœur ; c'est un pays à juste titre fier de sa culture vibrante, de ses prouesses sportives et de sa beauté naturelle, qui attire des visiteurs du monde entier, dont de nombreuses personnes du Royaume-Uni», a-t-elle souligné.

Rappelant le partenariat noué jusqu’alors, «basé sur des valeurs communes, une prospérité partagée et une étroite collaboration sur un large éventail de questions, dont le travail récent sur le changement climatique», la reine Elizabeth II a fait part de sa grande satisfaction de voir la Barbade rester un participant actif au sein du Commonwealth et souhaité que l’amitié entre les deux pays et leurs peuples se poursuive. «Alors que vous célébrez ce jour mémorable, je vous adresse, ainsi qu'à tous les Barbadiens, mes vœux les plus sincères pour votre bonheur, votre paix et votre prospérité à l'avenir», a-t-elle conclu.

Lors de la cérémonie d’investiture présidentielle, l’étendard royal a été abaissé et le drapeau présidentiel hissé. Le prince de Galles a prononcé un discours, dans lequel il a déclaré se considérer toujours comme un «ami de la Barbade». La présidente Sandra Mason l’a décoré de l'Ordre de la liberté de la Barbade, la plus haute distinction du pays, tandis que la chanteuse Rihanna, plus illustre enfant de l’île, était consacrée «héroïne nationale».

 

 

 

 

 

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Mardi 30  Novembre  2021 - La Fed américaine alerte sur les risques d'inflation «persistante» :

Le président de la banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell a jugé mardi que le moment est venu de cesser de parler d'une inflation temporaire aux États-Unis.

Après avoir martelé pendant des mois que la hausse des prix ne devrait pas durer et qu'elle était due à des facteurs transitoires liés à la reprise, Jerome Powell a estimé devant la commission bancaire du Sénat que «le moment est probablement venu de ne plus utiliser ce mot», et que «les risques d'une inflation plus persistante se sont accrus». La hausse des prix est aux États-Unis au plus haut depuis 31 ans.

La confiance des consommateurs américains a reculé en novembre, en raison notamment des inquiétudes liées à l'inflation ainsi que des craintes persistantes liées au Covid-19, selon l'indice du Conference Board, publié mardi avant que Jerome Powell ne prononce ses propos sur l'inflation.

L'indice a perdu 1,9 point en novembre par rapport à octobre, pour tomber à 109,5 points, baissant plus qu'attendu par les analystes qui anticipaient un repli plus modeste, à 111 points.

Les deux composantes, celle mesurant la confiance dans la situation actuelle et celle mesurant la confiance dans la conjoncture des six prochains mois, reculent par rapport à octobre. «Les préoccupations concernant la hausse des prix –et, dans une moindre mesure, le variant Delta– ont été les principaux moteurs de la légère baisse de confiance», a indiqué Lynn Franco, directrice principale des indicateurs économiques au Conference Board, citée dans un communiqué.

 

 

 

 

 

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Mardi 30  Novembre  2021 - Covid-19 : «La situation est en train de s'aggraver», alerte Olivier Véran :

La situation sanitaire est "en train de s'aggraver", a souligné mardi le ministre de la Santé Olivier Véran, avec une moyenne de contaminations journalière qui pourrait bientôt dépasser celle du pic de la troisième vague de l'épidémie de Covid-19. "La situation est en train de s'aggraver sur le front de l'épidémie", a dit le ministre lors de la séance de questions à l'Assemblée nationale.

Dévoilant les chiffres qui seront annoncés dans la soirée par l'agence Santé publique France, il a fait état d'environ 47.000 contaminations au cours des 24 dernières heures. Cela "continue de marquer une augmentation de la diffusion du virus sur le territoire national, avec une moyenne du nombre de contaminations par jour qui dépasse les 30.000 et qui pourrait être, si on poursuit cette dynamique, de plus de 60% par semaine, supérieure au pic de la 3e vague d'ici à la fin de la semaine", a-t-il ajouté.

Le ministre de la Santé a répété que la vaccination permet de limiter le nombre de cas graves, d'hospitalisations, de réanimations et de décès : "c'est ce qui protège actuellement notre pays", "c'est aussi l'utilité du pass sanitaire". "Mais le nombre de cas graves continue de monter: 1.700 patients sont dans nos services de réanimation et de soins critiques, c'est pourquoi il faut amplifier la campagne de rappel", a-t-il plaidé.

D'autant qu'un nouveau risque plane: le variant Omicron, dont on ignore encore s'il sera plus contagieux que le Delta et s'il résistera en partie aux vaccins. Un premier cas positif à ce variant, qui se répand à travers le monde, a été identifié en France sur l'île de La Réunion. "D'autres cas pourraient être identifiés dans les heures à venir, je tiendrai évidemment les Français au courant", a promis Olivier Véran.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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