6 avril 2015 - Le PSG éteint le vélodrome :
Même en marchant, Zlatan Ibrahimovic a pesé sur la rencontre. Le Paris Saint-Germain a fait un pas vers le titre en s'imposant sur la pelouse de l'un de ses rivaux, l'OM, dimanche soir, pour la dernière rencontre de la 31e journée. Les Marseillais ont pourtant mené à deux reprises lors de la rencontre, mais les hommes de Laurent Blanc se sont imposés au mental (2-3), notamment grâce à un but de Blaise Matuidi.
6 avril 2015 - Les brésiliens dans la rue pour la paix :
Quelque centaines de Brésiliens marchaient de nouveau "pour réclamer la paix" dans une favela de Rio samedi, au lendemain d'une manifestation dispersée violemment par la police après la mort d'un enfant de dix ans dans un échange de tirs présumé. Selon des journalistes de l'AFP sur place, les habitants de cette communauté du complexe de favelas Alemao, où vivent 70.000 personnes, brandissaient dans le calme des pancartes blanches et réclamaient la fin de la violence et le départ de la police des favelas.
La marche était ouverte par des dizaines de moto-taxi, dans l'une des principales artères qui traversent cet ensemble de 12 favelas. Ils se plaignent d'échanges de tirs constants entre trafiquants et policiers. Les organisateurs de la manifestation appelaient avec des haut-parleurs les habitants "à se réveiller!, à venir dans la rue! pour protester contre la violence et les victimes de balles perdues". Quatre personnes, dont un enfant de dix ans, sont décédées par balles, et trois autres ont été blessées en un peu plus de 24 heures à Rio. "Ils ont tué mon fils, ce sont des assassins!", a déclaré à l'AFP Terezinha Maria de Jesus, 40 ans, mère de l'enfant tué jeudi, Eduardo de Jesus Ferreira. Elle accuse les forces de l'ordre d'être responsables de la mort de son fils cadet et nie qu'il y ait eu des échanges de tirs avec des trafiquants de drogue au moment de sa mort, comme l'affirme la police. Vendredi, la police de Rio avait dispersé à l'aide de gaz lacrymogène une manifestation dans cette même favela.
6 avril 2015 - Au Kenya, l'heure du recueillement :
Soixante-douze heures après le drame qui a frappé l’Université de Garissa, faisant 148 morts, essentiellement des étudiants, le pays commence à panser ses plaies.
6 avril 2015 - L'heure de la riposte pour l’armée du Kenya :
L'aviation militaire kényane a décidé de lancer la riposte en bombardant deux camps shebab en Somalie.
6 avril 2015 - Un otage néerlandais sauvé par l’armée française au Mali :
Les forces spéciales française ont libéré un otage néerlandais lors d'une opération lundi matin dans le nord du Mali, a annoncé le ministère de la défense. Dans un communiqué, il indique que plusieurs individus ont été capturés lors de l'opération qui a permis la libération de Sjaak Rijke, enlevé à Tombouctou en novembre 2011.
6 avril 2015 - François Hollande plaide pour le devoir de mémoire :
François Hollande, lors d'une visite lundi au mémorial d'Izieu où 44 enfants et sept adultes juifs ont été raflés par les nazis il y a 71 ans, a rappelé l'importance du devoir de mémoire. Il n'a pas oublié de parler des récents événements en Irak, en Syrie ou encore au Kenya.
6 avril 2015 - Au Kenya, es étudiants hurlent leur colère :
Après le choc, le recueillement, place à la colère. Environ 200 étudiants kényans ont dénoncé à Nairobi l'incapacité du gouvernement à protéger la population, au troisième jour du deuil national décrété après le massacre du 2 avril à l'université de Garissa, dans l'est du pays. Une veillée était prévue en début de soirée en hommage aux 148 morts - 142 étudiants et six membres des forces de sécurité - de l'attaque, revendiquée par les islamistes somaliens shebab.
Les étudiants, certains en costume noir de deuil, ont marché jusqu'à des bureaux de la présidence kényane dans le centre-ville, tambourinant au passage sur des véhicules et criant aux automobilistes «Vous n'êtes pas en sécurité!». A ce moment, ils se sont arrêtés, bougies et fleurs en main, pour chanter des prières en mémoire des tués et blessés. Des critiques relatées aussi par la presse. Elle a accusé les autorités d'avoir ignoré des avertissements et critiqué le temps mis par les unités d'intervention pour arriver à Garissa lors de l'attaque. «L’État avait des renseignements sur une attaque à Garissa et n'a pas été capable de répondre de façon appropriée», a expliqué Stephen Mwadime, de l'Association des étudiants de l'université Kenyatta de Nairobi, accusant les autorités d'être incapables «d’assurer la sécurité des fils et filles de ce pays».
M. Mwadime a réclamé «une refonte totale de l'appareil sécuritaire», ainsi que «le retrait des troupes kényanes de Somalie» qui «devraient revenir assurer la sécurité du pays de l'intérieur». Il a aussi demandé également une indemnisation d'environ 20 000 euros pour chaque famille de victime du massacre.
"Dans le cortège, Maureen Mucheri, 21 ans, étudiant en génie civil à la TUK, ne veut plus du Kenya d’aujourd’hui. «Ceux qui sont morts devaient construire le Kenya de demain et le gouvernement ne fait rien», a-t-elle dénoncé, rappelant également l'absence de mesures de sécurité sur son propre campus à Nairobi. «Je ne peux pas aller dans les centres commerciaux ou les églises, car on peut être attaqués à tout moment et maintenant même les écoles ne sont plus sûres». L'université de Garissa est pour le moment fermée. Vidée. Seul reste le sang séché en longues traînées, laissant imaginer la lente agonie d'étudiants blessés, rampant pour tenter d'échapper à leurs bourreaux. Les barbelés clôturent le campus. Y pendent encore des bouts de chair, des cheveux, des habits… Comme l’horrible témoignage de ce jour que le Kenya aurait tant aimé ne jamais vivre.
7 avril 2015 - Le Président tunisien reçu en grande pompe à Paris :
Le convoi du président français François Hollande et de son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi, escorté par des gardes républicains après une cérémonie militaire dans la cour des Invalides et avant une réunion au Palais de l'Elysée. Trois semaines après l'attentat du musée du Bardo à Tunis, le président français, François Hollande, a reçu en grandes pompes son homologue tunisien, Béji Caïd Essebsi, qui l'avait pour sa part accueilli le 29 mars en marge de la grande marche contre le terrorisme.
7 avril 2015 - Le festival Poi Sang Long a eu lieu en Thaïlande :
Le 6 avril, à Chiang Mai, en Thaïlande, a eu lieu d'ordination de jeunes moines bouddhistes. Cette cérémonie a eu lieu au troisième et dernier jour du festival Poi Sang Long, célébré chaque année entre mars et avril au sein des communautés birmanes et Shan en Thaïlande.
Entre sept et 14 ans, ces apprentis moines partent vers les monastères afin de démarrer leur éducation de la religion bouddhiste, passant ainsi un rite d'initiation en prononçant des voeux. Ils y restent au moins une semaine -cela peut aller jusqu'à plusieurs années pour certains. Les garçons sont portés sur les épaules de leurs aînés et ne peuvent toucher le sol que d'un temple ou de leur domicile. Ils sont revêtus de tenues traditionnelles des moines et d'habits colorés, leurs proches leur rasant au préalable le crâne et les sourcils. Les garçons sont maquillés et des coiffes faites de fleurs leur sont posées sur la tête, ils sont également couvert de bijoux. Les parents des enfants qui participent à ces processions et au festival sont apparemment mieux considérés parmi la communauté. Chaque année, cette cérémonie attire des milliers de curieux, venus de Thaïlande et de l'étranger assister à ce festival haut en couleurs.
7 avril 2015 - Une usine chimique explose en Chine :
Il a fallu 21 heures aux plus de 800 pompiers déployés pour maîtriser le sinistre dans cette usine de Zhangzhou, ville de la province du Fujian. L'explosion a été ressentie dans un rayon de 50 kilomètres, selon l'agence Chine nouvelle. Cette usine chimique fabrique du paraxylène, un liquide inflammable utilisé dans la production de films et de tissus en polyester. Elle avait déjà été victime d'un accident industriel il y a 20 mois. Il n'est pas rare que des pollutions industrielles soient à l'origine de véritables soulèvements locaux en Chine, où la croissance très forte de ces dernières années s'est faite aux dépens de la protection de l'environnement.
Mais les Chinois, en particulier les classes moyennes émergentes, sont devenus plus conscients des conséquences sur leur santé et la contestation se renforce, inquiétant même le gouvernement. L'engouement des Chinois pour les réseaux sociaux a par ailleurs permis de diffuser largement les messages sur les questions environnementales et de mobiliser les manifestants contre les pollueurs.
7 avril 2015 - Les insolites du sport :
Combat de sumos à Tokyo lors du tournoi annuel «Honozumo ».
7 avril 2015 - Situation humanitaire très critique au Yémen :
"La situation humanitaire est très critique au Yémen, pays qui importe 90% de ses produits alimentaires", a déclaré à l'AFP la porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Sanaa, Marie-Claire Feghali. Elle est notamment "catastrophique" à Aden, la grande ville du Sud qui est le théâtre de combats quotidiens entre miliciens chiites liés à l'Iran et partisans du président Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu par l'Arabie saoudite.
Le pays de la péninsule arabique est soumis depuis le 26 mars aux raids aériens intensifs d'une coalition arabe menée par Ryad -opération baptisée "Tempête décisive"- en soutien au président. Ce dernier a été contraint de quitter le pays sous la pression de ses adversaires, les rebelles Houthis alliés à des militaires restés fidèles à l'ex-chef de l'Etat Ali Abdallah Saleh. Outre les liaisons aériennes et maritimes désormais coupées, les infrastructures ont été sérieusement affectées par les raids et l'aggravation des combats, en particulier dans le sud. "La guerre a gagné tous les coins de la ville" d'Aden, a précisé Mme Feghali. Par conséquent, la plupart des quelque 800.000 habitants "ne peuvent même pas s'enfuir". Et "des cadavres restent parfois abandonnés dans la rue, personne ne pouvant s'aventurer pour aller les retirer", relate la porte-parole du CICR. "La situation est encore pire dans les hôpitaux", déplore Mme Feghali, dont l'organisation a demandé en vain une pause humanitaire pour acheminer des secours. Quelque 48 tonnes de médicaments et de kits chirurgicaux attendaient le feu vert pour être expédiés au Yémen par avion ou bateau, selon le CICR, qui a toutefois annoncé, ce mardi en début d'après-midi, qu'un premier avion avait pu se poser à Sanaa.
7 avril 2015 - Reconstruire l'espoir à Kobane :
Le 26 janvier, la ville de Kobané en Syrie était reprise à Daesh par les Unités kurdes après 133 jours de combats intenses. Aujourd'hui la ville en ruine assiste au retour de ses premiers habitants.
7 avril 2015 - Les Français d'accord pour garder Manuel Valls :
Parmi les personnes interrogées, 62% ne veulent pas de changement de Premier ministre. Et 49 % seulement souhaitent un remaniement. Même si elles sont 63 % au FN et 56 % au Front de gauche.
7 avril 2015 - Ukraine : un an après le début de la guerre, le bilan :
Un an après le début de la guerre, l’Est de l’Ukraine est toujours la source de luttes entre séparatistes et nationalistes. Retour sur ce conflit au cœur des capitales du Donbass, qui a fait près de 6 000 morts.