22 novembre 2019 - Grève du 5 décembre: la réaction critique d'Emmanuel Macron :
Le chef de l'Etat a jugé "étrange" une mobilisation contre une réforme "dont on ne connaît pas les termes exacts".
Le mouvement du grève du 5 décembre est avant tout "une mobilisation contre la fin des régimes spéciaux", a affirmé vendredi Emmanuel Macron, restant très ferme sur l'objectif de la réforme.
Cette journée de grève interprofessionnelle, notamment à la SNCF, est "avant tout la mobilisation de salariés d'entreprises, qui relèvent des régimes spéciaux. C'est donc une mobilisation contre la fin les régimes spéciaux", a-t-il déclaré, visant notamment "les grandes entreprises de transports". "Mais c'est l'engagement que j'ai pris devant les Français", a ajouté le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à Nesle (Somme), à l'issue de deux jours visite dans sa ville natale d'Amiens. "Si d'autres veulent brouiller l'exercice c'est leur responsabilité, pas la mienne" (...). "Cela fait quelques mois que les uns ou les autres, inspirés par une logique de politique politicienne ou par une vision de la société que je ne partage pas, veulent à chaque occasion créer le désordre".
Il a jugé "étrange" une mobilisation contre une réforme "dont on ne connaît pas les termes exacts".
22 novembre 2019 - Quatorze ans de réclusion requis contre une mère partie en Syrie avec quatre enfants :
Une peine de 14 ans de prison a été requise contre une mère partie en Syrie en 2014 avec son compagnon et quatre jeunes enfants.
Une personnalité d'un "égocentrisme effroyable" qui n'a montré "à aucun moment une capacité d'empathie": 14 ans de réclusion criminelle ont été requis vendredi aux assises spéciales de Paris contre une mère partie en Syrie en 2014 avec son compagnon et quatre jeunes enfants. "Ce départ en Syrie, ce n'est absolument pas un accident de parcours, c'est l'aboutissement d'années de radicalisation", martèle l'avocat général, qui souligne également la volonté de "dissimulation" du départ.
Jihane Makhzoumi, 38 ans, visage fermé et regard noir à l'écoute du réquisitoire, est jugée depuis lundi notamment pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, soustraction d'enfant et délaissement de mineur. En août 2014, elle avait quitté l'Isère avec son compagnon Eddy Leroux, radicalisé comme elle, et aujourd'hui présumé mort au combat en Syrie, en compagnie de trois fillettes nées de leurs précédentes unions -âgées alors de 3 à 5 ans- et de leur bébé de trois semaines. Ils avaient rejoint l'organisation jihadiste Etat islamique (EI) à Raqqa.
22 novembre 2019 - 1000 agriculteurs en tracteur veulent bloquer Paris le 27 novembre :
Les agriculteurs de la FNSEA et des JA du grand bassin parisien ont annoncé vendredi que 1.000 tracteurs allaient converger vers Paris le 27 novembre dans le cadre d'une mobilisation nationale destinée à exprimer le "ras-le-bol" de la profession. "L'heure est au ras-le-bol!", indiquent les agriculteurs en listant les raisons de leur mécontentement: "Traités de libre-échange, mesures règlementaires franco-françaises qui plombent la performance des exploitations, les importations distorsives, loi Egalim qui n'est pas appliquée dans son intégralité".
22 novembre 2019 - Les Balkany rejugés en appel en février pour blanchiment de fraude fiscale :
Le maire de Levallois-Perret Patrick Balkany et son épouse Isabelle seront rejugés du 3 au 19 février 2020 pour blanchiment aggravé, après leur procès en appel pour fraude fiscale en décembre. L'ancien baron des Hauts-de-Seine, 71 ans, est incarcéré depuis sa première condamnation pour fraude fiscale, le 13 septembre. Dans ce premier volet, il a été condamné à quatre ans de prison, avec incarcération immédiate, son épouse et première adjointe à trois ans de prison, et tous deux à dix ans d'inéligibilité.
Dans le second volet de cette affaire, Patrick Balkany a été condamné le 18 octobre à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec un nouveau mandat de dépôt, mais a été relaxé du délit de corruption.
Son épouse Isabelle s'est vu infliger quatre ans d'emprisonnement, mais sans incarcération immédiate, eu égard à sa santé fragile.
22 novembre 2019 - En Algérie, la contestation entre dans son 10ème mois et refuse toute "marche arrière" :
Le mouvement populaire de contestation du régime en Algérie est entré vendredi dans son 10ème mois en refusant toute "marche arrière" à l'approche de la présidentielle contestée du 12 décembre, perçue comme une manoeuvre du pouvoir pour se régénérer.
A Alger, plusieurs rues du centre-ville étaient noires de monde à l'occasion du 40ème vendredi consécutif de manifestation depuis le 22 février, a constaté un journaliste de l'AFP. Ce jour-là, répondant à l'appel des réseaux sociaux, des cortèges inédits s'étaient formées à travers le pays contre la candidature à un 5ème mandat d'Abdelaziz Bouteflika, alors président depuis 20 ans, considérablement affaibli par la maladie.
Après avoir obtenu sa démission en avril, le mouvement ("Hirak") de contestation n'a pas faibli et entend désormais aller "jusqu'au bout" en obtenant le départ du régime qui dirige l'Algérie depuis son indépendance en 1962. "Nous demandons la liberté et on ne fera pas marche arrière", a notamment martelé en choeur la foule dans la capitale, avant de se disperser sans incident en fin d'après-midi. Des manifestations ont fortement mobilisé dans plusieurs autres villes du pays, selon les médias en ligne et les réseaux sociaux.
22 novembre 2019 - Les vagues monstrueuses de Nazaré sont revenues, les surfeurs aussi :
A Nazaré, des vagues de plus de 20 mètres s'écrasent sur les côtes portugaises. Une aubaine pour la surfeuse française Justine Dupont, qui s'offre des sessions de glisse mémorables.
L'océan bouillonne et crache des vagues d'une puissance inouïe, aux dimensions hors normes, traquées par des surfeurs défiant l'impossible. A Nazaré, la chasse à la plus grosse vague est ouverte. Le jour n'est même pas encore levé sur le site de Praia de Norte, à une bonne centaine de kilomètres au nord de Lisbonne, et ils sont déjà nombreux à s'être massés au pied du phare rouge pour observer les vagues, dans un silence quasi religieux.
L'alerte est tombée quelques jours avant: on annonce des vagues grandioses, les fameuses 'big waves' de 20 mètres. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Surfeurs de l'extrême mais aussi public accro au sensationnel, adeptes des photos à fort potentiel de 'like' sur les réseaux sociaux, et chasseurs d'images à couper le souffle sont arrivés en un éclair.
22 novembre 2019 - "JE NE VEUX RIEN" : quand les notes de Donald Trump crient ses arguments :
«JE NE VEUX RIEN. JE NE VEUX RIEN. JE NE VEUX PAS DE DONNANT-DONNANT.» Les mots de Donald Trump martèlent sa défense dans la fameuse «affaire ukrainienne», qui est à l'origine de l'enquête en vue de sa destitution. Sur la note, il évoque également son homologue ukrainien, écorchant son patronyme -il s'agit de Zelensky, avec un seul «L». Ce mot, rédigé au feutre noir comme souvent et écrit en majuscules, a fait le tour des réseaux sociaux, se moquant de l'écriture du président américain.
Ce n'est pas la première fois que ses écrits sont dans l'actualité : en février 2018, alors qu'il recevait des parents de victimes de la tuerie commise dans un lycée de Parkland (Floride), Donald Trump tenait entre ses mains une note le rappelant de faire preuve d'empathie vis-à-vis de ses hôtes. «Je vous comprends», était-il écrit en cinquième élément de langage.
En mai dernier, avant de s'adresser à la presse, Donald Trump avait une nouvelle fois une note rédigée à la main évoquant les premières accusations dans ce dossier. «Ils veulent me destituer pour des actes qu'ils ont COMMIS», avait-il écrit sur un papier portant le nom de Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants. «Je vais continuer à travailler pour le peuple américain», avait-il ajouté.
22 novembre 2019 - Un loup photographié en Charente-Maritime :
Un "grand canidé" aperçu cette semaine en Charente-Maritime a été authentifié comme un loup, une présence qui n'a jamais été recensée dans ce département depuis le retour de l'espèce en France.
L'animal a été photographié mercredi près de parcelles de vignes à Saint-Thomas-de-Conac dans le sud-ouest de la Charente-Maritime, sur la rive droite de la Gironde, à 85 km au nord de Bordeaux, a indiqué la préfecture dans un communiqué jeudi soir.
La photographie a été transmise à l'Office national de la Chasse et de la Faune sauvage (ONCFS), "qui l'a authentifiée comme étant celle d'un loup gris (canis lupus lupus)", précise la préfecture. Elle indique que l'événement "est à rapprocher" de la découverte il y a une quinzaine de jours de brebis mortes sur une ferme de Mortagne-sur-Gironde, à 15 km plus au nord. Ceci, "sans que l'ONCFS soit dans la capacité d'affirmer le lien entre les faits, en raison des délais", précise toutefois la préfecture.
22 novembre 2019 - Un poney passager d'une voiture sans permis à La Ciotat :
Les policiers de La Ciotat n'en sont pas revenus: en plein contrôle routier, ils ont interpellé une femme au volant d'une voiture sans permis avec un drôle de passager à l'avant: un poney!
"On voit de tout dans ce métier!", a commenté à l'AFP un porte-parole de la police nationale, expliquant que les policiers menaient un "contrôle routier classique de téléphone au volant" jeudi entre La Ciotat et Marseille lorsqu'ils ont vu passer ce drôle d'attelage. "Le poney était confortablement installé à l'avant", raconte le policier. La photo de l'animal, un poney blanc, dans la voiture, a été postée sur le compte Twitter de la police nationale des Bouches-du-Rhône: @policeNat13.
22 novembre 2019 - Amnesty International déplore 100 morts dans les manifestations en Iran :
Depuis une semaine, des manifestations massives secouent l'Iran, pour s'opposer à une réforme du mode de subvention de l'essence, censée bénéficier aux ménages les moins favorisés mais s'accompagnant d'une très forte hausse du prix à la pompe. Mercredi, les autorités iraniennes ont proclamé la «victoire» face à un «complot» ourdi à l'étranger, comme la milice iranienne des Bassidji a affirmé que son pays avait empêché une «guerre mondiale» en Iran, pointant du doigt les Etats-Unis, Israël et l'Arabie saoudite dans les troubles ayant secoué le pays ces derniers jours.
Ce vendredi, l'agence Reuters a diffusé des images prises mercredi à Téhéran. On y voit certains bâtiments endommagés et brûlés, conséquences des manifestations massives dont peu d'images ont filtré, les autorités iraniennes ayant restreint l'accès à internet. Elles ont assuré que cinq personnes auraient été tuées dans les protestations, mais Amnesty International estime le bilan à plus de 100 manifestants tués à cause d'un recours «à la force létale» contre des rassemblements «largement pacifiques». «Le bilan véritable pourrait être bien plus élevé, avec des informations suggérant jusqu'à 200 tués», a précisé l'ONG. Le président américain Donald Trump a accusé l'Iran de vouloir dissimuler, au sein du territoire iranien et aux yeux du monde, «l'énorme violence» dans le pays en coupant internet.
23 novembre 2019 - "Ras le viol", "pas une de plus"... La rue mobilisée contre les violences faites aux femmes :
A Paris et dans plusieurs villes de France, des dizaines de milliers de personnes manifestaient samedi pour dénoncer l'inaction en matière de féminicides et de violences sexistes et sexuelles.*
Au moins 116 féminicides ont été commis en 2019, selon un décompte diffusé par l'AFP au 21 novembre. Le collectif Féminicides par compagnons ou ex, lui, recense 137 victimes cette année. Pour 2018, les données officielles du ministère de l'Intérieur faisaient état de 121 femmes tuées par leur compagnon ou leur ex-compagnon. Alors que le gouvernement s'apprête à présenter les mesures issues du «Grenelle contre les violences conjugales» lundi, plusieurs manifestations étaient organisées samedi en France pour dénoncer l'inaction contre les violences sexuelles et sexistes. A Paris, rendez-vous avait été donné place de l'Opéra, pour une marche jusqu'à la place de la Nation à l'appel du collectif #NousToutes.
Sous des slogans chocs, des femmes mais aussi des hommes étaient rassemblés à partir de 14 heures devant l'Opéra Garnier. «Ras le viol», «à bas le patriarcat», proclamaient des pancartes, tandis qu'une banderole exigeait la fin des violences : «Pas une de plus». D'autres pancartes portaient simplement le nom et l'âge d'une victime de féminicide, ainsi que son rang dans le macabre décompte que chaque nouveau drame vient allonger. Les manifestantes et manifestants réclament également «un milliard contre les violences».
23 novembre 2019 - Météo : Vigilance rouge dans le Var et les Alpes-Maritimes :
Les fortes pluies qui vont continuer de s'abattre sur le Var et les Alpes-Maritimes dans les heures à venir présentent un danger, estime Météo France.
Inondations, orages, avalanches et vagues : pour le Var et les Alpes-Maritimes, les heures à venir s'annoncent difficiles sur le plan météorologique. Météo France vient de placer ces deux départements du sud de la France en vigilance rouge jusqu'à dimanche 17 heures. En cause : les fortes pluies qui s'abattent sur le secteur. «De très fortes précipitations sont attendues, susceptibles d'affecter les activités humaines et la vie économique pendant plusieurs jours. En raison de ces précipitations, la visibilité peut être réduite. Des inondations très importantes sont possibles. Les conditions de circulation routières peuvent être rendues extrêmement difficiles et des perturbations importantes peuvent affecter les transports ferroviaires», liste Météo France.
24 novembre 2019 - Sur la Côte d'Azur, des dégâts "considérables" attendus après les crues :
La décrue s'est amorcée dimanche dans la plupart des zones touchées par les inondations sur la Côte d'Azur, où Météo France a levé sa vigilance rouge, mais les recherches se poursuivent pour retrouver deux personnes toujours portées disparues. «Nous sommes dans un contexte global de décrue (...) mais la situation est loin d'être revenue à la normale», a déclaré à l'AFP le préfet du Var, Jean-Luc Videlaine.
Des trombes d'eau se sont abattues sur le Var et les Alpes-Maritimes entre vendredi et dimanche entraînant la crue de nombreux cours d'eau, isolant plusieurs villes et villages. Cet «épisode méditerranéen» a été d'une intensité «historique», selon Jean-Luc Videlaine qui a souligné que «les dégâts seront certainement considérables». «Des fonctionnaires de la préfecture travaillent déjà pour établir les dossiers de catastrophe naturelle», a-t-il ajouté.
24 novembre 2019 - Michael Bloomberg, milliardaire, ex-maire de New York, candidat pour "battre Trump" :
Il s'est enfin déclaré : dimanche, l'ancien maire de New York Michael Bloomberg a officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle de 2020. Il s'inscrira dans le cadre de la primaire démocrate, se présentant comme «un nouveau choix pour les démocrates». L'homme d'affaires milliardaire axe déjà sa campagne contre Donald Trump. «Je suis candidat à la présidence pour battre Donald Trump et reconstruire l'Amérique», écrit-il dans un message publié sur son site Internet. «Nous ne pouvons nous offrir les actes irresponsables et immoraux du président Trump pendant quatre années supplémentaires. Il représente une menace existentielle pour notre pays et nos valeurs. S'il remporte un nouveau mandat, nous pourrions ne jamais nous en relever», argue le fondateur du groupe financier Bloomberg.
24 novembre 2019 - Nouvelle "acqua alta" à Venise :
Les images demeurent impressionnantes, mais la nouvelle marée haute qui a envahi les rues de Venise dimanche n'a rien en commun avec l'inondation catastrophique survenue le 12 novembre. L'AFP rappelle que les eaux étaient alors montées à 187 cm au-dessus du niveau de la mer. Ce dimanche, un pic à 130 cm a été atteint, selon «La Repubblica», qui fait état d'importantes intempéries dans d'autres régions d'Italie. Dimanche à 21h35, un nouveau pic à 120 cm devrait être enregistré selon le quotidien.
Cité classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Venise est à la merci de plusieurs menaces. Le changement climatique, qui amplifie les phénomènes extrêmes, en est une. La marée record de la mi-novembre était inédite depuis 1966. Le tourisme de masse en est une autre. Les défenseurs de Venise appelaient d'ailleurs à manifester dimanche après-midi, sous la bannière du collectif «No Grandi Navi», qui combat la présence dans la lagune d'immenses paquebots de croisière.
24 novembre 2019 - En pleine crise, participation record aux élections locales à Hongkong :
Un nombre record de Hongkongais se sont mobilisés dimanche pour les élections locales, la mouvance pro-démocratie entendant utiliser les urnes pour accroître la pression sur les autorités de l'ex-colonie britannique, théâtre depuis juin d'une contestation sans précédent.
Un peu partout dans la région semi-autonome, de longues files d'attente se sont formées très tôt aux abords des bureaux de vote, alors qu'une forte participation devrait avantager le camp pro-démocratie. La commission électorale a annoncé dans l'après-midi que 47,26% des 4,13 millions d'inscrits avaient voté à 15h30 (7h30 GMT). Il s'agissait déjà d'un record de participation, alors que les bureaux de vote demeuraient encore ouverts pendant sept heures.