Mardi 14 Septembre 2021 - Le point du coronavirus le 13 septembre au soir :
Le gouvernement français a lancé lundi la campagne d'injection d'une troisième dose de vaccin anti-Covid dans les maisons de retraite, mesure recommandée par les autorités sanitaires pour maintenir les défenses immunitaires des plus âgés. Par ailleurs, un "nombre important" de cas d'échec du vaccin unidose de Janssen a été relevé en France, a indiqué lundi l'Agence du médicament (ANSM). Sur environ un million de personnes vaccinées avec Janssen, 32 cas d'infection au Covid-19 ont été signalés, soit un taux de 3,78 pour 100.000.
Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés est passé sous la barre de 10.000 pour la première fois depuis le 15 août et une nouvelle baisse légère a également été enregistrée en soins critiques, selon les chiffres publiés lundi par Santé publique France. Avec 446 admissions en 24 heures, 9.986 personnes sont actuellement hospitalisées contre 10.012 dimanche. Les services de soins critiques, qui accueillent les cas les plus graves, comptent 2.103 patients dont 116 admis en 24 heures, contre 2.129 dimanche. Ils étaient 2.249 il y a une semaine.
2.062 nouveaux cas du Covid ont été répertoriés en 24 heures, un indicateur qui est généralement plus bas les lundis en raisons de la fermeture des laboratoires le dimanche. Il y a sept jours, on comptait 3.042 cas. Le taux de positivité, qui mesure la proportion de cas positifs par rapport au nombre de personnes testées, poursuit sa baisse à 2% contre 2,1% dimanche.
Dans les dernières 24 heures, 86 malades du Covid sont décédés contre 29 la veille, portant le bilan total à 115.603 depuis le début de l'épidémie, dont 88.891 à l'hôpital.
Sur le front de la vaccination, 49.695.326 personnes ont reçu au moins une injection (soit 73,7% de la population totale) depuis le début de la campagne de vaccination en France, et 46.792.132.personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 69,4% de la population totale).
Mardi 14 Septembre 2021 - Covid-19: l'obligation vaccinale pour les soignants dès mardi :
Hôpitaux, maisons de retraite, soignants libéraux, aides à domicile, pompiers, ambulanciers: pour continuer à exercer, tous les professionnels de santé ont l'obligation de recevoir au moins une injection de vaccin contre le coronavirus avant le mercredi 15 septembre.
L'obligation vaccinale contre le Covid-19 pour le personnel soignant entre en vigueur à partir de mercredi en France, une mesure qui concerne 2,7 millions de personnes mais à laquelle une minorité reste fortement opposée.
Deux mois après l'ultimatum fixé par le président Emmanuel Macron, une minorité non négligeable n'est pas entrée dans le schéma vaccinal. Selon le dernier bilan des autorités, au 7 septembre, un peu plus de 88% des soignants avaient reçu au moins une dose dans les hôpitaux et les maisons de retraite médicalisées, près de 94% parmi les libéraux
La CGT, l'un des principaux syndicats, qui a appelé à manifester mardi contre l'obligation vaccinale, a mis en garde contre une "catastrophe sanitaire" si les personnels réfractaires ne peuvent plus exercer.
FO-Santé a pour sa part réclamé au gouvernement "un délai supplémentaire" afin de désamorcer "des situations ingérables" dans certains hôpitaux, où "des fermetures de services et de lits sont envisagées" en raison du nombre insuffisant d'agents vaccinés. Même le numéro un du syndicat réformiste CFDT, Laurent Berger, a demandé jeudi d'"éviter au maximum que des gens soient sanctionnés".
Mais l'exécutif reste ferme. "Nous ne reculerons pas", a prévenu le Premier ministre, Jean Castex, fin août, tandis que le ministre de la Santé Olivier Véran a promis des "contrôles systématiques". L'administration est au diapason: "Nous ne tremblerons pas s'il y a des suspensions à prononcer", affirme la directrice de l'agence régionale de santé (ARS) de la région parisienne, Amélie Verdier.
"On espère que ceux qui hésitent encore seront convaincus par la fermeté affichée", ajoute-t-elle. Un nombre croissant de pays, comme la Grèce, l'Italie, la Hongrie, l'Australie, le Canada, la Gambie, le Zimbabwe... impose la vaccination contre le Covid-19 à certaines catégories professionnelles dans la santé, le tourisme ou l'administration.
Mardi 14 Septembre 2021 - Présidentielle : LR va proposer deux méthodes pour choisir son candidat :
Les Républicains vont proposer à leurs militants deux méthodes -- congrès ou vote plus large -- pour choisir leur candidat à la présidentielle, a affirmé mardi le président de LR Christian Jacob.
LR réunira ses adhérents le samedi 25 septembre pour un congrès dématérialisé, où ils seront appelés à choisir entre "deux méthodes de désignation", a expliqué le patron des Républicains dans un message aux militants. "Soit on est dans un système ouvert aux militants, aux adhérents à jour de cotisation et sympathisants qui se reconnaissent dans les valeurs de la droite et du centre", a-t-il ensuite expliqué à des journalistes. Soit "c'est un congrès des militants à jour de cotisation qui désigneront le candidat", a-t-il ajouté.
Cette méthode du congrès est "ce qui a prévalu dans le passé", rappelle le numéro 3 du parti Aurélien Pradié. Plusieurs prétendants pourront se présenter, mais "l'hypothèse la plus probable est qu'ils se seront mis d'accord entre eux" d'ici là, ajoute M. Pradié, qui espère voir se dégager "un candidat évident".
Le bureau politique, qui se réunira le 22, doit encore entériner ces dispositions, avant le congrès électronique du 25.
A sept mois de la présidentielle, la droite doit régler l'épineuse question de son candidat, alors que Xavier Bertrand, qui refuse toute primaire, est lancé dans la course depuis mars. L'idée d'un départage est en revanche acceptée par quatre autres prétendants potentiels - Valérie Pécresse (ex-LR), Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin. La direction de LR est elle très hostile à l'idée de primaires, facteur de divisions selon elle.
Mardi 14 Septembre 2021 - Afghanistan: l'ONU appelle au dialogue avec les talibans :
La communauté internationale doit discuter avec les talibans pour éviter une catastrophe humanitaire en Afghanistan, a affirmé lundi le chef de l'ONU, alors qu'un premier vol commercial s'est posé lundi à Kaboul, l'un des premiers signes de normalisation du pays depuis le retour des islamistes au pouvoir.
La situation devient critique pour des millions d'Afghans, déjà affectés par une sécheresse aiguë, les conséquences de la pandémie du Covid-19 et des décennies de guerre. Selon l'ONU, en l'absence de soutien, la quasi-totalité de la population afghane (97%) risque de basculer sous le seuil de pauvreté l'an prochain, contre 72% aujourd'hui.
"Si nous voulons faire progresser les droits de l'Homme pour le peuple afghan, le meilleur moyen est d'aller de l'avant avec l'aide humanitaire, de dialoguer avec les talibans et de tirer avantage de cette aide humanitaire pour pousser à la mise en œuvre de ces droits", a déclaré Antonio Guterres.
Il s'exprimait en marge d'une réunion ministérielle à Genève lors de laquelle l'ONU a demandé plus de 600 millions de dollars d'aide pour les organisations humanitaires dans ce pays. Paris a annoncé débloquer 100 millions d'euros dans ce cadre, quand Washington contribuera à hauteur de 64 millions d'euros.
L'ONU a indiqué en fin de réunion que les Etats donateurs s'étaient engagés à verser au total 1,2 milliard de dollars d'aide, mais sans préciser combien était destiné spécifiquement à l'appel d'urgence.
"Et nous sommes bien sûr très soucieux de faire en sorte que l'aide humanitaire serve de levier pour obtenir un réel engagement des talibans dans tous les autres aspects qui préoccupent la communauté internationale, a poursuivi M. Guterres, citant encore "le terrorisme", "la drogue", ou "la nature du gouvernement".
Mardi 14 Septembre 2021 - Syrie : Poutine critique l'ingérence étrangère en recevant Assad :
Le président russe Vladimir Poutine a critiqué la présence de forces étrangères en Syrie et salué les "dommages considérables" portés aux rebelles et jihadistes, en recevant son allié Bachar el-Assad en Russie, a annoncé le Kremlin mardi.
Lors de cette rare rencontre en tête-à-tête entre les deux hommes, qui a eu lieu lundi, M. Poutine a estimé que les "terroristes ont subi des dommages considérables" en Syrie, où les forces gouvernementales contrôlent selon lui "90% du territoire".
M. Poutine a toutefois estimé, selon un communiqué du Kremlin publié mardi, que le "principal problème" de la Syrie est l'ingérence étrangère sur son sol.
"Les forces armées étrangères, sans décision de l'ONU, sans votre accord, sont présentes sur certains territoires du pays, ce qui est manifestement contraire au droit international et ne permet pas de faire le maximum d'efforts pour consolider le pays et progresser sur la voie de sa reconstruction", a estimé M. Poutine.
Le président russe a également assuré que Bachar el-Assad faisait "beaucoup" pour "établir un dialogue avec vos adversaires politiques".
Bachar el-Assad a lui salué les "résultats significatifs obtenus par la Russie et la Syrie dans la libération des territoires occupés par les combattants et dans la destruction du terrorisme", selon la retranscription en russe de ses propos par le Kremlin.
La Russie est intervenue militairement en Syrie en 2015, permettant aux forces de Bachar el-Assad de regagner de la majeure partie des territoires perdus face aux rebelles et jihadistes. Moscou dispose de bases militaires sur place.
Plusieurs cycles de pourparlers parrainés par l'ONU n'ont pas réussi à endiguer les violences en Syrie, qui ont fait environ 500.000 morts et déplacé des millions de personnes depuis le déclenchement du conflit en 2011.
Mardi 14 Septembre 2021 - Emmanuel Macron, ses annonces sur la sécurité :
En clôture du Beauvau de la sécurité à Roubaix (Nord), le président de la République Emmanuel Macron a détaillé son plan pour imaginer la police de 2030. Les principales mesures annoncées par le président de la République.
Une loi de programmation et d'orientation pour la sécurité intérieure (Lopsi)
Le chef de l'Etat a demandé au ministre de l'Intérieur Gérard Darmanin de préparer cette "Lopsi" dès le début de l'année 2022. Il a également chargé le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti d'engager une simplification des procédures pénales dans le cadre des états généraux de la Justice avec des premières mesures concrètes attendues d'ici à trois mois. Néanmoins, cette loi ne pourra pas être votée sous ce quinquennat.
"Plus de bleu" dans la rue
Emmanuel Macron a dit mardi vouloir "doubler en dix ans" la présence sur le terrain des "policiers et des gendarmes" et a souhaité la mise en place de "la plainte en ligne" en 2023. En clôture du Beauvau de la sécurité à Roubaix, le chef de l'Etat, qui a répété vouloir "plus de bleu" dans la rue, a demandé qu'une réforme des horaires des forces de sécurité soit présentée au début de l'année 2022 pour permettre un accroissement de leur présence sur le terrain.
Un budget supplémentaire de 500 millions d'euros en 2022
Le budget du ministère de l'Intérieur augmentera de 1,5 milliard d'euros en 2022, a annoncé le chef de l'Etat soit 500 millions d'euros de plus que prévu, afin de renforcer les moyens des forces de l'ordre.
Une "instance de contrôle parlementaire des forces de l'ordre"
"Nous devons tendre à l'irréprochabilité (...) Quand il y a des fautes, elles doivent être sanctionnées, quand on aime nos forces de l'ordre, on ne leur passe pas tout", a souligné le chef de l'Etat en présentant les conclusions du Beauvau de la Sécurité : "Voilà pourquoi je proposerai aux présidents des chambres parlementaires que, sur le modèle de la délégation parlementaire au renseignement, soit créée une instance de contrôle parlementaire des forces de l'ordre qui pourra procéder à l'évaluation de leur action".
Un "centre de formation"
Le chef de l'Etat a insisté sur la nécessité d'un "centre de formation" sur le maintien de l'ordre pour les policiers, dont l'action a été critiquée lors des manifestations, notamment pendant le mouvement des "gilets jaunes". Ce centre, basé en région parisienne, sera à l'image de celui existant déjà pour les gendarmes à Saint-Astier (Dordogne), a précisé le chef de l'Etat, venu clôturer le Beauvau de la sécurité.
Une nouvelle tenue
Les policiers auront un nouveau "polo modernisé" et un calot au lieu de la casquette à partir du premier trimestre 2022. Ce nouvel uniforme, fabriqué en France et élaboré après un appel aux écoles de mode et de design, fait partie "de la considération que nous vous devons," a dit le chef de l'Etat en conclusion du "Beauvau de la sécurité".
Mardi 14 Septembre 2021 - Pour Xavier Bertrand, Eric Zemmour est "un diviseur" aux "propos monstrueux" :
L'éditorialiste Eric Zemmour, potentiel candidat à la présidentielle, est "un grand diviseur", aux "propos monstrueux" sur les victimes de Mohammed Merah, a dénoncé lundi Xavier Bertrand, candidat ex-LR pour 2022.
Eric Zemmour est "le grand diviseur", qui "a eu des propos monstrueux samedi soir, en parlant des victimes de Mohammed Merah, de ces enfants, qui parce qu'ils n'auraient pas été enterrés par leurs parents en France, (...) leur attachement à la France serait en question, quelle horreur", a déclaré Xavier Bertrand sur BFM-TV.
Invité samedi de l'émission "On est en direct" sur France 2, Eric Zemmour, reprenant des propos de son livre à paraître prochainement, a fait un parallèle entre Mohamed Merah, enterré en Algérie, et les enfants juifs qu'il a assassinés devant l'école confessionnelle à Toulouse en 2012, dont la famille a choisi de les enterrer en Israël, jugeant que dans les deux cas "ils n'appartenaient pas à la France".
En matière d'immigration, Xavier Bertrand a rappelé qu'il proposerait, s'il était élu en avril 2022, "un référendum dès l'automne pour reprendre en main notre politique migratoire". "Je demanderai aux Français, s'ils sont d'accord, pour que chaque année le parlement dise, dans un débat totalement transparent, combien d'étrangers nous sommes en mesure d'accueillir et d'intégrer", comme le font le Canada ou l'Australie, selon lui. Interrogé sur le projet d'Emmanuel Macron de créer un "contrôle indépendant" de "l'action des forces de l'ordre", le président de la région Hauts-de-France a jugé que "tout ceci est une marque supplémentaire du manque de confiance, du manque de soutien vis-à-vis de l'ensemble de nos forces de sécurité".
"Aujourd'hui, ce qui est en train de se passer, c'est que l'État ne se défend plus. Ceux qui représentent l'État, c'est-à-dire nos policiers, sont mis en cause parce qu'ils sont policiers, parce qu'ils nous protègent", a-t-il estimé, proposant "une peine de prison d'un an minimum, non aménageable", pour tous ceux qui s'en prendront physiquement à un membre des forces de l'ordre, un pompier ou un élu.
Mardi 14 Septembre 2021 - Gard: deux personnes disparues après les fortes pluies :
Deux personnes sont recherchées mardi dans le Gard, département touché par de fortes pluies en milieu de journée et placé temporairement en vigilance rouge par Météo France, a indiqué la préfecture dans un communiqué. Les recherches se situent sur les communes d'Aigues-Vives et Uchaud, à l'ouest de Nîmes, a précisé la préfecture.
Par ailleurs, une personne a été foudroyée et légèrement blessée dans une usine Perrier de Vergèze, entre Nîmes et Montpellier, et prise en charge par les secours.
L'épisode orageux, qui a durement touché une partie du Gard mardi matin, était en voie d'amélioration dans l'après-midi, selon Météo-France et la préfecture, selon qui cependant "de nouvelles pluies de moindre intensité sont attendues pour le début de soirée".
Depuis 14h00, le département du Gard, placé très brièvement en alerte rouge aux orages et pluies-inondations, a été rétrogradé en vigilance jaune pour les orages et pluies et en vigilance orange pour les crues. "Les 800 sapeurs-pompiers poursuivent leurs opérations de mise en sécurité des personnes dans le département", a précisé la préfecture.
L'autoroute A9 reste fermée et de nombreux axes routiers sont impactés par cet épisode. Le trafic des trains entre Nîmes et Montpellier devrait rester interrompu jusqu’en début de soirée, a précisé la préfecture.
Mardi 14 Septembre 2021 - La sénatrice EELV Esther Benbassa, accusée de harcèlement moral, exclue du groupe écologiste :
"Après avoir entendu la sénatrice et en conformité avec leur règlement intérieur, les sénateur.trice.s ont décidé d’exclure Esther Benbassa du groupe parlementaire à compter du 15 septembre", précise le groupe Ecologiste, Solidarité et Territoires, dans un communiqué. "Mme Benbassa n’a pas contredit une partie des témoignages et elle n’a, à ce jour, pas jugé opportun de porter plainte en diffamation contre ces accusations", fait-il valoir pour justifier sa décision.
Les sénateurs du groupe "regrettent que la justice ne soit pas saisie pour des faits d’une telle nature" mais "ne remettent pas en cause (les) témoignages (des collaborateurs, ndlr) et prennent toute la mesure des difficultés que représentent souvent l'engagement de poursuites judiciaires". Ils "réitèrent tout leur soutien à celles et ceux qui ont témoigné d'une grande souffrance au travail", continuent "de travailler sur la prévention du harcèlement moral et sexuel au travail", et mènent "une réflexion plus large sur le sujet avec les élu.e.s, les collaborateur.trice.s et les syndicats".
Mme Benbassa a fait part dans un autre communiqué de son "exclusion" du groupe, dont elle a été la vice-présidente et dont elle s'était mise en retrait depuis début juillet. La sénatrice associe cette décision à un "simulacre de procédure interne" et à une "sommation de répondre aux accusations anonymes relayées par un article de presse". La décision a été prise "sans transmission de pièces à charge ou à décharge, sans audition de témoins ou de victimes présumées, en violation des dispositions du règlement intérieur du groupe et du principe de présomption d’innocence", déplore l'élue de Paris.
Esther Benbassa indique s'être rendue devant le groupe le 9 septembre "non pas pour me justifier, puisque je ne suis condamnée de rien, mais pour m'expliquer, et réitérer mes excuses pour les maladresses et les erreurs
Dans son enquête, Mediapart rapporte les témoignages de huit anciens collaborateurs et six anciens étudiants que l'élue employait à l'École pratique des hautes études.
Tous évoquent un climat de "terreur" instauré par la sénatrice, fait de pressions, de chantage à l'emploi et d'humiliations systématiques, souvent à l'occasion de mails, individuels ou collectifs, et de SMS consultés et retranscrits en partie par Mediapart.
Conséquence de cette gestion, le turn-over des collaborateurs a été très important, puisque plus de 18 assistants parlementaires ont été employés en deux mandats, décompte Mediapart.
Mardi 14 Septembre 2021 - Vol d'objets lors du saccage du Fouquet's :
Dispense de peine en appel pour deux "gilets jaunes" : La cour d'appel de Paris a prononcé lundi une dispense de peine pour un couple de "gilets jaunes" dans l'affaire du vol de fourchettes et d'un tabouret au célèbre restaurant Le Fouquet's, lors de son saccage en mars 2019 pendant une manifestation sur les Champs-Élysées à Paris.
Le couple avait été condamné en première instance en décembre 2019 à un mois de prison avec sursis par le tribunal judiciaire de Paris. Il devra néanmoins verser un euro symbolique de dommages et intérêts au Fouquet's, partie civile. "Cette décision est extrêmement satisfaisante", a réagi auprès de l'AFP l'avocat du couple, Arié Alimi. "On regrette simplement qu'ils aient eu à subir tout ça", a-t-il ajouté, soulignant "les fragilités procédurales du dossier", près de trois ans après les faits.
Lors de l'audience, le 15 novembre 2019, ces deux "gilets jaunes" avaient contesté avoir "volé" ces objets, cinq fourchettes et un pouf, affirmant les avoir récupérés avec l'accord d'un vigile de l'établissement.
Le parquet avait alors requis quatre mois de prison avec sursis et 70 heures de travail d'intérêt général.
Le 16 mars 2019, Ambre, aide-soignante de 31 ans, et Franck, agent SNCF âgé de 43 ans, étaient venus de Tours pour manifester à Paris. La journée avait été marquée par d'importantes dégradations et violences sur les Champs-Élysées. La célèbre brasserie a rouvert ses portes le 14 juillet 2019 après quatre mois de travaux.
Mardi 14 Septembre 2021 - Présidentielle 2022: un sondage donne Macron toujours en tête au premier tour :
Emmanuel Macron et Marine Le Pen arrivent toujours en tête au premier tour de l'élection présidentielle 2022, avec une avance pour le président sortant, tandis que le polémiste Eric Zemmour est donné à 8%, selon un sondage publié mardi. Quel que soit le candidat de droite, il est toujours devancé par le président sortant et la candidate d'extrême droite, qui arrivent en tête du premier tour, avec un avantage pour Emmanuel Macron (26%) sur Marine Le Pen (23%), selon ce sondage Elabe pour BFM/TV.
Le polémiste et putatif candidat Eric Zemmour, dont le temps de parole est décompté par le CSA depuis le 9 septembre, est donné à 8%. Il est testé dans deux configurations: celle de Xavier Bertrand, qui est donné à 15% et perd seulement 1 point par rapport au scénario où le polémiste ne se présente pas. Et celle de Valérie Pécresse, donnée à 13% avec Eric Zemmour au lieu de 14% sans.
Jean-Luc Mélenchon est le candidat le mieux placé à gauche avec 8%, quel que soit le scénario
Avec des candidatures de MM. Bertrand et Zemmour, Emmanuel Macron est donné à 25% au lieu de 26% (-1 point), alors que Marine Le Pen tombe à 18% au lieu 23% (-5 points). Avec Mme Pécresse et M. Zemmour, M. Macron reste à 26% quand Marine Le Pen baisse à 19% au lieu 23% (-4 points). Avec M. Zemmour, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan perd un point à chaque fois, que ce soit avec M. Bertrand (4%) ou Mme Pécresse (5%).
L'écologiste Yannick Jadot est à 7%,voire 8% dans le scénario Valérie Pécresse sans Eric Zemmour. Le communiste Fabien Roussel est donné à 2% quel que soit le scénario. Au second tour, Emmanuel Macron devance toujours Marine Le Pen avec 59% des voix contre 41%. En 2017, le premier avait comptabilisé 66,1% des voix, la seconde 33,9%.
Enquête Elabe pour BFM/TV, réalisée en ligne du 11 au 13 septembre auprès d'un échantillon de 1.334 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1.200 inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur entre 1,2 et 3,2 points.