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19 septembre 2021 7 19 /09 /septembre /2021 07:00
LA MARCHE DU MONDE (1905) : SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021

Samedi 18  Septembre 2021 -  Le point du coronavirus le 17 septembre  au soir :

La quatrième vague épidémique recule lentement. «On est en bonne voie», a estimé le ministre de la Santé. Le point quotidien sur l'épidémie en France, avec les chiffres de Santé Publique France et du ministère de la Santé.

Ce vendredi 17 septembre, 7.373 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés en 24 heures, selon les chiffres de Santé publique France, soit un total de 6.942.105 cas confirmés depuis le début de l’épidémie.

Le taux de positivité, qui mesure le nombre de cas positifs par rapport au nombre de personnes testées, s'établit à 1,7 %.

Le nombre de patients hospitalisés baisse très légèrement, à 9.070 contre 9.297 la veille. Les services de soins critiques, qui accueillent les malades les plus graves comptent, quant à eux 1.891 patients (contre 1.952 jeudi).

En 24 heures, 66 personnes ont succombé au Covid à l'hôpital. Le bilan total s'élève à 115.960 morts depuis le début de l'épidémie, dont 89.193 à l'hôpital.

Sur le front de la vaccination, la France a franchi vendredi le seuil des 50 millions de primo-vaccinés et 47.133.318 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 70,3 % de la population totale).

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1905) : SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021

Samedi 18  Septembre 2021 -  "Vous verrez, on sera ensemble", Anne Hidalgo veut rassurer sur un rapprochement avec Montebourg :

Anne Hidalgo, qui s'est déclarée candidate à la présidentielle le week-end dernier, a fait son premier déplacement de campagne vendredi au Creusot.

"Arnaud on l'embarquera, vous verrez, on sera ensemble". Au Creusot, pour son premier déplacement de campagne, Anne Hidalgo a voulu rassurer vendredi les militants socialistes, se disant persuadée d'un futur rassemblement avec Arnaud Montebourg, également candidat à la présidentielle.

"On a toujours soutenu Arnaud Montebourg", lui explique Christine Sébille, 65 ans, militante de Châlon, dans une allée de la Foire du Creusot, installée dans le parc de la Verrerie. "Mais en tant que militante de base du PS, notre parti c'est vous, vous êtes notre candidate, donc on est derrière vous, on vous soutient", ajoute-t-elle, même si "j'aime beaucoup Arnaud", ancien élu de Saône-et-Loire.

"Il a des idées", souligne la maire de Paris, qui se garde de critiquer sur ses terres l'ex-ministre socialiste qui s'est déclaré candidat à la présidentielle une semaine avant elle. "Vous verrez, on le retrouvera". Devant la presse, elle précise plus tard avoir "beaucoup d'amitié pour lui". Son entourage se dit aussi persuadé d'un ralliement du chantre du made in France, crédité autour des 3% des voix dans les sondages contre 7 à 9% pour Anne Hidalgo. "Il a voulu marquer son territoire, creuser son sillon, voir si ça prenait".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1905) : SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021

Samedi 18  Septembre 2021 -  Avant les adieux de la chancelière, Emmanuel Macron a reçu une dernière fois Angela Merkel :

Emmanuel Macron a accueilli jeudi soir à dîner Angela Merkel, l'une des dernières occasions pour les deux dirigeants de travailler "main dans la main" à l'approche des élections allemandes, qui désigneront le 26 septembre le successeur de la chancelière. Les retrouvailles post-estivales entre le président français et la chancelière allemande n'ont donné lieu à aucune effusion particulière dans la cour de l'Elysée.

"D'ici à la formation du prochain gouvernement (allemand), Angela Merkel et moi-même continuerons à travailler main dans la main sur les grands dossiers auxquels nous cherchons à apporter des solutions franco-allemandes, comme nous le faisons depuis le premier jour", a affirmé Emmanuel Macron. Et il a énuméré les nombreux dossiers au menu de ce "dîner de travail", en premier lieu les "conséquences" que les Européens doivent tirer "entre eux" de la crise en Afghanistan

La "cohérence des Européens" est également en jeu, selon lui, dans "la lutte contre le terrorisme" au Sahel, où Paris a annoncé jeudi matin la mort du chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui.

Emmanuel Macron n'a pas directement évoqué le choc provoqué par l'annonce spectaculaire faite mercredi soir d'un vaste pacte de sécurité entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie, qui a évincé Paris d'un méga-contrat de fourniture de sous-marins à Canberra. Il a juste cité l'importance de la zone Indo-Pacifique sur laquelle "les Européens ont adopté une stratégie commune" cette semaine. La rupture de ce contrat, qui a provoqué "la colère" et "l'amertume" du chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian, devrait pousser Paris à continuer à promouvoir plus de défense et d'autonomie stratégique européenne, notamment industrielle.

Ce sera l'un des objectifs de la future présidence française de l'Union européenne, au premier semestre de 2022, qui coïncidera avec la campagne pour la présidentielle française du 10 et 24 avril. Mais Emmanuel Macron aura-t-il au 1er janvier un nouvel interlocuteur à Berlin si les négociations pour la formation d'un nouveau gouvernement devaient s'éterniser ? "Nous ferons tout ce qui est notre pouvoir pour éviter qu'il y a une période de latence trop longue", lui a assuré Angela Merkel, au pouvoir depuis près de seize ans.

Lors des précédentes élections générales en 2017, les négociations avaient duré près de 6 mois, ce qui avait déjà contraint Emmanuel Macron, qui venait d'être élu, à patienter plusieurs mois pour commencer à pousser son agenda européen. Il est probable qu'Angela Merkel soit toujours à son poste pour le sommet entre l'Union européenne et les Balkans occidentaux à Ljubljana le 6 octobre, puis deux semaines plus tard pour une réunion des 27 à Bruxelles.

En quatre ans, la relation personnelle et de travail entre Emmanuel Macron et Angela Merkel a considérablement évolué depuis 2017.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1905) : SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021

Samedi 18  Septembre 2021 -  Kaboul, le dernier combat des femmes afghanes :

Alors que les talibans, qui avaient annoncé un gouvernement « inclusif », excluent de nommer des femmes ministres, ces résistantes les ont confrontés à leurs promesses. Dans la rue, le vernis de la propagande a craqué avec le réveil de la violence. Nos reporters étaient sur place.

Au milieu d’un rond-point de Kaboul où flotte l’étendard blanc des islamistes, une trentaine de femmes, coiffées d’un voile léger, déploient bravement leurs banderoles. L’une d’elles, lèvres rouges et lunettes fumées, s’empare d’un mégaphone : « Talibans, écoutez-nous ! Nous voulons jouer un rôle. Un gouvernement sans femmes n’est pas acceptable ! »

Sous le regard de combattants sidérés, ces téméraires avancent droit vers le palais présidentiel. « Mais que font-elles ? » interroge, hirsute, un homme armé jusqu’aux dents. Alors qu’on tente de le lui expliquer, il lève les yeux au ciel : « Ah ! Ça ? Nous leur donnerons des droits dans le cadre de la loi islamique. Nul besoin d’aller crier dans les rues dans ces tenues inappropriées ! »

Rarement les deux extrêmes de la société afghane se sont retrouvés face à face comme ce samedi 4 septembre. Sous l’œil des caméras, un « modérateur » taliban tente une conciliation, allant jusqu’à rédiger sur un coin de carnet un engagement formel à inscrire les droits des femmes dans la future Constitution. Mais cette promesse de papier, les manifestantes la dédaignent, continuant leur progression. C’est alors que tout dégénère. Des unités des forces spéciales talibanes fondent sur le groupe, essayant de le disperser à coups de gaz lacrymogène et de décharges électriques. Tremblantes, en larmes, les Afghanes résistent. L’une d’elles s’écroule sous un coup de matraque : « Je n’ai pas peur ! » crie-t-elle en se relevant, le visage en sang. Les équipes de télévision internationales qui filmaient la scène sont parties. Nous nous retrouvons seules avec les femmes, acculées contre un mur, encerclées. Le visage déformé par la haine, un taliban pointe son arme automatique sur la poitrine de l’une d’entre elles, terrorisée. Il hurle : « Je vais te tuer ! » avant de finalement tirer en l’air. Combien de temps parviendront-ils encore à se contenir ?

Dans un silence assourdissant, les Afghanes perdent chaque jour du terrain, regardant s’éloigner cette liberté que certaines avaient commencé à toucher du doigt. Qudsia Noori, 30 ans, avait 4 ans lorsque les talibans se sont emparés du pouvoir pour la première fois. Elle a vu sa mère disparaître sous une burqa, mais résister en transformant leur salon familial en école clandestine pour accueillir les voisines. Adulte, Qudsia a continué le combat contre l’ordre établi. Devenue procureure civile, elle a poursuivi inlassablement les chefs de guerre qui s’étaient arrogé des terres, pour les restituer à l’État. Mais l’accès à son bureau du ministère de la Justice lui est à présent interdit. Les nouveaux maîtres du pays prétendent qu’il faut attendre de « nouvelles directives ».

 

 

 

 

 

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Samedi 18  Septembre 2021 -  Procès du 13-Novembre : dans "l'horreur" du Bataclan, "des corps, des corps, des corps" :

Un enquêteur a raconté, lors du procès des attentats du 13 novembre 2015, la scène de crime au Bataclan. Il est cinq heures du matin. L'assaut de la BRI est terminé, les otages ont été libérés, les derniers blessés évacués. Patrick Bourbotte, désigné coordinateur des constatations pour la brigade criminelle de Paris, s'apprête à entrer dans la salle de concert où 90 personnes ont été mitraillées par un commando de trois jihadistes.Il croise un policier de la BRI. "Il me dit 'bonne chance. Vous allez être dans l'horreur pendant des heures'".

"Nous rentrons dans la salle. C'est quasiment indescriptible mais il faut le décrire", dit à la barre l'enquêteur de 51 ans, chauve et barbu, en costume gris. "L'ambiance est saisissante, lugubre, froide. La lumière est blanche ce qui rend l'endroit blafard. Les plafonds sont très hauts, ça donne un aspect de cathédrale".

"Les corps sont enchevêtrés. Il y en a un nombre... on n'avait jamais vu ça. Nous marchons dans du sang coagulé, au milieu de morceaux de chair, de dents, de téléphones qui sonnent".

Sa voix se hache, il souffle longuement avant de pouvoir continuer à parler. "Des corps, des corps, des corps", articule-t-il.

Le plan de la salle est affiché sur l'écran géant derrière la cour et, pendant plusieurs heures, Patrick Bourbotte entraîne la salle d'audience - remplie - sur ses pas.

Au fil de sa progression, il recense les écrous métalliques, les balles "ensanglantées", les trois Kalachnikov retrouvées, la clé de la voiture des jihadistes, la tête "intacte" d'un assaillant qui s'est fait exploser, retrouvée sur la scène. Le bouclier de l'assaut de la BRI dans la loge où ont été retenus les otages. Le "plafond défoncé" par l'instinct de survie de ceux qui ont fui par les combles, le "sol bleu-vert qui disparaît sous le sang séché".

Les constatations, dira-t-il, s'apparentent à celles qu'on fait sur "une scène de crash aérien". "On a tout fouillé. Ma hantise, c'était de passer à côté d'un blessé ou d'un corps, caché dans un trou de souris", confie-t-il aussi.

Zone par zone, il compte les victimes, une à une. Un corps "face contre terre" dans ce couloir. Là, "huit corps enchevêtrés, saisis par la mort en même temps". Au niveau de la "zone D", le bar, il y a sept victimes - quatre hommes, trois femmes. "On a l'impression d'une exécution individuelle, les uns après les autres". La fosse de la salle de spectacles, enfin, la zone "la plus macabre", où 44 corps ont été trouvés

"Il faut comprendre les dégâts que ça peut faire. Ce n'est pas simplement un orifice d'entrée et de sortie. Ce sont des crânes explosés, des visages méconnaissables".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1905) : SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021

Samedi 18  Septembre 2021 -  Contre "les urbains" et "la capitale", les chasseurs dans la rue :

A Mont-de-Marsan, comme à Amiens ou Redon, des milliers de personnes ont défilé samedi pour défendre les chasses traditionnelles d'oiseaux, jugées illégales par le Conseil d'Etat, un "monde rural menacé" et des «traditions en danger».

Au son des bandas et cors de chasse sous une pluie battante à Mont-de-Marsan, emmenés par des piboles (petites trompes) à Redon (Ille-de-Vilaine), soutenus par des élus locaux comme le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand à Amiens, des marées orange fluo -la couleur des vestes des chasseurs- ont envahi les rues. «Il y a des enfants, des femmes, toutes les générations... Les chasseurs ont été le détonateur mais toute la ruralité est là», se félicite le directeur de la Fédération des chasseurs des Landes, Régis Hargues, à Mont-de-Marsan où un peu plus de 16 000 personnes ont défilé selon la préfecture.

Myriam, une Landaise, épouse de chasseur et de gaveur de palmipèdes, amatrice de corrida, veut pouvoir «transmettre ces traditions» aux jeunes générations. «Ce n'est pas que la chasse, c'est tout un art de vivre», glisse-t-elle. «Que les urbains nous foutent la paix!», dit un homme à côté d'elle.

«J'en ai marre de voir ma culture partir en lambeaux. On a déjà éradiqué ma langue, le gascon, maintenant ce sont les chasses traditionnelles, à l'alouette, la palombe...», déplore Eric, 47 ans, un autre Landais qui en a assez des «talibans du Paristan» et des «idéologues de la capitale» «J’accompagne mon père quand je peux avec mon petit frère de 12 ans. J’aime voir le travail des chiens et j’apprécie d’être en famille. C’est aussi un moment où on décompresse, où on communie avec la nature», explique Jérôme Delalande, un chasseur de 42 ans venu de Loire-Atlantique jusqu'à Redon pour manifester(10 000 personnes selon la gendarmerie, 12 000 selon les chasseurs).

«Pompili, casse-toi !», «Pompili, t’as rien compris, la chasse c’est toute ma vie», «Arrêtez d’emmerder les ruraux», proclamaient des pancartes à Amiens, fief électoral de la ministre de la Transition écologique où 12 000 chasseurs, pêcheurs et agriculteurs ont crié leur colère, selon la préfecture.

«Il faut respecter la ruralité et les ruraux», y a affirmé le candidat à la présidentielle Xavier Bertrand, interpellant Emmanuel Macron : «Il dit qu’il soutient les chasses traditionnelles mais son gouvernement fait le contraire. Il faut arrêter le "en même temps" qui est une blague hypocrite qui est de chercher à faire plaisir à tout le monde. Dans la vie, il faut faire des choix et avoir des convictions ! Moi, je suis aux côtés des ruraux.»

En août, le Conseil d'Etat a jugé plusieurs techniques de chasse avec des filets (pantes, tenderies) ou des cages (matoles) contraires à la directive européenne «oiseaux» de 2009, qui interdit les techniques de capture massive d'oiseaux sans distinction des espèces capturées.

Dans la semaine, le gouvernement a toutefois mis en consultation plusieurs arrêtés pour ré-autoriser certaines de ces chasses, au grand dam des défenseurs de l'environnement. Une mesure interprétée comme un geste envers cet électorat très courtisé. La justice avait déjà jugé illégale, en juin, la chasse à la glu, qui consiste à piéger des merles et des grives sur des tiges enduites de colle, mais qui conduit à capturer aussi d'autres espèces d'oiseaux.

 

 

 

 

 

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Samedi 18  Septembre 2021 -  Collèges et lycées rouvrent en Afghanistan, mais uniquement pour les garçons :

Une rentrée 100% masculine : seuls les collégiens et lycéens afghans étaient autorisés à reprendre le chemin de l'école samedi, une mesure déplorée par l'Unicef qui a exhorté le nouveau régime taliban à ne pas «laisser les filles de côté».

Dix jours après la réouverture des universités privées du pays, le ministère de l'Education a annoncé vendredi que «tous les professeurs hommes et les élèves» du secondaire allaient retrouver leur établissement, sans faire aucune mention des enseignantes ou des collégiennes et lycéennes.

Ce flou risque d'alimenter un peu plus encore l'inquiétude d'une partie de la population afghane et de la communauté internationale qui redoutent de voir se reproduire le même scénario que lors du premier passage au pouvoir des fondamentalistes, entre 1996 et 2001. Le mouvement islamiste avait mené une politique particulièrement brutale à l'égard des femmes, qui n'étaient pas autorisées à travailler, étudier, faire du sport ou encore sortir seules dans la rue.

«L'Unicef se félicite de la réouverture des écoles secondaires en Afghanistan, mais souligne que les filles ne doivent pas être laissées de côté», a réagi vendredi la directrice exécutive de l'agence onusienne, Henrietta Fore.

«Il est essentiel que toutes, y compris les plus âgées, puissent reprendre leur éducation sans plus de retard, et que les enseignantes puissent elles aussi continuer à enseigner», a insisté l'Unicef dans un communiqué, rappelant les «progrès considérables dans le pays au cours des deux dernières décennies». En l'espace de vingt ans, le nombre d'écoles a triplé et le nombre d'enfants scolarisés est passé de 1 million à 9,5 millions, selon l'agence onusienne.

Depuis leur retour au pouvoir, les talibans ont tenté de rassurer la communauté internationale en assurant entre autres que les droits des femmes seraient respectés. Mais ces affirmations ont été fragilisées ces dernières semaines par plusieurs décisions prises par le nouvel exécutif afghan.

 

 

 

 

 

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Samedi 18  Septembre 2021 -  Le monde sur un chemin "catastrophique" vers un réchauffement de +2,7°C :

Les engagements déposés par les Etats signataires de l'Accord de Paris mènent le monde vers un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C, très loin de l'objectif de 1,5°C espéré pour limiter les retombées destructrices du réchauffement, s'est alarmée l'ONU à six semaines de la COP26.

Le rapport évaluant les engagements nationaux de 191 pays, publié vendredi, "montre que le monde est sur un chemin catastrophique vers +2,7°C de réchauffement", a déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

L'Accord de Paris vise à limiter ce réchauffement bien en-deçà de +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, si possible +1,5°C, mais "l'échec à respecter cet objectif se mesurera à l'aune du nombre de morts et de moyens de subsistances détruits", a-t-il insisté, appelant tous les gouvernements à proposer des engagements plus ambitieux.

En vertu de l'Accord de Paris, chaque pays devait réviser d'ici fin 2020 sa "contribution déterminée au niveau national" (NDC). Mais au 30 juillet, seuls 113 pays représentant moins de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre (49%) avaient effectivement déposé leurs engagements révisés.

Avec ces nouvelles promesses, les émissions de ce groupe de 113 pays, dont les Etats-Unis et l'UE, seraient réduites de 12% en 2030 par rapport à 2010. Une "lueur d'espoir" qui n'éclipse toutefois pas le côté "sombre" de ce tableau, a relevé la responsable climat de l'ONU Patricia Espinosa. "Dans l'ensemble, les chiffres des émissions de gaz à effet de serre vont dans la mauvaise direction", a-t-elle déploré.

En prenant en compte l'ensemble des NDC -- révisées ou non -- des 191 pays signataires, les émissions devraient augmenter de 16% en 2030 par rapport à 2010, alors qu'il faudrait les réduire de 40% d'ici 2030 pour rester sous 1,5°C ou de 25% pour 2°C. Une augmentation "considérable" qui "pourrait entraîner une hausse de la température d'environ 2,7°C d'ici la fin du siècle" alors que chaque fraction de degré supplémentaire multiplie les conséquences dramatiques.

Dans ce contexte, "la COP26 doit être un succès", a martelé Patricia Espinosa, appelant les Etats à négocier en étant "poussés pas uniquement par le désir légitime de protection de leur intérêt national mais aussi par l'objectif de contribuer au bien-être de l'humanité". "Sans l'action de tous les pays, et notamment des plus grandes économies, les efforts risquent d'être vains", a commenté de son côté le président de la COP26 Alok Sharma.

L'attention est notamment tournée vers la Chine, responsable de plus d'un quart des émissions mondiales de CO2. Le président Xi Jinping a annoncé il y a un an viser la neutralité carbone d'ici 2060 et un pic d'émissions "autour de 2030", mais sans réviser sa NDC.

 

 

 

 

 

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Samedi 18  Septembre 2021 -  La France rappelle ses ambassadeurs à Washington et Canberra :

La France a rappelé vendredi ses ambassadeurs aux Etats-Unis et en Australie, une décision sans précédent vis-à-vis de deux alliés historiques, après le torpillage d'un mégacontrat de sous-marins français à Canberra.

«A la demande du Président de la République, j'ai décidé du rappel immédiat à Paris pour consultations de nos deux ambassadeurs aux Etats-Unis et en Australie», a annoncé le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian dans un communiqué. «Cette décision exceptionnelle est justifiée par la gravité exceptionnelle des annonces effectuées le 15 septembre par l'Australie et les Etats-Unis», a-t-il ajouté.

«Nous avons été en contact étroit avec nos alliés français», et «nous espérons pouvoir continuer notre discussion sur ce sujet à haut niveau dans les prochains jours, y compris à l'Assemblée générale de l'ONU la semaine prochaine» à New York, a réagi le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price, dans un tweet, assurant «comprendre leur position».

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et Jean-Yves Le Drian seront tous les deux présents la semaine prochaine à New York pour le grand rendez-vous annuel de la diplomatie mondiale.

Un peu plus tôt, un un haut responsable de la Maison Blanche avait déjà dit sous couvert de l'anonymat «regretter» que les Français «aient franchi ce pas».

Les Etats-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni ont annoncé mercredi un partenariat stratégique pour contrer la Chine, AUKUS, incluant la fourniture de sous-marins américains à propulsion nucléaire à Canberra, qui a sorti de fait les Français du jeu.

L'abandon du projet de sous-marins français et l'annonce d'un nouveau partenariat «constituent des comportements inacceptables entre alliés et partenaires, dont les conséquences touchent à la conception même que nous nous faisons de nos alliances, de nos partenariats et de l'importance de l'Indopacifique pour l'Europe», a martelé Jean-Yves Le Drian.

La France avait signé en 2016 un contrat de 90 milliards de dollars australiens (56 milliards d'euros) pour la fourniture de 12 sous-marins à propulsion diesel à l'Australie, souvent qualifié de "contrat de siècle" en raison de son ampleur et de sa portée stratégique. Depuis l'annonce du partenariat, Paris ne décolère pas, jugeant avoir été trahi par l'Australie comme par les Etats-Unis qui ont fait de la rivalité contre la Chine leur priorité numéro un et demandent à leurs alliés un plus grand engagement à leur côté en Indo-Pacifique, une zone cruciale pour l'économie mondiale.

 

 

 

 

 

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Samedi 18  Septembre 2021 -  Abdelaziz Bouteflika, ancien président algérien, est décédé :

 L'ancien président Algérien Abdelaziz Bouteflika, chassé du pouvoir en 2019 après des manifestations massives contre sa volonté de briguer un nouveau mandat, est décédé vendredi à l'âge de 84 ans.

«Décès de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika», a indiqué un bandeau déroulant à la télévision nationale, citant un communiqué de la présidence de la République.

Depuis sa chute spectaculaire en avril 2019 sous la pression de l'armée et de la rue, celui que les Algériens appelaient familièrement «Boutef» était resté retranché dans la solitude dans sa résidence médicalisée de Zeralda, à l'ouest d'Alger, alors que ses proches étaient poursuivis en justice pour des accusations de corruption.

Bouteflika, né le 2 mars 1937, est décédé à «22 heures (21 heures GMT) à son lieu de résidence», selon la chaîne privée El Hayet TV.

Omniprésent dans la vie politique algérienne durant des décennies, mais devenu quasi-invisible depuis un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, Bouteflika n'avait donné aucun signe de vie depuis que le mouvement de contestation populaire du «Hirak» et l'armée l'avaient contraint à la démission. Ce jour-là, il était apparu pour la dernière fois à la télévision pour annoncer qu'il jetait l'éponge. Le Hirak s'est toutefois poursuivi malgré l'éviction de Bouteflika et de son clan, puis l'élection en 2019 de son successeur Abdelmadjid Tebboune

 

 

 

 

 

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Samedi 18  Septembre 2021 -  Un cas de "maladie de la vache folle" détecté en Angleterre :

Un cas classique d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), dite maladie de la «vache folle», a été détectée dans une exploitation du sud-ouest de l'Angleterre, ont annoncé vendredi soir les autorités sanitaires.

Selon l'agence britannique de santé animale et végétale (APHA), qui souligne qu'il n'existe «aucun risque pour la santé alimentaire», l'animal est mort et a été enlevé de l'exploitation, située dans le Somerset.

Par mesure de précaution, «des restrictions de circulation ont été mises en place pour arrêter les mouvements de bétail dans la zone pendant que les investigations se poursuivent pour identifier l'origine de la maladie», a poursuivi l'agence dans un communiqué.

Il s'agit selon sa vétérinaire en chef Christine Middlemiss d'une «procédure standard», qui prouve que «notre système de surveillance pour détecter et contenir la maladie fonctionne».

 

 

 

 

 

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Samedi 18  Septembre 2021 -  22 millions de vaccinations en un jour en Inde :

L'Inde a réalisé vendredi 22 millions de vaccinations contre le Covid-19, un chiffre record atteint dans le cadre d'une campagne intensive organisée pour l'anniversaire du Premier ministre Narendra Modi.

Les autorités ont mis en place des centres de vaccination dans les stades, les galeries marchandes, les cliniques et autres sites afin d'accélérer une campagne de vaccination qui traîne en longueur, alors que le gouvernement indien espère vacciner 1,1 milliard de personnes d'ici la fin de l'année.

Le précédent record était l'administration de 14 millions de doses en un seul jour, en août.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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