Dimanche 19 Septembre 2021 - Le point du coronavirus le 18 septembre au soir :
La baisse du nombre de malades se poursuit : Le nombre de malades atteints du Covid-19 et hospitalisés continuait à reculer samedi, tout comme le taux de positivité, alors que le seuil des 50 millions de primo-vaccinés a été franchi vendredi.
Au total, 8.912 patients sont à l'hôpital, contre 9.070 vendredi, avec 243 nouvelles admissions, selon les données de Santé publique France. En services de soins critiques, le nombre de malades du Covid-19 est de 1.837, contre 1.891 vendredi, avec 68 nouvelles admissions.
Le Conseil scientifique pour plus de dépistage à l'école : Le dépistage du Covid-19 devrait être systématique et hebdomadaire à l'école primaire en France, préconise un avis du Conseil scientifique du 13 septembre qui n'a pas été rendu public, consulté par Le Monde. Seuls les enfants positifs devraient alors être renvoyés chez eux, au lieu de la classe entière selon le protocole actuellement en vigueur.
«Dans les collèges et lycées, l’avis recommande de dépister, dès le lendemain de l'apparition d'un cas avéré, tous les élèves d'un même niveau (et pas seulement les élèves d'une même classe, compte tenu du large brassage des adolescents entre eux). Mais, ensuite, il suffirait de n'isoler que les élèves positifs», indique Le Monde.
Dixième samedi de manifestations : Pour la dixième semaine consécutive, 180 manifestations contre le passe sanitaire étaient prévues samedi en France. Quelque 17.000 manifestants étaient attendus à Paris et 80.000 à 120.000 dans le reste du pays. L'épidémie se calme en France si bien que le président Emmanuel Macron s'est dit prêt jeudi à «lever certaines contraintes» dans les «territoires où le virus circule moins vite», sans donner d'échéancier.
Dimanche 19 Septembre 2021 - "Sous la mer, les chaluts ravagent la biodiversité en quelques minutes" :
Sur tous les continents, à terre comme en mer, des hommes et des femmes luttent pour l’environnement. Cette semaine Match est parti à la rencontre de deux explorateurs qui vivent une épopée humaine, scientifique et technologique au service de la connaissance et de la préservation des océans.
Emmanuelle Bardout. Je distingue l’exploration de l’expédition. L’expédition peut être gratuite. L’exploration, c’est la recherche de la connaissance, vouloir répondre à des questions. Jadis, c’était connaître les limites géographiques de la planète. C’est cette quête qui, en 2010, nous a poussés à imaginer notre première expédition : plonger sous la banquise, dans des zones jamais visitées. Dans le but de rapporter des “choses” qui n’avaient jamais été filmées ni photographiées et qui, en plus, disparaissent comme peau de chagrin.
Ghislain Bardout. Ce programme, baptisé DeepLife, s’inspire de la grande étude des coraux profonds que nous avons réalisée en Polynésie en 2018. C’est un programme d’exploration de la zone des océans qui s’étend de 30 mètres jusqu’à 200 mètres de profondeur. Un monde entre deux mondes, entre les eaux où perce la lumière et les abysses opaques. C’est une zone peu connue, mais qui présente un très fort potentiel en matière de connaissances car elle est essentiellement littorale, donc directement en contact avec l’homme et son influence. Un milieu que les scientifiques étudient par dragage, par sondage ou par chalutage, mais pas par observation directe. Or, ça permet une collecte de données bien supérieure.
Mais notre approche est scientifique. On constate. On relève. On analyse. On compare. On dresse un bilan. Et, ensuite, on propose des recommandations scientifiques. Derrière ce travail, il y a bien entendu la sensibilisation : faire remonter les connaissances et les partager de manière pédagogique avec le plus grand nombre. À l’aune de nos expéditions passées, je peux parler très concrètement du réchauffement climatique. Aujourd’hui, nous ne pourrions pas refaire l’expédition que nous avions montée en 2010 sur la banquise. Celle-ci n’est plus assez épaisse, désormais, pour que les avions ravitailleurs qui nous réapprovisionnaient puissent se poser. D’ailleurs, ce genre d’expédition n’a pratiquement plus lieu, car il y a trop de voies d’eau qui empêchent d’avancer en tirant des traîneaux. Quand Jean-Louis Étienne a fait la sienne, en 1986, il n’avait même pas de combinaison étanche ! Nous, si. Déjà… Autre exemple : dans un village du Groenland où nous étions passés en 2011 et où nous sommes retournés quelques années plus tard, il n’y avait plus de chiens de traîneau, parce qu’ils ne servent plus à rien ! Dans nos pays, on a le sentiment que le réchauffement climatique ne nous a pas encore “vraiment” atteints, mais il y a des endroits du monde où c’est déjà une réalité brûlante.
Dimanche 19 Septembre 2021 - Pas de 3e dose pour tous : la FDA américaine ne suit pas Pfizer :
L'agence américaine ne préconise le rappel vaccinal que pour les personnes de plus de 65 ans ou à risque.
Les experts du monde médical se sont prononcés vendredi en faveur de l'administration d'une 3e dose du vaccin Pfizer à tous les Américains de plus de 65 ans ou à risque mais contre son injection à l'ensemble de la population, un revers pour le président Biden qui voulait lancer une campagne de rappel.
Après une journée de débats, ce comité consultatif de l'Agence américaine du médicament (FDA) composé des chercheurs, épidémiologistes, spécialistes des maladies infectieuses américains a rendu deux décisions.
Ces experts ont été unanimes sur la nécessité d'une troisième dose de vaccin pour les personnes âgées de 65 ans et plus, ainsi que pour les personnes présentant un risque élevé de développer une forme grave de la maladie, et ce six mois après la deuxième dose. Ils estiment que le personnel soignant doit être inclus dans ces personnes «à haut risque».
Mais ce panel a aussi fait part de ses inquiétudes quant aux possibles effets secondaires qu'engendrerait une dose additionnelle du vaccin si elle était administrée à l'ensemble de la population, surtout chez les plus jeunes. Elle s'oppose ainsi de facto à la grande campagne de rappel de l'administration Biden à destination des adultes.
Dimanche 19 Septembre 2021 - Les touristes de SpaceX de retour sur Terre après trois jours dans l'espace :
Les quatre premiers touristes spatiaux de SpaceX ont regagné la Terre samedi soir après avoir passé trois jours dans l'espace, couronnant de succès la première mission orbitale de l'Histoire n'ayant comporté aucun astronaute professionnel à bord.
La capsule Dragon a résisté à la vertigineuse descente grâce à son bouclier thermique, puis a été freinée par quatre immenses parachutes. L'amerrissage dans l'océan Atlantique, au large des côtes de la Floride, a eu lieu à l'heure prévue, 23H06 GMT (19H06 heure locale).
«C'était un sacré voyage pour nous, et ça ne fait que commencer», a déclaré peu après le commandant à bord, le milliardaire Jared Isaacman. Un bateau de SpaceX a ensuite récupéré la capsule. Les quatre passagers, arborant des sourires jusqu'aux oreilles, en sont sortis un par un.
Ils devaient par la suite être transportés en hélicoptère jusqu'au centre spatial Kennedy, d'où ils avaient décollé mercredi soir, et où ils devaient retrouver leurs familles. «Félicitations, Inspiration4», a tweeté après l'amerrissage Elon Musk, le patron de SpaceX, en utilisant le nom officiel de la mission.
Les quatre Américains ont voyagé plus loin que la Station spatiale internationale (ISS), jusqu'à 590 km d'altitude. Filant à environ 28.000 km/h, ils ont fait chaque jour plus de 15 fois le tour du globe.
Dimanche 19 Septembre 2021 - Un funambule relie la Tour Eiffel au théâtre de Chaillot :
Le funambule Nathan Paulin a relié samedi la Tour Eiffel au théâtre de Chaillot à Paris, de l'autre côté de la Seine, sur une corde à 70 mètres de hauteur, à l'occasion des journées du patrimoine.
Attaché par une sangle à une longe de sécurité large de quelques centimètres, ce «highliner» de 27 ans, détenteur de plusieurs records du monde, a doucement progressé pieds nus, hormis quelques pauses, s'asseyant ou se suspendant avant de repartir de l'avant.
«J'avais beaucoup imaginé la traversée et puis y être c'était bien. Ce n'était pas évident parce que marcher 600 mètres, se concentrer, avec tout ce qu'il y a autour, la pression, ce n'était pas facile, moins facile que ce que j'avais imaginé, comme je l'avais déjà fait mais c'était quand même beau», a-t-il déclaré.
«Aujourd'hui, la difficulté, c'était déjà d'installer cette ligne parce que techniquement c'est compliqué en termes d'autorisations», sans compter «le stress lié aux gens (...) au fait qu'il y ait beaucoup de monde», a-t-il relaté.
«La motivation (...) est principalement de faire quelque chose de beau et de le partager et d'apporter un nouveau regard aussi sur le patrimoine, c'est rendre vivant le patrimoine», s'est-il réjoui.
Dimanche 19 Septembre 2021 - Face à la colère du gouvernement français, l'Australie réplique :
Alors que la crise diplomatique ouverte par la rupture d'un contrat de ventes d'armes entre la France et l'Australie se poursuit, un échange téléphonique entre Joe Biden et Emmanuel Macron doit avoir lieu prochainement.
Le Premier ministre australien a répliqué dimanche aux accusations de «duplicité» formulées par Paris sur son intention de rompre un contrat d'achat de sous-marins, tandis que le président américain aura l'occasion de s'expliquer dans les prochains jours avec son homologue français lors d'un échange téléphonique.
«Le président Biden a demandé à parler au président de la République (Emmanuel Macron) et il y aura un échange téléphonique dans les tout prochains jours», a indiqué le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal. «On veut des explications» sur ce qui «s'apparente à une rupture de confiance majeure», et aussi savoir «comment ils entendent sortir de ce contrat», avec des «compensations» à la clé, a-t-il précisé sur BFMTV.
La décision de l'Australie d'annuler le contrat d'achat de sous-marins français en faveur de navires américains à propulsion nucléaire a suscité l'indignation de Paris. Emmanuel Macron a rappelé les ambassadeurs de France à Canberra et à Washington dans un geste sans précédent. Il s'entretiendra avec eux dimanche soir, a ajouté Gabriel Attal.
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre australien Scott Morrison avait rejeté les accusations françaises de duplicité. «Je pense qu'ils auraient eu toutes les raisons de savoir que nous avions de profondes et graves réserves quant au fait que les capacités du sous-marin de classe Attack ne répondaient pas à nos intérêts stratégiques et nous avions clairement indiqué que nous prendrions une décision basée sur notre intérêt stratégique national», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Sydney.«Je ne regrette pas la décision de faire passer l'intérêt national de l'Australie en premier. Je ne le regretterai jamais», a-t-il ajouté, déclarant qu'il aurait été «négligent» d'aller de l'avant contre les conseils des services australiens de renseignement et de la défense.
Le ministre de la défense Peter Dutton a de son côté insisté sur le fait que Canberra avait été «franc, ouvert et honnête» avec la France sur ses préoccupations concernant l'accord, qui a dépassé le budget et pris des années de retard.
Selon Peter Dutton, Canberra n'était pas en mesure d'acheter des navires à propulsion nucléaire français, en raison des opérations de maintenance qui doivent avoir lieu tous les dix ans, qui prévoient un rechargement du combustible nucléaire, ce qui n'est pas le cas des sous-marins américains et justifie le choix de ces derniers, alors que l'Australie ne dispose d'aucune centrale nucléaire.
S'exprimant sur la chaîne de télévision France 2 samedi le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait évoqué une «crise grave» et dénoncé une «duplicité» de Canberra et Washington. «Il y a eu mensonge, il y a eu duplicité, il y a eu rupture majeure de confiance, il y a eu mépris donc ça ne va pas entre nous», a-t-il déclaré.
Dimanche 19 Septembre 2021 - Au PS, Le Foll toujours candidat face à Hidalgo :
Le maire du Mans Stéphane Le Foll maintient sa candidature à l'investiture du PS pour la présidentielle, face à Anne Hidalgo, tout en critiquant un «refus du débat» au sein de son parti, indique-t-il au «Journal du Dimanche».
La maire de Paris et le Premier secrétaire Olivier Faure, confirmé samedi à la tête du PS en Congrès à Villeurbanne (Rhône), «refusent le débat» mais «s'il n'y a plus de débat au sein du PS, c'est la mort du parti tel qu'il a existé», avertit Stéphane Le Foll.
«Je propose toujours à Anne Hidalgo un débat à la télévision. Quand on revendique, comme elle et le PS, la démocratie participative et les votes citoyens, le minimum est d’accepter de débattre», insiste l'ancien ministre de François Hollande.
Une large majorité des délégués présents au Congrès du PS se sont prononcés samedi pour la tenue de ce vote interne d'investiture le 14 octobre, promis par le Premier secrétaire qui soutient la maire de Paris. Plutôt qu'un débat entre les prétendants, ils ont opté pour «un temps d'échange de chaque candidat avec les militants».
«Je dépose ma candidature, avec un livre projet : Renouer avec la France des Lumières. Je dis que la gauche a perdu sa boussole, je prône une politique éco-keynésienne. Est-ce qu’on peut en discuter?», martèle Stéphane Le Foll, qui pense que la «stratégie» actuelle «mènera à l’échec».
L'ex-Premier secrétaire du parti Jean-Christophe Cambadélis, qui envisageait de se présenter, s'est lui rallié samedi à la candidature de la maire de Paris.
Dimanche 19 Septembre 2021 - Abdelaziz Bouteflika inhumé à Alger :
L'ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika a été inhumé dimanche au carré des martyrs du cimetière d'El Alia à Alger, réservé aux héros de la guerre d'indépendance, mais il a eu droit à bien moins d'honneurs que ses prédécesseurs.
Chassé du pouvoir en 2019 après 20 ans à la tête de l'Algérie, Abdelaziz Bouteflika s'est éteint vendredi à l'âge de 84 ans dans sa résidence médicalisée de Zeralda dans l'ouest d'Alger.
Le cortège funèbre est arrivé au cimetière d'El Alia, après avoir parcouru une trentaine de km depuis Zeralda. La dépouille a été portée sur un affût de canon tiré par un véhicule blindé couvert de fleurs.
Aux côtés de membres de la famille, le président Abdelmadjid Tebboune, qui fut Premier ministre sous Bouteflika, les ministres et des diplomates étrangers étaient présents au cimetière, selon les médias.
Signe d'un certain embarras officiel, l'exposition de la dépouille initialement prévue pour un hommage des dignitaires et du grand public au Palais du peuple d'Alger, a été annulée, selon des sources concordantes. Les corps des prédécesseurs de Bouteflika et même son ex-chef d'état-major Ahmed Gaïd Salah ont tous été exposés dans ce bâtiment d'apparat avant d'être enterrés.
Au terme de plusieurs heures de flottement sans réaction officielle, Abdelmadjid Tebboune, au pouvoir depuis fin 2019, avait fini par décréter samedi la mise en berne du drapeau national et un deuil de trois jours pour honorer «le moudjahid Abdelaziz Bouteflika». Ces atermoiements illustrent, selon les observateurs, des craintes de manifestations hostiles contre un ex-président à l'image ternie.
Dimanche 19 Septembre 2021 - Présidentielle : Jadot et Rousseau qualifiés au second tour de la primaire des écologistes :
Les résultats sont tombés ce dimanche en fin d'après-midi. L'eurodéputé Yannick Jadot termine en tête de la primaire des écologistes avec 27,7% des voix. Il est suivi par l'ex-porte-parole Sandrine Rousseau avec 25,14% des suffrages. Les deux sont qualifiés pour le second tour qui aura lieu du 25 au 28 septembre.
En troisième position termine la députée et présidente de Génération Écologie Delphine Batho (22,32%), puis le maire de Grenoble, Éric Piolle, en quatrième (22,29%). Jean-Marc Governatori, l'écologiste «centriste» arrive cinquième et dernier avec 2,35% des voix.
122.675 électeurs ont participé à ce scrutin.