29 mars 2017 - Hamon et Merkel confirment leurs désaccords :
Côté désaccords, le candidat a notamment cité les politiques budgétaires en Europe, mais aussi les «réserves» d'Angela Merkel sur son projet de «traité de démocratisation de la zone euro».
Reçu mardi par Angela Merkel à Berlin, le candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon a pointé en sortant quelques «convergences» mais surtout des «désaccords» économiques avec la chancelière allemande. Cette dernière n'a toutefois pas totalement fermé la porte «à son projet» de réforme de l'UE. Sans surprise, il a en revanche reçu le franc soutien du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) par la voix de son président Martin Schulz. Pour les «convergences», abordées en premier lors de son compte-rendu devant les journalistes, le vainqueur de la primaire socialiste a notamment cité la politique de défense et la transition énergétique, domaine où la chancelière a mené ces dernières années des investissements massifs dans les énergies renouvelables. Pour Benoît Hamon, l'objectif de la chancelière de renforcer la défense européenne «correspond» à son «objectif de faire face au désengagement américain et de tenir compte de ce que sont les prétentions de la Russie».
29 mars 2017 - En 2016, 25.500 personnes sont mortes sur les routes de l'UE :
En 2016, 25.500 personnes ont perdu la vie sur les routes de l'Union européenne. Les pays européens, qui enregistrent des taux de mortalité disparates allant du simple au triple, doivent faire «davantage d'efforts» pour atteindre l'objectif fixé par l'UE d'une chute de moitié en dix ans du nombre de morts sur la route, a exhorté la Commission européenne qui a publié ses statistiques de sécurité routière mardi. 25.500 personnes ont perdu la vie sur les routes européennes en 2016, «soit 600 de moins qu'en 2015 et 6.000 de moins qu'en 2010», a souligné la Commission, qui a par ailleurs estimé à 135.000 le nombre de «blessés graves».
Seulement 8% des accidents mortels sont survenus sur des autoroutes, tandis que 37% ont eu lieu dans des zones urbaines et 55% sur des routes rurales. Les occupants de voitures ont représenté 46% des victimes, les piétons 21% et les cyclistes 8%, selon ces chiffres.
«Après deux années de stagnation, l'année 2016 marque le retour d'une tendance à la baisse rassurante», s'est réjouie la Commission, indiquant que le recul du nombre de morts, exprimé en pourcentages, est de 2% en 2016, et de 19% entre 2010 et 2016.
29 mars 2017 - Censé travailler à la Maison Blanche, Donald Trump était… au golf :
Les weekends de Donald Trump font aussi jaser. Dimanche, Fox News a lancé une «alerte info» : «Le président passe le weekend à travailler à la Maison Blanche», assurait la chaîne conservatrice, qui affichait une image de la résidence présidentielle à l’écran. Seulement, Fox News était dans le faux puisque Donald Trump avait été photographié la veille arrivant dans un de ses hôtels et parcours de golf à Potomac Falls, en Virginie, à l’arrière d’une voiture noire. Les photographes ont pu le voir quitter le grand bâtiment blanc dimanche. Il s’agissait de son 13ème visite sur un parcours de golf en neuf semaines.
29 mars 2017 - Penelope Fillon mise en examen :
Entendue mardi par les magistrats financiers en charge de l'affaire, Penelope Fillon a été mise en examen, comme son mari François Fillon, le 14 mars dernier, puis l'ex-suppléant à l'Assemblée nationale, Marc Joulaud.
Les révélations du Canard enchaîné sur les possibles emplois fictifs de Penelope Fillon, pourtant sans profession connue, à La Revue des deux mondes et à l'Assemblée comme assistante parlementaire de son mari, ont bouleversé la campagne de l'ex-Premier ministre, qui jusqu'alors avait mis l'accent sur la probité. Désormais, il dénonce une "machination" et accuse le président François Hollande d'animer un "cabinet noir" contre lui.
29 mars 2017 - En Europe, seuls trois pays poursuivraient les objectifs de l’Accord de Paris :
Au sein de l’Union Européenne, seuls trois pays seraient sur la bonne voie pour faire «respecter» l’Accord de Paris, entré en vigueur en décembre dernier. C’est ce que révèle l’ONG Carbon Market Watch, qui a analysé les déclarations ministérielles de chaque nation et les documents officiels qu’elles ont soumis à la Commission européenne.
Ainsi, la Suède, l’Allemagne et la France seraient les seuls pays européens à poursuivre des politiques environnementales conformes aux promesses émises lors de la conférence sur le climat à Paris (COP21), qui a eu lieu en décembre 2015. A l’inverse, la Pologne, la Roumanie, la Lituanie, la Lettonie, l’Italie, la Croatie et l’Espagne entraveraient fortement les efforts de l’Europe, en bloquant notamment les négociations du «règlement sur la répartition de l’effort» (RRE), qui a pour but de fixer aux Etats des objectifs contraignants en matière d’émissions annuelles de gaz à effet de serre pour la période 2021-2030.
29 mars 2017 - Marine Le Pen ne veut ni sa nièce ni son compagnon dans son gouvernement :
Marine Le Pen, candidate Front national à la présidentielle, a affirmé mardi soir sur France 2 que ni Louis Aliot, son compagnon, ni Marion Maréchal-Le Pen, sa nièce, ne seraient ministres lors de son éventuel quinquennat, niant toute sanction à l'encontre de cette dernière.
Dans un entretien à Femme actuelle, Mme Le Pen avait argué de l'inexpérience supposée de la députée du Vaucluse, seule députée FN, pour exclure d'en faire une ministre. Etait-ce un tacle ? "Pas du tout", a répondu la patronne du FN. "La vraie question c'était de dire que les Français ont exprimé leur désaccord avec les liens familiaux qui peuvent exister en politique. J'ai entendu ce qu'ils ont dit, et par conséquent pas plus que mon compagnon Louis Aliot ne sera ministre dans mon gouvernement, Marion ne pourrait l'être non plus", a poursuivi la patronne du FN.
29 mars 2017 - Recueillement et heurts à Paris après la mort de Shaoyo Liu, tué par un police :
La mort d'un Chinois de 56 ans, tué par un policier dimanche à Paris dans des circonstances encore difficiles à établir, a provoqué des heurts et l'indignation de la communauté chinoise de la capitale, ainsi qu'une vive protestation de Pékin.
La Chine a demandé mardi à la France de garantir "la sécurité et les droits" de ses ressortissants et "exigé" que Paris fasse "toute la lumière sur cette affaire". La sécurité des ressortissants chinois est "une priorité des autorités françaises", a répondu le ministère français des Affaires étrangères. Les cinq enfants de la victime, dont quatre étaient présents au moment des faits, ont été entendus mardi par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", ainsi que sa femme qui n'était pas présente, a précisé une source proche de l'enquête.
Le préfet de police Michel Cadot a reçu mardi soir des représentants de la communauté asiatique. Dans la soirée, plusieurs centaines de manifestants s'étaient réunis devant le commissariat du XIXe arrondissement, près du quartier où l'homme a été tué, aux cris de "police assassin" ou "injustice, injustice".
29 mars 2017 - Syndicats et patronat arrachent un compromis sur l'assurance chômage :
Les partenaires sociaux sont parvenus à un compromis sur l'assurance chômage, au terme d'âpres négociations où le patronat a fini par céder sur les contrats courts pour aboutir à un projet d'accord que quatre syndicats pourraient signer.
"Nous avons trouvé un accord sur l'assurance chômage. Nous nous réjouissons que le dialogue social ait montré une fois de plus son efficacité", s'est félicité mardi soir Alexandre Saubot, chef de file de la délégation patronale (Medef, CPME, U2P). Ce compromis, trouvé au bout de quatre séances dont la dernière a duré 12 heures, intervient après l'échec des discussions du printemps 2016 et à moins d'un mois de la présidentielle, alors que deux candidats, Emmanuel Macron et François Fillon, menacent de reprendre en main l'assurance chômage.
Le président François Hollande s'est félicité de ce dénouement, jugeant que "le dialogue social dans notre en sort renforcé". Le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, a salué un "accord responsable", tandis que la ministre du Travail, Myriam El Khomri, s'est réjouie auprès de l'AFP que les partenaires sociaux ait "su prendre leurs responsabilités". Le gouvernement compte agréer l'accord "dans les prochaines semaines", mais de l'avis des partenaires sociaux, il n'en aura pas le temps et la tâche incombera forcément au prochain président, compte-tenu de délais techniques incompressibles.
29 mars 2017 - Le Royaume-Uni a enclenché le Brexit, un processus "sans retour" :
La lettre de divorce a été transmise au président du Conseil européen Donald Tusk par l'ambassadeur britannique à Bruxelles Tim Barrow.La lettre de divorce a été transmise au président du Conseil européen Donald Tusk par l'ambassadeur britannique à Bruxelles Tim Barrow.
Les amarres sont larguées: le Royaume-Uni s'est embarqué mercredi pour un voyage historique et "sans retour" hors de l'Union européenne qui se retrouve fragilisée par un Brexit aux conséquences sismiques et imprévisibles. Neuf mois après un référendum qui continue à diviser le pays, la lettre de divorce a été transmise au président du Conseil européen Donald Tusk par l'ambassadeur britannique à Bruxelles Tim Barrow, déclenchant formellement la procédure de sortie.
"Vous nous manquez déjà", a lancé un Donald Tusk visiblement éprouvé en brandissant la lettre devant la presse. "Il n'y a aucune raison de faire comme si c'était une journée heureuse, ni à Bruxelles ni à Londres", a-t-il ajouté en voyant ainsi ébranlé le projet européen, né sur les cendres de la Seconde Guerre mondiale. Au même moment à Londres, la Première ministre Theresa May annonçait devant les députés du Parlement de Westminster qu'il n'y aurait "pas de retour en arrière". Le Royaume-Uni est le premier pays à rompre les amarres avec l'Union, après 44 ans de mariage contrarié. Elle a appelé le peuple britannique, Ecossais en tête, à se "rassembler" pour obtenir "le meilleur accord possible". A l'extérieur des bâtiments du Parlement, Nigel Farage, ancien leader du parti europhobe Ukip et grand architecte du Brexit, pavoisait: "On est les premiers à sortir. C'est historique. L'Union européenne ne s'en remettra pas."
30 mars 2017 - Les Pays-Bas veulent sauver le climat après l'offensive de Trump :
Le gouvernement néerlandais veut organiser aux Etats-Unis une conférence internationale sur le climat intitulée "ClimateFirst", a indiqué mercredi la secrétaire d'Etat à l'Environnement, au lendemain de la promesse du président américain Donald Trump sur un renouveau de l'industrie du charbon. "Nous espérons que les autorités fédérales se joindront à nous: le but est d'avancer ensemble, pas de retourner, littéralement, à l'âge du charbon", a assuré la secrétaire d'Etat Sharon Dijksma au micro de la radio nationale Radio1. Les conséquences de la décision de M. Trump, qui a signé la veille le "décret sur l'indépendance énergétique", sont "très nuisibles", a-t-elle ajouté, soulignant que "les Etats-Unis sont toujours le deuxième pollueur au monde et doivent prendre leurs responsabilités".
Le décret de M. Trump ordonne un réexamen de la mesure phare de son prédécesseur démocrate, Barack Obama, le "Clean Power Plan" qui impose aux centrales thermiques des réductions de leurs émissions de CO2. Sa signature a provoqué de nombreuses réactions, dans le monde et au sein même des Etats-Unis.
30 mars 2017 - Hollande, "heureux" et "fier", pense à l'après-Elysée :
En déplacement à Kuala Lumpur, en Malaisie, François Hollande s'est livré à quelques confidences auprès des journalistes sur la vie qui l'attend après la mi-mai et son départ de l'Elysée.
Ne lui parlez pas de "retraite". François Hollande rejette ce mot et assure qu'après son départ de l'Elysée à la mi-mai, après une élection qu'il a choisi d'éviter, il se trouvera une occupation. "Il n’y a pas de retraite, il n’y a pas de retrait. Il y a autre chose qui arrive", a-t-il indiqué au Monde, lors de son déplacement en Malaisie. A Kuala Lumpur, le chef de l'Etat s'est prêté au jeu des confidences avec la presse. François Hollande l'assure : il ne fera pas d'adieu à la politique. "Il ne faut pas annoncer son départ, son retrait de la vie publique. Quand on a été Premier ministre ou Président, on ne sait pas quel sera son avenir politique", a-t-il encore expliqué, selon Le Figaro.
Après donc, il ne s'exprimera pas publiquement, sauf "si la situation est très grave pour le pays". Que fera-t-il en attendant? "Pas des affaires", a-t-il martelé aux journalistes qui le suivaient en Asie. Une référence, encore, à Nicolas Sarkozy. Il aimerait bien écrire des mémoires, comme si les très nombreux livres publiés à partir de ses propres confidences durant le quinquennat ne suffisaient pas. Pas de mandat local non plus. Il a glissé au Monde qu'il n'avait "pas de plan" : "Ça dépend beaucoup du pays lui-même… Ce qu’il y a à faire pour lui…"
30 mars 2017 - Le troisième débat présidentiel aura-t-il lieu?
Après le refus de Jean-Luc Mélenchon, et les réserves d'Emmanuel Macron et d'autres candidats, le troisième débat présidentiel sur France 2 semble très mal engagé.
La date du dernier débat entre candidats ne plait ni aux prétendants au poste de Président, ni au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Après le refus de Jean-Luc Mélenchon et les critiques d'Emmanuel Macron, le régulateur a montré aussi des réserves quant à l'organisation le 20 avril de ce dernier débat sur France 2. Soit "24 heures avant la période de réserve précédant le premier tour de l'élection présidentielle", ce qui empêcherait à un candidat de se défendre si une nouvelle polémique électorale devait émerger", note le CSA.
Le CSA rappelle "la nécessité de s'enquérir de l'accord des candidats pour la participation à de tels échanges ainsi que pour la détermination de leurs modalités" et se propose de mettre en oeuvre un dialogue entre les candidats et les radios et télévisions qui veulent organiser des débats". Contactée par l'AFP, France Télévisions n'a pas souhaité faire de commentaires sur ces nouvelles réserves. Le groupe organise vendredi une conférence de presse pour détailler son dispositif présidentiel, notamment le débat du 20 avril. Le groupe avait indiqué mardi que le débat serait maintenu malgré le refus de Jean-Luc Mélenchon d'y participer.
30 mars 2017 - Mur de Trump avec le Mexique : Paris Plages boycotte le sable Lafarge :
Paris Plages et la Ville de Paris se «passeront» désormais du sable de l'entreprise Lafarge, volontaire «pour collaborer au projet néfaste» du mur voulu par Donald Trump entre les Etats-Unis et le Mexique, a décidé mardi le Conseil de Paris. «Nous nous passerons de leur prestation», a indiqué devant le Conseil de Paris Bruno Julliard, premier adjoint de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, avant qu'un vote n'entérine cette décision.
Le Conseil de Paris, déjà interpellé en septembre dernier par Danielle Simonnet (Parti de Gauche) sur le groupe franco-suisse accusé d'avoir indirectement financé le groupe Etat islamique en Syrie, avait cette fois-ci été sollicité par le groupe écologiste. Son président David Belliard a demandé l'arrêt du partenariat avec cette «entreprise infréquentable». M. Julliard a rappelé les «engagements éthiques que les Parisiens sont en droit d'attendre de la part de la Ville».
30 mars 2017 - Des nouvelles familles de tigres découvertes en Thaïlande, un "miracle" :
Des bébés tigres ont été découverts dans un parc naturel dans l'est de la Thaïlande, ce qui constitue un «miracle» pour cette sous-espèce décimée par la déforestation et le braconnage généralisé, d'après les groupes de défense des animaux. La Thaïlande, considérée comme une plaque tournante du trafic d'animaux sauvages en Asie, est l'un des treize pays où vivent encore des tigres à l'état sauvage, mais leur nombre a largement chuté ces dernières années. La dernière fois qu'une famille de tigres indochinois avait été aperçue remonte à 15 ans. La déforestation, l'avancée des villages et le braconnage expliquent le recul du nombre de tigres en Asie.
«Le rebond extraordinaire des tigres de l'est de la Thaïlande est un miracle», a expliqué John Goodrich, le directeur du programme tigre à Panthera, un groupe de préservation de ces animaux sauvages. D'après l'organisation, la Thaïlande est le seul pays au monde à avoir de nouvelles familles de tigres indochinois. Sur des images prises en pleine jungle tout au long de 2016, on voit une douzaine de tigres, des femelles et leurs petits. «Etant donné que le commerce illégal des tigres se poursuit, ils auront besoin de protection», a déclaré Kraisak Choonhavan, président du conseil d'administration de Freeland, ONG de défense de l'environnement, avant de poursuivre : «Il est crucial de poursuivre les grands progrès réalisés par le gouvernement thaïlandais pour renforcer la protection des tigres».
30 mars 2017 - Un trésor légendaire découvert par des archéologues chinois :
Des archéologues chinois ont retrouvé le trésor de Zang Xianzhong, un ancien soldat devenu chef et qui voulait régner sur la Chine au milieu du 17e siècle. C’est une légende vieille de plusieurs siècles qui est sortie de terre mi-mars, dans la province du Sichuan, située au centre de la Chine. Selon l’Agence Chine Nouvelle, des archéologues chinois ont mis au jour une partie du trésor de Zang Xianzhong (également appelé Chang Hsien-chung), chef d’un mouvement qui voulait renverser la dynastie Ming au milieu du 17e siècle.
Pour la petite histoire, ce chef de légion, qui était parvenu à rassembler environ 100 000 soldats, comme le précise «Le Monde», avait l’ambition de créer son propre royaume. En 1644, il conquiert alors la province du Sichuan et y devient gouverneur. «Incapable de gouverner le territoire et peut-être parce que la province, exsangue, ne peut plus nourrir son armée, il veut, à la fin de 1646, l’abandonner et s’installer dans le Shaanxi voisin, d’où il est originaire», écrit le journal. L’homme est rapidement rattrapé par les nouveaux chefs de la Chine (les Manchous) et se fait abattre en 1647 par un de ses officiers.
30 mars 2017 - Mélenchon recale sèchement Hamon :
Enivré par une dynamique favorable depuis dix jours, Jean-Luc Mélenchon est déterminé à creuser l'écart avec Benoît Hamon et a sèchement refusé de le rallier. «J'ai marché mon chemin, sans ne céder à rien, je ne vais pas commencer aujourd'hui! A faire le contraire ou à m'engager dans je ne sais quel arrangement qu'on me suggère de faire», a répondu le candidat de La France insoumise, devant plus de 5.000 personnes, selon les chiffres de son équipe, réunies aux Docks du Havre.
Après l'annonce du soutien de Manuel Valls à Emmanuel Macron avant même le premier tour, Benoît Hamon avait appelé un peu plus tôt le leader de la France insoumise et les communistes à «unir leurs forces aux (s)iennes».
Dans la foulée, le secrétaire national du PCF Pierre Laurent a relancé l'idée d'une candidature commune «pour créer les conditions de la victoire», appelant à une rencontre entre Mélenchon, Hamon et l'écologiste Jadot «dans les prochains jours». Il a ensuite ajouté que la «dynamique de campagne» de Jean-Luc Mélenchon était un «atout».
Tout en plaignant Benoît Hamon, «malheureux candidat» que le PS «agite» et «que l'on dépouille chaque jour d'une partie de son équipage», Jean-Luc Mélenchon a encore refusé «la tambouille» politicienne. Il a invité le socialiste s'il le souhaite à le rejoindre, mais «qu'il ne demande rien, comme nous, nous ne demandons rien». «Je ne dépends que de vous, c'est à vous que j'ai fait la promesse, je ne négocierai rien, avec personne!», a-t-il tranché, comparant ses troupes, après la lecture du poème de Baudelaire, à de «petits albatros» qui doivent «s'envoler».
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