Depuis Marseille, où il tenait meeting ce samedi 1er avril, Emmanuel Macron a répondu aux attaques de François Fillon, évoquant "le masque de la haine" et "l'indignité" des soutiens du candidat LR.
Le ton monte entre François Fillon et Emmanuel Macron. Vendredi 31 mars, l'ancien Premier ministre a taclé le candidat d'En marche!, "le prince de l'ambiguïté" selon lui. La réponse de ce dernier n'a pas tardé : en meeting à Marseille, samedi après-midi, il a lourdement critiqué François Fillon, qui "ne peut plus aller à la rencontre des Français, alors il se calfeutre avec son clan", a-t-il lancé devant 5.000 à 6.000 personnes au parc Chanot, selon les organisateurs. C'est là qu'il avait lancé sa campagne présidentielle, en novembre dernier.
Ce regain de tensions entre les deux candidats s'explique notamment par les sifflets qui ont accompagné le discours de Christian Estrosi avant le meeting de François Fillon, vendredi. Le même Christian Estrosi s'est entretenu avec Emmanuel Macron, samedi 1er avril au matin, "de manière républicaine" comme l'a indiqué le candidat d'En marche!. « Ils ont montré le masque de la haine et de l'indignité », a-t-il dénoncé samedi. « Ce n'est pas le visage que je veux pour la France. Qu'ils suivent cette route poursuivant le Front national. Nous nous sommes là et nous allons gagner!", s'est exclamé l'ancien ministre.
Les Républicains "ont tourné le dos à la République"
"Il y a eu peu de moments où le nom de ce parti (Les Républicains, NDLR) a été si immérité par celui qui en porte les couleurs", a-t-il encore attaqué. "Ils ont décidé de tourner le dos à la République pour embrasser Sens commun (émanation politique de la Manif pour tous au sens de LR). Eh bien honte à eux!", a accusé Emmanuel Macron.
Ciblant principalement François Fillon, Emmanuel Macron n'a pas oublié d'attaquer Benoît Hamon et Marine Le Pen. Le premier est accusé de ne pas avoir la stature nécessaire à cette élection : "Nous, nous voulons présider, nous voulons gouverner", a lancé Emmanuel Macron à son égard. Mais, selon lui, "le FN est [leur] premier opposant. Ne les sifflons pas, sortons-les!"
"On craint dégun"
Alors qu'il est au centre des critiques de la part de ses concurrents, le leader d'En marche! a profité de sa visite dans la cité phocéenne pour clamer qu'il ne craignait "degun". Une expression marseillaise pour signifier que lui, le supporter de l'OM - il a d'ailleurs tenu meeting en début d'après-midi pour assister au match entre Marseille et Dijon -, n'a peur de personne à trois semaines du premier tour.
Source : LeJDD.fr 1er avril 2017
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