Cruel dilemme pour la plupart des députés d’Ile-de-France : plus de 40% des circonscriptions d’Ile-de-France seront confrontées à la loi sur le non-cumul des mandats au lendemain des élections législatives de juin prochain. C’est maintenant que les barons franciliens doivent choisir.
Au 1er juillet 2017, tous les députés nouvellement élus - aux législatives des 11 et 18 juin - exerçant également une fonction d’exécutif local seront considérés comme "démissionnaires d’office" de leurs mandats les plus anciens. La loi de 2014 sur le non-cumul des mandats dresse une liste : maires, maires d’arrondissement, maires délégués, adjoints au maire, présidents ou vice-présidents d’un conseil régional, départemental, intercommunalité à fiscalité propre… Selon le décompte du JDD, une quarantaine de circonscriptions (sur 97) sont concernées en Ile-de-France.
Une dizaine de maires franciliens brigueront une circonscription
Une trentaine de députés-maires sortants - dont quelques vedettes de la politique - ont décidé de se représenter à l’Assemblée nationale ; ils devront alors abandonner leur chère mairie, ce qui impliquera l’élection d’un nouveau maire par le conseil municipal. Les autres cumulards préfèrent se consacrer à leur commune et renoncer au Palais Bourbon. D’autres encore hésitent, n’arrivent pas à se décider, parlent de "crève-cœur" et de "déchirement". Par ailleurs, une dizaine de maires franciliens brigueront une circonscription avec de grandes chances de l’emporter ; même punition pour ces néo-députés.
Source : LeJDD.fr 26-02-2017
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