Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 09:00

.

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION :  ROBESPIERRE (6/50)

 

Assemblée des Notables 22 février 1787

 

 

 

 

L’ENTREE EN POLITIQUE : 1788

 

 

 

 

        Comment effacer l’humiliation de l’affaire Deteuf ? Comment se faire une place au sein de la bourgeoisie d’Artois ? Comment accéder enfin à la célébrité ? Toutes ces questions se bousculent dans la tête de Maximilien depuis des semaines. Faut-il poursuivre cette carrière d'avocat alors qu'elle lui a réservé, jusqu'à ce jour, au moins autant de désillusions que de satisfactions ? La décision n'est pas facile à prendre...Elle l’est d’autant moins que Robespierre n’a aucune idée de ce qu’il pourrait faire en dehors du barreau !.. Il sait qu’il est compétent mais ses connaissances sont d’abord dans le domaine du droit. Alors que faire d’autre ?...La réflexion va lui demander près de deux ans. Maximilien Robespierre plaide maintenant quelques causes mineures et sans grand intérêt. Il n'en tire aucune gloire, ni d'ailleurs aucun plaisir personnel. Son échec dans l'affaire Deteuf l'a, semble-t-il, complètement démoralisé. Il ne reste dans la profession que parce qu'elle lui permet de subsister et qu’il ne sait pas trop quoi faire d’autre...

   C'est alors que, le 5 Juillet 1788,  parait  l'arrêt du Conseil d'Etat invitant :

 

« ..Tous savants et personnes instruites à adresser au Garde des Sceaux

renseignements et mémoires.... » relatifs aux Etats Généraux.

 

     Voici donc enfin mis à l'ordre du jour ces Etats Généraux dont on parle depuis tant de mois. Cette décision intervient après une longue suite de tergiversations, d'hésitations, de contradictions, de reculades. En effet, quelle solution reste-t-il au Roi exceptée celle de réunir ces Etats Généraux qui n'ont pas été convoqués depuis 1614 ? Tout le monde semble le souhaiter, pour des raisons diverses d'ailleurs, sans imaginer que cette décision va livrer la France à l'improvisation et aux bouleversements.

    Louis XVI* sait, depuis fort longtemps, que des réformes profondes et urgentes s’imposent au pays. Mais le Roi, indécis de nature, ne sait comment dominer les résistances de son entourage. Et elles sont nombreuses dans cette période !... Il se livre lui-même aux influences les plus diverses : tantôt il appelle à ses cotés des ministres populaires Turgot (1), Malherbes (2) ou Necker (3) ; tantôt il recoure à des courtisans comme Maurepas (4), Calonne (5) ou Loménie de Brienne (6).

    Aucun de tous ceux là ne trouvera de solution durable aux problèmes du pays. Alors vient le jour où il faut trancher : le recours à l’impôt est devenu indispensable et Calonne convoque, le 22 février 1787, l’Assemblée des Notables en espérant que ceux-ci vont proposer au Roi des solutions …Mais après deux mois de discours, les notables ne donnent au Roi ni recette, ni conseils ni encore moins d’argent !.. Calonne qui voit se creuser le trou dans le Trésor Public  s’en remet alors au Parlement qui est le seul habilité à enregistrer une loi capable de combler le déficit. La réponse du Parlement tombe comme un couperet :

« La Nation représentée par les Etats généraux est seule en droit d’octroyer au Roi de nouveaux impôts » (7)

    Le Roi va tenter, pendant un temps, de repousser cette idée. Puis il finit par céder, au moins partiellement : le 8 mai 1788, au cours d’un lit de Justice dans lequel sont assemblés les Parlementaires, Louis XVI* s’engage à convoquer les Etats Généraux avant 1792. Une promesse qui, pour certains, semble bien lointaine et surtout sujette à remise en cause !.. Loménie de Brienne, alors Contrôleur Général des Finances, va d’ailleurs en faire la démonstration dans les semaines suivantes. Le 5 juillet 1788, il annonce un arrêt du Conseil qui stipule que, malgré les recherches sur les anciens Etats Généraux, il a été impossible de retrouver la forme des élections pas plus que la qualité des électeurs et des élus. En conséquence, il invite « Les Etats provinciaux et les diverses assemblées à formuler des vœux à ce sujet ; il engage tous les officiers municipaux, officiers de juridiction,…enfin toutes personnes instruites, à adresser au Garde des Sceaux renseignements et mémoires. » (8)

 

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION :  ROBESPIERRE (6/50)

 

Charles-Alexandre de CALONNE portrait par Vigée-Lebrun

 

 

     C’est cet appel qui va sortir Maximilien Robespierre de sa torpeur. Un appel d’ailleurs très maladroit car, à l’évidence , il annonce que la royauté vient de perdre la main. Et, plus grave encore, alors que la « forme » des Etats généraux semble être la préoccupation principale de l’exécutif, le pays, lui va vouloir parler du « fond ».

    Le 8 août 1788, après une année de tergiversations, un arrêt du Conseil d’Etat du Roi fixe au 1er mai 1789 la tenue des Etats généraux du royaume.

 

     Pour Maximilien, cette annonce du 5 juillet constitue le "déclic" ! Il reprend sa plume, abandonnée provisoirement et, en quelques semaines, rédige un mémoire : «  A la Nation artésienne, sur la nécessité de réformer les Etats d'Artois. » On découvre dans cet ouvrage une nouvelle facette de la personnalité de l'auteur : autoritaire et assez convaincant même si parfois il se laisse emporter.

    Déjà Robespierre prépare sa candidature aux Etats-Généraux du royaume. Il s’est reconnu dans « … les savants et personnes instruites… » appelées par le Roi. Et d’ailleurs, dans les Etats d’Artois qu’il veut réformer ni la noblesse, ni le clergé, ni même le Tiers-Etat ne trouve grâce à ses yeux. Seuls les représentants désignés par le peuple pourront assurer le bonheur et la liberté. Et ce peuple là, il compte bien le réveiller !..

           

« Nous touchons au moment qui doit décider à jamais de notre liberté ou de notre servitude, de notre bonheur ou de notre misère. Cette alternative dépend absolument du caractère et des principes des représentants à qui nous confierons le soin de régler nos destinées dans l’assemblée générale de la Nation, et du zèle que nous montrerons pour recouvrer les droits sacrés et imprescriptibles dont nous avons été dépouillés. »

« Cependant, cette affaire intéressante nous a-t-elle beaucoup occupés ? Nous sommes-nous avisés jusques ici de dérober quelques moments à nos affaires domestiques, à nos amusements, à notre indolence, pour méditer sur les choix importants que nous devons faire ou sur la nature des vœux ou des demandes que nous devons porter dans les comices solennels où la France va se régénérer ou périr sans retour ? »

« Eh ! Pourquoi balancerais-je à le dire ? Tandis que les ennemis dangereux que cette province renferme dans son sein veillent pour assurer la perpétuité de leur empire, nous dormons encore sous le poids des chaines qu’ils nous ont données »  (9) 

 

    Pour Robespierre, la constitution des Etats d’Artois a été dénaturée. Ni la chambre de la noblesse, ni celle du clergé ni celle du Tiers-Etat, n’ont de légitimité.

 

« De quel droit a-t-on exclu de l’ordre du clergé les curés et tous les autres ecclésiastiques, la classe, sans contredit, la plus nombreuse, la plus utile de ce corps, la plus précieuse par ses rapports touchants qui l’unissent aux besoins et aux intérêts du peuple ?.... Et les habitants des campagnes, cette partie si nombreuse et si respectable du Tiers-Etat, quels sont leurs représentants aux Etats d’Artois ? Ils en ont encore moins que les citadins, s’il est possible. De sorte que les prétendus Etats d’Artois ne sont qu’une espèce de commission, qui a élevé son autorité sur la ruine de nos vrais Etats ; une ligue de quelques citoyens, qui se sont emparés seuls du pouvoir qui n’appartenait qu’aux peuples. »  (10) 

 

    Des propos qui, sans aucun doute, vont apporter à Robespierre quelques ennemis supplémentaires au sein de sa province d’Artois. Mais il n’en a cure. Son objectif est maintenant très clair : ouvrir les yeux de ses concitoyens sur les abus, les injustices et avancer sa propre candidature. Ainsi, revenant sur les « Commissions » qui selon lui ont remplacé les Etats d’Artois :

 

« Puisque ce n’est pas le suffrage des peuples qui en ouvre l’entrée, mais la faveur de personnages qui en sont membres et surtout des hommes puissants qui les dominent, il s’ensuit que cet honneur sera le prix de l’intrigue et de la complaisance avec laquelle on sacrifiera les intérêts des peuples à celui des grands. Ainsi, tandis que des hommes nuls brigueront à l’envi les charges publiques par ces moyens odieux, les citoyens distingués par leurs lumières et par leur intégrité les fuiront en gémissant sur les malheurs et sur la honte de la Patrie ; ils laisseront une carrière libre à l’ambition de quelques aristocrates, toujours soigneux d’écarter quiconque est soupçonné d’avoir une âme, pour établir sans obstacle leur élévation sur la misère et sur l’avilissement de tous. »   (11)

 

    Et Robespierre dénonce, preuves à l'appui, les nombreuses injustices, notamment les injustices fiscales, auxquelles sont condamnés les artésiens dans leur grande majorité. Il clame sa confiance en Necker qui, en plaidant pour la double représentation du Tiers, a donné l'espoir d'obtenir enfin une égalité de la représentation nationale.

    Robespierre, fait ici un éloge dans un style tellement lyrique, qu'il nous parait aujourd'hui à la limite du ridicule :

 

«  Ô vous, que je ne nommerai point parce que toute la France et toute l'Europe pourront facilement vous nommer, vous à qui une grande âme et un grand caractère assurèrent à la fois la mission et les moyens de donner le branle à la plus heureuse et la plus intéressante de toutes les révolutions, je cherche dans l'histoire un trait d'héroïsme propre à satisfaire à la fois un ouvrage sublime et un esprit éclairé, je songe à ce consul romain qui a déjà tant de rapport avec vous par son éloquence et qui arracha sa patrie à la ruine dont elle était menacée. Comme lui vous fûtes exilé au milieu des regrets et des larmes de vos concitoyens; comme lui vous revîntes triomphant au milieu des  témoignages  éclatants de leur joie et  de  leur  enthousiasme (..)

« Généreux citoyen, garde-toi de désespérer des Français et d'abandonner sur une mer orageuse, le gouvernail de ce superbe vaisseau chargé des destins d'un grand empire, que tu dois conduire au port. Tu peux voir d'un œil indifférent les nuages passagers qui semblent s'élever autour de toi, pour obscurcir l'aurore de la félicité publique; tu vogues sous les auspices de la première nation du monde, sous l'égide de l'honneur, de la raison et de l'humanité, sous la garde de l'esprit sacré du grand Henri, qui dans un moment si intéressant, guide sans doute, et inspire lui-même son auguste descendant (..)

«  Quand on est parvenu à un tel degré de gloire, que reste-t-il encore à faire ou à désirer ! Rien, que d'être toujours semblable à soi-même. » (12)  

 

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION :  ROBESPIERRE (6/50)

 

Jacques Necker portrait par Joseph-Siffrein Duplessis. Château de Versailles

 

 

 

    Il s'insurge contre ce qu'il considère déjà comme un "complot des ennemis du peuple" :

 

«  Tandis que nous continuons de dormir dans une profonde sécurité, ceux qui nous ont asservis jusqu'à ce moment font mouvoir tous les ressorts de l'intrigue pour nous ôter tous les moyens de secouer leur joug honteux. Ils comptent encore aujourd'hui, oui, ils comptent encore sur cette longue patience dont nous avons fait preuve, sur cette fatale indifférence pour l'intérêt public qui fut l'effet inévitable du régime despotique auquel nous avons été soumis jusqu'à ce moment.

«  Réveillons-nous, il en est temps, de ce profond sommeil. N'allons pas du moins nous trahir nous-mêmes en abandonnant nos intérêts à des hommes suspects. » (13)

 

    Enfin, c'est à Louis XVI* en personne qu'il s'adresse. A ce roi qui a pris l'initiative courageuse de convoquer les Etats Généraux du royaume, il lance un vibrant appel :

 

«  Ah ! Sire, hâtez-vous de saisir ce moment; prenez en pitié une nation illustre qui vous aime, et faites qu'il y ait au moins sur la terre un peuple heureux (..)

«  Oui, Sire, de cette élévation où vous place la grandeur de vos étonnantes destinées, jetez un regard de commisération sur l'espèce humaine tout entière. Voyez cette immense famille de frères que le Père de l'univers avait réunie, pour s'élever ensemble, par de mutuels efforts, à la perfection dont leur nature était capable, abaissée par les abus du pouvoir arbitraire et par les crimes de la tyrannie au dernier degré de la corruption, de l'avilissement, de la misère (..)

«  Voyez les artisans, les laboureurs, au désespoir ils s'épuisent en vains efforts pour défendre contre l'avidité du fisc et la dureté des riches (..) Cette modique portion de salaires ou de revenus, qui suffit à peine pour soutenir leur inquiète et douloureuse existence. »  (14)

 

    A quoi bon dire toutes ces choses avec autant de sincérité ? Pourquoi révéler toutes ces vérités ? La réponse de Maximilien Robespierre est sans détours : « Il serait criminel de les taire. »

 

«  Tandis que les ennemis du peuple ont assez d'audace pour se jouer de l'humanité, je manquerais du courage nécessaire pour réclamer ses droits ! Et je garderais devant eux un lâche et coupable silence, dans un seul moment où, depuis tant de siècles, la voix de la vérité ait pu se faire entendre avec empire; dans le moment où le vice, armé d'un injuste pouvoir, doit apprendre lui-même à trembler devant la justice et la raison triomphantes !...Ah ! Continuons de prouver la nécessité de nous affranchir du joug qu'ils nous imposent en montrant, par de nouveaux faits, tout le mépris que les peuples doivent attendre de toute aristocratie inconstitutionnelle, à laquelle ils permettent d'usurper le pouvoir. »  (15)

 

     Ses lecteurs, satisfaits ou non, ont en tout cas le sentiment que l'auteur de ce mémoire a acquis les compétences nécessaires pour faire une carrière politique. Mais, les mois s'écoulent encore et Robespierre ne parvient toujours pas à trouver sa voie. Nous sommes en Septembre et, depuis la publication de l'Arrêt du Conseil d'Etat début Juillet, des réunions s'organisent, ici ou là, mais il n'est convié à aucune d'entre elles et en ressent une profonde amertume (16). Comme par le passé, pour organiser les futurs Etats Généraux, on s'est tourné vers les "notables", les puissants, les riches surtout. Et Maximilien, bien sûr, ne fait toujours pas partie de ceux-là. Alors, sans hésiter, il dénonce le complot de ces « .. hommes petits et superbes qui osent regarder les peuples comme de vils marchepieds. »  (17)

 

     Au tout début de l'année 1789, Robespierre est sur, maintenant, de sa vocation : il se lance dans la vie politique.

 

 

 

 

 

 

 

 

(1)  TURGOT (Anne Robert) : Fils du Prévôt des Marchands de Paris, Turgot achète une charge au Parlement de Paris en 1752. Collaborateur de l'Encyclopédie, il est nommé Intendant à Limoges en 1761 et acquiert une célébrité par ses idées et ses réformes économiques. Louis XVI* lui confie le Secrétariat d'Etat à la Marine puis le Contrôle Général des Finances en 1774.

Turgot a la volonté d'équilibrer le budget de l'Etat en augmentant les recettes par de nouveaux impôts que paieraient tous les français, sans exception, et en diminuant les dépenses inutiles. Il préconise le libéralisme économique. Mais Turgot rencontre une vive opposition et n'est pas soutenu par le Roi qui abandonne son Ministre en 1776. Retiré de la vie publique, Turgot meurt cinq ans plus tard en 1781.

 

(2)MALHERBES (Chrétien-Guillaume de Lamoignon de), né le 6 décembre 1721 à Paris, où il a été guillotiné le 22 avril 1794, est un magistrat, botaniste et homme d’État français.

Il est particulièrement connu pour le soutien qu'il apporta, en tant que chef de la censure royale, à la publication de l'Encyclopédie de Denis Diderot et Jean le Rond D'Alembert. Il fut un des défenseurs de Louis XVI à son procès.

Après la mort de Louis XV, il est secrétaire d’État à la Maison du roi. Son entrée au ministère, avec celle de Turgot, suscite l’enthousiasme dans l’opinion libérale. De 1787 à 1788, il est membre du Conseil d’En-haut. Il propose des réformes, mais il n’est pas écouté.

 

(3)NECKER (Jacques) : Né à Genève le 30 Septembre 1732. Banquier genevois, établi à Paris, il devient Directeur Général des Finances en 1777 et le restera jusqu'en 1781. Il s'efforce de remettre de l'ordre dans les finances du royaume mais est finalement renvoyé par le Roi pour avoir critiqué un peu sévèrement les dépenses de la Cour. Louis XVI* le rappelle comme Directeur Général des Finances le 25 Août 1788 et c'est Necker qui impose au Roi la convocation des Etats Généraux. Renvoyé une nouvelle fois le 11 Juillet 1789, ce limogeage provoquera l'insurrection parisienne et il sera rappelé le 29 Juillet suivant.

Il donnera sa démission en Septembre 1790 et retournera en Suisse dans une totale indifférence. C'est là qu'il mourra en Avril 1804.

 

(4)MAUREPAS  (Jean Frédéric Phélippeaux, Comte de) : Né à Versailles en 1701, il reçoit de son père la charge de Secrétaire d'Etat à la Marine et à la Maison du Roi, charge qu'il occupe de 1723 à 1749. Disgracié en 1749 pour avoir diffusé un écrit contre madame de Pompadour, il est rappelé par Louis XVI* en 1774 auprès duquel il joue un rôle de ministre conseiller.

 

(5)CALONNE (Charles Alexandre) : Né à Douai le 20 Janvier 1734. Procureur général au Parlement de Douai, puis Intendant de la généralité de Metz (1766) puis de celle des Flandres (1778), Calonne acquiert la réputation d'un gestionnaire compétent. Appelé au Contrôle Général des Finances, il propose, en 1786, un plan à Louis XVI qui implique une meilleure répartition de l'impôt. Hostile aux Etats Généraux, il conseille au roi de réunir l'Assemblée des notables. Mais la résistance des nobles et du clergé devant l'impôt aura raison de Calonne qui sera limogé le 9 Avril 1787. Il s'exilera alors à Londres et ne reviendra à Paris qu'en 1789. Candidat lors des élections aux Etats Généraux, il sera battu. Il va alors servir le comte d'Artois émigré, avant de disparaître de la scène politique en 1795. Il mourra à Paris le 29 Octobre 1802.

 

(6)LOMENIE de BRIENNE (Etienne Charles de) : Né à Paris le 0 Octobre 1727, il sera évêque de Condom en 1761, Archevêque de Toulouse en 1763, membre de l'Académie Française en 1770 et Contrôleur Général des Finances de Mai 1787 à Août 1788. Il porte une grande responsabilité dans l'échec de l'Assemblée des Notables et devra affronter une fronde parlementaire. Fait Cardinal de Sens en 1788, il prêtera serment à la Constitution Civile du Clergé. Arrêté, il meurt d'apoplexie à Sens le 16 Février 1794.

 

(7)Cité par J.A. PARIS  « La jeunesse de Robespierre et la convocation des Etats Généraux en Artois »  op. cit. Page 197

 

(8)Idem page 198

 

(9) Idem page 237

 

(10) Idem page 238

 

(11)  Idem page 239

 

(12)   cité par Jean-Claude FRERE  "La Victoire ou la Mort"

        Flammarion, Paris, 1983, page 99

 

(13)   cité par Jean-Claude FRERE  "La Victoire ou la Mort" op. cit. page 96

 

(14)   idem pages 97-98

 

(15)   cité par Gérard WALTER  "Robespierre"  op. cit. page 96

 

(16)   A l'annonce de l'Arrêt du Conseil d'Etat, toutes les Corporations artésiennes s'assemblent pour délibérer et, en premier lieu, le Conseil d'Artois présidé par Briois de Beaumetz. Le Premier Président réunit, à son domicile, une fois par semaine, les membres les plus influents du Barreau or Maximilien Robespierre n'est pas invité à ces Assemblées.

in  Bernard NABONNE , "La vie privée de Robespierre" op. cit. page 97

 

(17)   cité par André STIL  "Quand Robespierre et Danton...."  op. cit. page 45

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A SUIVRE :

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION : ROBESPIERRE (7/50)

 

LES ETATS GENERAUX : JANVIER-AVRIL 1789

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : VICTOR ASSOCIATION
  • : Chaque jour l'actualité politique, économique et sociale de France et du monde commentée et en images. Mais aussi les voitures de légende.
  • Contact

Texte Libre

L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

Rechercher

Pages

Liens