Le Qatar va acheter 24 Rafale français, a confirmé l'Elysée jeudi 30 avril dans un communiqué. Montant du contrat : 6,3 milliards d'euros.
Après l'Egypte en février et l'Inde en avril, c'est le Qatar qui a été séduit par le fleuron du groupe français Dassault. L'émirat va acquérir 24 jets, a confirmé jeudi 30 avril l'Elysée qui précise que François Hollande se rendra à Doha le 4 mai afin d'assister à la signature des contrats. En plus, le Qatar va obtenir des missiles MBDA (français également). Le montant total du contrat est de 6,3 milliards d'euros.
François Hollande "s'est entretenu hier (mercredi) avec Cheikh Tamin ben Hamad Al Thani, émir du Qatar. Ce dernier lui a confirmé son souhait de voir son pays acquérir 24 avions de combat Rafale", annoncé l'Elysée dans un communiqué. "Avec ce nouveau succès à l'exportation, l'avion Rafale confirme ses qualités, éprouvées dans l'armée de l'air et la marine françaises", écrit encore l'Elysée. Ce contrat constitue "aussi, pour les pouvoirs publics qui s'y sont engagés depuis trois ans, une grande satisfaction au service de notre industrie", selon la présidence de la République.
C’est effectivement un très gros succès pour l’industrie aéronautique française. Dassault et probablement ses sous-traitants, va devoir forcer la cadence de fabrication de ses avions (actuellement 11 appareils par an) et probablement embaucher et former du personnel.
Bientôt les Emirats arabes unis et la Malaisie?
Deux autres acquéreurs potentiels au moins sont sur les rangs : les Emirats arabes unis, pour le remplacement à terme de ses 60 Mirage 2000-9, et la Malaisie qui doit encore lancer un appel d'offres pour l'acquisition de 16 appareils.
Construit en collaboration par Dassault, qui supervise 60% de la valeur de l'avion, l'électronicien Thales (22%) et le motoriste Snecma (groupe Safran, 18%) qui fournit le moteur M-88 de nouvelle génération, le Rafale est destiné à être l'avion de combat français jusqu'en 2040. L'appareil avait essuyé six échecs à l'export depuis son entrée en service en 2004 dans les forces armées françaises.
Source : leJDD.fr 30-04-2015