François Hollande a des ressources et certains ont eu tendance, ces derniers mois, à l’oublier !.. Les attentats de novembre à Paris, sa posture de chef de guerre au Moyen Orient, et surtout l’épisode des élections régionales ont redonnées au chef de l’Etat un peu d’estime auprès des Français/ Et il est bien décidé à en profiter. François Hollande et Manuel Valls auraient un plan pour affaiblir la droite de Nicolas Sarkozy, selon « Le Parisien ».
Entre les deux tours il y a eu la « tragédie » du retrait des listes socialistes dans les régions où le Front National pouvait l’emporter. Un épisode qui a mis en lumière la stratégie pour le moins rigide de Nicolas Sarkozy. Jeudi 17 décembre au matin, François Hollande est dans le Pas-de-Calais aux côtés de Xavier Bertrand pour inaugurer un monument commémorant les fraternisations pendant la Première guerre mondiale. La veille, Manuel Valls a répondu par un "OK" à la proposition de Jean-Pierre Raffarin d'un "pacte républicain contre le chômage". Dans son édition de jeudi 17 décembre, « Le Parisien » parle d'un plan "diabolique" de l'exécutif pour "torpiller" l'opposition.
"Il veut que Sarko arrive à la présidentielle en petite forme"
"Le but c'est de bordéliser au maximum", assure une source dans l'exécutif citée par le quotidien. "Au premier tour, Hollande et Valls ont vu qu'ils avaient une opportunité historique de tuer la droite, de la casser en deux", ajoute-t-elle. Manuel Valls serait à la manœuvre. Mercredi 16 décembre dernier, lors du compte-rendu du Conseil des ministres, Stéphane Le Foll a d'ailleurs indiqué que le Premier ministre recevrait en janvier "tous les présidents de région". Avec l'idée de "travailler ensemble", écrit « Le Figaro ».
Du côté des Républicains, certains ne sont pas dupes. "Il veut que Sarko arrive à la présidentielle en petite forme", critique un cadre du parti LR dans « Le Parisien ». "Evidemment qu'il veut mettre le bazar à droite en faisant la danse du ventre à certains élus et des bisous à Raffarin", renchérit un conseiller du gouvernement. Avant d'ajouter : "Mais quand même, ça pique…"