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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 19:30
L’IDEE GENIALE DE HOLLANDE POUR LUTTER CONTRE LE CHOMAGE : L’UNITE NATIONALE !..

Les résultats des dernières élections régionales, calamiteuses pour le PS, et les réactions de certains élus de droite (Estrosi, Raffarin,  Bertrand) ont donné des idées à François Hollande. L’Élysée cherche des mesures pour l’emploi que la droite pourrait soutenir afin de mettre en place la grande Union nationale pour l’Emploi que les Français appellent de leur vœux tant la situation est dramatique. Mais les clivages sont profonds. Les Républicains y voient (à juste titre) un piège.

 

Un plan le 18 janvier 2016

Gauche et droite peuvent-elles trouver un terrain d’entente sur la question difficile du chômage ? Certes, Manuel Valls a accepté cette semaine la main tendue par Jean-Pierre Raffarin, et la droite, comme le patronat, se sont aussitôt emparés du débat. Mais déjà, les syndicats et une partie de la gauche grondent. François Hollande s'est donné un mois pour apporter sa réponse. Le président de la République livrera son plan le 18 janvier au Conseil économique, social et environnemental, lors des traditionnels vœux aux acteurs de l'entreprise et de l'emploi.

« Il y a des majorités d'idées. On ne peut pas dire : 'Rassemblez-vous uniquement sur nos projets', il faut étudier ceux des autres. On a réussi sur la sécurité, on peut réussir sur d'autres sujets », espère un proche du chef de l'État. Au sein de l'exécutif, la COP21 sert de référence. "Les positions étaient très éloignées au départ, mais le dialogue et le mouvement de la société ont permis un accord", estime un conseiller.

 

Le patronat fonce, les syndicats s'alarment

Hollande a réuni le gouvernement samedi 19 décembre pour un séminaire destiné à préparer l'année 2016. La veille, il a assisté à la réunion quotidienne du secrétaire général de l'Élysée, à laquelle il se rend une fois par trimestre. Au menu, entre autres dossiers, les futures mesures pour l'emploi. L'exécutif a inscrit à son programme une loi El Khomri, du nom de la ministre du Travail, destinée à simplifier le Code du travail, et une loi Macron 2 pour doper les créations d'entreprises. Il va notamment y ajouter un dispositif pour la formation des chômeurs.

Mais après avoir vu François Hollande accepter devant le Congrès les idées des Républicains et du FN contre le terrorisme, les syndicats redoutent qu'il emprunte le même chemin contre le chômage. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, dans le JDD, exhorte Manuel Valls à refuser les projets du patronat. "Il y a déjà eu un pacte, c'est le pacte de responsabilité", rappelle-t-il, évoquant les 41 milliards de baisse d'impôts destinés à relancer la croissance et l'emploi, dont il réclame un bilan.

Dès mardi, Pierre Gattaz a plaidé pour un "état d'urgence économique" et un "pacte républicain" contre le chômage. Le président du Medef propose un contrat de travail exonéré de toute cotisation pendant deux ans, l'allongement des CDD jusqu'à trois ans, la dégressivité des allocations chômage, une nouvelle TVA sociale, etc. François Asselin, son homologue de la CGPME, dont de nombreux adhérents sont sensibles au discours du FN, a, lui aussi, dégainé une série de revendications similaires.

On ne s’étonne pas que les syndicats freinent des quatre fers !...

 

"Des paroles aux actes" pour la droite

La droite, elle, met le Premier ministre au défi de passer des paroles aux actes. Convié début janvier à Matignon comme les présidents de groupe parlementaire, le chef des députés UDI, Philippe Vigier, compte s'y rendre avec ses propositions. "Je suis prêt à travailler, dit-il, mais seulement si la démarche est sincère, avec des mesures fortes et non des mesurettes."

Patron de la majorité sénatoriale et nouveau président de la région Pays de la Loire, Bruno Retailleau (LR) renvoie, lui aussi, la "charge de la preuve" à Manuel Valls. « Nous avions tendu la main au moment de la loi Macron », rappelle-t-il. « Le gouvernement nous a claqué la porte au nez. »

« Faire sauter les verrous »

Dans une tribune publiée hier dans « Le Monde », François Fillon prend aussi François Hollande au mot en le sommant de "faire sauter les verrous" : sur le contrat de travail, les 35 heures, le licenciement économique, les seuils sociaux… Autant de mesures que l'exécutif a écartées depuis 2012. L'ancien Premier ministre rejette d'avance une "mini-loi El Khomri" qui viendrait après "la petite loi Macron".

« Ce qu'on est capable de faire dans les collectivités locales, où on travaille déjà ensemble, on doit être capable de le faire au plan national », veut croire, pour sa part, l'ancien ministre (LR) Dominique Bussereau. « Si on veut éviter d'avoir Marine Le Pen présidente en 2017, il faut qu'on se secoue les puces. » Le nouveau président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Xavier Bertrand, s'y emploie : il a appelé le député PS Laurent Grandguillaume pour s'associer à l'opération "Territoires zéro chômeurs de longue durée", un dispositif d'ATD Quart Monde approuvé par les députés, majorité et opposition confondues.

 

La droite flaire le piège

Mais c'est bien le scepticisme qui domine à droite, pas dupe du piège tendu par François Hollande à dix-huit mois de la présidentielle. Convié en janvier à l'Élysée avec les nouveaux présidents de région, Bruno Retailleau s'y rendra. "Ce que j'attends, c'est que le talent que (le Président) met dans la manœuvre politicienne, il le mette au service du redressement du pays." Sans guère y croire : "Tout ça, c'est de l'habileté politicienne."

 

Source : leJDD.fr  20-12-2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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