Les juges ont vu François Fillon mardi 14 mars au matin et l'ont mis en examen dans le cadre de l'enquête concernant les emplois comme assistants parlementaires de sa femme et de deux de ses enfants.
Dans l'affaire de l'emploi de sa femme et de ses enfants comme assistants parlementaires, François Fillon a été mis en examen pour détournement de fonds publics mardi, et non mercredi comme annoncé il y a deux semaines. "La mise en examen est intervenue ce (mardi) matin. L'audition a été avancée pour qu'elle se déroule dans des conditions de sérénité", a ajouté Me Antonin Levy, qui n'a pas fait d'autre commentaire.
Le candidat a été mis en examen pour les motifs suivant : "détournement de fonds publics", "complicité et recel de détournement de fonds publics", "complicité et recel d'abus de biens sociaux" et "manquements aux obligations de déclarations à la haute autorité de la vie publique". Si les juges ont franchi cette étape qui était attendue depuis sa visite annulée à la dernière minute au Salon de l'agriculture, c'est qu'ils disposent d'"indices graves et concordants".
"Je suis convaincu que mon innocence sera reconnue in fine"
Dans un entretien lundi aux Echos, François Fillon disait ne pas se faire "beaucoup d'illusions" : "Je suis convaincu que mon innocence sera reconnue in fine." "Il est inimaginable que la manière dont l'instruction a été conduite aboutisse, de fait, à priver la famille politique que je représente de la possibilité d'avoir un candidat à l'élection présidentielle. J'ai donc pris mes responsabilités. Si les Français en concluent que j'ai une capacité de résistance considérable, tant mieux", ajoutait-il, voulant s'en remettre uniquement au suffrage universel. C'est la première fois qu'un candidat à l'élection présidentielle est mis en examen.
Source leJDD.fr 14-03-2017
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