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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 07:00

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LES ACTEURS DE LA REVOLUTION  :  DANTON (14 / 52)

 

Le Club des Jacobins

 

 

 

FAUT-IL FAIRE LA  GUERRE ? :

DECEMBRE 1791 - JANVIER 1792

      

 

 

 

    Au Club des Jacobins s'engage, dans le courant du mois de Décembre 1791, un grand débat sur l'opportunité de la guerre. On sait, ou tout au moins on devine, que Louis XVI* et surtout Marie-Antoinette* ont maintenant la conviction que seule la guerre peut arrêter le cours de la Révolution. Les puissances étrangères, et en particulier l’Autriche, semblent avoir pris la décision, avec les princes émigrés, de sauver la royauté française. Ils pensent sans doute que les désordres que connait la France pourraient bien être contagieux. Ceux qui, à Paris, espère pouvoir encore sauver la monarchie prétendent que la guerre est inévitable. Danton partage avec Robespierre*, pour un temps au moins, l'opinion que les menaces les plus sérieuses ne viennent ni des émigrés, ni des puissances étrangères,  mais bien des conspirations de l'intérieur.

 

    Robespierre* (1) qui, au début de ce débat pour ou contre la guerre qui va opposer les deux camps de l’Assemblée, semblait s'être rallié aux partisans de la guerre. Il a opéré une complète volte-face. Il est maintenant totalement opposé à une guerre offensive. Il prétend, avec quelques arguments fort justes, que la France n'en a pas les moyens, que son armée n'est pas organisée pour soutenir une campagne, et surtout qu'elle n'est dirigée que par des chefs peu fiables, prêts à passer dans l'autre camp à la première occasion. Il va le dire et le redire à la tribune des Jacobins le 28 Novembre puis le 12 Décembre et, de nouveau, le 14 : la guerre confiée aux agents du pouvoir risque de faire périr la Révolution !

 

    Brissot, à l'inverse, se montre un farouche partisan d'une guerre préventive contre les Princes Allemands et les émigrés, arguant qu'il vaut mieux les attaquer tout de suite puisque la guerre est, dans tous les cas, inévitable. Avec les Girondins, Brissot est partisan d'une guerre idéologique.

    Et Brissot trouve des appuis dans la classe politique, car beaucoup d'autres, pour des raisons bien diverses, ont eux aussi intérêt à ce que la guerre éclate. La Fayette*, par exemple, espère, par ce conflit, écraser les démocrates les plus avancés et, par là même, redorer son blason personnel. Sans compter qu’il se voit évidemment général en chef de l’armée française qui devrait se porter aux frontières de l’est..

    Le clan des Lameth est encore l'un des seuls à redouter cette guerre dans laquelle il voit la mort programmée de la Constitution. Mais Barnave, l'un des chefs de file des lamethistes,   manipulé par la Reine et très déçu de l’attitude ambigüe de Marie-Antoinette* à son égard, regagnera sa ville de Grenoble en janvier, et l'on entendra plus guère les frères Lameth et leurs amis intervenir dans ce débat.

 

    Danton, entre les deux positions extrêmes, est plus nuancé. La guerre, certes, lui apparaît comme inévitable, mais il redoute de voir la France se lancer dans un conflit sans avoir en main tous les atouts qui lui permettraient de l’emporter. Et quand il dresse l’inventaire de ces atouts il constate qu’il en manque pas mal. En effet, quelle sera l'attitude des ministres dont le dévouement à la cause de la Révolution est pour le moins suspect ? Quelle sera l'attitude du Roi qui à plus intérêt à voir triompher les armes autrichiennes que celles de la France ? Et enfin, dans l'esprit de Danton est toujours présente la question : que va faire La Fayette* ? Il le soupçonne, bien sûr, d'être capable de toutes les intrigues et compromissions possibles pour satisfaire ses ambitions personnelles et éventuellement pour sauver le roi.

    Globalement la position de Danton est tout de même plus proche de celle de Robespierre* que de celle de Brissot. Ce débat sur la guerre va déchaîner les passions, tant à l'Assemblée qu'au Club des Jacobins, pendant plusieurs semaines, sans que les points de vue des uns et des autres parviennent à se rapprocher, bien au contraire.

 

    Le 14 Décembre, Louis XVI* et le Comte de Narbonne, tout nouveau Ministre de la Guerre, se présentent à l'Assemblée. Le roi annonce que, passé le délai du 15 Janvier, si les réfugiés à l'étranger continuaient à manifester des dispositions hostiles à l'égard de la France, celle-ci serait obligée de déclarer la guerre à l'Electeur de Trèves. Or, tout le monde ou presque sait que Narbonne, Brissot, Talleyrand (2) et La Fayette* se sont rencontrés quelques jours plus tôt. Robespierre* sent venir le complot; Danton, qui n'a pas fini de régler ses comptes avec le général, prend le parti de l'Incorruptible le soir même aux Jacobins :

 

«  Je vous prouverai les dangers de cette guerre, je vous donnerai les développements de cette coalition, je vous ferai voir ce La Fayette* que j'ai démasqué en votre présence. Je vous démontrerai que cette envie de se faire nommer Maire de Paris était une feinte, que son véritable rôle il le joue maintenant.. »

 

Et il ajoute, menaçant :

 

« … que ceux qui se complaisent dans une confiance stupide, se préparent à entrer en lice avec moi à la prochaine séance.. »  (3)

 

    Cette intervention vaut évidemment à Danton une attaque en règle de la part de Brissot. En effet, Brissot et ses amis ne semblent pas avoir pris conscience du fait que la Cour espère dans ce conflit militaire pour restaurer le pouvoir absolu. « Un peuple qui a conquis sa liberté après des siècles d'esclavage », dit Brissot, « ce peuple a besoin de la guerre : il faut la guerre pour la consolider » (4). Danton promet de répliquer à Brissot le 16 Décembre et, ce soir là, aux Jacobins, la salle est comble; on est venu tout spécialement écouter Danton. Mais l'orateur « sublime », dira l’historien Louis Barthou (5) est victime de ses nerfs et de son état physique : il est, à la tribune, d'une médiocrité navrante, au dire même de ses plus fidèles amis.

 

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION  :  DANTON (14 / 52)

 

Jacques Pierre Brissot

    On peut, plus sérieusement, penser que Danton se refuse à affronter Brissot, le seul qui l'ait soutenu lors des élections à la Commune de Paris, il y a huit jours à peine ! Alors Danton se livre à un repli stratégique et prononce un discours qui, à l'analyse, est totalement vide de sens :

 

« ..L’excellent discours de M. Brissot, de cet athlète vigoureux de la liberté, de cet homme de qui nous attendons de si grands services et qui ne trompera pas nos espérances (..) Si la question était de savoir, si en définitif, nous aurons la guerre, je dirais : oui, les clairons de la guerre sonneront ! Oui, l'ange exterminateur de la liberté fera tomber les satellites du despotisme ! Ce n'est point contre l'énergie que je viens de parler. Mais, Messieurs, quand devons nous avoir la guerre ? »  (6)

 

    Danton entreprend une explication compliquée, dans laquelle il ne peut que s'embrouiller et quand, enfin, il précise sa pensée ce n'est que pour montrer clairement qu'il a changé radicalement d'avis :

 

«  Je veux que nous ayons la guerre, mais il fallait avant tout que l'on épuise tous les moyens qui peuvent nous l'épargner (..) Quand j'ai dit que je m'opposais à la guerre, j'ai voulu dire que l'Assemblée nationale, avant de s'engager par cette démarche, doit faire connaître au Roi qu'il doit déployer tout le pouvoir que la nation lui a confié contre ces mêmes individus dont il a disculpé les projets (les émigrés de Coblence) et qu'il dit n'avoir été entraîné hors du royaume que par les divisions d'opinion .. » (7)

 

    Danton vient de lâcher Robespierre* comme celui-ci l'avait lâché à la veille des élections à la Commune. Y-a-t-il une relation entre ces deux faits ? A priori, non. Danton recule aujourd'hui parce qu'il se range du côté de la majorité, comme il le fera dans de multiples occasions !

    Après cette journée, il va, à nouveau, déserter pour un temps le Club des Jacobins. L'isolement de Robespierre* dans ce débat, à vrai dire,  il s'en moque !

 

« Puisqu'il veut se perdre, qu'il se perde ! Nous ne devons point partager son sort ! » (8)

 

    Pour le moment, Danton est davantage préoccupé par son entrée officielle à la Commune et par le discours qu'il doit prononcer, à cette occasion, le 20 Janvier. Pour une fois, il a rédigé son texte dans lequel tous les mots sont pesés. Après avoir subi tant d'échecs, Danton veut se montrer modéré sans toutefois donner l'impression qu'il renie ses actes passés. C'est un discours habile que va faire Danton devant le Département de Paris; il semble avoir maintenant saisi toutes les subtilités du jeu politique :

 

«  Monsieur le Maire et Messieurs,

 

«  Dans une circonstance qui ne fut pas un des moments de sa gloire, un homme dont le nom doit être à jamais célébré dans l'histoire de la Révolution disait : qu'il savait bien qu'il n'y avait pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne; et moi, vers la même époque à peu près, lorsqu'une sorte de plébiscite m'écarta de l'enceinte de cette assemblée où m'appelait une section de la capitale (9), je répondais à ceux qui attribuaient à l'affaiblissement de l'énergie des citoyens ce qui n'était que l'effet d'une erreur éphémère, qu'il n'y avait pas loin pour un homme pur, de l'ostracisme suggéré aux premières fonctions de la chose publique. L'événement justifie aujourd'hui ma pensée; l'opinion, non ce vain bruit qu'une faction de quelques mois ne fait régner qu'autant qu'elle-même, l'opinion indestructible, celle qui se fonde sur des faits qu'on ne peut longtemps obscurcir, cette opinion qui n'accorde point d'amnistie aux traîtres, et dont le tribunal suprême casse les jugements des sots et les décrets des juges vendus à la tyrannie, cette opinion me rappelle du fond de ma retraite, où j'allais cultiver cette métairie qui, quoique obscure et acquise avec le remboursement notoire d'une charge qui n'existe plus (10), n'en a pas moins été érigée par mes détracteurs en domaines immenses, payés par je ne sais quels agents de l'Angleterre et de la Prusse. »

« Je dois prendre place au milieu de vous, Messieurs, puisque tel est le vœu des amis de la liberté et de la Constitution; je le dois d'autant plus que ce n'est pas dans le moment où la patrie est menacée de toutes parts qu'il est permis de refuser un poste qui peut avoir ses dangers comme celui d'une sentinelle avancée. Je serais entré silencieusement ici dans la carrière qui m'est offerte, après avoir dédaigné pendant tout le cours de la Révolution de repousser aucune des calomnies sans nombre dont j'ai été assiégé, je ne me permettrai pas de parler un seul instant de moi, j'attendrais ma juste réputation de mes actions et du temps, si les fonctions déléguées auxquelles je vais me livrer ne changeaient pas entièrement ma position. Comme individu, je méprise les traits qu'on me lance, ils ne me paraissent qu'un vain sifflement; devenu homme du peuple, je dois, sinon répondre à tout, parce qu'il est des choses dont il serait absurde de s'occuper, mais au moins lutter corps à corps avec quiconque semblera m'attaquer avec une sorte de bonne foi. Paris, ainsi que la France entière, se compose de trois classes; l'une ennemie de toute liberté, de toute égalité, de toute Constitution, et digne de tous les maux dont elle a accablé, dont elle voudrait encore accabler la nation; celle-là je ne veux point lui parler, je ne veux que la combattre à outrance jusqu'à la mort; la seconde est l'élite des amis ardents, des coopérateurs, des plus fermes soutiens de notre Révolution, c'est elle qui a constamment voulu que je sois ici; je ne dois non plus rien dire, elle m'a jugé, je ne la tromperai jamais dans son attente. La troisième, aussi nombreuse que bien intentionnée, veut également la liberté, mais elle en craint les orages; elle ne hait pas ses défenseurs qu'elle secondera toujours dans les moments de péril, mais elle condamne souvent leur énergie, qu'elle croit habituellement ou déplacée ou dangereuse; c'est à cette classe de citoyens que je respecte, lors même qu'elle prête une oreille trop facile aux insinuations perfides de ceux qui cachent sous le masque de la modération l'atrocité de leurs desseins; c'est, dis-je, à ces citoyens que je dois, comme magistrat du peuple, me faire bien connaître par une profession de foi solennelle de mes principes politiques. »

« La nature m'a donné en partage les formes athlétiques et la physionomie âpre de la liberté. Exempt du malheur d'être né d'une de ces races privilégiées suivant nos vieilles institutions, et par cela même presque toujours abâtardies, j'ai conservé, en créant seul mon existence civile, toute ma vigueur native, sans cependant cesser un seul instant, soit dans ma vie privée, soit dans la profession que j'avais embrassée, de prouver que je savais allier le sang-froid de la raison à la chaleur de l'âme et à la fermeté du caractère. Si, dès les premiers jours de notre régénération, j'ai éprouvé tous les bouillonnements du patriotisme, si j'ai consenti à paraître exagéré pour n'être jamais faible, si je me suis attiré une première proscription pour avoir dit hautement ce qu'étaient ces hommes qui voulaient faire le procès à la Révolution, pour avoir défendu ceux qu'on appelait les énergumènes de la liberté, c'est que je vis ce qu'on devait attendre des traîtres qui protégeaient ouvertement les serpents de l'aristocratie (11). »

«  Si, j'ai toujours été irrévocablement attaché à la cause du peuple, si je n'ai pas partagé l'opinion d'une foule de citoyens, bien intentionnés sans doute, sur des hommes dont la vie politique me semblait d'une versatilité bien dangereuse, si j'ai interpellé face à face, et aussi publiquement que loyalement, quelques-uns de ces hommes qui se croyaient les pivots de notre Révolution; si j'ai voulu qu'ils s'expliquassent sur ce que mes relations avec eux m'avaient fait découvrir de fallacieux dans leurs projets, c'est que j'ai toujours été convaincu qu'il importait au peuple de lui faire connaître ce qu'il devait craindre de personnages assez habiles pour se tenir perpétuellement en situation de passer, suivant le cours des événements, dans le parti qui offrait à leur ambition les plus hautes destinées; c'est que j'ai cru encore qu'il était digne de moi de m'expliquer en présence de ces mêmes hommes, de leur dire ma pensée tout entière, lors même que je prévoyais bien qu'ils se dédommageraient de leur silence en me faisant peindre par leurs créatures avec les plus noires couleurs, et en me préparant de nouvelles persécutions. »

«  Si, fort de ma cause, qui était celle de la nation, j'ai préféré les dangers d'une seconde proscription judiciaire, fondée non pas même sur ma participation chimérique à une pétition trop tragiquement célèbre (12), mais sur je ne sais quel conte misérable de pistolets emportés en ma présence, de la chambre d'un militaire, dans une journée à jamais mémorable, c'est que j'agis constamment d'après les lois éternelles de la justice, c'est que je suis incapable de conserver des relations qui deviennent impures, et d'associer mon nom à ceux qui ne craignent pas d'apostasier la religion du peuple qu'ils avaient d'abord défendu. »

«  Voilà quelle fut ma vie.

«  Voici, messieurs, ce qu'elle sera désormais.

«  J'ai été nommé pour concourir au maintien de la Constitution, pour faire exécuter les lois jurées par la nation; eh bien ! Je tiendrai mes serments, je remplirai mes devoirs, je maintiendrai de tout mon pouvoir la Constitution, rien que la Constitution, puisque ce sera défendre tout à la fois l'égalité, la liberté et le peuple. Celui qui m'a précédé dans les fonctions que je vais remplir a dit qu'en l'appelant au ministère le roi donnait une nouvelle preuve de son attachement à la Constitution : le peuple en me choisissant, veut aussi fortement,  au moins, la Constitution; il a donc bien secondé les intentions du roi ? Puissions-nous avoir dit, mon prédécesseur et moi, deux éternelles vérités ! Les archives du monde attestent que jamais peuple lié à ses propres lois, à une royauté constitutionnelle, n'a rompu le premier ses serments; les nations ne changent ou ne modifient jamais leurs gouvernements que quand l'excès de l'oppression les y contraint; la royauté constitutionnelle peut durer plus de siècles en France que n'en a duré la royauté despotique (..) »

«  La nation française est devenue plus fière sans cesser d'être plus généreuse. Après avoir brisé ses fers, elle a conservé la royauté sans la craindre, et l'a épurée sans la haïr. Que la royauté respecte un peuple dans lequel de longues oppressions n'ont point détruit le penchant à être confiant, et souvent trop confiant; qu'elle livre elle-même à la vengeance des lois tous les conspirateurs sans exception et tous ces valets de conspiration qui se font donner par les rois des acomptes sur des contre-révolutions chimériques, auxquelles ils veulent ensuite recruter, si je puis parler ainsi, des partisans à crédit. Que la royauté se montre sincèrement enfin l'amie de la liberté, sa souveraine, alors elle s'assurera une durée pareille à celle de la nation elle-même (..) »

«  La volonté générale du peuple français, manifestée aussi solennellement que son adhésion à la Constitution, sera toujours ma loi suprême. J'ai consacré ma vie tout entière à ce peuple qu'on attaquera plus, qu'on ne trahira plus impunément, et qui purgera bientôt la terre de tous les tyrans, s'ils ne renoncent pas à la ligue qu'ils ont formée contre lui. Je périrai, s'il le faut, pour défendre sa cause; lui seul aura mes derniers vœux, lui seul les mérite; ses lumières et son courage l'ont tiré de l'abjection du néant; ses lumières et son courage le rendront éternel. »  (13)

 

 

 

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION  :  DANTON (14 / 52)

 

Charles Maurice Talleyrand-Périgord

 

 

 

 

 

 

(1)   Voir Robespierre*

 

(2) TALLEYRAND  (Charles Maurice de Talleyrand-Périgord) : Né dans une très grande famille le 2 Février 1754 il choisit, sans doute à cause de son infirmité (il avait un pied bot), l'état ecclésiastique. Agent Général du Clergé en 1780, il devient évêque d'Autun en 1788 et est élu aux Etats Généraux. Il approuve le principe de la Constitution Civile du Clergé et c'est même lui qui célèbre la messe lors de la Fête de la Fédération du 14 Juillet 1790. Alors qu'il s'est démis de son évêché, il accepte une mission à Londres en Janvier 1792 et est contraint de rentrer après la journée du 10 Août. Il se rapproche alors de Danton qui lui confie une nouvelle mission en Angleterre.  Le 5 Décembre 1792, est lue à la Convention une lettre dans laquelle Talleyrand offre ses services à Louis XVI*. Il est aussitôt décrété d'accusation et devra émigrer en Amérique jusqu'en 1796.

 

(3)   cité par Gérard WALTER  "Robespierre" op. cit. Page 236

 

(4)   cité par Albert SOBOUL  "La Révolution française"  op. cit. Page 233

 

(5)   Louis BARTHOU  "Danton"  op. cit. Page 64

 

(6)   cité par Frédéric BLUCHE  "Danton"  op. cit. Page 150

 

(7)   idem page 151

 

(8)   idem page 152

 

(9)   Danton fait ici allusion aux élections à la Commune d'Août/Septembre 1790. On se souvient qu'il avait été élu comme Administrateur au Département de Paris,  puis rayé de la liste par 42 des 48 sections de la capitale.

 

(10)   En fait, le remboursement de la charge d'Avocat au Conseil du Roi n'interviendra effectivement que le 9 Juillet 1791 : 69 031 Livres en Assignats en attendant la reconnaissance définitive de liquidation qui n'interviendra que les 8-11 Octobre 1791 (Frédéric BLUCHE  "Danton"  op. cit. page 111)

 

(11)  Il s'agit de la défense de Marat en Octobre 1789

 

(12)  Un décret de prise de corps avait été pris à l'encontre de Danton le lendemain de la journée du 17 Juillet 1791 qui avait donné lieu à une fusillade tragique.

 

(13)  cité par Hector FLEISCHMANN "Discours civiques de Danton"

         Eugène Fasquelle, Paris, 1920, pages 2 à 9

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A SUIVRE

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION : DANTON (15/52)

 

L'AGITATEUR SE REVEILLE : FEVRIER - AVRIL 1792

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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