POINT 13 ADOPTION DU BUDGET ANNEXE 2016 « RESTAURANT SCOLAIRE »
Dans ce Budget ANNEXE qui n’a pas de Section Investissement figurent toutes les dépenses et recettes liées à l’activité des restaurants scolaires de l’Ecole maternelle et de la nouvelle école primaire du Bonzoumet.
Pour 2016 le budget se monte à 252 000 euros dont 116 000 euros (qui représentent le déficit annuel) doivent être transférés du Budget général pour équilibrer recettes et dépenses. Les charges du personnel représentent 134 000 Euros soit un peu plus de 50% des dépenses. Avant le vote d’approbation de ce budget Monsieur ECHAVIDRE demande la parole.
Jean-Pierre ECHAVIDRE : « Je voudrais profiter de ce vote du Budget Annexe des « restaurants scolaires » pour rappeler une proposition que nous avons évoquée ici à plusieurs reprises : fabriquer les repas des cantines de l’école primaire et de l’école maternelle (200 Repas par jour environ) à partir de denrées achetées à des producteurs locaux. Votre réponse Monsieur le Maire a toujours été la même : ce n’est pas possible, nous sommes contraints par la règlementation relative aux appels d’offres.. »
« Si la règlementation est en cause, ce qui après tout est possible (mais tout de même peu probable), Monsieur Lemasle, député, est particulièrement bien placé pour la faire modifier !.. Car à l’heure où l’agriculture française est en pleine crise et alors que nous sommes au cœur d’un canton agricole, c’est tout de même un comble que nous soyons obligés de faire venir des produits qui parcourent plusieurs centaines de kilomètres pour préparer les repas de nos enfants !... »
« D’ailleurs un article publié dans la revue du Conseil Départemental de la Haute Garonne (Haute-Garonne Magazine N° 136 mars-avril 2016) semble nous donner raison puisque la solution que nous préconisons est appliquée au Collège Stella Blandy de … Montesquieu-Volvestre !.. »
« Le cuisinier du Collège, Roland Beyne, explique dans cet article, je cite « C’est un plaisir pour moi de travailler avec des produits locaux et de qualité, ça permet de diminuer le coût carbone, ça favorise l’emploi local et ça éduque les jeunes au goût. » Il précise que pour les viandes de bœuf ou d’agneau, yaourts, fromages ou fruits, pas moins de 14 producteurs locaux fournissent régulièrement la cuisine de ce collège. »
« Il faudra donc maintenant nous expliquer Monsieur le Maire soit que la revue du Conseil Départemental de la Haute-Garonne raconte des balivernes, soit que l’on ne sait pas faire dans les cantines municipales ce que l’on sait faire au Collège et nous démonter pourquoi…. »
« Ceci étant dit il n’est pas dans notre intention de vous expliquer que, dans ce budget, il faut augmenter les recettes ou baisser les dépenses. Nous ne disposons pas les éléments pour vous faire la moindre proposition. Ce que nous vous demandons expressément c’est de veiller scrupuleusement à limiter voire à supprimer le gaspillage. Car nous ne pourrons pas indéfiniment supporter des déficits qui se creusent. Montrez nous que vous faites le nécessaire et nous vous suivrons. »
« Dans l’immédiat nous nous abstiendrons lors du vote de ce budget. »
Réponse du Maire : « Ce que vous dites pour le Collège est parfaitement exact mais le département qui assure la gestion dispose d’une centrale d’achats importante et les producteurs qui livrent des denrées au collège Stella Blandy de Montesquieu approvisionnent d’autres établissements du département. Nous ne disposons évidemment pas des mêmes moyens. »
Jean-Pierre ECHAVIDRE : « Nous entendons votre explication. Mais reconnaissez avec nous, Monsieur le Maire, qu’à terme il faudra bien trouver des accords si nous voulons diminuer les coûts. Le repas facturé 3,50 euros (je cite ce chiffre de mémoire) revient à plus de 7 euros à la Commune de Montesquieu-Volvestre et nous sommes d’accord pour dire que le prix actuel représente une somme importante pour beaucoup de familles montesquiviennes. Alors constatons ensemble que sur le territoire de la Commune il y a un restaurant scolaire, un restaurant au Collège, un autre à la Maison de retraite, un quatrième à l’Etablissement pour handicapés, et que nous ne pourrons plus continuer longtemps à vouloir faire chacun dans son coin.. »