3 octobre 2016 - Primaire de la gauche : Montebourg y va :
Alors qu'il avait laissé planer le doute à ce sujet, Arnaud Montebourg a finalement annoncé dimanche soir qu'il prendrait part à la primaire de la gauche.
L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg a annoncé dimanche soir sur TF1 sa décision de participer à la primaire initiée par le PS, après l'adoption par le Conseil national du parti des modalités de cette dernière. «J'ai décidé d'inscrire ma candidature à l'élection présidentielle de 2017 dans le cadre des primaires de la gauche», a déclaré Arnaud Montebourg, précisant qu'il se rangerait au résultat du vote, même si François Hollande devait l'emporter.
«Je crois que dès lors qu'on accepte une primaire, on en accepte toutes les règles. Une chose est sûre c'est que j'en accepterai le résultat et ne me présenterai pas et ne serai pas agent de division mais plutôt de rassemblement», a assuré le candidat.
3 octobre 2016 - Le pape accuse les manuels scolaires français de propager la théorie du genre :
S'exprimant devant les journalistes dans l'avion qui le ramenait à Rome, le pape a accusé les manuels scolaires français de propager un «sournois endoctrinement de la théorie du genre», tout en rappelant la nécessité d'accueillir avec miséricorde les personnes homosexuelles et transsexuelles.
Selon le pape, ce père de famille catholique a raconté comment son fils, interrogé pendant un repas de famille sur ce qu'il voulait faire plus tard, lui avait répondu: «Etre une fille». «Le père s'est alors rendu compte que dans les livres des collèges, la «théorie du genre» continuait à être enseignée, alors que c'est contre les choses naturelles», a déclaré le pape.
Pour le chef de l'Eglise catholique, «avoir des tendances homosexuelles ou changer de sexe est une chose», mais «faire un enseignement dans les écoles sur cette ligne» en est une autre. Il s'agit là d'une volonté de «changer les mentalités», d'une «colonisation idéologique», a estimé le pape, qui avait dénoncé samedi à Tbilissi la «théorie du genre» comme l'un des aspects d'une «guerre mondiale pour détruire le mariage». La «théorie du genre» est l'expression utilisée par une frange conservatrice de la société qui s'inquiète des études et enseignements ouvrant à une perception nuancée des différences entre les sexes.
3 octobre 2016 - Afghanistan : Offensive des talibans sur Kanduz :
Ce lundi, les talibans ont donné un assaut coordonné contre Kunduz, ville afghane qu'ils ont un temps contrôlée l'an dernier. Ceci illustre l'instabilité persistante dans le pays à la veille d'une conférence de donateurs à Bruxelles.
Cette réunion, prévue mardi et mercredi, à laquelle sont annoncés plus de 70 pays donateurs, doit évaluer l'aide financière à apporter à l'Afghanistan d'ici 2020, avec l'objectif avoué d'empêcher l'effondrement du pays.
Selon les témoins contactés à Kunduz, l'attaque a été lancée dans la nuit vers 03H00 (22H30 GMT dimanche) sur quatre fronts simultanés. Dans l'après-midi, les assaillants semblaient toutefois avoir été repoussés hors du centre tandis que les combats se poursuivaient dans les faubourgs, a indiqué le correspondant de l'AFP sur place. Le ministère de l'Intérieur et le gouverneur de Kunduz, Assadullah Omerkhill, ont aussi affirmé que "les forces de sécurité ont regagné le terrain perdu".
L'attaque était apparemment bien préparée, avec quatre colonnes de combattants convergeant en même temps vers le centre, selon plusieurs sources. "Des dizaines de talibans ont lancé des attaques coordonnées dans plusieurs directions, équipés d'armes lourdes et légères" et "encerclant entièrement la ville", a rapporté un membre du conseil provincial, Ghulam Rabbani Rabbani.
3 octobre 2016 - Mexique : Le volcan Fuego se réveille :
Alors que le volcan Fuego est entré en éruption, 400 Mexicains ont été évacués ce week-end dans l'état de Colima.
Les autorités mexicaines ont évacué durant le week-end 400 habitants par précaution, dans l'ouest du pays, face à l'éruption du volcan Fuego et à l'augmentation "rapide", selon elles, de son activité. Un périmètre de sécurité de 12 kilomètres a été établi autour du volcan, situé dans l'Etat de Colima, qui a connu une nouvelle éruption vendredi.
3 octobre 2016 - Au festival végétarien de Phuket d’impressionnantes mutilations expiatoires :
Comme chaque année, les fidèles ont respecté le rituel du festival végétarien de Phuket en se transperçant les joues avec divers objets. Des épées, des manches de hache, des brochettes et même un modèle de voilier ancien: les fidèles se transperçaient les joues à l'aide d'objets étranges dimanche au festival végétarien de Phuket, en Thaïlande, rite religieux taoïste fondé sur des mutilations expiatoires.
A travers l'Asie du Sud-Est, de nombreuses communautés chinoises adoptent cette semaine un régime végétarien à l'occasion de la fête taoïste "des neuf dieux empereurs", mais peu vont aussi loin que dans l'île de Phuket, dans le sud de la Thaïlande.
Pendant toute la semaine, les fidèles témoignent de leur ferveur au travers de la douleur et de la mutilation. Ils courent sur des charbons ardents et se percent le corps à l'aide d'une grande variété d'objets lors de scènes parfois difficiles à regarder. Vêtus de robes, les festivaliers entrent dans une sorte de transe au son lancinant de tambours, ce qui, expliquent-ils, leur permet de ne pas avoir mal.
3 octobre 2016 - Hongrie : Le referendum anti-migrants annulé :
En Hongrie, le référendum contre le plan de l'Union européenne sur l'accueil des réfugiés, porté par le Premier ministre Viktor Orban, a été invalidé faute de participation suffisante, malgré un «non» massif.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a connu dimanche un revers électoral avec son référendum contre le plan de l'Union européenne sur l'accueil des réfugiés, qui, malgré le plébiscite du «non», est invalidé faute de participation suffisante.
Ceux qui ont voté ont massivement exprimé (98,32%) leur rejet des relocalisations de réfugiés au sein de l'UE, mais ils n'ont pas été assez nombreux pour que le chef de l'exécutif remporte cette consultation à forte valeur symbolique. La participation est inférieure à 45% et les votes exprimés n'ont représenté que 40% des inscrits. Ils devaient représenter au moins 50% des inscrits pour que la consultation ait force légale.
Au terme d'une campagne contre les migrants qui a mobilisé tout le camp du pouvoir et les médias proches du gouvernement pendant des semaines, le conservateur Viktor Orban a refusé d'y voir un échec. «Bruxelles ou Budapest, telle était la question, et nous avons dit Budapest. Nous avons décidé que la question (migratoire) relevait de la juridiction de la Hongrie», s'est félicité le dirigeant qui avait pensé ce référendum comme un défi à la gouvernance de l'Union européenne, au nom de la souveraineté des nations.
L'Union européenne «ne pourra pas imposer sa volonté à la Hongrie», a-t-il martelé. Le Premier ministre entend ainsi donner force légale au vote des électeurs en proposant «un changement constitutionnel pour refléter la volonté du peuple», selon ses déclarations dimanche soir.
3 octobre 2016 - L'accord de paix avec la guérilla des Farc a été refusé par les Colombiens lors d'un référendum dimanche :
Les Colombiens ont surpris en rejetant dimanche, bien que de peu, la paix avec la guérilla des Farc lors d'un référendum sur l'accord visant à clore 52 ans de conflit, ce qui place le président Santos dans une position inconfortable. «Je ne me rendrai pas et continuerai à rechercher la paix», a toutefois déclaré Juan Manuel Santos, en affirmant que le cessez-le-feu bilatéral et définitif, observé depuis le 29 août, «reste valide et restera en vigueur».
De son côté, Timochenko, le chef des Farc, a déploré depuis La Havane «que le pouvoir destructeur de ceux qui sèment la haine et la rancoeur ait influé sur l'opinion de la population colombienne». Mais il a réitéré la disposition des guérilleros «à ne faire usage que de la parole comme arme de construction de l'avenir».
A l'issue de ce scrutin crucial pour l'avenir du pays, le «Non» s'est imposé avec 50,21% contre 49,78% en faveur du «Oui». Près de 34,9 millions d'électeurs étaient appelés à répondre à la question: «Soutenez-vous l'accord final d'achèvement du conflit et de construction d'une paix stable et durable?», titre du document de 297 pages issu de près de quatre ans de pourparlers, délocalisés à Cuba. «Je vous ai convoqués pour que vous décidiez de soutenir ou pas ce qui a été convenu pour la fin du conflit avec les Farc, et la majorité, bien que d'une très étroite marge, a dit que Non», a poursuivi M. Santos à l'adresse des Colombiens. «L'autre moitié du pays à dit Oui», mais «tous, sans exception, veulent la paix», a-t-il ajouté.
3 octobre 2016 - En France le tourisme s’enfonce dans la crise :
Paris est la ville souffrant le plus de la désaffection des touristes étrangers, mais la Côte d'Azur n'a pas été épargnée après l'attentat de Nice.
Chaque statistique inquiète un peu plus. Au premier semestre, les arrivées via les aéroports ont baissé de 8%. Les attentats et les grèves ont découragé les vacanciers. L’été n’a pas amélioré la situation, malgré la présence des Français, dont les trois quarts privilégient les séjours dans leur pays (selon le Crédoc). En moyenne sur le territoire, en août, le taux d’occupation des hôtels a chuté de 4,8 % par rapport à août 2015 et le revenu par chambre disponible (RevPar) de 12 %, selon le cabinet Protourisme.
3 octobre 2016 - La Livre britannique au plus bas depuis 2013 :
La livre britannique est tombée lundi à un nouveau plus bas en trois ans face à l'euro après l'annonce du lancement de la procédure de divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE) d'ici la fin mars.
Vers 07H40 GMT (09H40 à Paris), la livre a atteint 87,46 pence pour un euro, son niveau le plus faible depuis début août 2013, avant de tenter de se stabiliser autour de 87,20 pence, soit autour de son plus bas précédent atteint mi-août 2016.
"La livre a subi un mouvement de ventes aggressives à l'ouverture des échanges à Londres alors que la Première ministre britannique Theresa May a annoncé (dimanche) qu'elle activerait le Brexit d'ici mars 2017, cherchant à quitter l'UE sous deux ans", observait Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
3 octobre 2016 - Lutte contre le braconnage :
La Convention internationale sur le commerce d'espèces sauvages menacées d'extinction (Cites) a rejeté les propositions de la Namibie et du Zimbabwe consistant à rouvrir le commerce international de l’ivoire d’éléphant.
Belle avancée pour la lutte contre le braconnage. La Convention internationale sur le commerce d'espèces sauvages menacées d'extinction (Cites), réunie à Johannesburg, a interdit lundi à la Namibie et au Zimbabwe de vendre leur stock d'ivoire d'éléphants à l'étranger. La Cites «a voté contre la proposition de la Namibie et du Zimbabwe d'autoriser le commerce international de leurs éléphants», a-t-elle annoncé dans un tweet, une décision aussitôt saluée par les organisations de défense des animaux.
Le maintien de «l'interdiction existante du commerce international de l'ivoire est la bonne décision pour les éléphants», a réagi dans un communiqué Ginette Hemley, à la tête de la délégation du Fonds mondial pour la protection de la faune sauvage (WWF), avant d’ajouter : «La population des éléphants d'Afrique connaît un rapide déclin sur le continent en raison du braconnage de leur ivoire. Ouvrir le marché de l'ivoire aurait compliqué les efforts pour les conserver».
3 octobre 2016 - Théorie du genre : Najat Vallaud-Belkacem répond au Pape :
Alors que le pape François a accusé les manuels scolaires français de propager un «sournois endoctrinement de la théorie du genre», Najat Vallaud-Belkacem a «regretté» cette «parole pour le moins légère et infondée».
«Je vois qu'il aura été lui aussi victime de la campagne de désinformation massive conduite par les intégristes», a-t-elle affirmé sur France Inter. «Je conseille au pape lors de l'un de ses prochains déplacements en France de venir à la rencontre d'enseignants de l'école française», «de feuilleter lui-même ces manuels scolaires, ces programmes et de m'expliquer en quoi il y aurait une théorie du genre, qui n'existe pas par ailleurs, dans ces livres», a-t-elle ajouté. Selon la ministre, dans les programmes français, «on parle de la nécessité de ne pas hiérarchiser entre un sexe et un autre, de lutter contre les violences faites aux femmes, de lutter contre le sexisme, de lutte contre le harcèlement sexiste qui fait des morts parce qu'aujourd'hui trop de jeunes filles ne savent tellement pas réagir sur ces questions-là qu'elles finissent par porter atteinte à leurs propres jours».
4 octobre 2016 - La paix inscrite sur les murs de Colombie :
Le street art en Colombie prend de plus en plus d’importance, inspiré par près d’un demi-siècle de conflit avec les Farc.
Fusils tirant des coeurs au lieu de balles, le mot "paix" éclatant sur des façades délaissées... En Colombie, le street art est partout et souvent inspiré par plus d'un demi-siècle d'une guerre fratricide, mais rêve aussi d'un pays enfin pacifié. "Je préfère une paix tordue qu'une guerre parfaite", lance DjLu. Muni de ses pochoirs et de peinture noire, il répand de-ci, de-là dans Bogota de petits pictogrammes en série : soldats aux mitraillettes crachant des fleurs; guêpes aux antennes en forme de carabine; épis de maïs ressemblant à des grenades explosives, etc. Pour lui, il n'y a pas de meilleure vitrine que la rue pour exprimer son ras-le-bol de la confrontation armée. "En tant qu'être humain, je pense que tout conflit est absurde, tant celui qu'il y a dans mon pays qu'ailleurs dans le monde", déclare à l'AFP ce professeur d'arts plastiques qui enseigne, sous un autre nom, à l'Université catholique de Colombie.
4 octobre 2016 - Les pyramides humaines de Tarragone :
A Tarragone, une ville du sud de la Catalogne (Espagne), la traditionnelle compétition de pyramides humaines a vu les "Verds" remporter la victoire.
Ce week-end s’est déroulée la traditionnelle compétition de pyramides humaines à Tarragone, une ville située au sud de la Catalogne, en Espagne. Pour l’occasion, des équipes venues du monde entier -même de Chine-, composées de centaines de personnes, ont tenté de dresser le plus haut et complexe «castell» (château, en catalan) pour remporter le trophée de cette 26e édition.
4 octobre 2016 - Les montgolfières d’Albuquerque :
Tout le week-end, des dizaines de montgolfières se sont élevées dans le ciel d’Albuquerque (Nouveau Mexique) pour la 45e édition du « International Balloon Fiesta ».
Ce week-end, la ville d’Albuquerque située au Nouveau Mexique (Etats-Unis) a accueilli le célèbre festival de montgolfières appelé «International Balloon Fiesta». Pour cette 45e édition, des dizaines de ballons, tous plus loufoques les uns les autres, se sont élevés dans les airs pour le grand plaisir des spectateurs, venus du monde entier. Selon les organisateurs, près d’un million de personnes étaient attendues tout au long du week-end.
4 octobre 2016 - Alstom : l'Etat va commander 15 TGV pour sauver Belfort :
Le gouvernement a annoncé mardi de nouvelles commandes de TGV pour maintenir l'activité de l'usine de Belfort, où Alstom s'est pour sa part engagé à investir 40 millions d'euros en trois étapes d'ici à 2020, a appris l'AFP de sources concordantes.
C'était une journée cruciale pour l'avenir du site d'Alstom à Belfort. Comme indiqué dans Le Monde et Les Echos mardi, l'Etat a annoncé qu'il allait acheter 15 TGV à étages destinés à la ligne Intercités Bordeaux-Marseille et Montpellier-Perpignan. "Nous avons anticipé pour étoffer le carnet de commandes et donner de la visibilité" au site d'Alstom à Belfort, a déclaré le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue. A 30 millions d'euros pièce environ, l'Etat dépensera 450 millions pour faire circuler ces trains à grande vitesse sur des voies ordinaires, "par anticipation de l'arrivée des lignes à grande vitesse" sur ces trajets, selon un document remis aux élus et aux syndicats.
La SNCF, elle, achètera 6 TGV spécialement adaptés à la liaison Paris-Turin-Milan, comme l'avait déjà indiqué le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies, évoquant un montant de 200 millions d'euros. L'entreprise publique commandera en outre 20 locomotives diesel "destinées au secours des trains en panne", pour un montant non spécifié. L'objectif : maintenir l'activité de l'usine de Belfort, que François Hollande et Manuel Valls se sont engagés à "sauver".