6 mars 2017 - Juppé refuse de se sacrifier :
A la fois amer et digne, Alain Juppé a «confirmé une bonne fois pour toutes» qu'il ne sera pas candidat à la présidence de la République, lors d'une conférence de presse lundi matin depuis Bordeaux.
«Pour moi il est trop tard». Depuis son fief bordelais lundi matin Alain Juppé, dont la conférence de presse était particulièrement attendue, a mis fin aux doutes. Le maire de Bordeaux a «confirmé une bonne fois pour toutes» qu'il ne sera pas «candidat» à la présidence de la République. Il a indiqué qu'il n'était pas en mesure de mener à un rassemblement qui s'avère aujourd'hui «plus difficile encore», alors que sa famille politique se déchire et que les défections se multiplient dans la camp du candidat Fillon.
Il a évoqué aussi «le noyau des militants et sympathisants LR (qui) s'est radicalisé» et un François Fillon qui «n'a cessé d'affirmer sa détermination et hier soir (au 20 heures de France 2, Ndlr) encore son obstination». «Je n'ai pas l'intention de m'engager dans des tractations partisanes ni des marchandages de postes. Pour un gaulliste, ce n'est pas l'esprit de la présidentielle», a fait valoir Alain Juppé, 71 ans. D'un air grave, l'ex-chef du gouvernement a également déclaré que «les Français veulent un profond renouvellement politique de leurs dirigeants politiques», renouvellement il «n'incarne pas». «Cette aspiration de l'opinion me semble plus forte que le besoin de solidité et d'expérience», a-t-il insisté.
6 mars 2017 - Sarkozy propose une réunion avec Fillon et Juppé :
L'ancien président de la République a proposé lundi à François Fillon et Alain Juppé de se rencontrer «pour trouver une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer».
Nicolas Sarkozy sort de son silence. Dans un communiqué, l'ancien président de la République rappelle à sa famille politique que «face à la gravité de la situation (...) chacun a le devoir de tout faire pour préserver l'unité». «C'est dans cet esprit que je propose à François Fillon et à Alain Juppé de nous réunir pour trouver une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer et qui crée un trouble profond chez les Français», ajoute l'ancien président des Républicains.
6 mars 2017 - La Corée du Nord a tiré quatre missiles balistiques dont trois en direction du Japon :
La Corée du Nord a tiré lundi une salve de quatre missiles balistiques, dont trois ont fini leur course dans les eaux japonaises, une "provocation" intolérable pour Tokyo et un nouveau défi pour le président américain Donald Trump. Ces tirs sont-ils une réponse aux exercices militaires annuels conjoints entamés par Séoul et Washington la semaine dernière, manoeuvres qui ne manquent jamais de provoquer la colère d'un régime nord-coréen doté de l'arme nucléaire ? Pyongyang avait en tout cas menacé ses ennemis de représailles "sans merci".
Le Nord ambitionne de mettre au point un missile intercontinental balistique (ICBM) capable de porter le feu nucléaire sur le continent américain, mais Donald Trump a promis que cela ne se produirait pas. D'après Séoul, Pyongyang a tiré quatre missiles en mer Orientale (mer du Japon). La Corée du Sud comme son allié américain sont en train "d'analyser" ces tirs "de près".
Les engins ont parcouru un millier de kilomètres, atteignant une altitude de 260 kilomètres, a indiqué un porte-parole de l'état-major interarmées sud-coréen. Il a jugé peu probable qu'il s'agisse d'ICBM. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a précisé que trois missiles étaient tombés dans la zone économique exclusive (ZEE) du Japon, qui s'étend jusqu'à 200 milles nautiques (370 kilomètres) de ses côtes. Si le Nord multiplie les tirs de missiles, c'est seulement la seconde fois que ses engins s'abîment dans la ZEE japonaise.
6 mars 2017 - La statue du Général de Gaulle vandalisée à Paris :
La statue du Général de Gaulle érigée avenue des Champs-Elysées, à Paris, a été taguée, avons-nous pu observer samedi.
Le geste témoigne plus d'une incivilité que d'un manifeste politique. Erigée avenue des Champs-Elysées, à Paris, la statue du Général de Gaulle a été vandalisée, taguée sur son socle par un seul et même individu à sept reprises. Située place Clemenceau, la statue a été installée à son emplacement définitif en novembre 2000. Elle a été inaugurée en présence du Président de la République Jacques Chirac, du Chancelier de l'Ordre de la Libération Jean Simon et du maire de Paris Jean Tiberi, rapporte le site de la Fondation Charles de Gaulle. Elle est l'oeuvre du sculpteur Jean Cardot, à qui l'on doit également la statue de Winston Churchill, que l'on retrouve quelques mètres plus loin, avenue Winston-Churchill, toujours dans le 8e arrondissement de Paris.
6 mars 2017 - PSA achète Opel à General Motors pour 1,3 milliard d'euros :
PSA a annoncé lundi être parvenu à un accord avec General Motors (GM) afin d'acquérir sa filiale automobile européenne déficitaire pour 1,3 milliard d'euros, ce qui va donner naissance au deuxième constructeur de véhicules du Vieux continent. Outre le rachat des marques Opel et Vauxhall, qu'il espère faire revenir dans le vert d'ici à 2020, PSA (marques Peugeot, Citroën et DS) va reprendre conjointement avec la banque française BNP Paribas la filiale financière de GM Europe pour 900 millions d'euros, a-t-il précisé dans un communiqué.
"La valeur de transaction pour PSA, y compris Opel/Vauxhall et 50% des activités européennes de GM Financial, sera de 1,8 milliard d'euros", a souligné le groupe automobile français qui engrangé un bénéfice net de 2,15 milliards d'euros en 2016.
La division européenne de GM est en déficit chronique, ayant encore perdu 257 millions de dollars l'année dernière. En 16 ans, la facture s'élève à 15 milliards de dollars pour le colosse de Detroit. PSA vise de son côté un retour à la rentabilité d'Opel et Vauxhall dans les trois prochaines années. "En tirant profit du partenariat fructueux conclu avec GM, PSA attend qu'Opel/Vauxhall atteigne une marge opérationnelle courante de 2% d'ici à 2020 et 6% d'ici à 2026, et génère un free cash-flow opérationnel positif d'ici à 2020", dit il. Côté retraites, "tous les régimes de retraite européens et du Royaume-Uni, financés et non financés, d'Opel et Vauxhall, à l'exception de l'Actives Plan allemand et de certains petits régimes de retraite, seront maintenus auprès de GM", a précisé PSA.
6 mars 2017 - Dominique de Villepin : "Emmanuel Macron est un républicain" :
Sur l'antenne de RMC, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin n'a pas caché pas son amitié pour le candidat d'En Marche !, Emmanuel Macron, tout en réservant ses coups pour François Fillon.
«Emmanuel Macron est quelqu’un que je connais bien, c’est quelqu’un pour qui j’ai de l’amitié, qui a un parcours audacieux, original, c’est un républicain». S'il n'a pas franchi le Rubicon et n'a pas appelé au vote en faveur de l'ancien ministre de l'Economie, Dominique de Villepin n'a pas caché son affection pour le leader du parti en En Marche !, lundi, à l'antenne de RMC. L'ancien Premier ministre a surtout fustigé l'attitude du candidat de la droite et du centre, François Fillon, qui a confirmé dimanche sur France 2 qu'il ne renoncerait pas à son ambition présidentielle malgré sa mise en examen prochaine dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs présumés de ses proches. « Quand on dépasse les bornes, il n’y a plus de limite. Cette phrase résume bien la tragédie qui se joue aujourd’hui à droite et malheureusement c’est tout le pays qui en fait les frais. Nous assistons à une dérive, à un engrenage dans lequel François Fillon est emporté», a expliqué Dominique de Villepin, pour qui «la candidature de François Fillon est impossible pour des raisons de principe» et fait le jeu «du FN ».
6 mars 2017 - Souriant, Barack Obama semble loin des accusations de Donald Trump :
Souriant, saluant les photographes, en veste en cuir et lunettes de soleil sur le nez, Barack Obama semble loin de la polémique. L'ancien président américain a été photographié à Washington dimanche, sortant du National Gallery of Art avec son épouse Michelle. La veille, son successeur Donald Trump l'a accusé, dans une série de tweets virulents, d'avoir placé sur écoute les lignes téléphoniques de la Trump Tower durant la campagne présidentielle, criant au maccarthysme.
Le porte-parole de Barack Obama a rapidement nié ces affirmations auxquelles Donald Trump n'a apporté aucune preuve, déclarant dans un communiqué : «Le président Obama, ni aucun responsable de la Maison Blanche, n'ont jamais ordonné la surveillance d'un quelconque citoyen américain. Toute suggestion du contraire est tout simplement fausse. Une règle d'or de l'administration Obama était qu'aucun responsable de la Maison Blanche ne devait interférer avec une quelconque enquête indépendante menée par le ministère de la Justice.»
6 mars 2017 - A Toulouse, la danse hip-hop fait son numéro :
Pendant plusieurs mois, les meilleurs danseurs du monde hip-hop se sont rencontrés pour se qualifier pour le très attendu Toulouse Battle Pro. La compétition qui fait place aux plus grands artistes de la discipline s’est tenue samedi devant plus de 5000 spectateurs et dans une ambiance surchauffée. C’est le célèbre Sidney, qui a en grande partie apportée la culture hip-hop en France, qui a animé cet impressionnant show à l’américaine.
Pour ouvrir la compétition, des enfants au talent indiscutable se sont d’abord affrontés. Et c’est le jeune Malik, originaire d’Arles et âgé de seulement 9 ans qui a remporté le titre face au Biélorusse Wolf. Puis, le temps pour les groupes stars d’entrer en scène est rapidement arrivé.
6 mars 2017 - Les sarkozystes appellent Fillon à se choisir "un successeur" :
Après un communiqué lundi matin appelant à une réunion avec Alain Juppé et François Fillon, Nicolas Sarkozy a réuni autour de lui des élus sarkozystes. Ils demandent à François Fillon de «prendre ses responsabilités» et de choisir lui-même «un successeur» à sa candidature à l'élection présidentielle, ont indiqué à l'AFP plusieurs participants à cette réunion.
«La ligne politique de Fillon est la bonne mais ce dernier ne pouvant plus assurer l'unité de la famille politique de la droite et du centre, nous lui demandons de prendre ses responsabilités et de se choisir lui-même un successeur», ont affirmé les sources, ajoutant que Christian Jacob avait été chargé d'aller voir François Fillon pour lui demander d'accepter la rencontre avec Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. Selon l'entourage de l'ex-chef de l'Etat, Alain Juppé a d'ores et déjà accepté cette rencontre, qui pourrait avoir lieu «demain (mardi) après-midi», tout en réitérant sa détermination à ne pas être candidat.
6 mars 2017 - L'affaire Baupin classée sans suite pour prescription :
Le parquet de Paris a annoncé lundi midi le classement sans suite de l'enquête visant Denis Baupin pour "agression sexuelle et harcèlement". Si les faits sont prescrits, certains sont susceptibles d'être qualifiés pénalement, précise le parquet dans un communiqué.
A deux jours de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, les femmes qui accusent Denis Baupin de harcèlement et d'agression sexuelle espéraient encore prolonger l'action en justice. La semaine dernière, quatre d'entre elles, toutes élues écologistes, avaient d'ailleurs posé sur un même cliché diffusé sur les réseaux sociaux pour "interpeller élus et candidats" sur les violences sexuelles. Mais le parquet de Paris a annoncé, lundi dans un communiqué, le classement sans suite de l'enquête visant le député écologiste de Paris.
6 mars 2017 - Fillon s'impose de nouveau en unique candidat des Républicains :
Encore en difficulté la semaine dernière, François Fillon s'est imposé en patron lundi à l'occasion du comité politique de sa campagne. A la suite du renonciation d'Alain Juppé, il a constaté qu'"il n'y a pas de plan B", actant de fait qu'il est le seul dans son parti à pouvoir candidater à la présidentielle.
La dramaturgie médiatique annonçait un François Fillon acculé devant le comité politique des Républicains lundi soir. Il n'en a rien été. Au contraire, le candidat de la droite en est sorti conforté . A la fin de la réunion, Gérard Larcher, le président du Sénat qui pilote le comité, a d'ailleurs déclaré devant les caméras à l'issue de la réunion : "François Fillon a confirmé sa candidature à la présidentielle. Le comité politique [lui] a renouvelé à l'unanimité son soutien." "Les Républicains sont en ordre de bataille et la campagne relancée", a insisté à sa suite Bernard Accoyer, le secrétaire général du parti.
"Ce n'était même pas tendue", raconte un des participants au JDD. "L'ambiance était même excellente. La dramatisation qu'on a fait de cet événement n'avait pas lieu d'être", renchérit la filloniste Annie Genevard, actuelle secrétaire générale adjointe du parti. Pourtant, il y avait de quoi. En grande difficulté la semaine dernière, après l'annonce de sa convocation par les juges en vue d'une éventuelle mise en examen, le candidat de la droite devait faire face à une vague importante de défections, dont celle de ses alliés centristes de l'UDI. En coulisses, Alain Juppé se préparait à incarner un possible recours, quand certains sarkozystes se projetaient déjà dans l'après-Fillon.
7 mars 2017 - A Versailles, Hollande et ses homologues dessinent l'Europe à plusieurs vitesses :
François Hollande a reçu lundi à Versailles l'Allemande Angela Merkel, l'Espagnol Mariano Rajoy et l'Italien Paolo Gentiloni. Le chef de l'Etat a plaidé pour des "coopérations différenciées" au sein de l'Union européenne. Autrement dit : des pays pourraient "aller plus vite" et "plus loin" que d'autres dans l'intégration européenne.
Au programme : reformuler le projet européen, ce qui passerait selon eux par une Union européenne à plusieurs vitesses. "L'unité n'est pas l'uniformité", a ainsi défendu François Hollande. "C'est la raison pour laquelle je plaide pour qu'il y ait de nouvelles formes de coopérations, pour de nouveaux projets, ce que l'on appelle des coopérations différenciées", a-t-il expliqué dans une déclaration commune avant un dîner de travail.
Selon le chef de l'Etat, "quelques pays" pourraient donc "aller plus vite" et "plus loin dans des domaines comme la défense, comme la zone euro, à travers l'approfondissement de l'Union économique et monétaire, comme l'harmonisation fiscale et sociale, comme la culture ou la jeunesse". Il s'agirait d'"aller plus vite et plus fort à quelques pays" mais "sans que d'autres en soient écartés" et "sans que d'autres ne puissent s'y opposer", a-t-il précisé.
7 mars 2017 - Holi Festival, les couleurs sacrées de l’Inde :
Des scènes de joie pour fêter l’arrivée du printemps. Avec le Holi Festival, qui débute à la fin de l’hiver en Inde, des milliers d’Hindous se retrouvent dans les rues pour se jeter de la poudre colorée. Le nom «Holi» tient son origine de «Holika», la sœur diabolique du roi démoniaque Hiranyakashipu. Selon la légende, Hiranyakashipu était un roi immortel et indestructible. Pensant qu’il était devenu un Dieu, il demanda à tout le monde de lui vouer un culte. Mais le fils du roi lui-même, Prahlada, était en désaccord avec son père, préférant croire en Vishnou. Hors de lui, Hiranyakashipu infligea à son fils les pires châtiments, aidé d’Holika. Cette dernière essaya de piéger son neveu en lui demandant de s’asseoir à côté d’elle, dans les flammes dont elle était protégée. Mais c’est finalement Prahlada qui survécu au feu, laissant mourir Holika privée de ses pouvoirs. Une nouvelle fois, Hiranyakashipu entra dans une colère noire au point que le dieu Vishnou fut obligé d’intervenir, prenant l’apparence de Narasimha, son avatar mi-homme mi-lion. Hiranyakashipu fut vaincu.
7 mars 2017 - Kim Jong-Un interdit aux Malaisiens de quitter la Corée du Nord :
Pyongyang a annoncé mardi que les Malaisiens avaient interdiction de quitter la Corée du Nord suite à des tensions diplomatiques entre les deux pays depuis l'assassinat de Kim Jong-Nam, demi frère du dictateur nord-coréen.
Pyongyang a interdit mardi aux Malaisiens de quitter la Corée du Nord, provoquant une riposte immédiate de Kuala Lumpur, qui accentue encore les tensions diplomatiques entre les deux pays depuis l'assassinat de Kim Jong-Nam, demi-frère en disgrâce du numéro un nord-coréen. La décision de Pyongyang revient à faire des Malaisiens présents sur son sol des "otages de fait", a protesté le Premier ministre Najib Razak. Cette mesure intervient alors que la Corée du Nord fait face à de nouvelles condamnations internationales après une salve de tests de missiles tirés en direction du Japon, au mépris des interdictions de l'ONU.
7 mars 2017 - Le nouveau décret migratoire de Donald Trump signé... et déjà contesté :
Donald Trump a signé lundi un nouveau décret interdisant pendant 90 jours l'entrée des Etats-Unis aux ressortissants de six pays musulmans, décret amendé en vue de passer l'obstacle de la justice et d'éviter le tollé mondial de sa première version.
L'accueil de réfugiés est également suspendu pendant 120 jours, le temps de mettre en place de nouvelles procédures permettant de vérifier le passé des demandeurs. M. Trump, invisible lundi, a signé le décret dans le Bureau ovale, et non lors d'un événement médiatisé. Il entrera en vigueur le 16 mars. Ce décret "est une mesure vitale pour renforcer notre sécurité nationale", a assuré le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, lors d'une déclaration avec ses homologues de la Justice et de la Sécurité intérieure. "Les principes du décret restent les mêmes", a assuré Sean Spicer, porte-parole de la Maison Blanche.
7 mars 2017 - Pyrénées : le nouveau "plan ours" fait débat :
Ils seraient une trentaine à l'état sauvage dans les Pyrénées. Faut-il introduire de nouveaux spécimens? Le nouveau "plan ours" est au centre des débats entre les partisans et les opposants du mammifère.
Depuis le 15 février, l'Etat organise une consultation publique sur un nouveau "plan ours" dans le cadre de la stratégie pyrénéenne de valorisation de la biodiversité. Les citoyens ont jusqu'à mercredi pour donner leur avis sur ce programme de conservation pour les dix prochaines années. "Il y manque le plus important : le lâcher d'ours!" s'insurge la fédération France nature environnement (FNE), qui invite chacun à s'exprimer pour "éviter la disparition rapide de l'ours".
Quelques spécimens ont déjà été réintroduits : trois en 1996 et 1997, cinq en 2006. Ce qui n'a pas empêché l'ours brun d'être classé parmi les espèces menacées d'extinction sur le territoire national en 2009. A ce titre, l'expertise du Muséum national d'histoire naturelle rendue en 2013 était très claire : "Nous préconisions un lâcher rapide et simultané d'au moins quatre femelles dans les Pyrénées occidentales – où il ne reste que deux mâles – et de deux femelles pleines dans les Pyrénées centrales – face aux problèmes de consanguinité, rappelle Yvon Le Maho, le chercheur émérite du CNRS qui présidait le groupe d'experts. Nous prévenions que, sans intervention, il y avait des risques pour le maintien de l'espèce."
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