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29 novembre 2017 3 29 /11 /novembre /2017 09:00

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LES ACTEURS DE LA REVOLUTION : MARIE-ANTOINETTE, REINE DE FRANCE (5/35)

 

Madame du BARRY portrait par Madame Vigée Lebrun

 

 

 

 

LA COUR DE VERSAILLES : 1770 - 1772

 

 

 

 

    Les lumières de la fête se sont maintenant éteintes. Une vie « normale » a repris à Versailles. Il reste maintenant à la Dauphine à découvrir d'abord son mari et ensuite le monde complexe de la Cour de Louis XV dont elle ne connaît strictement rien si ce n'est quelques récits, plus ou moins fantaisistes, qu'on lui en a fait à Schönbrunn.

    Depuis son arrivée à Versailles, exception faite des jours consacrés aux festivités du mariage, Marie-Antoinette s'ennuie. Louis-Auguste se conduit presque comme si elle n'était pas là. Il n'a rien changé de ses habitudes. C'est à dire qu'il se lève à l'aube et qu'il consacre l'essentiel de ses journées à ses trois passions : la chasse, la menuiserie et la serrurerie. Le soir au dîner, il mange avec gloutonnerie et, aussitôt couché, s'endort épuisé.

    Timide, lourd, complexé, grave toujours et parfois même sinistre, il n'y a rien chez le futur roi de France qui, a priori, puisse attirer la pétillante Marie-Antoinette qui aimait tant jouer et tant rire avec ses sœurs. Et pourtant, elle va tout tenter pour faire la conquête de ce mari que personne n'a jamais aimé. Orphelin à treize ans (1), il a vu mourir son frère aîné, le Duc de Bourgogne, en 1761. Lui-même, de santé fragile pendant ses premières années, n'est devenu l'héritier du trône de France qu'un peu par hasard. Un hasard qui, du même coup, a provoqué la rancœur de ses deux frères Provence et Artois qui s'étaient pris à songer que la couronne pourrait bien, un jour ou l'autre, échouer sur leur tête. Bien évidemment, entre Louis-Auguste et ses frères ce n'est pas vraiment le grand amour !

 

    Pendant plusieurs semaines, Marie-Antoinette s'est demandé comment elle allait pouvoir s'y prendre pour séduire ce lourdaud qui, quatre mois après son mariage, n'a toujours pas accompli son devoir conjugal, ce qui ne manque pas d'ailleurs d'inquiéter l'Impératrice d'Autriche et de faire sourire toute la Cour de Louis XV qui, bien sûr, est au courant de la chose ! Marie-Antoinette va s'y employer : elle s'intéresse à son mari dans tous les instants de leur vie quotidienne ; elle le lui montre, il en est surpris et touché.

    Dès le mois de Juillet 1770, Louis-Auguste, à qui le Roi a sans doute rappelé qu'il devrait montrer un peu plus d'empressement envers la Dauphine, fait à celle-ci des promesses. Alors que la cour se transporte au Château de Compiègne où elle doit séjourner jusqu'aux premiers jours de Septembre, Louis, au cours d'une conversation intime avoue à son épouse

 

 « ... qu'il n'ignorait rien de ce qui concernait l'état de mariage ; que, dès le commencement, il s'était formé là-dessus un plan dont il n'avait pas voulu s'écarter ; que maintenant le terme était arrivé et qu'à Compiègne il vivrait avec Madame la Dauphine dans toute l'étendue de l'intimité que comporte leur union.. » (2) 

 

    La promesse, quoique sincère, ne sera pas tenue. Mais, quand vient la fin du mois d'Août, Louis-Auguste promet à nouveau : ce sera pour Octobre ..

    Les journées de la jeune épouse sont, les unes après les autres, rythmées par le même emploi du temps, immuable, que Marie-Antoinette décrit avec force détails à sa mère :

 

« Je me lève à dix heures ou à neuf heures et demi, et, m’ayant habillée, je dis mes prières du matin, ensuite, je déjeune, et de là, je vais chez mes tantes, où je retrouve le roi, cela dure jusqu’à dix heures et demie ; ensuite, à onze heures, je vais me coiffer. A midi, on appelle la chambre et là, tout le monde peut entrer, ce qui n'est point le commun des gens. Je mets mon rouge et lave mes mains devant tout le monde, ensuite les hommes sortent et les dames restent et je m'habille devant elles. A midi est la messe ; si le roi est à Versailles, je vais avec lui, mon mari et mes tantes à la messe ; s'il n'y est pas, je vais seule avec M. le Dauphin, mais toujours à la même heure. Après la messe, nous dînons à nous deux devant tout le monde, mais cela est fini à une heure et demie car nous mangeons fort vite tous les deux. De là, je vais chez M. le Dauphin, et, s'il a affaires, je reviens chez moi, je lis, j'écris ou je travaille, car je fais une veste pour le roi qui n'avance guère, mais j'espère qu'avec la grâce de Dieu, elle sera finie dans quelques années. A trois heures, je vais encore chez mes tantes où le roi vient à cette heure là ; à quatre heures, vient l'abbé chez moi, à cinq heures tous les jours le maître de clavecin ou à chanter jusqu'à six heures ; à six heures et demie, je vais presque toujours chez mes tantes, quand je ne vais pour promener ; il faut savoir que mon mari va presque toujours avec moi chez mes tantes. A sept heures on joue jusqu'à neuf heures, mais quand il fait beau, je m'en vais promener et alors il n'y a point de jeu chez moi mais chez mes tantes. A neuf heures nous soupons, et quand le roi n'y est point, mes tantes viennent souper chez nous, mais, quand le roi y est, nous allons après souper chez elles, nous attendons le roi, qui vient ordinairement à dix heures trois quarts, mais moi, en attendant, je me place sur un grand canapé et dors jusqu'à l'arrivée du roi, mais quand il n'y est pas, nous allons nous coucher à onze heures. Voilà toute ma journée.. »    (3)

 

 

    Marie-Antoinette, si l'on en croit ce récit, n'a pas à cette époque une vie très exaltante. Elle ne voit venir aucun changement dans l'attitude de son époux à son égard et passe le plus clair de ses journées de solitude avec Mesdames. Mercy, qui rapporte fidèlement à l'Impératrice d'Autriche tous les faits et gestes de la Dauphine, se désole d'ailleurs de ces fréquentations :

" Mesdames, par leur éducation, sont timides et dépourvues de tous les arguments propres à plaire et elles voudraient être imitées par Madame la Dauphine.. »  (4)

    Toujours par l'intermédiaire de Mesdames, Marie-Antoinette est tenue informée de tous les potins de Versailles. Elle découvre ainsi, jour après jour, l'état de débauche qui règne à la Cour de France. Comment pourrait-il en être autrement puisque le Roi lui-même donne l'exemple ? Il ne craint plus de s'afficher avec sa maîtresse et bientôt il tiendra ses conseils de Ministres en sa compagnie !.. Mais la débauche n'est pas tout ; il s'y ajoute les intrigues dont la Dauphine va aussi avoir connaissance. L'Impératrice d'Autriche, informée régulièrement de tous ces événements, ne cesse de s'inquiéter pour sa fille. Elle craint d'abord qu'elle ne se laisse gagner par la débauche de la cour de France et ensuite qu'elle oublie trop vite ses origines autrichiennes et les services qu'on attend d'elle. Marie-Thérèse n'a pas renoncé, bien au contraire, à se servir de Marie-Antoinette pour diriger le faible roi de France lorsque le moment sera venu : « Je ne saurais assez prévenir les moindres circonstances qui pourraient vous entraîner dans les défauts où toute la famille royale de France est tombée depuis de longues années (...) Ils ne sont nullement faits pour donner le ton ou pour s'amuser honnêtement, ce qui a été la cause ordinaire des égarements de leurs chefs ... » (5)  La souveraine d'Autriche, très catholique, n'éprouve que du mépris à l'égard des souverains français. Ces sentiments transparaissent quelque fois dans ses courriers.

 

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION : MARIE-ANTOINETTE, REINE DE FRANCE (5/35)

 

Galerie des glaces. Château de Versailles

    Le 24 Décembre, on annonce la disgrâce de Choiseul, l'homme à qui Marie-Antoinette doit son mariage ; le ministre le plus favorable à l'alliance franco-autrichienne.. La "clique", comme les appellera Marie-Thérèse d'Autriche dans les lettres à sa fille, a gagné. Mesdames, sœurs du Roi, et plus particulièrement Madame Adélaïde, ont prêté main forte à Madame Du Barry pour écarter du pouvoir l'homme qu'elles détestent le plus pour l'instant. Cet événement annonce un changement profond dans la politique extérieure de la France, notamment vis à vis de l'Autriche. Marie-Antoinette, blessée, ne réagira pas, suivant en cela les conseils pressants de sa mère qui ne cesse de lui répéter de fermer les yeux sur toutes ces affaires de Cour qui ne la regarde pas..

    Dans tout cela, le rôle joué par ses beaux-frères n'est pas innocent non plus. Mais, curieusement, plus elle se rend compte de la duplicité et de la sournoiserie d'Artois et de Provence, plus elle se rapproche de son époux qu'elle semble vouloir protéger. Lui ne voit rien, ou pas grand chose ; il est souvent perdu dans ses pensées et tellement affairé qu'il termine toutes ses journées exténué. Pourtant Louis-Auguste est parfaitement conscient que son comportement à l'égard de sa jeune épouse a quelque chose d'étrange. Malgré sa timidité, il accepte d'en parler franchement avec elle et lui avoue :

« ...que, le lendemain de ses noces, il s'était proposé de consommer le mariage, mais qu'un mouvement de crainte l'avait retenu et que cette crainte avait toujours augmenté depuis.. »  (6)

   

    Marie-Antoinette est très touchée par ces aveux. Elle parvient, elle aussi, à vaincre sa pudeur et n'hésite plus à lui dire son amour :

 

«  Je sens, mon cher ami, que je vous aime chaque jour davantage. Votre caractère d'honnêteté et de franchise me charme, plus je vous compare avec d'autres, plus je connais combien vous valez mieux qu'eux.. »  (7)

 

    Le Dauphin, qui n'a jamais cessé de se croire inférieur à ses deux frères, en rougit de plaisir !

 

    C'est dans les premiers mois de l'année 1771 que Marie-Antoinette va rompre sa solitude en se prenant d'amitié pour la Princesse de Lamballe. Née princesse de Carignan, elle est veuve du Prince de Lamballe, lui-même fils du Duc de Penthièvre (8) et, à ce titre, est princesse du sang. La jeune Dauphine qui s'ennuie de plus en plus à la Cour, et qui n'est entourée que de vieux barbons et de femmes d'âge mûr, retrouve dans la princesse de Lamballe, âgée d'un peu plus de vingt ans, les sœurs qu'elle a laissées à Schönbrunn. Une façon à elle de fuir la Cour, de s'isoler des intrigants et des ambitieux et, en premier lieu, de Madame du Barry à qui Marie-Antoinette a décidé de ne jamais plus adresser la parole.

    L'Impératrice Marie-Thérèse prodigue pourtant à sa fille de nombreux, trop nombreux peut être, conseils de prudence : « Vous ne devez connaître ni voir la Barry d'un autre œil que d'être une dame admise à la Cour et à la société du Roi »  (9) lui écrit-elle, à la fin du mois de Septembre. La recommandation ne sera pas suivie; elle provoquera même, de la part de Marie-Antoinette, une colère qu'elle exprime dans une réponse à sa mère datée du 13 Octobre :

 

«  ..Si vous étiez à portée de voir comme moi tout ce qui se passe ici, vous croiriez que cette femme et sa clique ne seraient pas contentes d'une parole, et ce serait toujours à recommencer...

«   Pour vous faire voir l'injustice des amis de la Barry, je dois vous dire que je lui ai parlé à Marly ; je ne dis pas que je ne lui parlerai jamais, mais je ne puis convenir de lui parler à jour et heure marquée pour qu'elle le dise d'avance et en fasse un triomphe. Je vous demande pardon pour ce que je vous ai mandé si vivement sur ce chapitre... »  (10)

 

    Ce n'est qu'à la demande expresse du Roi Louis XV que Marie-Antoinette daignera rompre un silence de plusieurs mois en lançant, le 1er Janvier 1772, à la favorite :

 

            «   Il y a bien du monde aujourd'hui à Versailles. »  (11)

 

    Madame du Barry triomphe ; le roi de France est satisfait ; l'Impératrice d'Autriche est soulagée !.. Dès le lendemain, la Dauphine décide quelle a fait son devoir et obéi aux ordres du Roi. Elle n'ira pas plus loin :

 

«  J'ai parlé une fois, mais je suis bien décidée à en rester là, et cette femme n'entendra plus jamais le son de ma voix. »   (11)

 

    Marie-Antoinette tiendra parole. La favorite, alors au sommet de sa gloire, n'aura jamais l'occasion de converser avec la future reine de France.

 

    A Versailles, se succèdent les cabales en tout genre. L' "affaire" Du Barry a alimenté les conversations des courtisans pendant plusieurs semaines. Mais Marie-Antoinette a acquis un peu d'expérience ; elle sait maintenant à quoi s'en tenir sur les ambitions personnelles, les médisances, les ragots et l'hypocrisie de ceux qui l'entourent. Le climat qui règne à la Cour n'est pas ce qu'il y a de plus serein ! Les clans se font et se défont, au gré des circonstances, et surtout des intérêts personnels de chacun.

    Alors que la santé de Louis XV commence à se dégrader au cours de l'été 1772, le Comte de Provence se détache peu à peu de la favorite du Roi et tente de se rapprocher de la Dauphine. Marie-Antoinette n'est pas dupe ; elle a deviné le jeu de Provence et ne répond à aucune des avances qui lui sont faites. Pourtant Marie-Antoinette organise des petites soirées avec ses beaux-frères et leurs épouses. Les trois couples font du théâtre en cachette du Roi. Seul Louis-Auguste se contente d’être spectateur mais il applaudit et rit beaucoup. La Dauphine oublie, pendant ce temps, les lettres de sa mère toujours pleines de recommandations qu’elle s’empresse de ne pas suivre. Elle oublie même les conseils de Roi qui, encore récemment, s’est inquiété de « son incroyable situation matrimoniale ». Mesdames tantes ricanent, les beaux frères ne ratent pas une occasion de rappeler que leurs épouses vont assurer leur descendance.

 

Mais le printemps de l’année 1973 pointe déjà et la situation de Marie-Antoinette et de Louis-Auguste n’a pas changé. La Dauphine ne rit plus, le théâtre ne suffit plus à la distraire. Elle passe même de longues heures à pleurer seule dans sa chambre. Le Roi, mais aussi la Cour toute entière, connaissent les causes de la langueur de la Dauphine. Et c’est Louis XV qui, le premier va, prendre l’initiative. Il convoque les jeunes époux et leur demande « une confession précise de l’état où ils se trouvent ». Louis-Auguste qui ne s’attendait certainement pas à une telle question bredouille une vague explication et, devant l’insistance du Roi, avoue « qu’il éprouve une sensation douloureuse lorsqu’il tente de pénétrer Madame la Dauphine ». Le Roi lui fait alors baisser sa culote et examine de plus près avant de conclure que le défaut constaté ne justifie pas une opération. Il ordonne aussitôt au Docteur Lassonne : « Instruisez mes petits enfants sur ce point capital ». Pour Louis XV, l’affaire semble être définitivement réglée.

    Et pourtant, il faudra encore quelques semaines pour qu’enfin les deux jeunes époux se précipitent chez le Roi pour leur annoncer triomphalement que leur mariage est, cette fois-ci, « consommé ». C’est au moins, à ce jour, le sentiment qu’ils en ont. Marie-Antoinette s’empresse alors de transmettre la bonne nouvelle à sa mère :

 

« Madame, ma très chère mère (..) Nous avons cru, Monsieur le Dauphin et moi, devoir dire au Roi notre état ; il m’a embrassée avec bien de la tendresse en m’appelant sa chère fille ; on a cru qu’il était bon de divulguer notre secret ; tout le monde en a beaucoup de joie. Depuis ce temps là, il n’y a rien de décisif pour la grossesse, mes règles sont venues le dernier du mois comme à l’ordinaire, avançant de quelques jours ; je ne désespère pas encore…. » (12)

 

    Ce que les deux jeunes époux ont pris pour une victoire n’a en fait pratiquement rien changé entre eux. Louis-Auguste continue à courir le cerf et à rentrer épuisé pour dormir ; Marie-Antoinette tente parfois de le suivre à cheval mais leur relation ne va guère au-delà. Peut être un peu plus de tendresse mutuelle lorsque, de temps en temps, ils sont réunis mais aussi quelques scènes violentes au cours desquelles la Dauphine reproche à son époux « ses goûts de rustre ».

   Il trouve son plaisir à la chasse ;  elle va s’étourdir dans les bals et les frivolités de la cour de Versailles. D'ailleurs, en ce début d’été 1793, elle est totalement absorbée par les préparatifs de son entrée solennelle à Paris, prévue pour le 8 Juin prochain.

    La visite de la capitale aurait dû suivre de près le mariage du Dauphin (13) mais Louis XV n'est plus, depuis longtemps déjà, le "Bien aimé" et il a reculé, tant qu'il a pu, cette visite à Paris. Il craint en effet l'accueil triomphal que la Ville de Paris tient à faire à son petit-fils et à sa jeune épouse alors que lui-même n'est plus applaudi depuis bien longtemps.

    Effectivement, l'accueil de Paris est on ne peut plus chaleureux. Louis-Auguste et Marie-Antoinette sont acclamés par un peuple en liesse qui se presse tout au long des rues empreintées par le cortège. Avec un peu d'ironie mais probablement aussi une pointe d'innocence, Marie-Antoinette déclare à Louis XV, à leur retour à Versailles :

 

« C'est la plus douce journée de notre vie. Il faut que Votre Majesté soit bien aimée des parisiens, car ils nous ont bien fêtés. »  (14)

 

    Quelques jours plus tard, c'est encore à sa mère que Marie-Antoinette fait le récit de la plus douce journée de sa vie :

 

«  J'ai eu mardi dernier une fête que je n'oublierai de ma vie. Pour les honneurs, nous avons reçu tous ceux qu'on a pu imaginer mais tout cela, quoique fort bien, n'est pas ce qui m'a touché le plus, mais c'est la tendresse et l'empressement de ce pauvre peuple, qui, malgré les impôts dont il est accablé, était transporté de joie à nous voir. Lorsque nous avons été nous promener aux Tuileries, il y avait une si grande foule que nous avons été trois quarts d'heure sans pouvoir avancer ni reculer. Monsieur le Dauphin et moi avons recommandé plusieurs fois aux gardes de ne frapper personne, ce qui a fait un très bon effet (..)

«  Je ne puis vous dire, ma chère maman, les transports de joie, d'affection, qu'on nous a témoigné dans ce moment. Avant de nous retirer, nous avons salué avec la main le peuple, ce qui a fait grand plaisir. Qu'on est heureux, dans notre état, de gagner l'amitié d'un peuple à si bon marché ! Il n'y a pourtant rien de si précieux ; je l'ai bien senti et je ne l'oublierai jamais. »   (15)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1)  Son père est mort en 1765 et sa mère en 1767.

 

(2)   Cité par Evelyne LEVER  " Marie-Antoinette "  op. cit. Page 43.

 

(3)   "Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte Marcy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette" publiées avec introduction et notes du Chevalier d'Arneth et A. Geffroy.

Cité par Evelyne LEVER "Marie-Antoinette"  pages 49 et 50.

 

(5) Idem page 43.

 

(5)   Idem page 62.

 

(6)   Idem pages 60 et 61.

 

(7)   Cité par Jean CHALON  "Chère Marie-Antoinette"   op. cit. Page 57.

 

(8)   Louis Jean-Marie de Bourbon-Penthièvre dernier fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan.

 

(9)   Cité par Sabine FLAISSIER  "Marie-Antoinette en accusation ".

        La Guilde du Livre, Genève, 1969, page 41.

 

(10)  Idem page 41.

 

(11)  Cité par Jean CHALON  "Chère Marie-Antoinette" op. cit. Page 65.

 

(12)  Mariage célébré, rappelons le, le 16 Mai 1770

 

(13) Cité par Hortense DUFOUR  « Marie-Antoinette la  mal-aimée »  op. cit. Page 170

 

 

(14)  Cité par Jean CHALON  " Chère Marie-Antoinette" op. cit. Page 77.

 

(15)  Lettre de Marie-Antoinette à Marie-Thérèse citée par André CASTELOT  "Marie-Antoinette"  op. cit. Page 86.

Egalement par Sabine FLAISSIER  "Marie-Antoinette en accusation"  op. cit. Pages 46-47.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A SUIVRE :

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION : MARIE-ANTOINETTE, REINE DE FRANCE (6/35)

 

L'EPOUSE INSATISFAITE : 1773 - 1774

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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